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Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme

Publie le jeudi 16 octobre 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

L’infamie des bons

de ahora

Ce qu’on ne pardonne pas à la Cuba révolutionnaire depuis le début, ce qu’on lui reproche est d’avoir dû se défendre sans répit. Depuis 1959, en effet, Cuba a dû se défendre d’invasions, de blocus, d’attentats terroristes et d’ingérences déstabilisatrices.

L’écrivain espagnol Santiago Alba Rico a lu le dernier ouvrage de Salim Lamrani, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme. Comme dans le scénario de " l’arroseur arrosé ", l’auteur applique aux États membres de l’UE les critères que Bruxelles utilise pour condamner La Havane.

Le résultat est édifiant : selon les normes occidentales, Cuba est bien plus respectueux des droits de l’homme que les pays européens !

Ce qu’on ne pardonne pas à la Cuba révolutionnaire depuis le début, ce qu’on lui reproche est d’avoir dû se défendre sans répit. Depuis 1959, en effet, Cuba a dû se défendre d’invasions, de blocus, d’attentats terroristes et d’ingérences déstabilisatrices ; et elle a également dû se défendre contre une propagande farouche, aussi agressive qu’insistante, dont la puissance illumine sans l’ombre d’un doute la grande ignominie de la petite île. Un pays autant attaqué doit forcément être mauvais ; un pays tant défendu ne peut être qu’indéfendable. On ne peut même plus savoir pourquoi on attaque et pourquoi on défend un pays aussi attaqué et défendu.

On peut juger, en tout cas, de l’illégitimité de cette défense par la légitimité de l’offensive. On peut juger de la bassesse des défenseurs par la grandeur des attaquants. Qui attaque Cuba ? Des gouvernements très puissants qui parlent au nom de la démocratie et des droits de l’homme et qui envahissent ou soutiennent l’invasion de nations souveraines ; des gouvernements qui parlent au nom de la démocratie et des droits de l’homme et qui tuent pour sauver des banques et des entreprises pétrolières ; des gouvernements qui parlent au nom de la démocratie et des droits de l’homme et qui ordonnent - ou y consentent - les séquestrations de la CIA, les camps de torture, les prisons secrètes, le contrôle des téléphones et des communications, la suspension de l’habeas corpus, le racisme exterminateur des lois migratoires et un bon nombre de dictatures collaborationnistes ; des gouvernements très puissants qui parlent publiquement de démocratie et de droits de l’homme et qui bafouent la démocratie et les droits de l’homme, et qui le font non pas parce qu’ils sont hypocrites ou rusés, mais parce qu’ils savent qu’il est autant utile de les violer que de les invoquer. Pourquoi peuvent-ils parler publiquement de démocratie et de droits de l’homme ?

Précisément parce qu’ils peuvent les bafouer et les violer publiquement sans trop d’opposition. Pourquoi croit-on à ce qu’ils disent et non à ce qu’ils font ? Parce que leurs moyens pour se faire entendre sont aussi puissants que leurs moyens pour violer, tuer et détruire. Cuba ne pourra jamais avoir raison face à une irrationalité aussi irrésistible ; Cuba ne pourra jamais être juste face à une injustice aussi criminelle.

Salim Lamrani, enseignant et journaliste spécialiste de Cuba, a très bien compris qu’une partie de la stratégie de sape de la révolution cubaine passe par le fait de l’obliger à se défendre sans cesse, afin que tous ses principes paraissent rhétoriques, ses vérités vides de sens, ses chiffres gonflés, ses acquis douteux. Face à cette auto légitimation de l’attaquant - basée sur sa propre capacité à attaquer -, face à laquelle toute défense se retrouve délégitimée, il s’agit moins d’insister sur la légitimité de la révolution que de questionner radicalement la légitimité de ses détracteurs. C’est ce que fait Salim Lamrani dans Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme. Avec un calme très efficace, sans rhétorique, en ayant toujours recours à des rapports officiels au-delà de tout soupçon, il ose faire face aux gouvernements européens les plus belligérants contre Cuba sur leur propre terrain, là où ils se croient le plus intouchables ou d’où ils prétendent imposer leur doctrine au reste du monde. Abordant la question la plus difficile, la plus sensible et également la plus manipulée, l’ouvrage court et convaincant de Lamrani accumule tant d’accusations contre l’UE (et, bien sûr, contre les États-Unis) qu’apparaît naturellement aux yeux du lecteur tout ce que la propagande nous cache par le biais d’artifices et de violences symboliques, à savoir, les véritables raisons de l’offensive anti-cubaine et, indissociable de celles-ci, la supériorité positive et manifeste de Cuba - et pas seulement de manière comparative - dans la défense des droits de l’homme.

