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"Sortir de l’UE" : une illusion dangereuse

Publie le mercredi 24 septembre 2008 par Open-Publishing
22 commentaires

de Jean Paul Duparc

Cette thématique de « sortir de l’Union Européenne » n’est pas nouvelle. On la trouve chez la sensibilité communiste de Jean Jacques Karman, et le groupe souveraino-trotskiste du PT de Schivardi. Et, dans une période plus récente et d’une façon plus sophistiquée, chez Jacques Nikonoff (1) qui essaye de faire rebondir son parcours sur ce thème. Dans cette dernière version, il s’agirait de « changer l’Europe et sinon en sortir ». Mais il se révèle vite que cette présentation n’est que de pure forme pour mieux vendre l’idée de « sortir de l’UE », au motif d’une construction européenne « verrouillée ».

Dans l’état actuel de crise de légitimité de la construction européenne, cette thématique peut recevoir un écho. Ça peut même « faire des voix », si ce n’est que cela le problème. La proportion de personnes répondant « Oui » à la question « L’Europe est elle pour vous une source d’espoir ? » est passée de 61% il y a 5 ans, à seulement 30% aujourd’hui. Il y a une vraie crise entre les aspirations des citoyens et la réalité de l’Union Européenne.

Les élections européennes sont toujours propices à des opérations populistes cherchant à capter le désarroi, les illusions ou les colères populaires. Les listes Tapie en ont été de bons exemples. Aujourd’hui, ce thème de « sortie de l’UE » est une de ces impasses agitées devant l’opinion.

Internationalement non probant

Il s’agirait pour « la France », sortie de l’UE, de construire une nouvelle galaxie de relations internationales. Avec qui ? En Europe : La Suisse des paradis bancaires ? La Norvège, toute acquise aux fonds de placements de ses revenus pétroliers ? La Russie des oligarques milliardaires ? C’est pour le moins aléatoire.

Alors on nous dit, « il y a l’Amérique Latine ». Si les expériences en cours en Amérique Latine sont passionnantes, cette partie du monde ne représente toutefois que 5% du commerce international, dont les 2/3 à l’intérieur même du continent. Et, des pays essentiels de cette région du monde comme le Brésil et l’Argentine sont souvent alignés sur les thèses libérales de l’OMC. (2)

De plus comment ne pas s’interroger sur le réalisme et le sérieux d’une la vision d’une « France », pas assez forte pour converger avec d’autres pour subvertir et transformer l’Union Européenne, mais qui, sortie de l’UE, serait capable de prendre la tête d’une nouvelle configuration des relations internationales ???

Enfin, la question n’est pas de construire un système de relations économiques internationales «  à côté  » des relations économiques dominantes (comme a pu l’être le COMECON pour le bloc soviétique), mais de transformer les relations économiques globales. Nous ne voulons pas faire « un monde à part », nous voulons « changer le monde ». Et, comme le dit d’ailleurs au plan philosophique Alain Badiou, « il n’y a qu’un seul monde ».

Economiquement hors réalités

Longtemps, et à juste titre, le PCF a été contre l’adhésion de la France au « Marché Commun » diagnostiquant derrières les aspirations généreuses de paix et de liberté affichées, les lois d’airain du capital voulant remodeler un continent.

Dans les décennies 70-80, cette position a évoluée vers des propositions de transformations profondes de l’UE. Tout simplement pour prendre en compte une réalité devenue incontournable et pour répondre à l’émergence d’un « besoin d’Europe ». Par exemple ce qu’une Europe progressiste pourrait apporter à elle même et au monde, en initiative de paix au Proche-Orient, ou en actes audacieux pour un nouveau mode de développement.

Rappelons également que l’Union Européenne, ce n’est pas seulement des traités ou des législations que l’on pourraient nouer ou dénouer, un peu comme on adhère ou quitte une alliance. C’est devenu, et encore plus avec l’euro, une interpénétration des réalités et des tissus économiques, des sociétés elles mêmes.

Pensons que les échanges internationaux de la France représentent 23% de son PIB contre à peine 13% en 1960, dont près de 65% en intra-zone européenne. Avec tout ce que cela représente de milliers d’entreprises. Notamment des échanges "intra-entreprises" à l’intérieur d’un même groupe entre sociétés mères et filiales, qui représentent 30% des exportations industrielles françaises. Cela signifie aussi que un salarié sur cinq dans le secteur marchand productif travaille pour des marchés européens.

Cela ne signifie absolument pas que l’on ne pourrait rien contre le capitalisme.Au contraire. Mais il faut absolument nous mettre au niveau du capitalisme d’aujourd’hui, dans une mondialisation qui est devenue notre quotidien, plutôt que d’être « les défenseurs nostalgiques d’un monde perdu ». Ou d’en rester, comme hier, à une transformation sociale à l’échelle d’un seul pays, essentiellement par l’Etat ou les relations entre Etats, vision qui est devenue totalement insuffisante et inopérante pour un pays comme la France.

Parmi tous les économistes sérieux (3) qui travaillent sur le dépassement du capitalisme, ou sur une alternative antilibérale à celui-ci, aucun n’envisage cette « sortie de l’UE ». Au contraire tous travaillent de façon différenciée à l’articulation entre des changements au niveau national et au niveau de l’UE. Y compris dans le domaine monétaire. Et avec en fil rouge pour les économistes communistes une recherche démocratique qui dépasse l’étatisme. (4)

Politiquement dangereux

Ainsi d’une tendance à prendre ses désirs pour des réalités comme l’idée que la conscience des verrous à faire sauter existerait déjà en France voire en Europe, «  les gens savent  », et qu’il ne resterait plus qu’à se décider à «  sortir de la prison  ». C’est évidemment faux. Si il y a mécontentement, déceptions, voir la récente manifestation européenne pour les salaires, "beaucoup reste à faire pour mener « un combat politique de haut niveau à même de gagner progressivement la bataille des idées, un combat, large, très ouvert, inscrit dans la durée, pour faire converger des hommes et des femmes d’une très grande diversité de sensibilité et de culture à l’échelle de l’Union Européenne dans son ensemble (…) permettant au plus grand nombre des citoyens de s’emparer des enjeux européens »(5).

Même en France où le NON l’a emporté par 53%des voix – et cela reste, par la qualité du débat citoyen qui l’a emporté, un événement qualitatif inégalé et porteur d’avenir- chacun doit être conscient que le NON de gauche n’a rassemblé que de l’ordre de 35%. Ce qui montre le chemin qui reste à parcourir. (6). Il n’y aura pas de raccourci à cette bataille politique de fond à mener. (7)

Contradictoirement, on nous dit également que croire que les citoyens pourraient peser sur les choix européens, ou « avoir prise sur des enjeux qui leur échappent », serait irréaliste, voire démagogique.

Heureusement, l’expérience de 2005 nous a montré qu’il était possible, sans populisme ni simplisme, de faire d’enjeux complexes une question très populaire. Là est le chemin.

D’autres s’enfuient dans une prospective spéculative pseudo savante. (« Et si un pays s’oppose à un nouveau traité…, Et si… ») Faisant, dans de la politique fiction, des questions juridiques et techniques, les obstacles principaux alors que ceux-ci sont évidemment politiques et idéologiques.Se livrer à cette prospective de "café du commerce", c’est dévoyer la belle notion d’expertise citoyenne !

Sans prendre en compte ce que les dynamiques politiques peuvent créer et bousculer. Ni les contradictions à vif et les brèches ouvertes dans la construction européenne, pour la présenter seulement de façon monolithique et mécaniste.

