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COMORES / FRANCE : LETTRE OUVERTE

Publie le mardi 25 novembre 2008 par Open-Publishing
21 commentaires

Petite lettre ouverte à l’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores

Ne pas insulter l’avenir après avoir injurié le passé des Comores

Permettez-moi tout d’abord, excellence, de vous féliciter, pour le tact et la diplomatie langagière dont vous faites preuve à l’opposé de votre prédécesseur. La différence se ressent à travers la lecture de votre libre opinion parue dans La Gazette des Comores du lundi 10 novembre, deux jours avant la Journée nationale Maore. Je vous remercie d’avoir pris la peine de proposer votre point de vue ou plutôt celui de la France sur la question de l’île franco/ comorienne de Maore/Mayotte pour couper la poire en deux (peut être que cela est plus diplomatiquement correcte). J’ai été très attentif à votre argumentaire défensif qui est essentiellement basé sur un point à savoir : la France est à Maore non pas par la force, mais parce que les Mahorais l’ont voulu et l’ont exprimé par référendum. Nous disons que malheureusement ce genre de raisonnement qui fait abstraction du contexte aurait permis et entraîné la légitimation du gouvernement de Vichy et la présence allemande dans les zones occupées, ou encore l’appartenance de l’Alsace et de la lorraine à l’Allemagne ou encore l’indépendance de la Corse, du pays basque ou de la Nouvelle Calédonie, si on leur posait la question. En revanche, je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que la France n’a pas occupé Mayotte par la force en 1975, puisqu’à l’époque elle y était chez elle dans un Territoire d’Outre Mer qui comprenait les quatre îles des Comores. Comme en 1841, elle y est restée par la ruse, ce qui n’est pas en son honneur car la ruse est encore plus vile, lorsqu’elle est utilisée par un pays fort contre un pays faible.

Je ne vous ferai pas l’offense d’un cours d’histoire sur les Comores, le Quai d’Orsay s’étant sans doute chargé de cela. Je rappellerai simplement qu’en 1841 la France a manigancé pour détrôner le sultan d’Anjouan dont celui de Mayotte était le vassal, pour mettre sur le trône de Mayotte le Malgache Andrianatsouli, un usurpateur qui n’a pas hésité à céder Mayotte à la France, puisqu’il s’en foutait comme de l’an 40, n’étant à Mayotte que comme réfugié politique chassé de Madagascar, son île natale. La ruse, disais-je, plus payante que la force a ensuite été réutilisée par la France pour préparer l’apparition des forces politiques pro-françaises et contre l’indépendance.

