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Pcf : De la bouillie pour les chats

Publie le samedi 11 octobre 2008 par Open-Publishing
23 commentaires

Octobre 2008, comme en octobre 1848, "un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme". Cette phrase, la première du Manifeste, sera, quoiqu’il arrive, au fronton du 34° congrès du Pcf. Bien sûr les évènement actuels, sur le front de la crise, désormais évidente, du capitalisme, ne sont pas étrangers à la remise en ligne du raisonnement lumineux de Marx. Mais, je pense que le travail des communistes serait incomplet si nous ne nous penchions pas sur le phénomène qui, peu à peu, a conduit ces révolutionnaires à oublier cet immense penseur.

D’abord, il y eu mai 68, et l’idée qu’il fallait à cette formidable révolte, trouver une issue politique. Les communistes français, dans leur immense majorité, pensèrent alors, que la nécessaire "union des prolétaires", passaient par un compromis politique avec les socialiste. En 1972, quand cet accord fût signé, on négligea le fait, signalé par certains, que ce programme referait, à terme, du PS, le parti hégémonique de la gauche. Très vite, avec sa nouvelle tunique rouge, et les faveurs des médias capitalistes, ce parti fût considéré par les prolos comme celui qui était le mieux placé pour "battre la droite". D’autant que le PC, handicapé par sa proximité idéologique avec les néo staliniens de Moscou, ne sût pas, clairement, ni poser devant l’électorat français le pb de cette hégémonie, ni se dégager de la stagnation soviétique. A l’explication franche, on préféra la manipulation idéologique (1976:Dictature du prolétariat), ou la surenchère programmatique (1977 : actualisation du programme commun).

En 1981, en limitant, grâce à l’affaissement du PC, les dégâts éventuels d’une alternance à hauts risques, la bourgeoisie avait atteint son but. Les dix années qui suivirent furent celles dune longue marche défensive et décadente face au "libéralisme" tachéro-reaganien, devant lequel le PS s’était empressé de se coucher. L’embellie, consécutive à l’arrivée de Robert Hue aux affaires, ne fût qu’un feu de paille médiatique, interprétée, par la direction du PC, comme la possibilité de faire, moyennant quelques ajustement idéologiques, à gauche du PS un autre parti social démocrate, une copie plus vraie que l’original...Ainsi fût voté le "dépassement" du capitalisme en lieu et place de l’abolition, abandonné le "centralisme démocratique", les références à Marx ou Lénine, et "l’oubli" de "l’impérialisme". Dans la foulée de l’écroulement des régimes bureaucratiques de l’Est, furent coupés les solidarités avec Cuba et la Chine, assimilés promptement au stalinisme des années 30.

Mais la dissolution de Chirac (1997), et la victoire de la "gauche plurielle" prend de court une direction au milieu du gué qui, sans le dire, a choisi une autre direction. Fini la concurrence avec le PS, on prépare le PC à devenir la gauche du PS, la mouche du coche dans un des deux partis de la bipolarisation à la française. Au gouvernement, pendant 5 ans, on se couche, tranquillement, devant les choix des bourgeois du PS. On vote les décisions principales (Afghanistan, quinqennat...), et quand on ne vote pas, on ne trouve rien à redire quand les voix de droite remplacent celles du PC (France Télécom...).

Sauf que les électeurs, qui votent en 2002, envoient ces projets à la poubelle. Ils n’ont pas compris l’intérêt qu’il pourrait y avoir à voter Hue qui a le même programme que Jospin. Et le même discours, pas de classe ouvrière, de bourgeoisie, d’exploiteurs, d’exploités, d’impérialistes, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, la lutte des classes, c’est du passé...Barbe impeccablement coupée, Hue est clean, il est sympathique chez Druker et ailleurs mais, le 21 avril, il a perdu la moitié de ses voix de 95 !

C’est alors à MG Buffet, un des rares ministres à être sorti avec les honneurs du gouvernement Jospin, qu’échoit alors la gestion de la maison des communistes, durement atteinte par un missille imprévu. Les dégâts les plus graves sont rapidement réparés et en 2005 en optant, contre l’avis de Hue et Gaissot, pour le non au TCE de Giscard, et en menant une campagne victorieuse, les communistes créent un rapport de force à gauche qui sera gaspillé par une gestion calamiteuse des comités "antilibéraux", débouchant sur une nouvelle division par deux de l’électorat communiste.

