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Hôpital de Carhaix : la lutte a payé !

Publie le mercredi 22 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Le maintien des services de maternité et chirurgie a été acté hier.

Lors de la réunion qui a réunis le président du CA du CHU de Brest et le président du CA de Carhaix avec le directeur de l’ARH, le principe du maintien des services de maternité et de chirurgie a été acté.

C’est la victoire de tous les habitants du Centre ouest Bretagne qui ont refusés de devenir des citoyens de seconde zone. C’est aussi la démonstration que face à un gouvernement de casse sociale et de liquidation des services publics seule une mobilisation populaire déterminée peut venir a bout d’un gouvernement violent, près à tout pour imposer ses choix destructeurs.

La vigilance reste cependant de mise. La loi Bachelot dite HPST consacre la fin de l’indépendance des hôpitaux, en écartant les élus locaux de la direction des hôpitaux pour les remplacer par des "managers" et va dans le sens d’une privatisation de l’ensemble des services de santé au profit des grands groupes privés qui veulent la casse des services de santé pour mieux engraisser leurs actionnaires.

Si L’hôpital de Carhaix semble provisoirement sauvé, le combat doit continuer. Partout en France des hôpitaux sont menacés soit de fermeture pure et simple soit se voient amputés d’un ou plusieurs services ce qui fragilise ces établissements.

La campagne nationale "touche pas a mon hosto, touche pas à ma santé" est la pour monter que nous n’accepterons pas la destruction des services de santé en France. Pour connaitre le lieu et les date des actions en cours et à venir, voir la carte.

Plus d’infos sur le site de la coordination nationale des hôpitaux de proximité

Messages

    • Non à la loi Bachelot.

      Communiqué de la LCR.

      N. Sarkozy l’a voulue, R. Bachelot l’a faite : la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoire » présentée aujourd’hui par la ministre de la santé a une cible : la destruction de l’hôpital public.

      Refusant de donner à l’hôpital les moyens de son fonctionnement, la loi organise au contraire le transfert d’une partie de ses missions, vers la médecine libérale, les cliniques privées, le secteur médico-social. Ce qui restera des hôpitaux sera regroupé au sein d’établissements de territoires, avec à leur tête des managers ayant pour objectif la « rentabilité » et la « productivité ».

      250 établissements de proximité sont menacés. Quant aux plus grands établissements, ils seront soumis à des « dégraissages » massifs, comme c’est déjà le cas aujourd’hui à l’hôpital du Havre (1000 emplois supprimés sur 4000).

      Ce sont les usagers, à commencer par ceux dont les revenus les plus faibles qui vont subir les conséquences de cette casse de l’hôpital : éloignement des soins, délais d’attente plus longs, dépenses à leur charge…

      A l’heure où ce gouvernement trouve des dizaines de milliards d’euros pour renflouer les banques, il refuse aux hôpitaux, les moyens leur permettant de poursuivre leur missions de service public.

      La LCR appelle à amplifier la mobilisation unitaire pour le retrait de la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires », et du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2009, pour la défense et l’amélioration de l’hôpital public, et un remboursement des soins à 100%.

      Le 22 octobre 2008.

  • Source : Télégramme de Brest 23/10/2008

    Hôpital de Carhaix. Antoine Perrin calme les enthousiasmes

    Le directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation, Antoine Perrin, a souhaité, hier, « calmer quelque peu l’enthousiasme » des Carhaisiens, exprimé à la sortie de leur réunion commune à Châteaulin (Le Télégramme d’hier). « Oui, nous allons mettre tous les moyens possibles pour maintenir les services et en développer de nouveaux. Mais aujourd’hui, on ne peut pas dire avec certitude que l’on y arrivera. Le recrutement reste un problème, car Carhaix n’a aucun anesthésiste titulaire et ne peut continuer à fonctionner avec des intérimaires. Or, sur 45 postes, huit sont vacants à Brest. Rien ne permet d’affirmer aujourd’hui que nous arriverons à recruter ces praticiens, et je ne veux pas que les Carhaisiens tombent de trop haut si jamais nous ne parvenions pas à trouver une réponse à ce problème ».

    Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas de la responsabilité des Carhaisiens de mettre en oeuvre les politiques de formation, les budgets pour ces formations, les prévisions d’effectifs, surtout à l’aube d’une nouvelle loi sur les services de santé qui est actuellement dans les projets gouvernementaux.

    ASSUMEZ VOS RESPONSABILITE, Monsieur Pellerin ! Euh ! Mr Perrin.

    Lapsus révélateur.

    Skapad