Pour bien comprendre la situation et les agissements de la France, il faut se remettre dans le contexte de la guerre froide qui prévalait à l’époque et de l’affrontement par pays du tiers monde interposés entre l’Urss et les Etat Unis d’Amérique ou, plus généralement, entre le monde dit libre et le monde communiste. Mayotte a toujours attiré la France depuis le XIXè siècle grâce à son lagon qui offrait un port naturel et sécurisé contre les pirates et pour le ravitaillement des navires sur la route des épices. Les mêmes raisons ou presque, ont prévalu un siècle plus tard, Mayotte s’avérant une île hautement stratégique dans le canal du Mozambique sur la route des grands tankers qui ravitaillaient l’Occident en pétrole, denrée d’une importance stratégique capitale pour les deux blocs rivaux. La première phase de ce plan machiavélique a commencé par le déplacement de la capitale du territoire, de Dzaoudzi à Moroni, sans compensation économique pourtant promise par la puissance coloniale. Le résultat escompté et par ailleurs obtenu était double : créer une haine contre le Grand-comorien symbolisé par Saïd Mohamed Cheikh alors président du gouvernement du territoire qu’on accusait d’avoir transféré la capitale au profit des Grands comoriens, et créer en même temps un mécontentement de la population de Mayotte qui ne bénéficiait plus des retombées économiques et financières de la capitale. Comme en 1841, la France va jouer sur les éléments exogènes pour transformer ce mécontentement légitime en revendication politique. Les mêmes propos du Grand-comorien dominateur et profitant seul des bienfaits du gouvernement qu’on a entendus récemment dans les rangs des Wakutruzi à Anjouan vers 1997 ont été un remake des propos entendus à Mayotte après le transfert de la capitale en 1962. Le rejet de l’autorité du président élu de l’époque le président Saïd Mohamed Cheikh, par le mouvement séparatiste mahorais ressemble comme deux gouttes d’eau au rejet de l’autorité du président élu de l’Union des Comores par les Séparatistes à Anjouan. La seule différence c’est qu’à l’époque la France n’avait pas levé le petit doit pour réprimer les rebelles qui ont pu prendre en otage le président Saïd Mohamed Cheikh pour lui faire subir la torture préférée des Mahoraises d’alors à savoir chatouiller leur victime. C’est de la que vient le nom de ‘‘chatouilleuses’’ donné aux femmes du Mpm (Mouvement populaire Mahorais) ancêtre du Mpa (Mouvement populaire Anjouanais)
La deuxième phase du plan d’occupation de Mayotte s’est concrétisée autour des années 1970 lorsque la France, faisant fi de la définition juridique du mot territoire (c’est-à-dire une terre avec les hommes qui y habitent), sentant le courant indépendantiste comorien monter en puissance a formulé son intention de la décompte île par île des voix du référendum en parlant de ‘‘consultation des populations’’ au lieu de consultation de ‘‘la’’ population.
Cas unique dans l’histoire de la décolonisation, ce décompte île par île des voix du referendum, combinée au coup d’État prématuré du 3 août 1975, avec la complicité de la France allait laisser les coudées franches à la France pour agir à sa guise à Mayotte (On se rappellera, à ce propos, du signe ‘‘V’’ de la victoire des gendarmes français à Moroni lors du coup d’État, et la facilité avec laquelle les auteurs du coup se sont emparés des armes qui étaient pourtant sous le contrôle de la gendarmerie française qui encadrait la Garde des Comores.). Pour rappel, Djibouti (appelé à l’époque Territoire des Afars et des Issa), Walis et Futuna, jouissaient du même statut de TOM que les Comores et pourtant on n’a pas tenu compte des voix des Afar, d’un côté et des Issa de l’autre lors du référendum, ni de celles des Wallisiens, d’une part et des habitants de Futuna, de l’autre. Ceci dénote simplement de la politique de deux poids deux mesures que la France applique pour défendre ses intérêts.

Rappelons aussi des faits récents (les faits sont effectivement têtus monsieur l’ambassadeur). Il s’agit du refus de la France de reconnaître les indépendances de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie alors que le fameux ‘‘Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes’’, devrait là aussi comme à Mayotte pouvoir être reconnu par la même France ! A moins, que – et il faut le dire clairement – la France ne conçoive l’existence de peuples plus dignes de ce droit et d’autres moins dignes ! Il y’aurait encore beaucoup à dire, mais je ne voudrais pas importuner les lecteurs par trop de longueur.

Je terminerai donc en disant à son excellence monsieur l’ambassadeur qu’il ferait mieux de se taire concernant la question de Mayotte, car la puissance n’a rien à justifier, elle est, elle-même, sa propre justification. En tout cas cela permettrait de ne pas insulter l’avenir après avoir injurié le passé des Comores.

Source : Al-watwan N°1202 du mardi 25 novembre 2008.

source : http://wongo.skyrock.com/2157471129...

Messages

  • bonjooour

    je ne saurais que tout d’abooord remercier l’auteur de cette lettre ouverte et dire que la france joue un jeu sans regle.a juste titre pourquoi la france n’’ a pas honte d’elle meme au sujet de ce qu’elle fait aux comores.prenez exemple a chaque fois que la france commet une bavure envers les comores ,le 2eme jour elle nooous propose des compensations que noouos tachons d’accepter rapidement c’est pourquoi nooous en sommes la.ou est notre dignite et notre fierte.nous nous laissons amadoues et par le suite une fois l’effet de l’amnesie passee on se reveille en disant n importe quoi.
    au fait soyons digne de notre dignite et traitons les francais de la meme maniere qu ils noous traitent ,rendons leur leur monnaie et non le contraire.
    laissons les termes banales je cite c’est un pays developpe ,on ne peux pas rivaliser avec la france certe oui mais on peux faire la difference jadis au temps d ali soilihi on l’a fait dans l’ ocean indien.mais j ai oublie une chose ,aujourd hui nous sommes omnibules par l odeur de l argent et nooous oublions notre fierte
    merci