Et maintenant, alors qu’on attendait une critique objective, voilà que, discrètement (il faut tenir compte de l’AGE de decembre 2007), on nous sert un texte "charabiesque" qu’on peut, sans beaucoup de risques, déchiffrer comme un retour à la solution Hue N°1. A savoir, monter, sur les ruines du PCF, une chose social démocrate qui, sur le PS existant, aurait un avantage, celui d’être plus à "gôche". Le vocabulaire, à quelques nuances près, est celui de Robert Hue. On y parle plus du "capitalisme" (Sarko aussi...),et moins du "libéralisme". "Exploités" est accolé à "dominés", lesquels, d’après ce que j’en sais, seraient les femmes, les handicapés et les homos... Bonjour les confusions. L’impérialisme, en ces jours de crise, où Bush, pour tancer le vilain spéculateur, convoque, régulièrement, caméras et accolytes, brille toujours, par son absence.

En fait, ce "good bye Marx", pourrait servir deux fois en 2008, pour le Pcf et pour le Npa, ce qui permettrait à la gauche française d’attaquer 2009 avec trois ou quatre partis sociaux démocrates. Ce qui, on en conviendra, fera énormément avancer le smilblic des prolos gaulois.

Inutile de préciser que si, le 30 octobre, les militants communistes passait ce "galimatias" par la fenêtre, je ne pleurerais pas !

CN46400

Messages

  • je partage ton avis mais en même temps, il nous est nécessaire d’avoir un texte, des mots qui donnent du sens à toutes nos actions... et non pas avoir des actions pour donner du sens à nos mots...

  • En effet,cette analyse que je partage depuis longtemps et que je défends contre vent et marée au sein du PCF devient par la force des évènements très crédibles dans nos rangs .le courant social-démocrate au sein du PCF qui nous a lanterné avec les comités anti-libèraux,particulièrement à Aubagne, devient plus "hargneux" dans les discussions actuelles préparant le congrès .Cela signifie-t-il que les militants vont élire ou désigner des dirigeants capables de porter la stratégie de rupture avec le PS en tant que parti et chercher à unir tout le courant révolutionnaire de la socièté pour abattre le capitalisme le plus vite possible et construire une nouvelle socièté autogérée par les citoyens pour en libèrer toute la créativité et empêcher le retour des Nomenklaturistes qui ont fait tant de mal à L’Union Soviètique et ses alliés et permit un rebond du capitalisme depuis la période Kroutchèvienne que le Thorézisme a boudé et même accéléré la chûte au profit de la glaciation Brejnévienne aboutissant à la guerre afghane et à l’écroulement du Mur de Berlin,idiotie politique construite par des communistes dogmatiques sans aucune créativité pour permettre au peuple allemand de la RDA de construire une économie fiable et performante capable de rivaliser avec l’économie capitaliste.

    Aujourd’hui nous sommes face à nos responsabilités historiques,après tant d’échecs politiques et stratégiques,pour mobiliser les masses contre le capitalisme et ses valets de droite et sociaux-démocrates .Nos idées peuvent de nouveau être entendus par les exploités de toutes conditions et devenir "force matérielle" pour vaincre le capital et construire la nouvelle socièté par les citoyens eux-même au sein des entreprises et associations auto-gérées sur la base d’une économie de marché des "besoins" et non du profit .La sclérose des capacités de travail de tous les producteurs manuels et intellectuels peut être guérie par le succès révolutionnaire des masses populaires ,libérées de leurs chaînes CDD-Intérimaires-stagiaires-chômeurs,retrouvant le goût du travail bien fait au profit de tous .

    Là est notre principal combat,prendre le contrôle de l’économie pour démontrer que nous sommes meilleurs que les capitalistes et leurs valets . Cela entraîne donc une autre stratégie pour les communistes cantonnés depuis des dizaines d’années dans la distribution de tracts et journaux et réunions stériles sans but véritable .

    Prendre le pouvoir pour gérer les affaires bourgeoises n’a jamais fait tomber le profit maximum malgré des élections plus ou moins démocratiques ......

