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Stop aux agressions de l’UMP contre France Télévisions

Publie le vendredi 19 septembre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Pas un jour sans que des députés ou des responsables de l’UMP ne dénigrent le travail des salariés de France Télévisions.

En juillet c’est Frédéric Lefebvre, député et porte parole de l’UMP, acteur parallèle de la réforme de l’audiovisuel, qui réclame un « audit privé sur les finances de France Télévisions, pour comparer les coûts et frais des personnels, de la production et des missions », laissant ainsi entendre que l’argent public est gaspillé !

Avant-hier c’était au tour de Philippe Juvin, secrétaire national de l’UMP, de s’en prendre au groupe public de manière honteuse pour dénoncer ce qu’il ose appeler « l’indécence des médias dans le traitement des jeux paralympiques, indigné par le mépris des médias à l’égard des athlètes », parlant de « ségrégation » et se demandant « à quoi sert le service public » !

Nonobstant le fait que France Télévision a consacré de nombreux reportages quotidiens aux jeux paralympiques, nonobstant les Accords signés avec les organisations syndicales pour respecter la loi sur l’emploi de salariés handicapés dans le Groupe, M. Juvin apporte sa pierre à la campagne déclenchée par le Président de la République, le gouvernement et la majorité UMP contre le service public audiovisuel.

Il est clair aujourd’hui que l’UMP tente de déstabiliser France Télévisions au moment ou sa réforme de l’audiovisuel, sensée sauver le service public, ne trompe ni les salariés, ni les téléspectateurs.

C’est bien une bataille politique pour casser l’audiovisuel public, comme l’ensemble des services publics, que développe l’UMP.

M. Juvin ferait mieux de rappeler à son gouvernement les engagements pris pour favoriser l’accès des handicapés dans l’éducation nationale, engagement qui, comme beaucoup d’autres, n’était qu’un slogan de campagne.

La nomination du Pdg de France télévisions par le Conseil des Ministres n’est pas encore voté que l’UMP voudrait déjà dicter sa loi à l’Audiovisuel public.

Le parti majoritaire trouvera en face de lui les salariés pour défendre leur indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques.

Paris le 19 septembre 2008

Messages

  • Ce Juvin, maire de la petite ville de la Garenne Colombes 92 est se fait donneur de leçons uniquement pour rivaliser avec Fédérique Lefèbvre, son rival de toujours dans le département. Pas de chance, le Parisien vient de le dénoncer comme le dernier maire du 92 à refuser de mettre en place un système juste, le quotient familial pour les cantines de sa ville. La solidarité devant un micro, oui. Dans sa ville, non !

    • Voilà ce que l’on trouve sur le blog d’un administré de la Garenne-Colombes :

      Depuis des années, le maire UMP de la Garenne-Colombes, Philippe Juvin s’oppose au principe du quotient familial pour les cantines scolaires au prétexte que le prix du repas dans les cantines scolaires est déjà très bas, selon lui.

      Trois euros et quelques centimes (augmentés prochainement du taux de l’inflation).

      C’est un montant fixe se trouvant effectivement dans une fourchette basse des prix moyens pratiqués dans le département. Le problème est que plus aucune ville du département ne pratique un prix fixe. Toutes, sans exception dans le département pratiquent des prix en fonction d’un barème établi selon le principe juste du quotient familial. Il n’y a donc plus vraiment de moyen de comparaison.

      Le deuxième argument avancé est que le maire se verrait alors contraint d’augmenter le prix du repas de certains élèves afin de pouvoir le baisser pour d’autres.

      Cet argument ne tient pas compte de plusieurs facteurs.

      1/ Une augmentation n’est pas chose inéluctable.

      a) Rien n’empêche la municipalité de reporter dans le budget général des cantines les aides attribuées jusque là au coup par coup. Des aides considérées par certains demandeurs comme humiliantes et de toutes les façons, comme tout ce qui est au coup par coup, inéquitables voire favorisant le clientélisme. Mais des aides qui représentent quand même une somme non négligeable et disséminées dans plusieurs services sociaux qui feraient pencher la balance positivement du bon côté de la décision.

      b) Si la volonté est de ne pas augmenter le prix maximum du repas (pour des raisons essentiellement électorales) rien n’empêche la municipalité d’attribuer des budgets supplémentaires aux cantines en rognant, par exemple sur des frais superflus de représentation ou de communication. Frais très élevés dans cette commune.