    • Je voudrais vous répondre cher Monsieur le comorien.
      Il me semble que vous avez beaucoup de problèmes chez vous non,
      alors NOM de Dieu, pourquoi vous vous abstinez à chercher des queurelles à chaque fois. Vous avez voulu l’indépendace, vous l’avez eu. Il est où le problème ? les mahorais sont restais Français parcequ’ils l’on voulu point barre.. ; Les gens en ont ras le bol de vos accusations gratuites tout le temps. Alors que vous avez encore et encore beaucoup de chiens et chats à fouetter chez vous. VOus ne savez pas où les trouver ???

      Mayotte appartient aux mahorais, vous avez décidé pour vous , les mahorais ont décidé pour eux. Si vous n’êtes pas content allez vous faire piquer ;

      Vous ne pouvez pas pas parler d’autres choses que de Mayotte ?
      Il y en a marre...

    • Nous avons voulu restez Français pour notre liberté. Nos parents Mahorais étaient analphabètes à l’époque, ni école ni hôpitale, rien. Ils se sont batu pour leur liberté et celle de leur progéiture. Je ne peux vous rappeller ce qu’ils ont subit pedant cet période. Ils survivaient grâce à leur champs. Ils n’ont même pas songer de prendre la pirogue car il n’y avait même pas de barque. mais chaque mahorais a gardé cela au fond de lui. Alors vous vous rendez compte qu’ils ont été beaucoup plus intélligents que vos parents avocat, gendarme, médecin, professeur et ect.

      Nous ne courrons pas après l’argent, mais notre liberté et notre fiérté d’être mahorais et français vaut plus que tout.

      Alors que tous les comoriens sont prêt à mourir pour l’argent des autres et surtout les papiers des français et sont prêt à les voler à Mayotte pour partir en France et se faire passer pour un mahorais. Afin d’avoir le RMI et autres. Ce n’est pas digne d’un musulman. Ooù encore voler pour vendre aux autres comoriens. Tout le monde le sais. Et se permettre ensuite à des fausses accusations et venir chez nous pour semer la pagailles.

      La dignité d’être comoriens donne une autre image de vous mes chers camarades comoriens au cas ou vous ne le savez pas. Changez d’attitude. Même OBAMA a dit de changer alors je vous conseille de changer pour votre réputation pour votre pays et laisser nous en paix. Votre pays a pris un coup et va en prendre encore et encore......si vous ne voyez pas la réalité en face. Nous sommes capable de nous défendre nous même.

      Laissez tomber et abandonner ce trerrain car cela ne vous apportera rien. Vous êtes les plus intélligents de tous , tous le monde le sait maintenant, vous vous permettez d’accuser les gens vous êtes les champions de critique mais vous oublier de vous critiquer vous même ?,,,.
      Personne n’acceptera, et nous n’acceptons pas vos accusations cgratuites, C’est indigne.
      Vous vous perpettez trop de choses.
      Si vous voulez donner une leçon de vie ou de conduite commencer par vous même.

    • ma tres chere SAFINA je pense qu’en 2008 tu dors encore mieux vaut manger un manioc amer chez sois que de manger un pâin garni cher qlq1
      tu te crois qui francais tu reves debout le mayotte ne sera jamais francais
      quelles que soient les circonstances nous somes fier d etre comorien
      tu es obnibulée par des ulisions arcailliques
      la pauvretén est pas une maladie incurable si la france nous laisse tranquile tu veras ton pays les comores vibré

    • IL N’Y A PAS DE LIBERTE DANS LA COLONISATION NI DANS L’ASSERVISSEMENT !!!
      IL Y APLUSIEURS FACONS D’ETRE OU DE RESTER FRANCAIS QUE D’ETRE COLONISE !!!