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • Il ne faut pas laisser le congrès se dérouler ainsi. Il faut manifester durant toute la durée du congrès, à ses portes.. qu’un maximum de communistes silencieusement manifeste leur désapprobation, que des orateurs prennent la parole et organise un congrès OFF. Que la voix du peuple communiste se fasse entendre. Que lorsque ces soi disant dirigeants sortent par la grande porte , qu’il n’y ait pas de huées mais un silence grave pesant lourd. Qu’il ne soit pas dit qu’ils connaissaient pas leur responsabilité devant l’histoire. Que le nombre de témoins les renvoient à leur responsabilité, que la poursuite de la démission face à leur mission ne se fera pas en catimini. L’heure est trop grave. L’heure n’a jamais été aussi grave.....

  • Qu’est ce qu’il vaut mieux ?

    1) Se dire communistes, se draper dans le rouge et faire le travail de la bourgeoisie, privatiser comme des noeuds, participer à un gouvernement ultra-libéral qui frappe la classe ouvrière, y compris les communistes ?

    2) Ou ne pas se dire communistes et défendre les interets de la classe ouvrière , se battre objectivement contre la bourgeoisie ?

    En 1953, si il avait fallu choisir entre le Mouvement du 26 juillet et le Parti Socialiste Populaire Cubain (PCC de l’époque) sur la seule prétention communiste du deuxième, ça serait le fils de Battista qui ferait encore du gras à la Havane.

    Une organisation qui s’est roulée dans la boue, on s’excuse d’abord auprès de la classe ouvrière et on fait son autocritique, et surtout on arrête avec l’arrogance .

    Personne n’est blanc mais faut pas pousser quand même.

    Se dénommer communiste a une résonance importante et positive pour moi.

    Mais je n’en fais pas du fétichisme. Et surtout je comprends que beaucoup de révolutionnaires, eux , ne souhaitent pas trainer un nom qui représente pour eux des gens qui ont été anti-sociaux et anti-ouvriers, voir des choses encore plus effroyables dans d’autres pays.

    Ce sont les actes qui comptent, ce qu’on met sous une définition . Pour l"instant ce qu’est devenu le PCF est un mélange entre une fiction fumeuse la plus loin dans le temps possible et des pratiques concrètes très honteuses et indignes aux grands moments ces dernières vingt années qui d’abord font mal aux communistes et aux travailleurs.

    Voila ce qu’il en est de l’arrogance.

    Sur le fond maintenant.

    Le NPA social-démocrate ?

    Au fond ça se discute, et je pense qu’on n’est pas loin de ce que furent à l’origine les partis social-démocrates (dans les années 1900) quand la classe ouvrière partait d’un très bas niveau , quand les champs des possibles étaient très ouverts.

    Disons tout net que ce simple cours "social-démocrate" est beaucoup plus à gauche tant dans le discours que dans les actes que celui d’une direction du PCF que les communistes n’ont toujours pas virée , avec pertes et fracas, de l’organisation.

    Mais si c’est par analogie avec le PS je renvoie donc au début de ce message. Suivant qui parle ça fait rigoler. Si au moins c’était un anar qui parlait.

    Le NPA n’a rien à voir ni de près ni de loin avec ce qu’est le PS.

    Du moins pour l"instant (je ne fais aucun fétichisme sur un parti qui est un outil pour aider la classe ouvrière à se libérer de ses chaines).

  • Il ne faut pas laisser le congrès se dérouler ainsi. Il faut manifester durant toute la durée du congrès, à ses portes.. qu’un maximum de communistes silencieusement manifeste leur désapprobation, que des orateurs prennent la parole et organise un congrès OFF. Que la voix du peuple communiste se fasse entendre.

    Attention à cette mise à mort que certains organisent en vue du congrès.
    Mise à mort de ceux qui ne veulent plus de ce PCF pour aller brouter dans les prés socialistes et mise à mort de ces récupérateurs trotskystes qui pollue de message les communistes pour les faire douter et seulement cela.

    Je retrouve d’ailleurs, dans cet appel à manifester dans et hors congrès, des réminiscences de ces vieilles méthodes dignes des Doriot à Saint-Denis pour détourner le débat.

    Moi, je pense que les communistes ne sont pas des moutons et ils discutent beaucoup en ce moment ; ils n’ont pas besoin de mentors
    pour se faire une opinion.