Oublieux aussi que, dans l’histoire, d’autres constructions, y compris à l’Est de l’Europe, pourtant très « verrouillées », se sont effondrées comme des châteaux de cartes dès lors que, notamment, les peuples n’en ont plus voulu. Hélas, à l’époque, plus aucune perspective de « socialisme à visage humain » n’ayant pu subsister dans ces pays, c’est le capitalisme ultra libéral qui a récupéré la mise.

Voilà notamment pourquoi cette idée de « sortir de l’UE » enferme dans des impasses les souffrances populaires et repose sur des attendus illusoires. Sorte de mélange entre un souverainisme étroit, mâtiné de populisme et de gauchisme melés.

Ajoutons, et c’est évidement essentiel, que c’est une attitude qui tourne le dos à ce qui émerge de progressiste en Europe, et qui commence de converger.

Que l’on pense à certaines luttes et prises de positions syndicales. A la convergence politique au sein du PGE et du groupe GUE-GVN. Et à la dynamique citoyenne et politique qui a grandi en France en 2005, pour un NON de gauche dont l’ambition invite à une transformation de l’Europe et évidement pas « sortir de l’Europe ».

Il est donc nettement plus fécond de développer, comme y invite Francis Wurtz, l’effort pour rassembler, partant du réel, dans un processus de luttes et de convictions, celles et ceux, qu’ils aient voté OUI ou NON en 2005, sur des exigences transformatrices pouvant mettre l’Europe en phase avec leurs besoins et leurs aspirations. Du combat contre telle ou telle directive, jusqu’à la perspective d’un nouveau traité.

Cela ne peut se faire que sur des propositions pour changer l’Europe, et dans la recherche de convergences avec toutes les forces syndicales, politiques, associatives progressistes. Comme pouvait le dire Mary Lou Mac Donald, dirigeante du Sin Fein irlandais à la fête de l’Humanité, le NON irlandais est lui aussi « en particulier pour les classes populaires, les femmes et les jeunes » une aspiration à une autre Europe, sociale, humaine et plus juste.

Une démarche de « sortie de l’UE » nous placerait en rupture, non avec le capitalisme, mais avec ce qu’il y a de plus neuf dans les convergences qui émergent en Europe pour la transformer.(8)

Jean Paul Duparc

(1) J.Nikonoff a dans ses débuts politiques été candidat aux législatives contre l’élue communiste Muguette Jacquaint. Il fera l’ENA par la 3ème voie, ouverte pour les responsables de la société civile, par Anicet Le Pors, ministre de la Fonction Publique. Ayant rejoint le PCF, il sera directement propulsé au Bureau National de celui-ci par la grâce de Robert Hue. Il quittera plus tard ces responsabilités... Il investira la Présidence d’ATTAC, avant de devoir quitter cette présidence à la suite d’une affaire de fraude dans le vote des adhérents. Il s’efforce de faire rebondir sa carrière cette année par le thème de la « sortie de l’Europe ».

(2) Par ailleurs, le degré d’intégration économique entre les pays d’Amérique Latine, n’est nullement comparable à celui de l’Europe.

(3) On peut penser notamment à Paul Boccara, Yves Dimicoli et la revue Economie et Politique. Ou bien encore à Denis Durand, économiste et responsable du syndicat CGT de la Banque de France et son livre « Un autre crédit ». Mais aussi à d’autres comme Jean Marie Harribey, actuel président d’ATTAC, ou Dominique Plihon, Frédéric Lordon du CNRS, etc….Chez les économistes antilibéraux socialistes comme Jacques Généreux, on est plutôt resté à une thématique « marxo-kénésienne » classique de régulation par l’Etat, tout à fait dépassée aujourd’hui. D’où la difficulté d’ailleurs pour ces socialistes d’être crédibles dans leur propre parti face aux thèses social-libérales. Avec la crise des traditionnelles politiques de régulation-redistribution, il y a nécessité d’investir la démocratie dans les gestions, à tous les niveaux, entreprises, collectivités, Etat, Europe, sans laquelle le changement ne se fera pas. (voir la tribune qu’avait écrit Denis Durand dans l’Humanité en octobre 2007 : Affamer la bête financière )

(4) A l’initiative de l’Association « Les Amis de la Liberté » qu’anime Louis Broch, il se tiendra d’ailleurs à Nice une conférence débat le 13 novembre prochain, sur le thème « la mondialisation capitaliste est elle dépassable ? »

(5) Francis Wurtz . Rapport au CN du PCF du 5 septembre

(6) Les voix des forces de la droite souverainiste, xénophobe et nationaliste, ont pesé pour un résultat arithmétique du NON qui a dépassé les 50%. Bien sur nul ne peut penser, j’espère, que ces forces là pourrait compter dans une majorité politique et populaire ayant à gérer la « sortie de l’UE »…… On sait d’ailleurs les « arguments » que peuvent entretenir ces forces : des « c’est la faute à Bruxelles » n’allant pas au delà dans le lien au capitalisme.

(7) C’est d’ailleurs le propre du gauchisme que cette propension à s’illusionner sur le réel, tout en méprisant les formes d’action qui permettent d’accumuler des forces progressivement, et de ne proposer que des « tout ou rien ». Versus syndical, on connaît, cela donne, « les grèves de 24h ne servent à rien, vive la grève générale et illimitée ».

(8) Reste le travail de conception des listes et de la campagne à mener. Je partage de ce point de vue, l’opinion que « refaire 2005 » ne peut répondre à la question. Ne serais ce que parce que dans la réalité politique de « l’arc du NON de gauche » de l’époque, les temps ont bien changé. Besancenot ne voudra que creuser le sillon du NPA, faisant son miel uniquement de l’absence de perspective pouvant rassemblant la gauche. Bové est déjà reconverti à « Oser » avec Cohn-Bendit. Il est peu probable que Fabius s’écarte de la position du PS.

Vouloir seulement rassembler le reste tomberait dans les mêmes étroitesses que celles qui ont marqué l’expérience des « collectifs anti-libéraux. Ce serait « 2005 » en petit.

La campagne ne peut que s’adresser à l’ensemble de la population, du OUI, comme du NON, qui veut agir pour que cesse les discordances entre ses aspirations et l’Europe qu’elle subit. Et constituer des listes ouvertes à l’image de cette ambition de changer l’Europe, en conservant par contre le meilleur de 2005, à savoir l’effort d’appropriation citoyenne des enjeux et de la formulation de propositions et d’exigences.

http://www.le-patriote.info/spip.php?article1885

Messages

  • D’autant plus dangereux que Schivardi a bien dit qu’il avait voté en faveur de Mastricht et donne maintenant des leçons pour en sortir .
    C’est vrai qu’a l’époque il était socialiste ..

  • Pourquoi ce serait une dangereuse illusion ? Et le programme de gouvernement mondial des cinq généraux de l’OTAN - un US, un Français, un Allemand, un Hollandais, un Anglais - avec arme nucléaire pour mater les états récalcitrants ( et il y en a HEUREUSEMENT de + en + ), c’est pas un danger ? Et pas illusoire, celui-là ! Alors OUI, mille fois OUI, il faudra sortir de cette galère, pour construire une Europe débarassée de ses scories capitalistes.

  • chacun doit être conscient (merci du conseil, on n’y avait pas pensé avant) que le NON de gauche n’a rassemblé que de l’ordre de 35%

    Tiens ? D’où ça sort, ces 35% balancés d’autorité, comme une évidence ? C’est pas ce que j’avais lu jusqu’à présent...

    cette partie du monde ne représente toutefois que 5% du commerce international, dont les 2/3 à l’intérieur même du continent.