    • Je voudrai juste remercier l’auteur de cette lettre ouverte de son ouverture d’esprit et dire un mot à Monsieur le Français Mahorais qui a réagit avec les propos suivants :

      "Je voudrais vous répondre cher Monsieur le comorien. Il me semble que vous avez beaucoup de problèmes chez vous non, alors NOM de Dieu, pourquoi vous vous abstinez à chercher des queurelles à chaque fois. Vous avez voulu l’indépendace, vous l’avez eu. Il est où le problème ? les mahorais sont restais Français parcequ’ils l’on voulu point barre.. ; Les gens en ont ras le bol de vos accusations gratuites tout le temps. Alors que vous avez encore et encore beaucoup de chiens et chats à fouetter chez vous. VOus ne savez pas où les trouver ???
      Mayotte appartient aux mahorais, vous avez décidé (...)"

      Cher Monsieur défenseur des Mahorais, ce n’est pas comme ça qu’on réagit Monsieur français de Mayotte qui ne sait même pas s’exprimer en bon français. Je pense que vous avez intérêt à a prendre cette langue avant de répondre. C’est honteux de voire la clarté de l’article de Monsieur le Comorien et voir la réaction de Monsieur le Français de chez la grande dame Zaina Mdéré qui répond avec un ton digne d’un clochard ou d’un SDF coincé dans les ruelles métropolitaines dans les bunkers des sous-sols français.

      Quand tu parles de problèmes, je vous signale que le monde et surtout développé a été formaté sur un tourbillon de problèmes. Si vous songez la gratuité, prière allez demander à vos proches qui ont eu la chance d’apprendre l’histoire car ils ont eu la chance de passer un temps raisonnable à l’école, de vous expliquer les parcours des grandes puissances actuelles. Je sais, très malheureusement que vous ne faites pas partie de ces gens qui ont investi leur précieux temps à l’école pour apprendre le parcours mouvementés des puissances industrielles et des pays émergents. Vous avez intérêt à réfléchir u lieur de léguer avec fierté votre lopin de terre mahorais aux français pour faire de cette terre un lieu stratégique où vous être relégué en sous hommes.

    • Ce que je sais tu ne vas pas me dire que tu es française de la tête aux pieds tu es maoraise d’origine comorienne.
      Tu peux me dire pourquoi nous avons gouverné ensemble avec des maoré avant l’indépendance ? Les Ali Baco l, les Abdourraquib les Gireau les Marcial Henri et autres ? Ah j’ai oublié ceux sont des Wazungu
      Pourquoi nous avons gouverné ensemble après l’indépendance ? les Said café, les Mouhtar Rachid ...
      Et vous savez encore qui s’en occuper de la francophonie :Chamsoudine Mhadjou La liste est longue mais tu peux travaillez ta tête te raffraichir et tu sauras ce que tu dois dire et ce que tu peux boucler ton museau.
      Le probleme il faut le poser autrement car tu sais bien que Maoré et comorienne est le restera à jamais

    • slt mon ami toi ki di que avec la colonisation vous avez la liberté ? et tes ancetres etaient analphabet ? alors quelle est la diference entre toi tes ancetre ? vous etes toujour analphabetes et vous serez analphabet juiska la fin de vos jour si la france reste là. sinon comment ose tu dire que dans la colonisation il ya la liberté !!!!!!

    • chère ami tu sais que tes parents ont oubliés tes racines donc chèrhe le plus vite possible car mayotte reste comores -l.histoire jugera souviens-toi déjà nous sommes musuleman et meme famille mais mayotte c .est le bébé de la france et les comores ces grands garçons pour donné les goutés reste sage avec cette terme ya d.insulte ouvre bien et regarde l.histoire tous-va bien

  • L’interret de cette lettre est certain néamoin, quelques contrevérités peuvent être souligné.

    Tout dabord, il est très douteux que les Corse, les basques ou quelque autré minorité de métropole que se soit n’est une réelle volonté d’indépendance. Les indépendantistes corses oscillent entre 15 et 20% d’opinion favorable.

    L’exemple de Wallis et Futuna met en avant que les peuples des DOM COM peuvent vouloir rester français sans qu’il n’y est de manoeuvre à soupçonné en arrière plan.

    Pour se qui est de l’oposition entre intégrité territoriale et droit des peuples à disposé d’eux même, c’est vrais qu’il peut y avoir contradiction, il faut alors se référer à la situation historique locale.

    Hors, que voyons nous dans le cas de Mayotte ?

    Avant l’arrivé des français dans l’ile, comme vous l’avez dit, l’ile n’était pas possession souveraine de la grande Commore mais simplement sa vassale.