    D’ailleurs leurs discours actuellement me semble bien pauvre par rapport à l’analyse de la situation et je me demande bien ce qu’ils pourraient produire en dehors du "anticapitalisme" de façade.

    La base commune, cher CN46400, n’est pas "de la bouillie de chat" comme tu dis ; c’est un texte, certes insatisfaisant, mais c’est une base pour discuter et les communistes sont appelés à le modifier de fond en comble s’il le faut : rien n’est bouclé.

    Mon opinion : ce texte sue la difficulté de se sortir d’une période révolue : le programme commun et les queues de comète qu’il a laissé.
    Éliminons les queues de comètes.

    Mais personne ne me fera rentrer dans ce jeu destructeur : en dehors du PCF ou de la ligue point de salut ; les travailleurs n’ont qu’à suivre la bonne parole que nous leur décernons ;les socialistes sont des pourries, tout est pourri ; langage bakouninien que Marx à plus d’une fois dénoncé.

    Les communistes au plus fort moment de leur existence ont crée avec les socialistes du progrès social et le communisme a besoin dans sa lutte pour avancer vers une autre société d’en créer les conditions et l’unité sur des bases solides se gagnera dans les combats de chaque jour avec d’autres et pas seulement les socialistes.

    La première chose à faire pour mener une lutte de classe à la hauteur des enjeux c’est bien de se saisir des contradictions qui caractérisent actuellement le capitalisme dans sa crise qui me semble t’il va être durable et il faudra que nos paramètres communistes prennent la dimension de cette situation nouvelle et des combat à mener et des forces à gagner.

    Moi, je me suis battu à mort pour que le PCF ne disparaisse pas des tablettes ; on va gagner la dessus ; mais je ne me contente pas de cela ; il faut un PCF à la hauteur de la situation cher CN46400 et je suis persuadé qu’on avancera en faisant de la politique autrement que ces jeux politiciens qui gagnent y compris chez nous et chez ces anticapitalistes d’opérette.

    Le communisme et le PCF sortiront grandi et en capacité de redevenir ce qu’ils n’auraient jamais dû laisser de coté : le terrain de l’entreprise là où la lutte de classe se mène. Oui je suis confiant sur ce congrès. J’en suis convaincu qu’on va se sortir nous même de la merde et qu’on a pas besoin des tigres de papiers anticapitalistes

    Babeuf 42

    • Ce texte sue la difficulté de ceux qui l’ont pondu . Il est toujours difficile d’être pris à contrepied par l’histoire, et de se remettre en cause.

    • La base commune, cher CN46400, n’est pas "de la bouillie de chat" comme tu dis ; c’est un texte, certes insatisfaisant, mais c’est une base pour discuter et les communistes sont appelés à le modifier de fond en comble s’il le faut : rien n’est bouclé.

      J’en profite pour préciser que je suis quand même d’accord avec une partie de ce texte, la partie européenne. Pour le reste je ne retire rien, surtout quand je lis dans l’Huma, le silence de J Fath quand Karman note l’absence du mot "impérialisme". Il s’agit donc d’une absence volontaire doublé d’un refus d’explication, ce qui me parait un peu fort avant un congrès.

      CN46400

    • T’en a pas marre, Ô sombre CN46400 de taper sur le NPA dans tout tes messages ? Vu la situation dans laquelle est ton parti tu devrais t’abstenir de critiques aussi acerbes. Il est loin d’être parfait le PCF, à commencer par le nom aussi, le vilain "F" tout pas beau... Il faut arrêter : le PCF n’est plus le partie de la classe ouvrière, tout comme lle NPA. On doit travailler à faire renaître la cnscience communiste et pas se taper sur la gueule pour de futile raison. Le NPA a une certaine unité que le PCF n’a pas (du moins entre base et bureaucrates). C’est pas un partie qui organisedes farandoles avec sandwich merguz offert par la GGT , tout ça contre l pouvir d’achat, qui va faire des leçons de communismes. Le PCF à eu des élus au pouvoir, on a vu le résultat.

    • Je ne critique du Npa que ce qui est connu, cad l’abandon du mot "communiste", c’est tout. Pour le reste on verra plus tard. Et je me fous de ce qu’on y mange !

      CN46400

    • Attention à cette mise à mort que certains organisent en vue du congrès. Mise à mort de ceux qui ne veulent plus de ce PCF pour aller brouter dans les prés socialistes et mise à mort de ces récupérateurs trotskystes qui pollue de message les communistes pour les faire douter et seulement cela.

