Accueil > Tous et toutes dans la rue demain 20 novembre contre la casse Darcos

Tous et toutes dans la rue demain 20 novembre contre la casse Darcos

Publie le mercredi 19 novembre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Manifestation du 20 novembre à l’éducation nationale

Trajet / parcours Paris : départ 14h30 Luxembourg vers le ministère
(en passant par : Port Royal, Raspail)

 Non aux suppressions massives de postes
 Abandon des réformes de regression pour les jeunes et pour les personnels
 Pour l’avenir du service public d’éducation

Avec des personnels respectés dans leurs droits et leurs métiers
Cortège : FSU, CGT, SGEN, FO, SE, SNALC SNETAA CGC SUD CNT

20 novembre : grève nationale premier et second degré !

Appel à la grève premier et second degré !

Tous en grève contre la casse de l’éducation !

Face à la politique de casse de l’Éducation : La CGT-Educ’action et SUD-Education appellent à la grève le 20 novembre !

Appel à la grève premier et second degré

L’ensemble des réformes en cours porte une conception régressive de l’éducation dont les personnels mesurent les dégâts, notamment depuis cette rentrée, dans les écoles, les établissements secondaires et l’université.

Le 19 octobre, 80 000 personnes venues de toutes les régions ont exprimé leur inquiétude dans les rues de Paris. Derrière un affichage d’équité, ces mesures accélèrent encore le désengagement de l’État du service public d’éducation. Cette politique va détériorer, profondément et durablement, notre système éducatif. Elle contient tous les ingrédients pour que se renforce une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.

Ainsi, le projet de loi de finances 2009 prévoit 13 500 postes de moins dans l’Education nationale. Ce budget s’inscrit dans la continuité de la politique de réduction de moyens menée depuis plusieurs années dans l’ensemble de la fonction publique.

D’ici 2011, c’est 90 000 emplois qui seront encore supprimés avec les réformes structurelles en cours : généralisation du bac professionnel en 3 ans au lieu de 4 ans, mastérisation de la formation enseignante et suppression des IUFM, réforme du lycée.

Cela représente plus de 10 % des effectifs actuels, auxquels il faut ajouter des dizaines de milliers d’emplois de personnels éducatifs. Dans le primaire et en maternelle, notamment, 6 000 postes seront supprimés à la rentrée 2009, alors que 16 000 élèves supplémentaires sont attendus.

De même, l’annonce du transfert, en 2009, de 3 000 maîtres spécialisés sur les 9 000 exerçant dans les réseaux d’aide spécialisés pour les élèves en difficulté (RASED) dans des classes ordinaires signe la disparition de l’enseignement spécialisé et par la même de la lutte contre l’échec scolaire.

Les lycées et les collèges continueront d’être fortement touchés, notamment avec la généralisation des fusions administratives et la multiplication des postes à service partagé.

Ces choix, économiques et idéologiques, représentent une rupture avec la conception démocratique et républicaine de l’école.

Ils mettront le service public dans l’incapacité de remplir ses missions et accélèreront la mise en place d’un système concurrentiel. Les réformes engagées conduiront à une dégradation sans précédent des conditions d’étude pour les élèves et de travail pour les personnels.

Face à des attaques qui concernent tous les secteurs du système éducatif et tous les personnels c’est, tous ensemble, que nous devons répondre :

Pour refuser la gestion de la pénurie et la régression de notre système éducatif,
Pour exiger des moyens et des conditions de travail permettant aux personnels de mettre tous les élèves en situation de réussite et d’éradiquer l’échec scolaire,
Pour demander un autre projet d’école.
Nous appelons l’ensemble des personnels de l’Education nationale à décider la grève et à manifester le jeudi 20 novembre 2008


Appel unitaire à la grève le 20 novembre
Intersyndicale nationale du second degré

CGT-Educ’action, CNGA-CGC, SE-UNSA, SNALC-CSEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA-EIL, SNUEP-FSU

Alors que la rentrée 2008 s’est déroulée dans des conditions matérielles très difficiles pour l’ensemble des établissements du 2nd degré, le projet de budget 2009 ne peut que renforcer l’inquiétude des personnels. Les collèges, pourtant en augmentation démographique subiront les plus fortes suppressions d’emplois. Les lycées et les lycées professionnels ne seront pas épargnés. De surcroît, les diminutions programmées du nombre de places aux concours de recrutement et des moyens de remplacement annoncent un recours massif à la précarité.