Mais les comparaisons sont vraiment édifiantes et je ne peux pas résister à l’envie de citer un passage du livre de Lamrani qui, précisément sous ce titre (" une comparaison édifiante "), exprime parfaitement aussi bien l’illégitimité morale et démocratique de l’Union européenne que le talent de l’auteur pour ordonner des vérités de façon à ce qu’elles puissent être perceptibles. Pour un compte rendu, la citation est longue ; pour un résumé judiciaire, elle est trop courte :

« Contrairement aux rapports concernant les pays de l’Union européenne, Amnesty International n’a rapporté, pour ce qui concerne Cuba,
 Aucun cas d’assassinat politique contrairement au Royaume-Uni.
 Aucun cas de torture ou traitement inhumain contrairement à la Belgique, à Chypre, à l’Estonie, à la France, à la Grèce, à l’Italie, à la Lettonie, à Malte, à la République tchèque et au Royaume-Uni.
 Aucun cas d’utilisation de preuves obtenues sous la torture contrairement à l’Allemagne et à Chypre.
 Aucun cas de disparition contrairement à l’Estonie.
 Aucun cas d’enlèvement de personnes par les autorités contrairement à l’Italie.
 Aucun cas de violation du droit à la vie contrairement à la Suède.
 Aucun cas d’impunité suite à un crime commis par des agents de l’Etat contrairement à l’Autriche, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, la République tchèque et au Royaume-Uni.
 Aucun cas de trafic d’êtres humains contrairement à la Grèce et à la Lituanie.
 Aucun cas de violence contre les mineurs commises par des agents de l’État, contrairement à l’Estonie, la République tchèque et la Slovaquie.
 Aucun cas de violence systématique contre les femmes contrairement à la plupart des pays européens.
 Aucun cas de violence contre les minorités contrairement à l’Allemagne, à l’Estonie, à la France, la Grèce, la République tchèque, le Royaume-Uni et à la Slovaquie.
 Aucun cas d’enfants privés d’accès à l’éducation en raison de leur origine ethnique contrairement à la Grèce, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Lettonie, et la Slovénie.
 Aucun cas d’enfants internés en raison de leur origine ethnique contrairement à la République tchèque et à la Slovaquie.
 Aucun cas de stérilisation forcée de femmes issues de minorités contrairement à la République tchèque et à la Slovaquie.
 Aucun cas de citoyens déchus de leur nationalité contrairement à la Grèce et à la Slovénie.
 Aucun cas d’utilisation de lits-cages pour enfermer les handicapés mentaux contrairement à la République tchèque.
 Aucun cas de répression de manifestants contrairement à Chypre et à Malte.
 Aucun cas de familles expulsées de leur logement contrairement à la Hongrie.
 Aucun cas de violences sur les handicapés contrairement à l’Irlande.
 Aucun cas de mineurs incarcérés contrairement à l’Espagne, l’Estonie et l’Irlande.
 Aucun cas de malades mentaux mis en prison contrairement à l’Autriche, à l’Irlande et à l’Italie.
 Aucun cas de suicide en prison contrairement à l’Italie.
 Aucun cas d’automutilation en prison contrairement à l’Italie.
 Aucun cas de manque d’attention médicale contrairement à l’Estonie, l’Italie, et au Royaume-Uni.
 Aucun cas de violences policières contrairement à la plupart des pays européens.
 Aucun cas de suspension des garanties constitutionnelles contrairement à la France.
 Aucun cas de traite d’êtres humains contrairement à la Grèce.
 Aucun cas d’incitation à la haine raciale et à la discrimination par les autorités contrairement à la Hongrie et à la Lettonie.
 Aucun cas d’expulsion de demandeurs d’asile contrairement à l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Chypre, la France et à la Grèce ».

Avec un véritable bon sens, Salim Lamrani brandit contre l’UE une source qu’elle-même reconnaît et utilise, mais le nombre de violations des droits de l’homme commises dans les pays européens et non commises à Cuba augmenterait sans aucun doute si l’on acceptait les dénonciations d’organismes moins officiellement « indépendants ».