      Je retrouve d’ailleurs, dans cet appel à manifester dans et hors congrès, des réminiscences de ces vieilles méthodes dignes des Doriot à Saint-Denis pour détourner le débat.

      Tu as là d’autres méthodes encore plus connues , bravo....

      Doriot fut un dirigeant communiste passé au fascisme , que tu essayes de salir d’autres courants de cette façon est inouï et montre une terrible dégénérescence dans la pensée.

      Le PCF n’a pas besoin d’ennemis avec de tels propos.

      Je pense que tes propos ont dépassés ta pensée, j’espère.

    • Doriot fut un dirigeant communiste passé au fascisme , que tu essayes de salir d’autres courants de cette façon est inouï et montre une terrible dégénérescence dans la pensée.

      Quand on lance des appels à foutre en l’air le congrès du PCF en venant à la porte ou en mettant dedans des provocateurs, cela ressemble à quoi ?
      Il y a des méthodes détestables et qui ressemble dangereusement à de l’intolérance et d’une volonté de démolir et je m’élève par rapport à cela.
      Doriot était un communiste qui avait rompu et qui a fini chez les nazis.
      Il n’y a pas d’amalgame de ma part sinon que de flétrir ces méthodes d’un autre âge et bien entendu les trotskystes ne sont pas des doriotistes.J’en ai jamais douté.
      Quand à la dégénérescence ce terme me fait penser à tous ces individus qui trônent sur leurs pensées pour accuser les autres de dégénérés.
      A bon entendeur salut

      Babeuf 42

    • que je suis quand même d’accord avec une partie de ce texte, la partie européenne

      .

      C’est fascinant uand même de continuer à prendre d’une main ce ue tu veux donner de l’autre.

      Comment peut on être schizophrène à ce point ?? L’exemple de la constitution de la 5ème république ne vous a pas suffit ?

      Je sais ue les images sont limitées, mais uand même on ne fait pas rentrer une épée courbe dans un fourrreau droit !!

      Croire qu’on va rendre l’ancienne Communauté Economique du Charbon et de l’Acier (c’est à dire l’instrument des Maîtres des forges), devenue Communauté Economique Européenne, puis "Union européenne", plus "sociale" de "l’intérieur" sans la mettre par terre pour reconstruire, c’est dingue - qu’espérez vous faire de l’Europe, surtout avec le PGE qui est un cheval de Troie et qui a failli dynamiter le parti de la refondation communiste en Italie ????

      Franchement je ne comprends pas - de mon point de vue d’un point de vue idéologique la position d’un Francis Wurtz sur l’UE et le PGE est véritablement nocif pour le PCF et surtout pour les intérêts que le PCF est supposé représenter....mais bon....

      LL

    • Qu’est-ce que l’UE ? Un état au service du capital sur cette zone ! ou plutôt l’échelon européen de l’Etat bourgeois qui assure et règlemente le fonctionnement du capitalisme au niveau européen. S’il est devenu réalité au 20° siècle, c’est que le développement des sciences et techniques, des forces productives pour parler comme Marx, l’ont rendu nécessaire. La prochaine étape, si le capitalisme survit assez longtemps, sera sans doute l’Etat mondial.

      Et à ce niveau, comme à tous les niveaux, européen, national ou local, en ce moment de crise ouverte, on voit trés bien que l’Etat est un élément siné qua non pour assurer la domination de la bourgeoisie, classe ultra-minoritaire sur le prolétariat ultra-majoritaire. Si, sur de vastes zones de la planète (Afrique, Moyen Orient etc..) , le capitalisme peine pour se développer, c’est par défaut d’état efficace.

      Mais l’expérience montre que les prolétaires sont tellement majoritaires qu’ils peuvent subvertir l’Etat bourgeois, comme il l’on déjà fait, épisodiquement, au niveau local ou national, et en ont obtenu des avancées sociales substantielles. Je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même au niveau européen, et au delà, au niveau mondial si la question se pose un jour.

      En tout cas, il me parait ridicule de croire que l’avenir soit au rétrécissement des surfaces d’exploitation capitaliste. Par exemple l’avenir de l’€ n’est pas le franc mais plutôt une monnaie mondiale. Ce qui suppose que le rôle des Etats-nation va tendre à baisser sans que leur disparition soit, pour autant, programmée.