    Autrement dit, avant l’arrivé des français ces diverses iles bien qu’avec des liens hiérarchiques plus ou moins distendues, étaient des entités diférentes.

    Il n’y a donc rien d’historiquement abhérent à les traités diférenments.

    La présence française plus ancienne à Mayotte, avec donc des liens plus profonds étaent de plus en soi une justification.

    Dans le cas de l’abkasie et de l’ossétie, le même principe de cohérence historique c’est appliqué.

    Dans le cas de Mayotte, l’histoire indiquait qu’il fallait préféré e droit des peuples à disposé d’eux même étant donné la faiblesse des liens unitaires.

    Dans le cas géorgien, l’unité fut préférer du fait de l’ancienneté des liens mais surtout du fait que du fait du "devoir de courtoisie", l’on ne peut accepté un processus d’indépendance entre une puissance et un territoire que si celui-ci se fait par le dialogue entre les acteurs interressé sans ingérences extérieure. L’intervention russe, cohercitive s’il en est rendait d’office invalide aux yeux de la France l’indépendance des deux provinces.

    Le seul exemple qui eut une certaine crédibilité pour appuyé vos dires eut été celui du Kossovo.
    En effet, l’indépendance c’est faite sans accord entre les acteurs. Mais, la situation étaient celle d’une urgence réelle. Les populations kossovardes étaient menacé par les serbes et les haines accumulés interdisaient toute réconciliation à moyen terme. Rien de comparable dans le cas de Mayotte.

    La France à Mayotte fait se qu’elle doit à savoir recevoir les doléances de sa population sur place et y répondre le mieu possible en tenant compte des spécificités locales.

    Dailleurs, la départementalisation qui devient une possibilité dès 2011, va dans le sens d’un resserement des liens entre cette partie de France outre mer et la métropole.

    En espérant avoir pus vous être utile.

    • Drôle d’expertise qu’est la vôtre monsieur. Interpreter l’histoire comme vous le faite en soulignant que l’occupation actuelle de l’ile comorienne de Maoré est légitime de par les liens "distendues" qui existaient avant la colonisation entre les iles est une vraie imposture intelectuelle. En suivant votre propre raisonnement pourrait-on parler de la FRANCE telle qu’on la connait aujourdhui ? La bretagne, l’alsace lorraine, l’aquitaine et j’en passe sont des territoires qui etaient administrées et gérées de manière autonome voire independante de la gaule... ça n’a pas empeché la constitution de la France... qui s’est basée sur la proximité culturelle des ses différentes contrées. Dans les colonies, croyez vous qu’en arrivant les colons ont trouvé une algerie unifiée ? Madagascar étaiet gouvernée par des rois differents.... ça n’a pas empeché la puissance colonisatrice d’accepter l’indépendance de la grande ile telle qu’elle a été administrée c’est à dire dans son unité et son ensemble. Alors arretez de falsifier l’histoire.
      Pour le reste, je voudrais dire à ceux qui montrent du doigt les comoriens qui ne seraient pas appreciés par les malgaches, les réunionnais et les métropolitains que là encore soyons honnetes. Les Mahorais (c’est à dire des comoriens qui le renient), sont tout autant detestés sinon plus. Dans ces pays ils subissent eux aussi les même traitements.
      Pour répondre à ceux qui ont lancé des pistes de reflexion pour solutionner ce problème j’ai envie de dire que tout est possible. Oui mais à condition qu’au delà de la passion l’intelligence intervienne. Et l’intelligence ici c’est d’abord de reconnaitre les faits historiques : premierement le peuple comorien est une réalité (y a qu’à voir les similitudes culturelles, réligieuses, vestimentaires, culinaires, linguistiques... et j’en passe) des habitants de cet archipel. Deuxièmement, que cette réalité a été reconnu et validé par les instances internationales qui ont toutes reconnu l’Etat Comorien composé de ses quatre iles. Il s’agit d’un argument capital. Troisièmement, que aujourdhui la population Mahoraise dans sa majorité souhaite rester française. Quatrièmement que la France a quelques interets à garder Mayotte. Tout ceci une fois reconnu, il est allors temps de se poser la question de savoir : peut-on trouver une formule qui satisfasse les revendications des trois protagonistes du conflit ? Et c’est là qu’il faut faire preuve d’intelligence et d’originalité. les insultes et les accusations ne resoudront rien tout comme la force. Cette voie médiane existe. Peut-être à travers une souveraineté commune et partagé. Il faut alors plancher sur une forme de gouvernement qui affirmerait la co-souveraineté de la France et des Comores sur ce territoire d’une part et d’autre part garantir les droits des Mahorais qui auraient ainsi la double nationalité d’office. Ensuite une gouvernance autonomisante et partagée scellera la participation des trois protagonistes dans les affaires du territoire. Si cette forme de gouvernement est à inventer, sa mise en place n’est pas des plus compliquée pour peu qu’il y ait autour de la table des négociations des gens intelligents. J’ajouterai que des modes de gouvernances proches sont expérimentés ailleurs depuis des siècles et ont fait leur preuve.
      Après il faudra enfin s’atteler au développement de cet archipel. Mais si les dirigeants des differents partis au conflit arrivent à cet accord, rien ne sera alors impossible. Sinon même la meilleure des solutions sera vouée à l’chec sans développement concerté, durable et équitable.
      Bien à vous
      Un français Comorien Mahorais.