    "Il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres", dit le proverbe

    Cerise sur le gâteau :

    "Pensons (c’est ça, grand’frère, on t’as attendu)que les échanges internationaux de la France représentent 23% de son PIB contre à peine 13% en 1960, dont près de 65% en intra-zone européenne."

     Les échanges internationaux, à part des armes et du nucléaire, y a quoi ?
     Au cas où il faudrait s’en réjouir, QUI voit la couleurs de cette "richesse" ?
     Tant d’efforts... pour vivre moins bien qu’en 1960 ! Il y a une case qui manque dans la tête du "donneur de leçons" ?
     65% en intra-zone européenne, ça fait les 2/3 à l’intérieur même du continent, non ?

    Le plus drôle : le "besoin d’Europe". C’est un besoin physiologique ?

    Le moins drôles : les dévalorisations habituelles, vers la fin, pour ceux qui n’auraient pas été convaincus.

    Sorte de mélange entre un souverainisme étroit, mâtiné de populisme et de gauchisme melés.

    Vouloir sortir de l’Union européenne ou LES parlements n’ont rien à dire, que beni oui oui, ou à se faire envoyer "revoir leur copie", comme ils disent dans leur langage infantilisant à dessein, vouloir sortir d’une Europe inféodée à l’OTAN et au service des USA et de la guerre SANS QUE NOS DEPUTES NE PUISSENT S’Y OPPOSER (le verrou, dans les textes, il est là !) c’est sûr que ça doit être "conspirationniste - antisémite - terroriste"... pour certains.

  • Vouloir sortir de l’UE est un projet, non une illusion. C’est vouloir se distancier de l’UE en tant que système économique censé créer des richesses mais qui n’a fait que planifier la pauvreté de masse au travers de la précarisation du travail, tout en favorisant le développement des pratiques mafieuses des groupes multinationaux - dont les profits explosent.

    Une fois de plus, l’UE n’est pas l’Europe. Je crois à une Europe populaire à créer au travers des régions et non des nations, mais pour le moment c’est de l’utopie. Dans l’immédiat, nous devons marquer notre distance avec l’UE, le clamer, la revendiquer, la mettre en oeuvre au quotidien. L’abstention massive aux Européennes est une évidence, Faire remonter notre refus de l’UE au sommet des partis et des syndicats auxquels nous appartenons, si c’est le cas, et revendiquer en lieu et place la mise en place de rencontres et d’échanges avec nos camarades des pays et des régions voisins qui s’inscrivent dans ce même refus.

    • Duparc récite la bible de Wurtz-Buffet and co sur l’Europe progressiste future à créer dans le mouvement populaire ....Si cette analyse se défend pour un économiste marxiste non réformiste,il reste que les masses populaires ne comprennent rien à L’europe du marché commun et je dirai même qu’elles s’en foutent royalement vu le taux de votants aux élections européennes.

      La vision communiste internationaliste est respectable et utile pour la réflexion révolutionnaire mais elle ne peut que constater le refus internationaliste des peuples du chacun pour soi régionaliste comme nous le voyons dans l’expression sportive.L’Europe des peuples et pourquoi pas terrestre est encore une utopie incommensurable,les demandes d’autonomie comme le pays Basque,la bretagne,l’Alsace,la savoie,la catalogne sont à fleur de peau des populations locales et ne demandent qu’à s’exprimer face à la crise du capitalisme qui plombe les économies et les niveauxde vie .Et cela s’exprime à l’échelle mondiale comme en yougoslavie,au caucase,en asie et même aux Etats-Unis .l’Europe marchande tourne par la consommation des ménages,il suffit que la consommation baisse par la propagation de la pauvreté düe au système pour que la "grogne" locale gagne en popularité contre cette europe mercantile sans avenir,gangrénée par les maffias et la corruption .

      Duparc rêve,c’est son droit,mais il ne peut convaincre les militants révolutionnaires qui souhaitent abattre le capitalisme au plus près de chez eux.Cette prise de pouvoir du terrain local et de son organisation économique au plus près des populations par le "troc" ou une monnaie d’échange inventée par la population locale est l’avenir de tout système révolutionnaire qui veut supplanter le capitalisme en le détruisant par la racine et non par la superstructure de la commission de Bruxelles.La suppression de la bureaucratie bourgeoise et de son corollaire social-démocrate,y compris de la bureaucratie des apparatchiks communistes et syndicaux,est une nécessité pour libérer les masses de coercitions institutionnelles de toutes sortes.Cela est encore du domaine de l’utopie,mais la réalité dure des temps d’aujourd’hui peut actualiser cette nécessité pour les masses populaires au bord du gouffre de l’appauvrissement accélèré .

      la Provence me fait rêver,l’Europe non.Dommage pour l’internationalisme prolètarien..Encore un dogme en faillite ...

      bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Duparc a raison, les communistes marxistes sont pour une citoyenneté et une gouvernance mondiale. En attendant qu’une majorité de terriens impose cette vision il faut passer par des stades intermédiaires que sont l’Europe et la France pour les français. Et, dans ces cadres, il faut faire avancer le smilblic de la libération de tous les peuples.

      Ceci étant, je n’ai honte ni d’être français occitan, ni de chanter la Marseillaise !

      CN46400

  • Je suis de gauche, de celle qu’on ne voit, ni n’entend et je n’arrive pas à me sentir Européènne ;cette Europe libérale, aux ordres des USA ne m’inspire aucune sympathie ;
    J’aimerais qu’elle saute comme la bourse ; dans ce système dégueulasse, on ne peut rien gagner ;je suis certaine que le capitalisme meurtrier des gens n’est pas une fatalité et je pense qu’il faut casser tous les modèles qui le servent .

    • Être de gauche, à mon sens, ce ne peut être de croire qu’il pourrait exister , sur cette terre, des ilots, même de 60 millions de personnes, qui pourraient profiter du "paradis" communiste, pendant que les milliards restants resteraient aux prises avec l’exploitation capitaliste. C’est après cette utopie (le socialisme dans un seul pays) qu’ont couru les soviétiques après l’avènement de Staline avec le résultat que l’on sait...

      CN46400

    • Duparc, comme les médias du capital, traite de "populistes" les miliatnts qui veulent sortir de l’UE ?

      Duparc, comme les medias du capital, estime la perspective de sortie de l’UE, le projet politique de révolution communiste et donc internationaliste, est une "illusion" ?

       QUI EST DUPARC ?

       QUI PAYE DUPARC ?

    • "Sortir de l’UE" : une illusion dangereuse

      Bjr Jean Paul

      Permets moi d’apporter me critiques à ton texte (avec lequel je suis globalement tout à fait en opposition et dont je trouve le titre même d’un mépris absolument fou de la part d’un "camarade") en le prenant un peu "en pièces détachées"...

      D’abord ce titre

      "Sortir de l’UE ; une illusion dangereuse"

      Alors là on n’a même pas commencé à lire ton texte et déjà, pardon, on a envie de mettre du goudron et des plumes...carrément une ILLUSION et en plus DANGEREUSE ? ! Fichtre. On est habillés pour l’hiver. Je prends sur moi pour lire ton texte mais j’ai déjà le poil à l’envers, et ça ressemble furieusement à des choses qu’on peut entendre de membres du PS...

      Cette thématique de « sortir de l’Union Européenne » n’est pas nouvelle. On la trouve chez la sensibilité communiste de Jean Jacques Karman, et le groupe souveraino-trotskiste du PT de Schivardi. Et, dans une période plus récente et d’une façon plus sophistiquée, chez Jacques Nikonoff (1) qui essaye de faire rebondir son parcours sur ce thème.