Pour les défenseurs des droits de l’homme, il est clair, en tout cas, non seulement que la propagande occidentale contre Cuba est dénuée de fondement mais qu’elle inverse littéralement (conformément à une projection freudienne consciente et intéressée) le partage des rôles : la vérité est que pendant que le gouvernement de l’île caribéenne oriente toute sa politique vers la protection des droits de l’homme, les gouvernements européens (suivant celui des États-Unis) montrent clairement que les temps – si l’on veut protéger le capitalisme – ne sont pas aux scrupules juridiques ni aux simagrées humanistes. C’est pour cela qu’a servi et que sert encore la propagande contre Cuba ; si elle aide à la faire tomber, très bien ; sinon, au moins on arrive à camoufler un peu l’infamie croissante de ceux qui l’attaquent.

Après avoir lu le livre de Salim Lamrani, les atrocités commises par ceux qui les racontent m’inquiètent beaucoup plus que les bêtises que l’on raconte sur Cuba ; et l’ingénuité avec laquelle on avale ce que nous racontent nos journalistes et nos gouvernements sur eux-mêmes m’inquiètent beaucoup plus que l’ingénuité avec laquelle on gobe les bobards qu’ils nous racontent sur Cuba. Après avoir lu le livre de Salim Lamrani, je suis surtout inquiet de l’horreur de tout ce que les anti-cubains de l’Union européenne sont en train de faire aux Européens, et du silence avec lequel nous le supportons sans une plainte. Sur ce point également les Cubains ont beaucoup à nous apprendre : parce qu’au moins eux se défendent.

de Santiago Alba Rico, écrivain et enseignant de philosophie

Tiré de Radio Habana Cuba

http://www.ahora.cu/francais/index....

Messages

  • Ca remet un peu les pendules à l’heure. A diffuser amplement et sans restriction.

    • Euh... qu’il fasse grosso merdo bon vivre à Cuba pour la plus grande partie de la population, je n’ai aucun mal à le concevoir.
      Mais ce qui est décrit là, c’est carrément l’île aux enfants squattée par les bisounours et autres téléteubbies !

      Dois-je en déduire que, tout comme le notre, le régime en place ne fournit comme chiffres et statistiques que ce qui l’arrange, ou bien sommes-nous en présence d’un peuple extraordinaire dont je regrette amèrement de ne pouvoir intégrer prestement les chromosomes ?

       :)

      Hasta la victoria, siempre !

      Brunz

    • 90 152 votre post est fort intéressant. L’Etat cubain joue son rôle d’arbitre pour limiter l’appétit des riches.

      Si j’en crois ce que vous écrivez l’expérience du communisme existe bien de par ce monde, notamment à Cuba. Il pourrait être le phare qui éclaire dans le brouillard de la crise capitaliste que tous les états vivent en ce moment. Et tous ceux qui sont allés à Cuba apportent des témoignages certes de pauvreté, à cause de l’embargo USA qui maintient ce peuple dans la misère, mais fascinés par la gratuité de certains services comme la santé et l’instruction, avec des médecins de qualité et en nombre qui sillonnent le Tiers-monde. De plus ils sont débrouillards, font dans le bio et l’écolo sur fond de musique latine qui exprime une certaine joie de vivre malgré les difficultés.

      L’UE ferait mieux d’ouvrir ses portes à ce petit pays qui a beaucoup de choses à nous apprendre.

    • L’UE ferait mieux d’ouvrir ses portes à ce petit pays qui a beaucoup de choses à nous apprendre.

      L’UE en ce moment ferait bien de ne rien "leur" ouvrir du tout.

      Après 50 ans d’embargo c’est pas le moment de leur importer la crise qui secoue tout le monde capitaliste.

      Ils ses sont démerdés jusqu’à aujourd’hui, y compris lorque les Russes les ont lâchés, y a qu’à les laisser tranquilles. Ils ont largement prouvé, y compris en servant de modèle aux émancipations en Amérique latine, qu’ils sont bien meilleurs que nous.

      De plus les pays socialistes en puissance qui émergent dans l’ALBA sont bien plus importants pour eux que les "rats" européens à la remorque des USA.

      Je pense qu’on pourra retourner les voir pour prendre des leçons lorsqu’on aura règlé nos propres problèmes avec le Capital. Et c’est pas gagné.

      G.L.

    • Il ne s’agit pas d’un peuple extraordianire, il s"’agit d’un régime politique différents : le gâteau est partagé. Parfois en luttant contre ceusx qui veulent se l’approprier aux dépends des autres : il y en a aussi parmi les Cubains...

      Quand aux chromosomes... alors là, c’est franchement crade, voire honteux et raciste. Ils n’ont strictement RIEN à faire dans cette histoire. (Surtout qu’il y a absolument de TOUT à Cuba : des noirs, des bruns, des blonds, des verts, des violets, etc... Tout ...sauf des descendant s de la population indigène d’origine, massacrée entièrement.)

