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SUD éducation fait fuir Darcos !!

Publie le samedi 29 novembre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Pas de Salon pendant la Casse de l’éducation !

Xavier Darcos a préféré annuler l’inauguration du Salon de l’Education pour aller rencontrer José-Manuel Barroso.

Il est vrai que des centaines d’enseiganst en grève l’attendaient de pied ferme !
Sur le 93, seul SUD éducation avait appelé à la mobilisation.
Sur Paris, SUD éducation a reçu le soutien du Snuipp.

Les raisons de la colère ....

Jeudi 20 novembre, plus de 80 % des personnels étaient en grève !

Plus de 200 000 enseignants sont descendus dans la rue pour dire : « Stop ! » aux régressions éducatives.

Des motions d’Assemblées Générales de grève dans le 93, le 94, dans le 92, sur Paris :

 Appellent au retrait des décrets Darcos

 Appellent à suspendre les 60 heures d’ « aide personnalisée »

 Exigent le maintien et l’extension des RASED

 Appellent à un mouvement de grève durable pour gagner tous ensemble

Le gouvernement joue l’autisme et le mépris !

Pour Darcos, « manifester », c’est-à-dire se battre pour que nos élèves, issus des classes populaires, ne payent pas les pots cassés de leur crise, ce serait « démodé » !

Non ! C’est la mise à la disposition des banquiers spéculateurs de 360 milliards d’€ (= 6 fois le budget de l’Education Nationale !), qui est une honte !

Nous sommes intervenus Jeudi 27 Novembre au Salon de l’Education pour dire :

• Qu’il est Urgent d’entrer en Résistance !
Nous soutenons les équipes et les collègues qui refusent d’entériner les contre-réformes du ministère (60 heures, Base élèves, nouveaux programmes).

• Qu’il faut un mouvement de
Grève Générale de Défense de l’Education !

Car seul un mouvement large, unitaire et déterminé pourra forcer le gouvernement à reculer.

Nous nous battons tous ensemble pour :

 L’Abrogation des décrets Darcos sur les 60 heures et de la loi sur le Droit d’accueil dans les écoles (SMA), 24 heures d’enseignement pour les PE, 26 heures de cours pour les élèves et plus de maîtres que de classe

 Le maintien et l’extension des RASED et une nette augmentation des départs en formation CAPA-SH

 Des créations de postes à la hauteur des besoins (des milliers de titulaires-remplaçants)

 Aucun recrutement de vacataires, Non à la précarité ! Titularisation de tous les personnels précaires

 L’abandon de la « réforme » des lycées, non au service minimum d’éducation mis en place avec la réduction des heures d’enseignement du tronc commun

SUD éducation Créteil (93-94-77) :

 Appelle tous les collègues à tenir des Assemblées Générales de ville pour voter la grève jusqu’à satisfaction des revendications

 S’inscrira dans toutes les initiatives de mobilisation pour bloquer la politique régressive du ministère

http://www.sudeduccreteil.org/

Messages

  • Pourquoi SUD ne lance pas ce grand mouvement de grève reconductible ?

    • Erreur ! SUD défend dans toutes les AG d’établissemnts et toutes les AGs de grève dans les villes le mot d’ordre de Grève jusqu’à satisfaction des revendications. Ces appels sont de plus en plus repris par les collègues. De plus en plus de salariés de l’éducation syndiqués (dans tous les syndicats)ou non-syndiqués s’emparent de ce mot d’ordre juste. Il faut continuer à appeler à des AG partout pour qu’un mouvement débouche sur l’arrêt de la politique de régression sociale du gouvernement.

      Thomas, SUDiste du 75

      http://sudeducation75.org/

    • Le CA du CNRS qui vote en catimini les nouveaux statuts qui entérinent la casse du service public.
      Des jeunes chercheurs précaires qui occupent l’Agence Nationale de la Recherche au cri de ANR = usine a précaires
      Pécresse qui se dégonfle devant des étudiants en anthropologie venue lui rappeler qu’elle n’était pas la plus légitime pour célébrer l’anniversaire de Levi-strauss.
      Des ministres couards qui fuient les manifestants qui protestent contre la casse des services publics d’éducation...
      Organisons la résistance de la maternelle à l’université

    • Face à la LRU, les IUT doivent s’organiser !