      Excuse-moi mais ce que tu dis là est quand même très réducteur et en plus tu adoptes "en douce" un point de vue faussement moderniste - je pense que la critique communiste et marxienne de l’Union Européenne existe depuis environ 1958...sinon depuis la CECA...

      HEUREUSEMENT (oui, heureusement pour des tas de raisons) que le courant de pensée communiste "sortir de l’Union Européenne" ne se limite pas aux trois ou quatre personnes que tu cites ( et je le dis sans attaque personnelle contre les personnes citées) !

      Dans cette dernière version, il s’agirait de « changer l’Europe et sinon en sortir ». Mais il se révèle vite que cette présentation n’est que de pure forme pour mieux vendre l’idée de « sortir de l’UE », au motif d’une construction européenne « verrouillée ».

      2 contre-vérités( je ne dis pas encore "mensonges") pour appuyer ton propos, et notamment celle-ci : nous ne disons pas ( car je me considère comme faisant partie des gens que tu brocardes ) que nous voulons sortir de l’Europe parce qu’elle serait verrouillée (simplement) mais parce qu’elle est FAITE PAR LES CAPITALISTES, POUR LES CAPITALISTES et que C’EST PAR EUX ET POUR EUX QU’ELLE EST VERROUILLÉE.

      Nuance.Non, tu ne trouves pas ?

      Dans l’état actuel de crise de légitimité de la construction européenne, cette thématique peut recevoir un écho. Ça peut même « faire des voix », si ce n’est que cela le problème. La proportion de personnes répondant « Oui » à la question « L’Europe est elle pour vous une source d’espoir ? » est passée de 61% il y a 5 ans, à seulement 30% aujourd’hui. Il y a une vraie crise entre les aspirations des citoyens et la réalité de l’Union Européenne.

      En effet, tu poses une réalité : plus de la moitié des citoyens interrogés estiment que l’Europe n’est plus pour eux une source d’espoir .

      Les élections européennes sont toujours propices à des opérations populistes cherchant à capter le désarroi, les illusions ou les colères populaires. Les listes Tapie en ont été de bons exemples. Aujourd’hui, ce thème de « sortie de l’UE » est une de ces impasses agitées devant l’opinion.

      Ca y est - c’est lâché : le "populisme", les "colères populaires", les "impasses", "l’opinion" - on est à fond dans le langage techno’ du PS ou du centre. Mais d’où parles tu ,toi, pour nous prendre de si haut, d’abord ? Tu n’en fais pas partie du peuple toi ? Tu es un expert avant d’être un citoyen et d’être "du peuple" ? Mais dans ce cas là, il faut commencer par changer de parti d’urgence et partir dare dare chez Bayrou.

      Internationalement non probant

      Il s’agirait pour « la France », sortie de l’UE, de construire une nouvelle galaxie de relations internationales. Avec qui ? En Europe : La Suisse des paradis bancaires ? La Norvège, toute acquise aux fonds de placements de ses revenus pétroliers ? La Russie des oligarques milliardaires ? C’est pour le moins aléatoire.

      Mais c’est vraiment n’importe quoi....Tu crois VRAIMENT qu’un pays comme la France ne pourrait pas construire de relations avec l’UE, dont elle serait sortie, et tu crois que si la France sortait de l’UE elle ne serait peut être pas rapidement suivie par d’autres ?

      La Russie des Oligarques ? Mais en qui est ce pire que l’Israel des oligarques et des colons avec laquelle l’UE a tant de plaisir à travailler ?

      Ce qui est grave c’est que même en adoptant ton point de vue, ce que tu dis est mensonger et tu vises à dessein la politique du pire. Parce que tu ne veux pas sortir de l’UE.

      Alors on nous dit, « il y a l’Amérique Latine ». Si les expériences en cours en Amérique Latine sont passionnantes, cette partie du monde ne représente toutefois que 5% du commerce international, dont les 2/3 à l’intérieur même du continent. Et, des pays essentiels de cette région du monde comme le Brésil et l’Argentine sont souvent alignés sur les thèses libérales de l’OMC. (2)

      Non mais ce n’est pas possible, là, je rêve. J’ai du faire une erreur en allant chercher ton profil - tu n’es ni communiste ni socialiste et le PAtriote dans lequel tu publies c’est plus un journal de gauche ? - tu es carrément de droite en fait....Mais qu’est ce que c’est que ce raisonnement ? Personne ne t’a dit d’aller prendre ta carte à l’UMP là ?

      De plus comment ne pas s’interroger sur le réalisme et le sérieux d’une la vision d’une « France », pas assez forte pour converger avec d’autres pour subvertir et transformer l’Union Européenne, mais qui, sortie de l’UE, serait capable de prendre la tête d’une nouvelle configuration des relations internationales ???

      Ah non... mais là, c’est trop trop fort ! "SUBVERTIR L’union Européenne" ??? Mais c’est quoi cette blague ? Par ailleurs, affranchis moi sur la France dont tu parles stp, tu parles bien de l’Etat (bourgeois, capitaliste) Français représenté par des gouvernements bourgeois ou petits bourgeois depuis des années ?? C’est ça ? Misère...Et puis quoi, alors, donc, on accepte, on laisse tomber ? On se met à genoux ?

      Enfin, la question n’est pas de construire un système de relations économiques internationales « à côté » des relations économiques dominantes (comme a pu l’être le COMECON pour le bloc soviétique), mais de transformer les relations économiques globales. Nous ne voulons pas faire « un monde à part », nous voulons « changer le monde ». Et, comme le dit d’ailleurs au plan philosophique Alain Badiou, « il n’y a qu’un seul monde ».

      Attention JEan Paul ne pas confondre Alain Badiou et Ali Baddou (humour)...J’ai lu aussi Badiou - et je dirais que tu déformes sa pensée en le citant ici comme ça. Tu devrais replacer cette pensée dans son contexte. Sinon c’est malhonnête.

      Non on ne veut pas "changer le monde", on veut "changer DE monde". Où as tu pris le fait que ce que tu dis toi et d’autres serait plus "légitime " que ce que nous proposons d’inventer nous ? Tu es castrateur. C’est à dire qu’on n’a pas le droit d’imaginer qu’on peut faire autre chose autrement que dans les sentiers battus, balisés ? Les bourges ont de beaux jours devant eux si tu veux "transformer les relations économiques globales". Ca c’est un truc d’experts patentés, et surtout formatés par la pensée libérale. Trop compliqué pour moi et je ne suis pas sûre que ce soit ce que je veux.

      Economiquement hors réalités

      Alors là rien qu’au titre , je souris. J’attends la démonstration...

      Longtemps, et à juste titre, le PCF a été contre l’adhésion de la France au « Marché Commun » diagnostiquant derrières les aspirations généreuses de paix et de liberté affichées, les lois d’airain du capital voulant remodeler un continent.

      Merci de confirmer toi même ce que je rappelais au départ... :-)

      Dans les décennies 70-80, cette position a évoluée vers des propositions de transformations profondes de l’UE. Tout simplement pour prendre en compte une réalité devenue incontournable et pour répondre à l’émergence d’un « besoin d’Europe ». Par exemple ce qu’une Europe progressiste pourrait apporter à elle même et au monde, en initiative de paix au Proche-Orient, ou en actes audacieux pour un nouveau mode de développement.

      Ah mais c’est grave ça, comme sophisme, pour justifier l’injustifiable, c’est à dire que le PCF a tout simplement sombré fini de couler idéologiquement , qu’à cette époque pile poil il a pris acte de la pensée dominante et a commencé à carrément l’incorporer en grimpant aux vitres pour justifier ce retournement de veste magistral. "Comme par hasard", ce faisant ,et en parlant de veste, il n’allait pas tarder à s’en prendre de belles, des vestes, le PCF...hasard ou coïncidence ?