    • Vous ne vous y entendez guère.

      S’il était bien difficile pour le pouvoir qui décolonisa de retrouver les frontières d’états qui n’étaient pas des états boule de billars mais des états fait de cercles concentriques avec des niveaux divers d’intégration comme l’étaient les états africains précoloniaux, il était très facile de retrouver le découpage précolonial des commores puisque les iles étaient toujours des iles !

      Je ne vois pas l’interet autre que polémique de parler de la corse, de la bretagne ou de l’alsace, ce sont des lieux et des entités différents qui obéissent à des dynamiques différentes.

      Dans les Commores, la Frane peut de manière discutable être accusé de ne pas avoir respecté l’unité du territoire (mmais pour les raisons que j’ai dit l’on peut aussi avancer l’inverse). Mais la France n’a pas violé l’intégrité de l’archipel en restant dans myotte puisqu’elle y était souveraine. A l’inverse, il est d’usge qu’un état nouvelment indépendant reconnaisse les frontières sur lesqu’elles il c’est accordé avec sa métropole ce que les comores n’ont pas fait. La France a de plus en aidant les comores à retrouver leur souveraineté sur deux des trois iles, largement mérité la reconnaissance de la république insulaire.

      Je ne joue pas avec l’histoire, c’est vous qui l’oubliez !

  • OBAMA ne soutiendra pas les pays colonisateurs. Les comores comptent sur pour récupérer Mayotte.

    • Et Obama vat’il donné sont indépendance à Porto Rico ? Vat’il donné son indépendance à l’ile de Guam ? Vat’il donné sont indépendance à Haiwai ?

      C’est l’argument le plus stupide que j’ai entendu depuis logtemps !

      Obama agira selon les interret américains et se serait stupide pour lui de se lancé dans une pseudo croisade "anticolonial". Ce serait d’autant plus stupide que le droit des ^peuples à disposé d’eux même joue ici pour la France et que depuis 1995, l’ONU a de fait estimé que le statut quo est préférable !

      La meilleure solution est un compromis dans le cadre de l’union africaine mais il est impossible d’avoir plus. Les commoriens se raient bien inspiré d’avoir l’once de lucidité néscessaire pour voir cela !

    • té vraimen un con. c mintena a obama que tu conte. Obama veu developé le monde pa le misère du monde. Si té vrémen commorien pensse avan de parler. Les commorien arreter devou prendre enemi de nous. Si vou continuer vrémen sa va etre difficil car les future generaton mahoraise vou hainiron plus deja sa se voi aujourdu. Vous ête pas aimé a Mayotte, i a la reunion ni à Madagascar et mintene sa commence en france.

  • IL FO QUE LE COMMORIEN CHANGE DE MANTALITé. il fau qu il comprennes que sa serre a rien de révé que Mayotte soi independent et qu il soi dan la misere comme chez eux. Les commorien sont tousse pareille. Ils ne penssent meme pas a eu et au gens qui meur toule temps dans notre lagon pour venir chez nous. On c plus quoi vous dire pour que vou soyer humain. sa ne serre a rien de prendre un indépendance et regreté apré.
    accpeté votre choix.