      La grande majorité des IUT avaient banalisés leurs cours, mardi, à l’initiative des directeurs eux-mêmes ; laissant place à des assemblées générales d’informations sur les conséquences que ferait peser la LRU à compter du 1er Janvier 2009 sur les formations de ces instituts. Parmi les griefs présentés les deux plus importants remettent en cause l’existence même des Instituts Universitaires de Technologie, découlant d’une application prochaine de la LRU, qui avait pourtant été défendue à corps et à cris par ces même directeurs l’automne dernier, alors que les universités étaient en lutte pour faire retirer cette loi.

      Désormais le budget des IUT sera inféodé à celui de leurs universités de rattachement. Loin d’être un surplus d’autonomie pour ces instituts, ils risquent d’être confrontés à de nouvelles difficultés financières. Ainsi, « L’Etat retire toute dotation humaine et financière aux IuT » laissant les présidents d’universités attribuer les dotations budgétaires (alors que le budget de ces universités est déjà en baisse), prenant ainsi le risque de répercuter cette baisse de moyens, remettant en cause jusqu’à l’existence de filières et donc de postes d’enseignements. Il faut ajouter qu’il n’existera d’ailleurs aucune obligation pour les présidents de financer les IUT, laissant donc leur survie au bon vouloir des présidences d’université.

      Autre crainte et non des moins fondées, celle d’une continuité dans la ligne pédagogique des formations. La disparition d’une constante nationale des Diplômes Universitaires Techniques verra naître l’apparition d’IUT favorisés en fonction de la bonne volonté de leurs universités de rattachement et de leur partenariat avec les entreprises locales, allant donc dans le sens du développement d’un enseignement qualitativement inégalitaire entre IUT. Bien plus qu’un surcroît de professionnalisation, il s’agit simplement de la vente des diplômes aux bassins économiques locaux sans régulation, laissant les formations à la merci des lois du marché.

      Il faut pourtant insister sur le fait que ces revendications ne sont pas spécifiques aux IUT et ne répondent nullement à une logique corporatiste. Certains IUT commenent à s’organiser pour riposter à la mise en place de la LRU : il ne s’agit pas simplement de réclamer le maintien de tel ou tel IUT, pas plus qu’il ne s’agissait pour les étudiant-e-s l’an dernier de demander une prise en considération accrue de telle ou telle filière. S’il s’agit pour les étudiant-e-s d’IUT de garantir l’existence de leurs formations, il est aussi essentiel de constater que leur lutte concerne aussi les étudiant-e-s des filières universitaires « générales » ; en cela que les mots d’ordre d’un refus d’une dépendance aux financements privés, de garantie de filières accessibles à tou-te-s, ou encore le rejet de l’hyper-présidentialisation sont nettement identifiés comme des maux à combattre. De même, les mots d’ordre refusent la mise en concurrence des personnels et le recours accru aux emplois précaires, pratiques croissantes actuellement, et encouragées par la loi LRU.

      Nous ne pouvons accepter que les filières techniques soient ainsi bradées et demandons un réengagement immédiat de l’Etat dans ses filières. Il appartient désormais aux étudiant-e-s et personnels des IUT de s’organiser collectivement, afin de créer le rapport de force nécessaire pour que leurs revendications ne puissent pas être évacuées par le ministère.

  • Au contraire de ce que dit le communqué, SUD n’était pas le seul syndicat à appeler à la manif au salon de l’éducation.
    la CGT Educaction et la CNT non seulement ont appelé en commun avec SUD à la manif mais appelaient également à la grève dans le 1er et le 2nd degré.
    Drôle de méthode que d’utiliser la désinformation ... SUD Educ a réussi à devenir un syndicat comme les autres ! Bravo !
    on peut lre le communqué de la CGT Educ’ 93 http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1900