      Rappelons également que l’Union Européenne, ce n’est pas seulement des traités ou des législations que l’on pourraient nouer ou dénouer, un peu comme on adhère ou quitte une alliance. C’est devenu, et encore plus avec l’euro, une interpénétration des réalités et des tissus économiques, des sociétés elles mêmes.

      Parole de juriste, il n’est aucun contrat aucune alliance qui ne puisse se dénouer. Politiquement ,s’en remettre à la loi de la réalité légale est une aberration qui interdit de facto toute tentative révolutionnaire. La VOLONTE POLITIQUE ça ne compte pas alors pour toi ?

      La manière dont tu nous recraches ici tous les poncifs de la Realpolitik la plus éculée me fait froid dans le dos. Non tiens, à bien réfléchir je crois que même au PS chez les gens sérieux, je n’entendais plus de tels trucs...Pourquoi les figures de modernité que prétendent emprunter certains camarades sont toujours les vieux chapeaux que les socialos ont fini par abandonner sur une chaise ? C’est ridicule.

      Pensons que les échanges internationaux de la France représentent 23% de son PIB contre à peine 13% en 1960, dont près de 65% en intra-zone européenne. Avec tout ce que cela représente de milliers d’entreprises. Notamment des échanges "intra-entreprises" à l’intérieur d’un même groupe entre sociétés mères et filiales, qui représentent 30% des exportations industrielles françaises. Cela signifie aussi que un salarié sur cinq dans le secteur marchand productif travaille pour des marchés européens.

      Oui. Pensons....En effet.Ton raisonnement est atterrant Jean Paul, franchement. Je ne sais plus quoi dire. A part te conseiller de reprendre ton petit "Marx illustré" vite fait bien fait.

      Cela ne signifie absolument pas que l’on ne pourrait rien contre le capitalisme.Au contraire. Mais il faut absolument nous mettre au niveau du capitalisme d’aujourd’hui, dans une mondialisation qui est devenue notre quotidien, plutôt que d’être « les défenseurs nostalgiques d’un monde perdu ».

      Mais t’es pas vrai toi - tu grimpes sur tous les ponts-aux-ânes que la pensée dominante a placé sur notre route ...Et avec entrain en plus ! "la mondialisation" ce serait une caractéristique du "capitalisme d’aujourd’hui" ? Mais il a commencé quand ton "aujourd’hui"...????? Parce que pour Marx ou Lénine, par exemple, (mais il y en a d’autres)c’était déjà évident depuis la fin du 19è siècle...

      Ou d’en rester, comme hier, à une transformation sociale à l’échelle d’un seul pays, essentiellement par l’Etat ou les relations entre Etats, vision qui est devenue totalement insuffisante et inopérante pour un pays comme la France.

      Jean Paul....Rassure moi, tu es sérieux quand tu écris ça ? Tu le penses vraiment ? Que pour le coup, ce que les communistes européens sont incapables de faire à l’échelle de leur pays, ils vont le réussir à l’échelle de l’Europe ? Alors là c’est moi qui suis morte de rire. Dans 5 minutes si on ne t’arrête pas tu vas nous vendre la CES non ?

      Parmi tous les économistes sérieux (3)

      Alors ça J’ADORE !!!! Et en plus tu donnes la liste ?? Mais tu l’as trouvée où ta liste ? Il y a un whos who des "économistes sérieux" ???? Je n’ai jamais rien vu d’aussi creux et prétentieux...Désolée. !surtout quand dans ta liste je lis J. GENEREUX, prof dans ce temple de la pensée libérale qu’est SCIENCES PO et Ps mou convaincu. MERCI quand même de souligner qu’il est "dépassé", selon tes augures ( pourquoi, on ne sait pas trop, mais bon) ! Quant à Denis Durand et JM Harribey, pardon mais bon, on parle bien en effet de "gauche antilibérale" comme tu dis, c’est à dire de quelque chose qui n’a plus rien à voir avec le communisme et très peu avec le marxisme.

      qui travaillent sur le dépassement du capitalisme, ou sur une alternative antilibérale à celui-ci,

      Rien de la part de ceux qui pensent tout simplement au renversement du capitalisme et au communisme ? Ah non, remarque, ceux là ne doivent pas être "sérieux"....

      aucun n’envisage cette « sortie de l’UE ». Au contraire tous travaillent de façon différenciée à l’articulation entre des changements au niveau national et au niveau de l’UE. Y compris dans le domaine monétaire. Et avec en fil rouge pour les économistes communistes une recherche démocratique qui dépasse l’étatisme. (4)

      Ah ben voilà. alors si aucun économiste sérieux ne l’envisage, c’est bon, la messe est dite - Pourquoi tu perds du temps comme ça, et tu n ’écris pas tout simplement "vive l’Union Européenne" ?

      Je conclurai sur ce point : aucune démonstration - si on parle bien de la même chose quand on parle de démonstration.

      Politiquement dangereux

      Non mais écoute Jean Paul. tu crois pas que y’a d’autres trucs bien plus "dangereux" politiquement en ce moment, comme le fait que le PC lèche le PS et que le PS lèche la droite ? Comme le fait qu’une partie de la direction du principal syndicat de classe en France est en train de couler à pic dans l’accompagnement ? Non ?

      Ainsi d’une tendance à prendre ses désirs pour des réalités comme l’idée que la conscience des verrous à faire sauter existerait déjà en France voire en Europe, « les gens savent », et qu’il ne resterait plus qu’à se décider à « sortir de la prison ». C’est évidemment faux. Si il y a mécontentement, déceptions, voir la récente manifestation européenne pour les salaires, "beaucoup reste à faire pour mener « un combat politique de haut niveau à même de gagner progressivement la bataille des idées, un combat, large, très ouvert, inscrit dans la durée, pour faire converger des hommes et des femmes d’une très grande diversité de sensibilité et de culture à l’échelle de l’Union Européenne dans son ensemble (…) permettant au plus grand nombre des citoyens de s’emparer des enjeux européens »(5).

      Bon on doit parler d’autre chose. En effet moi par exemple, je n’ai aucune envie de

      faire converger des hommes et des femmes à l’échelle de l’union...

      Franchement je laisse à Fr. Wurtz ses délires sur l’"Europe. Si il y avait encore eu quelques personnes sérieuses au CN du PCF pour lui tenir tête dans ses élucubrations à usage très personnel, on n’en serait pas là avec cette pensée sociale démocrate hégémonique au sein du parti supposé être celui des communistes....

      Beuurkkk

      Même en France où le NON l’a emporté par 53%des voix – et cela reste, par la qualité du débat citoyen qui l’a emporté, un événement qualitatif inégalé et porteur d’avenir- chacun doit être conscient que le NON de gauche n’a rassemblé que de l’ordre de 35%.

      Alors là c’est ENORME !!!! Mais d’où tires tu tes chiffres bon sang de bon soir.???? !!!! Je cherche - pas de footnote...Tu m’as pourtant l’air d’être un grand adepte.

      Ce qui montre le chemin qui reste à parcourir. (6).

      (6) Les voix des forces de la droite souverainiste, xénophobe et nationaliste, ont pesé pour un résultat arithmétique du NON qui a dépassé les 50%. Bien sur nul ne peut penser, j’espère, que ces forces là pourrait compter dans une majorité politique et populaire ayant à gérer la « sortie de l’UE »…… On sait d’ailleurs les « arguments » que peuvent entretenir ces forces : des « c’est la faute à Bruxelles » n’allant pas au delà dans le lien au capitalisme.