Alors que le parlement délibère sur la loi de finances 2009, les organisations syndicales dénoncent des perspectives budgétaires qui vont nuire gravement et durablement aux élèves et aux enseignants. Le gouvernement entend mener une politique pilotée et contrainte par un budget en régression et une logique de réduction de l’offre de formation, en particulier dans la voie professionnelle.

A la dégradation constante et programmée des moyens d’enseignement et des conditions de travail, s’ajoutent des attaques répétées contre le paritarisme et le droit syndical. La politique du fait accompli et la marche forcée ne peuvent tenir lieu de méthode de dialogue social.

C’est parce qu’elles font du développement du système éducatif un enjeu fondamental pour l’avenir du pays et des jeunes que les organisations soussignées appellent à la grève dans les collèges, lycées et lycées professionnels le jeudi 20 novembre pour :

Un budget 2009 à la hauteur des exigences, ce qui nécessite notamment de revenir sur les suppressions de postes prévues ;
Une rénovation du système éducatif avec comme axe principal la réussite et l’élévation de la qualification de tous les jeunes, ce qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail des élèves et des personnels ;
Le maintien et le développement du paritarisme et des droits syndicaux ;
Un véritable dialogue social sur les questions éducatives, ce qui nécessite que toute réforme prenne en compte les propositions des personnels, des parents, des élèves et de leurs organisations représentatives ce qui exclut la précipitation dans laquelle le ministère entend actuellement travailler ;
Une réforme des lycées reconnaissant les apports disciplinaires, respectant les métiers, définissant des parcours cohérents dans les 3 voies de formation pour mener davantage de jeunes au Baccalauréat, examen national garantissant l’accès à l’Université.

Source :

http://cgt.educaction94.free.fr/


La Fédération SUD éducation appelle à la grève nationale intercatégorielle le 20 novembre

Dans la situation actuelle, face au pouvoir et à sa politique de régression sociale généralisée, la fédération SUD éducation s’inscrit dans une stratégie de construction d’un mouvement revendicatif interprofessionnel. Cela nécessite, dans l’Éducation Nationale, un mouvement véritablement intersyndical vers la grève reconductible mais aussi un mouvement de défense de l’École Publique avec toutes les forces sociales. Une grève catégorielle, dans le premier degré ou dans le secondaire le 20 novembre, n’est pas une réponse adaptée. Dans le souci de renforcer la lutte, la fédération SUD éducation s’est adressée nationalement et dans de nombreux départements aux autres organisations syndicales pour leur proposer de faire de ce 20 novembre une grève nationale intersyndicale et intercatégorielle, unissant toutes les forces de l’éducation nationale avec le soutien de tous ceux qui ont participé à la manifestation du 19 octobre. La casse de l’école Publique et laïque est au centre de la politique de Sarkozy et de son gouvernement au même titre que la casse du statut de fonctionnaire et du Code du Travail. Partout, dans nos classes et dans nos services, nous constatons les conséquences d’une politique de destruction de l’emploi public qui, en matière d’éducation, tourne le dos à l’idée d’une Ecole laïque et émancipatrice, véritablement gratuite et ouverte à tous sur l’ensemble du territoire.


Grève nationale jeudi 20 novembre
Parce qu’il est urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard !

L’autosatisfaction et le mépris affichés des ministres de l’Education et de la Recherche révèlent au fil des mois leur parti pris. Il s’agit moins de « réformer » l’école, le lycée ou l’université que de soumettre l’éducation nationale aux lois du marché. S’il y a de l’argent pour les banques, il n’y en a pas pour l’école. Suppression des Instituts Universitaires de Formation des maîtres ; suppression de de 13500 postes pour la rentrée 2009, dont 3000 postes d’enseignants spécialisés des Résaux d’aides pour le primaire ; recours à des emplois précaires, recrutement de personnels à la retraite pour combler les besoins de personnels de vie scolaire ou d’enseignants... Une politique purement comptable motive les décisions ministérielles : il faut en finir avec le service public d’éducation. Cette logique économique s’habille des oripeaux du « bon sens », du mythe de « l’égalité des chances » et d’une vision fantasmée de la splendeur d’une école du passé. Ainsi, les « nouveaux programmes » du primaire réhabilite « La Marseillaise », « L’Instruction civique » et les « fondamentaux » des maths et du français. Comme si l’école se résumait au formatage du bon citoyen et aux exercices à répétitions. La semaine de quatre jours dans le primaire et la suppression de la carte scolaire cachent mal une philosophie discriminatoire : week-ends à la campagne et collèges de centres-villes pour les uns, cités et ghettos pour les autres. Le « soutien » aux élèves en difficultés, hors du temps de classe, témoigne d’une idéologie réactionnaire. La culture scolaire y est légitimée comme seule clef de la réussite. Et l’échec, malgré cette aide, validera la hiérarchie sociale.

Jeudi 20 novembre, l’ensemble des organisations syndicales, du primaire au secondaire, appelle à une journée de grève. Elle s’inscrit dans une semaine d’actions pour l’éducation. Il serait pédagogique de la reconduire, cette grève !

Source :

http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=2344


Appel unitaire à la grève dans le second degré

« Alors que la rentrée 2008 s’est déroulée dans des conditions matérielles très difficiles pour l’ensemble des établissements du 2nd degré, le projet de budget 2009 ne peut que renforcer l’inquiétude des personnels. Les collèges, pourtant en augmentation démographique subiront les plus fortes suppressions d’emplois. Les lycées et les lycées professionnels ne seront pas épargnés. De surcroît, les diminutions programmées du nombre de places aux concours de recrutement et des moyens de remplacement annoncent un recours massif à la précarité.

Alors que le parlement délibère sur la loi de finances 2009, les organisations syndicales dénoncent des perspectives budgétaires qui vont nuire gravement et durablement aux élèves et aux enseignants. Le gouvernement entend mener une politique pilotée et contrainte par un budget en régression et une logique de réduction de l’offre de formation, en particulier dans la voie professionnelle.

A la dégradation constante et programmée des moyens d’enseignement et des conditions de travail, s’ajoutent des attaques répétées contre le paritarisme et le droit syndical. La politique du fait accompli et la marche forcée ne peuvent tenir lieu de méthode de dialogue social.

C’est parce qu’elles font du développement du système éducatif un enjeu fondamental pour l’avenir du pays et des jeunes que les organisations soussignées appellent à la grève dans les collèges, lycées et lycées professionnels le jeudi 20 novembre pour :

Un budget 2009 à la hauteur des exigences, ce qui nécessite notamment de revenir sur les suppressions de postes prévues ;

Une rénovation du système éducatif avec comme axe principal la réussite et l’élévation de la qualification de tous les jeunes, ce qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail des élèves et des personnels ;
Le maintien et le développement du paritarisme et des droits syndicaux ;

Un véritable dialogue social sur les questions éducatives, ce qui nécessite que toute réforme prenne en compte les propositions des personnels, des parents, des élèves et de leurs organisations représentatives ce qui exclut la précipitation dans laquelle le ministère entend actuellement travailler ;

La revalorisation de l’ensemble des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation ;

Une réforme des lycées reconnaissant les apports disciplinaires, respectant les métiers, définissant des parcours cohérents dans les 3 voies de formation pour mener davantage de jeunes au Baccalauréat, examen national garantissant l’accès à l’Université. »
(SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SE-UNSA, SNALC, UNSEN-CGT, CGC, SNETAA)

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 7 novembre 14h

http://reseaudesbahuts.lautre.net/

Portfolio

Messages