      CN46400

    • Doriot fut un dirigeant communiste passé au fascisme , que tu essayes de salir d’autres courants de cette façon est inouï et montre une terrible dégénérescence dans la pensée.

      Quand on lance des appels à foutre en l’air le congrès du PCF en venant à la porte ou en mettant dedans des provocateurs, cela ressemble à quoi ? Il y a des méthodes détestables et qui ressemble dangereusement à de l’intolérance et d’une volonté de démolir et je m’élève par rapport à cela. Doriot était un communiste qui avait rompu et qui a fini chez les nazis. Il n’y a pas d’amalgame de ma part sinon que de flétrir ces méthodes d’un autre âge et bien entendu les trotskystes ne sont pas des doriotistes.J’en ai jamais douté. Quand à la dégénérescence ce terme me fait penser à tous ces individus qui trônent sur leurs pensées pour accuser les autres de dégénérés. A bon entendeur salut

      Babeuf 42

      Ecoute Bernard là tu vas trop loin.

      Excuse moi mais si dans le parti tout le monde parlait d’une même voix ça se saurait. Or toi tu fais comme si ce parti était une citadelle (et pas le parti des communistes , pour les travailleurs) comme si c’était "TON" joujou, "TON" truc. Faut sortir du stade sadique anal ça commence à être gonflant.

      Il y a une crise majeure qui traverse le PCF et toi tu nous fais le vieux coup de "tout va très bien madame la marquise" ?!

      La controverse elle n’a même pas besoin de venir de dehors ELLE EST ENFIN DEDANS et bien dedans. Et c’est tant mieux même si l’issue ne nous est pas favorable.

      Que tu compares ce que dit Copas à Doriot c’est à gerber. Taper sur le NPA en permanence est à courte vue et dénué d’analyse et surtout, d’arguments pertinents. Ce sont tes petits copains de la direction qui seront les premiers à aller quémander si la LCR transforme son essai NPA. On a vu l’histoire avec les alliances électoralistes et au rabais (pour les communistes et pour les travailleurs) avec le PS que les stalinistes du PArti ont justifié à HUE et à dia avec toutes les contorsions possibles !!

      Tu parles sans arrêt comme si tu étais un "pur" qui avait "les mains propres" ton refus de toute critique de l’action du PCF me donne envie de fuir, de m’en aller très loin de ce parti. Ça ressemble à de la foi, à une foi aveugle du type de celle qui peut amener la Saint BArthélémy et l’Inquisition. Ça me fait horreur.

      Avec toi le PCF est parfait,non, la direction du PCF depuis la nuit des temps est intouchable, parfaite irréprochable,,"le comité central a toujours raison" , "on n’a jamais raison contre le parti" — et "les intellectuels doivent rester derrière leur bureau" aussi peut être ??? Ça t’appartient cette vision là du Parti - c’est ton délire.

      Apprenez à faire la part des choses. Réapprenez la dialectique, donc le débat, donc la liberté, et surtout la vérité, merde !

      Oui les communistes qui sont "dehors" ont toujours "des droits" sur le PCF. Les non communistes vont se faire foutre ça c’est clair. Mais les communistes pardon ils sont légitimes. Même si ils sont "dehors".

      Et pour mettre tout le monde d’accord sur doriot désolée mais de mon point de vue quand on est un communiste on ne peut pas passer au fascisme. C’est un non -sens.

      Franchement Bernard cette attitude , cette idéologie que tu t’acharnes à développer me semble complètement anachronique, surtout compte tenu du contexte. Plus que jamais nous avons besoin du contraire de ce que tu proposes. C’est notre SEULE planche de salut. Le stalinisme, surtout sans l’URSS des années 50 est totalement inapproprié à régler le problème auquel nous sommes confrontés, je dirais même qu’il l’aggrave.(Et je suis au PCF et pas au NPA, je le rappelle).

      LA Louve

    • Quand on lance des appels à foutre en l’air le congrès du PCF en venant à la porte ou en mettant dedans des provocateurs, cela ressemble à quoi ?

      Tien tien finalement Babeuf 42 il répond a certaine questions que je me suis pose...