      LES SOURCES NOM D’UN CHIEN ????? !!! Quand on avance des choses aussi GRAVES on doit citer des sources fiables, vérifiables et publiques.A défaut de démonstration probante.

      Il n’y aura pas de raccourci à cette bataille politique de fond à mener. (7)

      (7) C’est d’ailleurs le propre du gauchisme que cette propension à s’illusionner sur le réel, tout en méprisant les formes d’action qui permettent d’accumuler des forces progressivement, et de ne proposer que des « tout ou rien ». Versus syndical, on connaît, cela donne, « les grèves de 24h ne servent à rien, vive la grève générale et illimitée ».

      Voilà, ça y est le mot est lâché (pas courageux de le mettre en note de bas de page Jean Paul...) : GAUCHISTES !! Nous sommes d’ignobles gauchistes !!! mais venant de purs staliniens qui otn trouvé dans l’Union européenne un nouveau fromage de bureaucrates, tu sais que ce serait presque un compliment ?

      Quant à ton appréciation sur l’action syndicale aujourd’hui franchement c’est juste à mourir de rire. Tu veux des chiffres de tes manifs de 24 heures ( super géniales donc si je comprends bien...) ? participation en baisse constante... Tu me donnes des RESULTATS De ces manifs de 24 heures qui semblent être la panacée ? Au fait Jean Paul t’es syndiqué ? Où ? Comment ? ( je parie que oui, en plus...)

      Contradictoirement, on nous dit également que croire que les citoyens pourraient peser sur les choix européens, ou « avoir prise sur des enjeux qui leur échappent », serait irréaliste, voire démagogique.

      Oui je maintiens- dire qu’on put avoir prise par les élections et les institutions telles qu’elles existent est en effet tout à fait illusoire et démagogique.

      Heureusement, l’expérience de 2005 nous a montré qu’il était possible, sans populisme ni simplisme, de faire d’enjeux complexes une question très populaire. Là est le chemin.

      PURÉE JE RÊVE Là ? !!!!! Et par quel miracle l’action entreprise en 2005 échappe t elle à ton mépris ? !! Parce qu’elle fut victorieuse ?

      Attention JP je te rappelle que trois paragraphes plus haut tu nous dis quand même tranquillement que ce "NON" est à 70 % celui de fachos souverainistes.... Pas de quo ise réjouir.. A moins qu’on excelle désormais dans la mobilisation des consciences de droite :-)

      D’autres s’enfuient dans une prospective spéculative pseudo savante. (« Et si un pays s’oppose à un nouveau traité…, Et si… ») Faisant, dans de la politique fiction, des questions juridiques et techniques, les obstacles principaux alors que ceux-ci sont évidemment politiques et idéologiques.

      Sur ça tu vois je suis parfaitement d’accord avec toi - et il me semble que là encore tu as changé d’avis entre temps...

      Se livrer à cette prospective de "café du commerce", c’est dévoyer la belle notion d’expertise citoyenne !

      C’est quoi cette vanne "d’expertise citoyenne" ?????? !!! Une miette de légitimité à ouvrir notre bouche, concédée par des experts patentés et vendus à la pensée bourgeoise ? !

      Sans prendre en compte ce que les dynamiques politiques peuvent créer et bousculer. Ni les contradictions à vif et les brèches ouvertes dans la construction européenne, pour la présenter seulement de façon monolithique et mécaniste.

      Oublieux aussi que, dans l’histoire, d’autres constructions, y compris à l’Est de l’Europe, pourtant très « verrouillées », se sont effondrées comme des châteaux de cartes dès lors que, notamment, les peuples n’en ont plus voulu. Hélas, à l’époque, plus aucune perspective de « socialisme à visage humain » n’ayant pu subsister dans ces pays, c’est le capitalisme ultra libéral qui a récupéré la mise.

      C’est très grave. C’est limite de la schizophrénie...Tu dis vraiment tout et son contraire en quelques paragraphes.

      Mais c’est bien je commence à être d’accord avec toi : oui quand le peuple veut, il peut. Je me pose donc la question de savoir pourquoi les gens comme toi font tout ce qu’ils peuvent pour que notre volonté ne puisse ni s’exprimer ni s’entendre.

      Voilà notamment pourquoi cette idée de « sortir de l’UE » enferme dans des impasses les souffrances populaires et repose sur des attendus illusoires. Sorte de mélange entre un souverainisme étroit, mâtiné de populisme et de gauchisme melés.

      L’anathème te tiens lieu de pensée pour conclure - c’est pas terrible. Je ne me sens ni "gauchiste", et surtout pas souverainiste, ou alors seulement pour la souveraineté populaire ( je conçois à la rigueur le cadre "national" dans une lutte contre l’impérialisme...)

      Ajoutons, et c’est évidement essentiel, que c’est une attitude qui tourne le dos à ce qui émerge de progressiste en Europe, et qui commence de converger.

      Que l’on pense à certaines luttes et prises de positions syndicales.

      Je veux un exemple PRECIS et significatif stp. Et je te pose une question : l’internationalisme qui est la base de notre action a t il besoin d’union européenne ????

      A la convergence politique au sein du PGE et du groupe GUE-GVN.

      A ha ha oui BRAVO c’est une belle réussite ! Tiens par exemple il n’y a plus un député communiste au parlement italien grâce à ce type de "belle convergence"...

      Et à la dynamique citoyenne et politique qui a grandi en France en 2005, pour un NON de gauche dont l’ambition invite à une transformation de l’Europe et évidement pas « sortir de l’Europe ».

      Ainsi parla JP Duparc (et Fr. Wurtz). J’imagien que nosu somems obligés de te croire sur parole ? . Bizarre, moi je connais plein de gens de chair et d’os, autour de moi, qui ont voté NON en 2005 en voulant dire NON à l’UNION EUROPÉENNE ....et c’était pas tous d’ignobles fachos...

      Il est donc nettement plus fécond de développer, comme y invite Francis Wurtz,

      0...ahh ben tiens - tu vois je l’aurais JURE. Ton "truc" à toi ( j’ai lu certains de textes sur ALternative FOrge) c’est MG Buffet et Fr. Wurtz. Comment dire.... chez de nombreux communistes, ces camarades sont de moins en moins "prisés", tu vois ?

      l’effort pour rassembler, partant du réel, dans un processus de luttes et de convictions, celles et ceux, qu’ils aient voté OUI ou NON en 2005, sur des exigences transformatrices pouvant mettre l’Europe en phase avec leurs besoins et leurs aspirations. Du combat contre telle ou telle directive, jusqu’à la perspective d’un nouveau traité.

      Du blabla, sinon du pipeau.

      Cela ne peut se faire que sur des propositions pour changer l’Europe, et dans la recherche de convergences avec toutes les forces syndicales, politiques, associatives progressistes. Comme pouvait le dire Mary Lou Mac Donald, dirigeante du Sin Fein irlandais à la fête de l’Humanité, le NON irlandais est lui aussi « en particulier pour les classes populaires, les femmes et les jeunes » une aspiration à une autre Europe, sociale, humaine et plus juste.

      C’est vrai que le SinN Fein ( avec deux "N" stp) est encore un parti communiste - j’avais oublié, ça m’avait échappé ( je plaisante)...

      Une démarche de « sortie de l’UE » nous placerait en rupture, non avec le capitalisme, mais avec ce qu’il y a de plus neuf dans les convergences qui émergent en Europe pour la transformer.(8)

      MAGNIFIQUE AVEU. Merci. En fait, j’aurais du commencer par la fin sans doute.