      2/ Une légère augmentation du prix du repas pour certains, est-ce vraiment inconvenant ou indécent ?

      La population de la Garenne-Colombes est majoritairement aisée. Comme se plaît à le dire Monsieur le maire, le prix moyen de l’immobilier avoisinerait les 5.000 euros/m². Ce serait d’ailleurs la raison principale qui rendrait difficile la construction de logements sociaux qui rappelons-le représentent seulement 10% du parc au lieu des 20 % recommandé pour assurer une mixité sociale raisonnable. Mais c’est un autre sujet. La classe moyenne ou aisée est donc majoritaire dans la ville de la Garenne-Colombes.

      Serait-il indécent de demander à des parents qui roulent en Porsche, en 4X4 ou comme Monsieur le Maire en Vel Satis 3 litres de cylindrée, qui possèdent des pavillons ou des appartements de 500.000 ou 1.000.000 d’euros, qui sont cadres supérieurs, professions libérales ou rentiers, qui forment des couples où l’homme et la femme travaillent, qui fuient la ville le week-end pour rejoindre une gentille campagne, qui vont massivement aux sports d’hiver …de payer un tout petit peu plus de trois euros et quelques centimes pour le repas de leurs enfants ? Serait-ce vraiment indécent ?

      Serait-ce indécent de demander à des parents de donner quelques centimes de plus à leur enfant pour leur repas quand eux-mêmes dépensent beaucoup chaque midi au restaurant ou en achats superflus ?

      Je ne le pense pas.

      Ce qui est indécent c’est de croire que les garennois sont des gens si pingres qu’ils pourraient en vouloir au maire de céder à des mesures solidaires.

      Mais c’est tout le contraire. Les garennois ne sont pas des abrutis incapables de tout discernement.

      Je suis le premier à n’avoir jamais compris pourquoi mes enfants devraient payer la même somme que ceux de leur nounou qui a du mal à boucler ses fins de mois. J’ai bien compris aussi que si leur nounou devait s’exiler dans des contrées plus lointaines, dans une ville dite populaire, eh bien, mes enfants n’auront plus de nounou. C’est aussi simple que cela.

      Les arguments opposés au quotient familial, les garennois les connaissent. Ils les ont lus et relus dans les tracts électoraux depuis des décennies. Mais les partagent-ils, ces arguments ? Je n’en suis pas sûr du tout. Leur a t-on au moins déjà posé la question ? Je ne le crois pas non plus. Pourquoi ne pas faire un referendum ?

      Quand on voit des conseillers de la majorité municipale voter comme un seul homme derrière le maire et contre le quotient familial, on se demande vraiment qui ces gens représentent, si ce n’est eux-mêmes, effrayés par des chimères.

      Quand on voit des conseillers de la majorité municipale voter comme un seul homme le financement de la plus grosse voiture possible pour un Maire qui rechigne par ailleurs à mettre en place la plus solidaire des mesures qui soit, le quotient familial, on se demande vraiment si la démocratie, parfois ne marche pas sur la tête.

      Le Garennois moyen que je suis, vous le dit : mesdames et messieurs les conseillers municipaux ne pensez-pas uniquement à vos craintes électorales, pensez qu’en étant tout simplement comme nos voisins, les autres villes du département, les garennois vous remercieront peut-être. De vous arcquebouter à des principes favorisant l’exclusion, donc la ségrégation, je ne pense pas qu’ils vous en soient longtemps reconnaissants !

      C’est d’autant plus incompréhensible que le premier magistrat, "orbis" communique énormément pour se donner l’image d’un porte parole du RSA, de la cause des handicapés ou de la population afghanne.

      Il y a des contradictions qu’il faudra bien un jour nous expliquer.