      Une bonne façon de s’approprier "le chromosome cubain" : lire, apprendre, parler l’espagnol, aller à Cuba.

    • "Quand aux chromosomes... alors là, c’est franchement crade, voire honteux et raciste. Ils n’ont strictement RIEN à faire dans cette histoire."

      82.222, je crains que nous n’ayons définitivement pas le même sens de l’humour (ou bien que tu soies gravement déplafonné du bocal) pour que tu puisses insinuer qu’il y avait du crade, du honteux ou du raciste dans ma petite chute inoffensive.

      T’as déjà entendu parler de second degré ? Mais c’est qu’il me ferait couper la tête pour un oui ou pour un non, ce dépositaire de vérités et mystifications pêle-mêle entremêlées...

       :)

      Brunz

    • Brunz, tu as quand même fait plus fort dans le passé pour "attaquer "et "te défendre"...

      Dommage, on dirait que le syndrome Val s’attaque à beaucoup de monde ces temps-ci.

      Allez, un petit effort, remets-toi vite !

       ;)

  • Pour avoir déja vécu à Cuba et y repartant d’ici peu après un cours séjour en France, je souhaiterais savoir les "omissions" et les "erreurs" dont tu parles...c’est intrigant...

    Il est vrai qu’il y a des municipalités de la Havane dans lesquelles beaucoup de Santiaguero (gens de Santiago, à l’est du pays) viennent s’installer "illégalement" (illégal, car il faudrai faire un changement de municipalité), et souvent vivent dans des conditions difficiles..mais on ne parle pas de ça, tu te trompes de problème, il s’agit ici d’un problème que rencontrent l’ensemble des pays en voie de développement, où la capitale est généralement beaucoup plus développée que le reste du pays (c’est pas comme en France ou les grandes villes sont très développées, Lyon, TOulouse, Marseille), autrement dit des pays unipolaires et non multipolaire comme c’est le cas chez nous. Cuba travaille à ça, et si réellement tu vis à Cuba, tu pourras voir qu’ils veillent à régler ce problème de différence de développement entre les villes,car cela s’est déja beaucoup amélioré, surtout sur le plan des services et commerces mis à disposition des cubains...Ce problème reste, il est vrai, un problème difficile à régler.à cela s’ajoute le problème de logement qui se rencontre suite à ces migrations internes, la Havane ne peut s’agrandir à l’infini, et l’Etat ne peut construire des maisons pour tous ces gens, (gens qui ont déja une maison à l’Est du Pays.)

    "Pour connaitre ce peuple et ce qu’il endure "...Ce peuple, comme tu le dis, ne vis pas dans des conditions aussi faciles que nous, il y a de temps en temps encore des coupures de courant, plus ou moins longues selon la zone géographique...mais les Cubains ont une sécurité alimentaire, d’ailleurs qualifiée par l’ONU d’exemple pour le monde, une santé gratuite, et une éducation gratuite (l’université aussi !). C’est fatigant de voir les gens accuser CUba pour son soit disant non respect des Droits de l’Homme, alors qu’ils les respectent plus que des pays comme la France ou d’autres de l’UE, car les DROITS DE L’HOMME, il faut le redire, c’est avant tout, AVOIR UN TOIT, DE QUOI MANGER, UNE EDUCATION, et le DROIT AUX SOINS SANTé.
    Il est tout à fait légitime de se battre pour l’amélioration des conditions de vie du peuple Cubain, mais critiquer l’Etat n’aide pas les choses, l’Etat se bat aussi pour cette amélioration, la preuve récente est l’implication dans le controle des prix des produits agricoles suite aux deux évènements cycloniques derniers, qui ont ravagé des milliers d’hectares de cultures. L’Etat a joué un role indispensable, les prix augmentaient déja et étaient parfois multipliés par 4, et il a régulé les prix pour éviter que les plus riches puissent se payer à manger et que les autres non...J’y étais en témoin, puisque j’allais moi même faire les courses au marché ! Avis donc aux gens qui se sentent proches du peuple cubain et qui veulent se battre pour l’amélioration de leur conditions de vie : NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE : l’ETAT n’est pas le responsable de cette situation, il veille à ce que TOUS les Cubains puissent bénéficier des DROITS FONDAMENTAUX ! le coupable : c’est l’embargo des USA.