      Après 4 demande, je dit bien 4 demande d’adhésion au PCF je viens de comprend pourquoi je pas eu des réponse...

      Je doit certainement etre considéré un "provocateur" pour me REFUSE l’adesion au PCF...

      Merci Babeuf 42 de me éclaire et m’explique comme on SÉLECTION les adhésion...

      Roberto Ferrario

      PS : je pas dit ma dernier parole a propos de cet "affaire" je trouve plus que légitime avoir un réponse officiel du refus de ma demande d’adhésion au PCF...
      Et que soit claire que cet "histoire" ne restera pas dans un "concept" de "laver le linge en famille" mais que peux être un bon "sujet" de discussion publique de comme la direction de cet parti "pratique" "ça démocratie interne".... Ma cinquième demande d’adhésion en 7 mois sera publique...

    • En tout cas, je ne veux pas être dans la même organisation qu’un mec qui trouve que "français", c’est "vilain" et "tout pas beau".

  • Faut arrêter de délirer !

    Quelque soit l’aura glorieuse du mot "communisme", de Babeuf à Marx, de Engels à Lénine et Trotsky, et j’en passe, il n’enpêche que la propagante bourgeoise et impérialiste, ses medias, sa littérature,son enseignement, ont transformé ce mot en synonyme de dictature, état policier, goulag, violence et intolérante politique, artistique. Les formes et les pratiques du stalinisme, ses errements sont assimilés au communisme. Même dans les "analyses" sur la politique de l’actuelle Russie, ils arrivent à déclencher le reflexe de Pavlov anticommuniste en rappelant systématiquement par exemple "Poutine, ancien officier du KGB...
    Dans le ême temps, le capitalisme connait une crise sans précédent, ses pratiques , ses "valeurs", son idéologie...
    Est-il judicieux de s’accrocher à un mot, fut-il généreux à ses origines, pour rassembler les peuples et les masses populaires (ils diraient "Langue de bois" !!!) pour porter les coups décisifs à ce maudit système capitaliste et construire un monde d’espoir et de justice ?
    Morales, Chavez, et tant d’autres, Die Linke par exemple, ne l’utilisent pas, et pourtant, ils travaillent globalement pour le "Communisme"

    N’oublions pas que Lénine lui même après la trahison des socialistes en août 14, a proposé queles sociaux-démocrates russes , dont il faisait partie, changent de nom pour s’appeler communistes...
    Si le mot communisme représente pour les jeunesCaucescu, Le pacte germano-soviétique, Kim Ong jill, Béria, Goulag et répression, au lieu de la Commune, des Brigades Internationales, de Rosa Luxembourg ou de Dimitrov, il ne faut pas hésiter à "faire le ménage," fut -il douloureux....
    Sinon, on fonctionne comme les cathos et Benoit XVI qui croient relancer la machine avec l’encens et la messe en latin !!!!!!

    • à lire tous les messages précédents , sarkosy n’a pas bcp de soucis à se faire :

      une preuve : la manif contre boutin : qques centaines de personnes ( dont moi )

      continuez à vous battre comme dans une école (d’autant plus que derriére un écran c’est pas trés glorieux)..... mais peut être qu’il n’y a que ça qui vous interesse.

    • Je regrette mais en latin, français, allemand ou espagnol la messe dit toujours la même chose. Par contre le mot "communisme" ne désigne pas la même chose que "social-démocrate" ou "socialisme" qui, marxisme oblige, et soit dit en passant, désignait tous les régimes issus d’octobre 1917.

      Je n’ai que faire de la sémantique bourgeoise qui utilise les mots comme l’argent, cad en fonction de ses intérêts.

      En France le mot "communisme", depuis Babeuf désigne aussi bien Blanqui, que la Commune, que Jaurés (qui employait trés couramment ce mot dans tous ces écrits), que ceux qui se sont mutiné à Odessa (Marty et Tillon), qui luttaient contre la guerre du Rif, l’occupation de la Rhur, pour le Front Populaire, les brigades internationales en Espagne, la Résistance en France, les conquètes sociales de la Libération, qui ont payé le prix du sang (Alleg-Audin) contre les guerre socialo-réactionnaires d’Algérie, d’Indochine et de Madagascar. Les communistes ont soutenu et soutiennent, activement, et sur toute la planète, tous les mouvements anti impérialistes. Aucune autre désignation ne recouvre autant de solidarité.