      C’est quand même hallucinant que tout ton discours est supposé porté sur l’Union européenne et que tu termines par l’Europe politique ( qui est tout à fait un autre sujet)... Bref....

      LL

    • L’européisation, n’est qu’un reflet local de ce mythe crée de toute pièce d’un gouvernement mondial, d’une mondialisation à l’américaine. D’une bonne gouvernance mondiale, sous la férule d’une oligarchie financière mondiale américaniste bien entendu.

      Dépassement : le nouveau concept à la mode hégélien "aufhebung" non plus révolution mais dépassement.
      Nous allons dépasser le capitalisme en gardant tout ce qu’il fait de bien : la gouvernance mondiale par exemple. C’est à dire peut être que la capitalisme à force de tirer sur l’élastique auquel nous sommes tous attachés comme des marionnettes, la tension deviendrait tellement forte que nous nous serions projeté tous ensemble (avec une bouteille de coca à la main probablement) devant, et que donc tous ensemble nous le dépasserions.

      A moins, faut pas rêver, que cette sainte annonce d’une civilisation nouvelle d’une gouvernance cocacolesque et mondiale ne soit qu’une promesse cachant le désir de certain de nous faire un monde d’enfer, alors qu’eux vivraient dans un monde paradisiaque.
      Ca serait un monde à deux mondes. celui des maitres et des esclaves.
      Au moins on aurait éviter la barbarie .

      Enfin pour l’instant nous avons plusieurs mondes : du premier en passant par le tiers monde pour finir sur le quart monde

    • Y a pas que Staline dans la vie... Y a Fidel ! Et les cubains !

      A Cuba, une forme de communisme, sans doute imparfaite, certes, subsiste depuis 50 ans. Sans beaucoup d’échanges internationaux...

      Contrairement à ce qu’assène à longueur de journées la propagande, nombre de cubains quittent l’île... et y reviennent. Ils voyagent pour la recherche, la science, les arts, le sport. Toujours payés par le gouvernement bien sûr. Mais ici, qui prend l’avion ? Qui a le fric pour prendre l’avion ? Est-ce que chacun est LIBRE de prendre l’avion ???

      Oui, comme chacun est LIBRE de payer ou pas l’école privée à ses enfants, la clinique privée pour sa santé. Si sa LIBERTE lui indique d’envoyer ses enfants à l’école publique, de se faire soigner à l’hopital public... Et ça va pas s’arranger.

    • Marxiste-léniniste c’est quoi ? Marx + Lénine ou Marx et Lénine ou Marx vu par Lénine ou l’inverse ; En tout cas ni Marx, ni Lénine n’ont conçu la révolution socialiste limitée à quelques pays, mais bien étendue à tous les pays sous exploitation capitaliste. Et aujourd’hui cette exploitation devient mondiale, le "monde devient un village". Mais, évidemment, personne n’est obligé de voir cela !

      CN46400

    • Cuba ne se complait pas dans l’isolement qui lui est imposé, elle fait tout ce qu’elle peut pour en sortir, rien à voir avec l’URSS de Staline ou Brejnev !

      CN46400

    • enseignant en lycée public, à plein temps, comme des dizaines de milliers d’autres, et militant du pcf depuis 1972 auquel j’ai adhéré à 17 ans. et actuel directeur ( bénévole) de l’hebdomadaire Le Patriote Côte d’Azur. ça répond à ta question, j’espère.

  • "Les formes d’action qui permettent d’accumuler des forces progressivement :"

    Parlons en de cette accumulation grâce à ces fameuse formes d’action ! 1,9 pour cent aux présidentielles !!!!

    Des syndicats qui ont perdus leurs forces !

    Mais de quelles forces parle-t-on ??????

  • De quoi meurt la Gauche, Parti communiste compris ?
    De se contenter de prendre acte de la "mondialisation" sans en interroger la nature, comme vous le faites, Monsieur, dans votre texte, nous appelant à " nous mettre au niveau du capitalisme d’aujourd’hui, dans une mondialisation qui est devenue notre quotidien".

    La mondialisation actuelle n’est que l’organisation du libre-échange intégral au profit du capital, libre-échange qui permet le chantage permanent sur les salaires et la protection sociale.La "mondialisation", c’est ce qui permet au capital de s’abstraire enfin des cadres nationaux dont il s’est longtemps servi pour prendre son essort, mais qui devenaient gênant en ce qu’ils sont - et restent-les lieux de la délibération démocratique et étaient les lieux où s’élaboraient et se résolvaient les conflits de classe. Avec la mondialisation, exit la souveraineté populaire, et donc la capacité des individus à se dresser en tant que citoyens et à se choisir un destin collectif - et adieu toute capacité de lutte !

    Alors oui, qu’il serait doux que le monde ne soit qu’un, comme le dit Badiou. Mais de même que le font les libéraux, c’est faire fi des réalités politiques et même anthropologiques.. Le monde n’est pas un de même que, si la somme des individus de la planète forme bien l’Humanité, il y a bien 6 milliards d’individualités, d’histoires personnelles, de perceptions de la réalité, ce qui n’a jamais empêché personne de mener à bien des projets communs, d’avoir des rêves communs, des actions communes.Coopérer...tout est là, pas fusionner...pas penser que l’on forme un grand tout....

    Construire un nouvel internationalisme basée sur la coopération plutôt que sur la compétition justement... Avec la Norvège, dites-vous ? La Suisse ? La Russie des oligarques ?? N’auriez-vous pas pu penser à l’Allemagne par exemple, l’Espagne, l’Italie ?? L’UE doit bien elle-même être "internationalement non probante" selon vos vues si on regarde qui en fait partie : le Luxembourg...., la Grande-Bretagne....

    Vous prônez "des exigences transformatrices" au niveau de l’UE : eh bien montrez qu’il est possible que ces exigences transformatrices prennent corps et réalité ? Quelles alliances allez-vous mettre en place ? Avec qui ?? La Grande-Bretagne ?? Les 10 nouveaux entrants ?? Quel lieu d’expression permettra aux peuples de faire entendre leurs "besoins et aspirations" ? Dans quels délais raisonnables pensez-vous possible de faire en sorte que cette UE devienne vecteur de progrès social et non de la casse épouvantable que nous ne pouvons que constater ?

    Les propositions portées par le mouvement de J. Nikonoff, le M’PEP, ne sont pas probantes, sont politiquement dangereuses, relèvent d’un"souverainisme étroit, mâtiné de populisme et de gauchisme mêlés" ? Prouvez à votre tour, au-delà de l’incantation, que vos espoirs sont crédibles et les voies qui permettront d’y parvenir réalistes... A moins de cela, je préfère pour ma part le coup de tonnerre fabuleux d’une rupture avec l’UE qui seule permettra de faire bouger réellement les choses.

    J’attends.

    Anne Carré

  • Monsieur Duparc

    je ne crois ni en dieu ni en l’europe

    j’étais communiste, je demeure internationaliste (pour me justifier de ne pas me revendiquer d’abord comme souverainiste, encore que considérer le peuple, c’est lui accorder un peu de souveraineté )

    la construction de l’UE est un choix politique, vers un modèle anti-démocratique.
    Il n’existe pas d’identité européenne, et votre plaidoyer européiste s’il n’est pas complètement un renoncement à vos idéaux personnels, je suppose, "de gauche", ressemble à un sacré vieux réflexe boutiquier.
    Rien que pour cela, je financerais des candidats du M’PEP aux européennes.