  • Bonjour à tous,
    Juste un petit mot rapide sur ce blog pour donner mon point de vue sur les prises de position de BellaCiao et de certains Comoriens.
    Voilà, Je suis français de métropole et je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’en 1975, le référendum aurait du être global et entrainer l’indépendance de l’ensemble de l’archipel. Malheureusement, il n’en a pas été ainsi.
    Cela fait donc plus de 20 ans que Mayotte est française et que ses habitants, comme vous le soulignez justement, ont majoritairement voté pour rester français.
    Ce qui est fait est fait. On ne peut plus revenir en arrière (sauf bien sur si les habitants en décidaient autrement). Les maorais sont et resteront français, d’autant plus lorsqu’ils voient le niveau de vie de leur proches cousins des iles voisines.
    Par conséquent, je pense qu’il serait beaucoup plus judicieux de la part des autorités et des groupes de pression comoriens de rechercher la création d’une union, pourquoi pas fédérale comme cela se fait dans bien des état démocrates.
    Chercher à faire la guerre(au sens large du terme) à la France comme je le lis souvent dans vos articles est une pure utopie. Chercher à s’allier avec vos frères maorais dans une union économique, culturelle et religieuse, je pense que ça, ça serait plus viable... en attendant la création d’une union comorienne dans la lignée d’une union européenne... là ça ne me parait pas utopique mais réalisable mais seulement si tous les comoriens voulaient s’en donner la peine.
    Merci de votre attention.
    Et n’oubliez pas, l’union (républicaine) fait la force.

    • prises de position de BellaCiao

      ce ne sont pas les prises de position de Bellaciao ! les articles sont publiés par les visiteurs du site...

    • Voila qui semble sage.

      Et puis, la France et les comores sont toutes deux membres de plein droit de la Commission de l’Océan Indien (avec Maurice, les Seychelles et Madagascar).

      Un réglement au sein de cette institution serait légitime.

    • Bien sur mais les Comores font également partie du COMESA (marché commun de l’afrique de l’est et australe) dont l’un des objectifs primordiaux et de lutter pour la paix et la sécurité entre les états membres.
      Les Comores ont également adhéré au groupe des états d’Afrique, des caraibes et du Pacifique dont l’une des missions est l´installation et la consolidation de la paix et la stabilité dans un environnement de démocratie et de liberté.
      Il ne reste donc plus qu’à trouver des hommes d’état comoriens pour développer des accords de partenariat avec Mayotte et non pas d’y rechercher un affrontement stérile.

  • Je suis tombé par hasard sur cet article. Comme l’ont confirmé les résolutions des diverses assemblées générales de l’ONU, Mayotte est comorienne et doit réintégrer le giron comorien. S’agissant d’une décision d’un organe supra-national, il est choquant qu’il ne soit pas appliqué, que l’on soit d’accord ou pas avec cette décision. Mayotte a raison de s’empresser de devenir un département français car, étant totalement improductive, elle est totalement à la charge de l’état français. Nous sommes en période de crise et, en comptant le fond de caisse, un énarque se rappellera peut-être qu’il y a quelques années, l’ONU ... alors, adieu nyombe, mabawa na gandia ! Le choc sera rude, surtout pour les couches sociales défavorisées qui, au contraire des politiques, se retrouveront dans le désarroi le plus total, sans qualification, sans emploi, sans avenir.
    Lors de mes nombreux déplacements aux Comores, j’ai été surpris de l’attachement des comoriens d’Anjouan, Mohéli et Ngazidja, à la France, de leur connaissance de la culture française, de la langue française. Un chroniqueur radio d’un certain âge rencontré à la médina de Moroni m’avait dit en souriant : "j’attaque toujours la France, mais elle est dans mon coeur !". J’avais eu l’impression qu’il se sentait plus français qu’un mahorais car si Mayotte veut rester française, ce n’est pas par amour de la patrie mais uniquement pour les avantages qu’un tel statut peut apporter. Il ne s’agit pas d’être français quand on ouvre son portefeuille et ne plus l’être lorsque se présentent les contraintes.
    Un comorien peut et doit être fier d’être comorien de même qu’un français peut et doit êtrer fier d’être français ; cest une question d’honnêteté intellectuelle.