    Ce qui dérange l’UE : ce n’est pas le non respect des droits de l’homme à Cuba,sinon en ce qui concerne les droits de l’homme, l’UE devrait culpabiliser !! ;mais c’est le fait que Cuba adhère depuis près de 50 ans à un système socialiste, qui certes a pu voir des limites au cours du temps, mais qui s’est toujours soucié de bien-être de son peuple. Ce qui dérange l’UE, c’est que Cuba a un parti communiste unique. IL n’est pas question de droit de l’homme, ce que veut l’UE, c’est ""éduquer"" Cuba au capitalisme, et instaurer "un pluralisme démocratique".

    Pour tes omissions, j’imagine certainement que tu te réfère aux "journalistes" emprisonnés de 2003. Je dirai juste que ces "journalistes" n’en sont pas. Ayant été financé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, ils ne sont plus des journalistes dont le métier est de rapporter l’information, mais des mercenaires.

  • Quels petits bras ces "dictateurs" cubains !

    Staline c’était autre chose, l’OTAN et les assassinats en Afghanistan c’est mieux, le plus effroyable massacre du 21eme siècle , l’Irak, montre bien que les Castros sont bien des dictateurs en peaux de lapin.....

    Y a plus de bandits rouges, c’est plus ce que c’était, damned !

  • J’ai lu moi aussi le livre de Salim Lamrani,et je peux dire qu’il est trés bien documenté sur Cuba, je suis complètement d’accord avec lui,du reste je ce que dit (90- 152)est exact,je suis marié avec une Cubaine et je vais à Cuba assez souvent et j’y reste les trois mois de vacances scolaire je confirme ce qu’il a écrit,maintenant pour( 88-136) qui laisse entendre dans son article que le communisme existe a Cuba,je pense qu’on ne peut pas affirmer celà,c’est une société qui travaille pour le bien de l’homme avec les moyens qu’elle a et qui malgré un blocus criminel des EE-UU, arrive à faire un règime qui va vers le vrai socialisme, et peut être le communisme, le vrai viendra en suivant,il est quand même curieux de voir qu’avec toutes les sanctions qu’appliquent les EE-UU et même les Européens, ce petit pays arrive a donner à son peuple une éducation, et une sécurité social classées parmis les meilleures du monde,honte à nos médias qui ne parlent de Cuba que lorsqu’il faut les dénigrer, alors que bien souvent ce serait à nous de les prendre en modèle.AL de TOULOUSE

    • merci pour ce temoignage direct, et pour SALIM
      cela fait chaud au coeur, et remets les pendules à l heure(honte aux medias dominants, vendus et qui nous trompent sans scrupules, en essayant de diriger nos opinions, nos consciences)

      j aimerais prendre contact avec vous, si cela est possible, pour preparer voyage
      dubois20203@yahoo.fr

  • Lorsque la "Santé Publique" et l’Education Nationale" seront au niveau de Cuba,lorsque la Sécurité(la vraie) sera effective comme à Cuba lors des derniers cyclones,lorque la mortalité infantile sera en recul et l’espérance de vie en augmentation comme à Cuba...dans tous les pays du Monde(Y compris les "développés "en voie de décroissance)...on pourra commencer à "causer" !(je me répète)
     Les références que j’ai citées sont LES références ....
     Comparez les autres iles des Caraïbes ....Haîti,mais aussi ...La république Dominicaine,paradis pour touristes et/ou spéculateurs mais pas pour ses "indigènes"....
     Attention : on peut(et doit) critiquer ce qui ne va pas à Cuba(et il y a matière) MAIS ...voir le dessin de Plantu à propos des pays de l’Est : avant ils et elles étaient mal vêtus,...après tout nus....
     Cuba si !

  • il y a pas mal de lignes où la france n’est pas citée alors qu’elle devrait...le refus de donner des soins à une personne cardiaque de 55 ans en garde à vue pour une infraction au code de la route (vécu par quelqu’un que je connais) me fait douter de l’accès aux soins en prison par exemple et ce n’est qu’un exemple...

    • Comme tout ce qu’écrit Salim Lamrani, son livre est étayé et ce qu’il dit est irréfutable.
      Pour cette rasion, vous aurez du mal à entendre parler de ce livre hors Internet et à le trouver en librairie.

      Raison de plus pour l’acheter car les difficultés de diffusion ce ce type de prose (je sais de quoi je parle) font que les auteurs qui s’y attèlent sont rares et que ceux qui le font espacent leurs écrits.

      Le livre hors pensée unique est au "livre de la rentrée" ce que Belllaciao est à Libération.

      Il faut vite acheter le livre de S. Lamrani