    En politique, quand on a pas d’idée on parle d’Europe

    Vous n’avez probablement aucune connaissance sur le fonctionnement institutionnel de l’UE, ou sur les procédures de révision des traités,
    sinon vous ne présenterez pas la dernière manifestation européenne comme le point d’appui de nouvelles luttes, de nouvelles conquêtes.
    vos prières ne suffiront pas pour refonder un système financier capable de soutenir le développement durable de l’économie réelle, assurer les salaires et les emplois de nos concitoyens
    La CES elle-même ne fantasme plus sur l’Europe sociale.

    Réfléchir à de nouvelles coopérations internationales est, admettez-le, beaucoup moins populiste que des distributions publicitaires de fruits et légumes et moins illusoire que de rêver à une crise de conscience morale des capitalistes
    qui miraculeusement accepteraient de lacher les rènes de l’Europe pour orienter les politiques communautaires vers le progres et la solidarité internationale.

    C’est certainement une réflexion intéressante pour peu qu’on croit encore à la politique et à la démocratie.

    Permettez, Monsieur Duparc, c’est la construction européenne qui est politiquement dangereuse.

    Pour toute nation, pour chaque peuple, chaque citoyen, il faut un intérêt à échanger. et une stratégie de développement décidée démocratiquement et nationalement.

    la logique économique du système UE est ricardienne.
    Hormis dans la production énergétique (nucléaire), certaines activités agricoles (l’aménagement des espaces) ou en matière d’armement, la France est destinée à n’être que la plate-forme de loisirs et de résidences des retraités et des étudiants aisés européens.

    En fait comme disait Bayrou (une fois il a dit une chose sincère et intelligente) :
    Lorsque tout le monde pense pareil, c’est que l’on ne pense plus...

    Je veux vous rassurer.

    Ce n’est pas parce que la France quittera l’UE, que les pays intégrés UE cesseront tout commerce avec elle.
    Si actuellement les échanges sont d’abord régionaux, ils portent avant tout sur des biens substituables ou incorporable et réimportés,
    ils ne sont donc pas nécessaires et évidemment ne sont guère favorables à l’emploi ou aux économies domestiques.
    Le résultat de votre interdépendance est un chômage permanent, taux et durée plus élevés en France qu’ailleurs en Europe, un déficit commercial récurrent ;

    La sortie de l’UE ne signifie pas fermeture des frontières.

    Vous ne semblez pas connaître l’existence de décisions communautaires, concurrentielles en matière fiscale, budgétaire dont l’application tend à la désindustrialisation, la fragilisation des systèmes de protection sociale à la déstabilisation des services publics.

    La spécialisation accordée à la France la place donc une position de fragilité vis-à-vis des firmes.
    Rien que par souci démocratique, je vous invite à réfléchir à une sortie de l’UE

    l’Europe n’est pas le cadre pertinent pour émanciper les peuples.

    Monsieur Duparc,
    J’aurais pu respecter pas votre croyance européiste, parce qu’après tout le débat à gauche doit être libre et sincère mais vous abusez.

    Votre tentative de débiner une idée politique en discréditant un homme dans ses convictions, son parcours, votre bio de Jacques Nikonoff est indigne, pathétique, minable (au choix).

    De même Messieurs Schivardi ou karman méritent un minimum de respect, ce ne sont pas des salauds tout de même. Argumentez, Monsieur Duparc.

    La France en quittant l’OTAN n’avait ni été envahie par l’Armée Soviétique ni par lAllemagne, je vous assure !

    Vos propos sont parfois à la limite de la diffamation parce qu’on comprend bien que J.N. serait l’auteur, l’instigateur d’une fraude électorale.

    Je n’ai jamais été membre d’Attac, je ne connaissais personne d’Attac mais j’avais compris dans un quotidien non communiste qu’à Attac, qu’il y avait un dictateur qui voulait qu’un Homme égal une Voix .
    Je n’ai su que bien plus tard que JNikonoff quittait l’organisation en dépit de la réussite de la mobilisation contre le TCE.

    Savez-vous Monsieur Duparc, avant de juger et de condamner les gens
    il y a un principe fondamental, dans un Etat de droit et peut être aussi dans le code de déontologie du journalisme, il s’agit du contradictoire.

    Je vous l’indique mais vous le savez bien, en réalité.
    hors vos réseaux, il se dit que
    que cette fraude a été fortuitement découverte
    et promptement dénoncée, hâtivement attestée
    et suffisamment exploitée
    pour décourager des centaines, milliers de militants qui ne révaient pas d’une organisation, fourre-tout idéologique, et socialement et culturellement homogène, organisatrice de symposiums ou se cotoient les bons sentiments et les théories à l’hétérodoxie convenable.

    Monsieur Duparc, n’insultez pas l’intelligence de vos lecteurs.
    Lisez Monsieur Nikonoff, c’est un esprit universel, il a une intelligence affûtée, et des raisonnements limpides. C’est rare à gauche, en ces jours, ces mois, ces années, de paresse intellectuelle générale.

    Vous devriez vous en inspirer.

    Monsieur Duparc,
    lorsque vous faîtes appel à l’esprit de clan (comment a t’il osé se présenter contre Mme Jacquaint, l’ingrat profiteur que le Parti directement et indirectement élevé.), là vous m’attristez.

    Le Patriote mérite mieux qu’un libelle médiocrement rédigé

    Christophe Doudou

    • hâtivement attestée,

      il fallait lire : hâtivement attribuée

    • l’Europe est ILLEGITIME,
      et que la France aie rejoint l’OTAN pour combattre, est une CATASTROPHE :

      Qu’est ce que l’OTAN ?

      "Vous ne verrez jamais des pilotes de l’OTAN devant un tribunal de l’ONU

      L’OTAN est l’ACCUSATEUR, le PROCUREUR, le JUGE, le JURY,et l’EXECUTEUR,

      car c’est l’OTAN QUI PAYE LES FACTURES DU TPI.

      L’OTAN NE SE SOUMET PAS AU DROIT INTERNATIONAL, IL EST LE DROIT

      INTERNATIONAL !"
       le Congressiste US Lester Munson-

      Moi c’est NON à l’Europe ILLEGITIME,... et NON à l’OTAN !
      Tout cela est tellement grave, que si on ne fait rien ,c’est une armée mondiale avec ses propres lois qui va, d’office nous entrainer au fameux choc des civilisations, tout cela bien sur au nom de la démocratie, .............

      De plus, j’ai bien peur que la spéculation actuelle grossisse davantage les grosses entreprises au détriment des plus "petites", ma conclusion est simple : leur diktat n’en sera que plus imposant, ..................

      crise financière, ma question : les plus gros, dans quoi investissent ils ?les principaux actionnaires de la Fed, déjà, quelqu’un sait ca

      nous avons affaire aux neo nazis du Nouvel Ordre Mondial,
      je le dis simplement, mais je pense meme que la "parano" simpose

      IL FAUT REAGIR ,
      on n’a plus le temps de se poser de questions quant aux groupes politiques ! on sait qu’ils sont tous (?) pourris, je suis meme prete à manifester avec LePen, c’est vous dire !

      oui, je suis devenue PATRIOTE , ca me parait ESSENTIEL,

      mais sommes nous (nous ?) si nombreux a nous rendre compte de l’horreur totalitaire qui s’annonce ?

      J’espère me tromper.......................................

      PS : niveau REGIONS, ca craint : 1 d’après Attali-le-traitre, les 3 quarts des régions de France ont investi dans les PProduits financiers dérivés, et sont donc RUINEES,
      Le but des Maitres du Monde étant la division, je ne soutiendrai pas l’autonomie des régions, pourtant, les écolos, d’après moi , à ce niveau, donc, ont du avoir des "promesse", je ne sais pas, mais pour certains, ils sont pro-régionalistes..............ca craint,
      salut, !