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"Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche" - Michel Audiard

Publie le jeudi 25 septembre 2008 par Open-Publishing
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de Slovar

Comme il était agréable et décontracté Henri de Castries ce matin sur Europe 1 en nous expliquant tel le serpent KA du livre de la jungle : "aie confiance" ... Il déclarait : que le groupe étudie les « opportunités » de rachat de sociétés dévalorisées.

Le séisme qui frappe les banques et les marchés financiers pourrait faire les affaires d’Axa. Henri de Castries, le président du directoire de l’assureur, a en effet indiqué jeudi matin sur Europe 1 que son groupe pourrait profiter de la baisse des cours de Bourse pour opérer des rachats de sociétés. « La situation d’aujourd’hui nous offrira, dans quelques mois, les opportunités de conforter encore nos positions », a-t-il précisé ... / ...

En omettant (involontairement bien sur) que

Au premier semestre 2008, Axa a enregistré 786 millions d’euros de dépréciations. Sur la période, le bénéfice du groupe a atteint 2,16 milliards d’euros. Ce montant, supérieur aux attentes des marchés, représente une baisse de 32% sur un an - Source Le Figaro

Autre son de cloche de la part de Jacques ATTALI interviwé par le Parisien

Plusieurs scénarios sont possibles. Le plus vraisemblable, c’est que la panique va continuer, avec de nouvelles annonces, dans les jours ou les semaines à venir, concernant le rachat de certaines banques américaines d’affaires par des banques de dépôt étrangères ou américaines. On va aussi voir se préciser des incertitudes autour de banques suisses, belges, anglaises, peut-être françaises, et autour de certains rehausseurs de crédit ces établissements financiers qui apportent leurs garanties lors d’émission d’emprunts sur les marchés et collectivités locales, dans de nombreux pays.

Comment expliquer le rebond du 19 septembre ?

Jusque-là, une question restait en suspens : qui des contribuables ou des actionnaires allait payer les erreurs des banquiers ? Aux Etats-Unis, les divers acteurs semblent avoir décidé que c’est aux contribuables de payer. En mettant 700 milliards de dollars (soit 483 milliards d’euros) au pot, le gouvernement américain a sorti assez d’argent pour calmer le jeu… un moment. Le plan qu’il vient de déclencher est aussi important que celui de Roosevelt en 1933. Mais cela va représenter des dépenses publiques considérables et risque de reporter les échéances sur les contribuables, par les impôts, ou sur les consommateurs, par l’inflation, sans soigner les causes de la crise.

« L’économie de la cupidité doit cesser » ... / ... Source Le Parisien

Nous serions tentés de croire plus volontiers le second que le premier puisque : "Le gendarme boursier américain, la SEC, soupçonne une vingtaine de fonds spéculatifs d’avoir propagé des rumeurs sur plusieurs établissements financiers afin de faire baisser les cours et d’en tirer profit, d’après le Wall Street Journal.

Et si des fonds spéculatifs avaient agi pour faire baisser les cours de plusieurs entreprises du secteur financier américain pour en tirer profit ? C’est ce que soupçonne la SEC, l’autorité de régulation de la Bourse américaine, selon le Wall Street Journal. D’après le quotidien, plus d’une vingtaine de hedge funds ont déjà reçu une citation à comparaître devant le gendarme de Wall Street.

Ils sont soupçonnés d’avoir propagé des rumeurs afin de faire baisser artificiellement les cours de plusieurs institutions financières, dont Goldman Sachs, Morgan Stanley, Washington Mutual, Merrill Lynch, Lehman Brothers et l’assureur AIG. L’enquête en cours vise à déterminer s’il y a eu utilisation abusive de la vente à découvert, une méthode de spéculation parfaitement légale à l’origine, mais dont l’utilisation a été interdite il y a quelques jours, notamment pour les valeurs financières, sur plusieurs marchés, dont aux Etats-Unis et au Royaume-Uni - Source La Tribune

Alors, qui va payer ? Car, les assureurs sont avant tout les principaux gestionnaires des retraites par capitalisation dont une grande partie des experts et élus de droite vantent avec délices les vertus. Justement plus proche de nous, les suisses qui sont habitués à la capitalisation retraite, on s’interroge.

ÉLISABETH NICOUD ZURICH | 25.09.2008 |24Heures.ch

Les chiffres donnent des frissons : cet été, on estimait que 60 milliards de francs de l’argent des retraites étaient partis en fumée dans la comptabilité des caisses de pension, emportés dans la spirale de la crise financière. Hier, cette descente aux enfers se voyait quelque peu freinée – à 30 milliards de francs selon Swisscanto, le centre de compétences des banques cantonales –, mais elle n’en reste pas moins toujours très alarmante. Le point avec quelques spécialistes.

MA CAISSE DE PENSION A-T-ELLE PERDU DES PLUMES DANS LA CRISE FINANCIÈRE ? Oui, indirectement, parce que comme tous les investisseurs, les caisses, qui gèrent quelque 650 milliards de francs, placent aussi une partie de cet argent en actions. Ces dernières ont plongé en moyenne de 20% ces douze derniers mois en Suisse. Par contre, cette mauvaise performance boursière affecte diversement chaque caisse. Les plus touchées sont celles qui possèdent une proportion élevée d’actions dans leur portefeuille, soit des niveaux pouvant aller jusqu’à 40% ou même 50% de leurs placements ... / ...

