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CANNABIS SANS FRONTIERES

Publie le vendredi 2 mai 2003 par Open-Publishing


Le 3 mai 2003, les fumeurs descendent dans la rue
dans 270 villes à travers le monde
à Paris rendez-vous à la Bastille à 14 heures

Super-Sarko a sorti la hache de guerre et promet à l’amateur de cannabis -
forcément jeune - toutes sortes de sanctions, allant des amendes au « rapt »
du scooter, et ce dès la première interpellation.

N’empêche, pour arriver à ses fins, aidé par un discours stigmatisant où la
drogue est présentée comme un fléau et le cannabis comme l’antichambre de la
mort, il devra supprimer de la sinistre loi de 1970 l’article qui punit d’une
peine de prison et d’une amende le simple usage.

Sarko le malin, lors de l’audition su Sénat, a reproché à la gauche sa
complaisance envers le cannabis. Il n’a pas tout à fait tort. Si le discours
diffusé par la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et
la toxicomanie) a évolué, il n’a pas été suivi d’effets sur le terrain. Et la
gauche donne à Sarko l’occasion de passer pour l’artisan de la
décriminalisation de l’usage, une mesure qui en réalité ne coûte pas cher,
les tribunaux ne pouvant accueillir et punir tous les cannabinophiles
pris un pétard à la main.

Il ne faut pas se tromper sur les intentions de Sarkozi : racketter la
jeunesse, celle qui se réunit au pied des immeubles ou se retrouve dans les
concerts. Et qui paiera les amendes ? Les parents, évidemment ! En confiant
la prévention à la police, en désavouant le travail de la Mildt et en
exagérant (de concert avec le Sénat) les dangers du cannabis, Sarko le
démago, nous ramène vingt ans en arrière.

Le Circ vous invite à rejoindre le collectif « Cannabis sans frontières » . A
Paris, place de la Bastille comme dans 270 villes dans le monde,
rassemblement samedi 3 mai à 14 heures.

plus d’informations sur www.circ-asso.net/3mai