      Par exemple les communiste vénézueliens, qui depuis toujours, soutiennent Chavez, ont refusé d’entrer dans la formation chaviste officielle, simplement pour éviter, autant que possible, que l’arrivisme et le clientélisme ne pollue leur organisation. Parcequ’ils savent qu’il y aura un après Chavez, et que la présence d’un parti communiste, idéologiquement et politiquement uni pourrait, alors, être décisive.

      CN46400

  • Communisme ?

    Où, quand , comment ?

    Parti communiste ?

    où ? quand ? comment ?

    Quel projet stratégique ? Pour quelle société ?

    Quelles tactiques ?

    Est-on oui ou non pour que les travailleurs dirigent leurs entreprises ? Et en ce cas il faut ne définir sur le fond les règles, même si on ne peut les graver au détail.

    Si oui, ce qu’est la bataille de fond des communistes, le pouvoir des travailleurs, comment y arriver ?

    Quelles sont les stratégies qui permettent que les travailleurs fassent apprentissage par eux-même de capacités de contrôle démocratique de la gestion ?

    Cela passe-t-il par des lois d’un gouvernement bienveillant ? C’est possible mais c’est une fable réformiste qui ne s’est jamais vérifiée, les travailleurs ont toujours fait du soviet, de l’auto-organisation, du conseil ouvrier, de la coordination, du syndicalisme unitaire et démocratique en écrasant les doigts de pieds de gouvernements foncièrement droitiers.

    Notre recherche de communisme, on l’appelle comme on veut, prend appui sur le développement des capacités d’auto-organisation ouvrières et populaires, au travers des luttes (car ça ne se décrète pas à froid) afin que la classe exploitée trouve son chemin sans des médiations qui la renvoie au hierarchisme bourgeois et bureaucratique.

    "l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ", je me contenterait de cette phrase de Marx comme citation sans en faire des plats mais qui n’a pas d’autre sens que l’auto-organisation , la prise en main directe des affaires.

    Des élections peuvent aider, mais structurées sur des partis, qui ne peuvent être des représentants réels de la classe ouvrière , seulement d’une partie de celle-ci au mieux, mais plus généralement d’une bureaucratie partidaire, elles ne sont qu’au maximum encouragement au mouvement direct, indépendant de l’état et de ses représentations, à étendre la démocratie radicalement à ce qui compte réellement, l’économie, des règles plus strictes de contrôle et de possibilité de virer des dirigeants de coopératives étendues à la société entière, si ils ne rament pas dans la bonne direction.

    La crise actuelle tire des bourre-pifs à ceux qui n’ont toujours pas tiré de leçons des nationalisations du passé , qui, parce qu’elles se sont conjuguées avec en même temps des conquêtes ouvrières, ont pu semblé le nirvana de lalutte des classes alors qu’elles n’ont été qu’instruments de socialisation des investissements au profit de la bourgeoisie.

    On en revient donc au fond qui impose de cesser de ne mettre pratiquement en avant que les bonnes mesures qu’on prendrait si on était aux affaires, mais de travailler à ce que les batailles revendicatives servent à gagner sur celles-ci mais également à faire progresser l’initiative ouvrière et son pouvoir (ces deux derniers aspects ne sont pas revendicatifs mais extorqués) .

    Dans la tourmente actuelle, progresser vers des occupations, prises de contrôle des lieux de pouvoirs économiques, des entreprises, semble une idée vers laquelle la propagande communiste doit tendre et proposer les médiations concrètes de lutte et d"organisation afin qu’on avance dans cette direction.

    Protéger les expériences les plus avancées de coopératives, tout ce qui permet d’irriguer les batailles associatives progressistes constitue une autre des béquilles de l’intervention.

    L’intervention des travailleurs eu dernier salon de l’auto était un des premiers de ces gestes.

    Le développement de la crise avec ces risques extrêmes pour le bien être des travailleurs nécessitera de pousser les feux en ce sens .

    Le reste, les explications fumeuses sur le communisme du 253eme siècle, et, à l’autre bout, le concubinage avec la bourgeoisie et l’acceptation de logiques bureaucratiques institutionnelles sont face d’une même médaille, impasse renouvelée tout au cours du XXeme siècle.

    Alors, le PCF ?