LES CAISSES DE PENSION NE SONT-ELLES PAS INSUFFISAMMENT PROTÉGÉES ? Selon une étude menée par Complementa sur un échantillon de 427 caisses de pension – pour une fortune globale de plus de 400 milliards de francs pour plus de 2,3 millions d’assurés –, le degré de couverture, qui s’établissait à 109% en 2007, a reculé à 103% en août, soit une baisse de 6%. Cette pondération donne une tendance générale, mais les situations divergent d’une caisse à l’autre. Ainsi, selon Swisscanto, 13% des caisses privées et 62% des caisses publiques n’ont pas une couverture suffisante (en dessous de 100%) ... / ...

Résultat de ce franc succès : Les futurs retraités toucheront moins

Les cotisants au 2e pilier pourraient perdre 10% de leur rente. La faute, surtout, au vieillissement de la population, souligne le camp bourgeois, qui l’a emporté hier au Conseil national.

Concrètement, le taux de conversion LPP, qui permet de calculer les futures rentes, est aujourd’hui de 7,05% pour les hommes et de 7,1% pour les femmes. Exemple théorique : un actif qui a accumulé un capital de prévoyance professionnelle de 100 000 francs au moment de partir à la retraite touche aujourd’hui une rente annuelle de 7050 francs, respectivement de 7100 francs.

Des montants auxquels il faudrait soustraire 700 francs avec un taux de conversion abaissé à 6,4%, tel que l’a avalisé la Chambre du peuple. Le dossier retourne au Conseil des Etats, mais tout indique que les sénateurs confirmeront la mesure. Pourquoi une intervention aussi drastique ? La crise qui secoue les marchés financiers a certes été évoquée par les élus. Mais, plus fondamentalement, c’est l’augmentation de l’espérance de vie, conjuguée à une baisse des rendements des placements, qui motive une diminution des prestations, a souligné Pascal Couchepin (Président de la Confédération helvétique) ... / ...

Il n’y aurait aucune raison de s’alarmer, même en période de turbulences boursières, le système du deuxième pilier reposant précisément sur des investissements à long terme. « La baisse du taux de conversion n’est qu’un cadeau, un de plus, fait aux assureurs », dénonce le socialiste bâlois Rudolf Rechsteiner . Certains spécialistes ne lui donnent pas tort.

Pour ménager les actifs qui sont aux portes de la retraite, le National a néanmoins décidé d’échelonner la baisse du taux sur cinq ans au lieu des trois ans prévus par le gouvernement. La réduction ne devrait donc être achevée qu’en 2015.

Super. Après une telle démonstration, on est obligé de réclamer au gouvernement la mise en place d’un tel système qui forcément sauverait notre système par répartition.

Mais, pas d’inquiétude pour la planète puisque : Hier, le FBI, allié à l’Autorité américaine des marchés financiers, a annoncé avoir entamé une enquête auprès de quatorze acteurs financiers, à tous les échelons du système. Les limiers cherchent à savoir si certains ont alimenté la bulle de l’immobilier par des moyens frauduleux : surévaluation de biens immobiliers pour faciliter l’octroi de prêts, emprunteurs trompés sur l’évolution future de leurs taux hypothécaires, etc. Le FBI n’en est pas à son coup d’essai : entre mars et juin 2008, il a déjà inculpé 406 personnes dans le cadre d’une opération baptisée « Malicious Mortgage » (hypothèques véreuses) ... / ... Source 24Heures (Suisse)

C’est bizarre, mais les grands media audiovisuels français semblent d’une pudeur de rosière sur le sujet ... Allons, n’oublions pas le duel de titan pour la présidence du Sénat et surtout le prix d’homme de l’année (Fondation Appeal of Conscience à l’occasion de la remise du prix "World Statesman Award" ) remis à notre président par un groupe d’ultra religieux et de droite ultra conservatrice

"Vous n’avez pas su faire payer les gros, maître Pergamon sera faire payer les petits" disait Georges Descrières dans le film "le sucre" Et oui, tout va devenir possible mais cette fois-ci, combien de gens croient encore que le mot "ensemble" fera partie du slogan ?

Slovar les Nouvelles

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  • et pendant ce temps,"Un militaire, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets..." !

    USA : Un énorme budget de la Défense adopté à la Chambre des représentants

    Associated Press le 25/09/2008 05h14

    A la demande de George W. Bush, la chambre des représentants a approuvé un énorme budget en faveur du Pentagone, qui prévoit un relèvement de la paie des militaires, des milliards de dollars pour la guerre en Irak et en Afghanistan, et quelques cadeaux rajoutés par les parlementaires, pour 5 milliards de dollars, destinés à faciliter leur réélection.

    Le projet, qui se monte à 612 milliards de dollars (415 milliards d’euros), a été soutenu par 392 représentants, seuls 39 s’y opposant. Les parlementaires ont écartés les dispositions qui auraient pu amener un veto de la présidence. Le budget militaire ira ensuite au Sénat.

    Le paquet permettra notamment de financer des installations radar en République tchèque, et un système d’interception de missiles en Pologne, premier étape du déploiement d’un système européen de défense antimissiles, qui agace fortement Moscou. Toutefois, le budget voté est 246 millions de dollars (167 millions d’euros) en dessous de la somme demandée par l’administration Bush pour le site polonais, et 90 millions de dollars (61 millions d’euros) en retrait pour le site tchèque. AP

    xo/v0796/v0819

    http://www.boursorama.com/pratique/actu/detail_actu_monde.phtml?&news=5903363