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Mouvement lycéen : c’est parti !!!

Publie le mardi 9 décembre 2008 par Open-Publishing

Affrontements entre policiers et jeunes à Brest, manifestations dans l’ouest

Des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté mardi à Brest en marge d’une manifestation lycéenne contre la réforme de l’éducation et quatre personnes ont été interpellées, alors que la mobilisation contre la réforme Darcos a pris de l’ampleur dans l’Ouest.

Des "débordements" ont également été signalés à Nantes à l’occasion de manifestations de lycéens qui ont touché plusieurs établissements de la ville.

A Brest, un groupe très mobile "de casseurs" a brisé plusieurs vitrines, abribus et magasins, selon la police. Certains jeunes ont lancé des pierres en direction des forces de l’ordre, et quatre d’entre eux —trois mineurs et un majeur— ont été interpellés, selon la police qui a fait état d’"un nombre important d’exactions".

Deux mineurs seront convoqué en janvier devant le tribunal pour enfants pour "violences en réunion" et "jets de pierres sur les forces de l’ordre", aucune charge n’ayant été retenue contre le troisième, a indiqué le parquet. Le manifestant majeur était toujours en garde à vue mardi soir, selon la même source.

Ces incidents sont intervenus en marge d’une manifestation de quelque 200 lycéens contre les réformes Darcos, prévoyant notamment des suppressions de postes et de filières.

Dans d’autres régions de l’Ouest, le mouvement de blocage des lycées démarré lundi a pris de l’ampleur mardi.

En Basse-Normandie, selon le rectorat, 33 établissements sur 70 étaient perturbés, notamment à Caen, Alençon, Argentan, Flers, Condé-sur-Noireau, Saint-Lô. Selon le délégué régional de l’UNL basé dans l’Orne, des AG étaient en cours mardi après-midi dans plusieurs autres lycées pour décider d’éventuels blocages.

A Nantes et en périphérie, plusieurs lycées ont été touchés par le mouvement de grogne, avec des AG mais aussi des blocages, selon la police.

Selon le rectorat, qui a condamné ces "débordements", des incidents ont eu lieu dans deux lycées nantais, notamment celui de La Colinière où "200 jeunes, lycéens et non-lycéens, ont déclenché l’alarme, se sont introduits dans l’établissement, ont vidé des extincteurs dans les classes, aspergé des professeurs et des élèves, détruit des cours ainsi que des manuels scolaires, rendant inutilisables 15 salles sur 70".

A Rennes, un groupe de lycéens a fait la tournée des lycées de la ville, rassemblant jusqu’à 400 jeunes, selon la police. Quelques dégradations et quelques vitres cassées ont été signalées dans un des lycées.

Plusieurs dizaines de manifestations de lycéens ou blocages d’établissements ont également été signalées par les autorités en Ille-Vilaine, ainsi qu’en Vendée, dans les Côtes d’Armor, dans le Finistère, en Mayenne, en Sarthe ou dans le Maine-et-Loire, souvent dans de petites villes.

Les lycéens, qui se mobilisent souvent par le biais de messages échangés sur internet ou par des SMS, s’opposent notamment à la réduction du volume hebdomadaire des cours et craignent une augmentation du nombre d’élèves par classe.

"Ce sont des mouvements qui semblent souvent spontanés et inorganisés, et parfois il n’y a même pas de slogans", relève-t-on cependant au rectorat de Rennes. "Il y a manifestement une inquiétude de certains jeunes face aux réformes, mais elle semble cristalliser des mécontentements plus généraux", selon la même source.

http://saintbrieuc.ville.orange.fr/...


Mobilisations tous azimuts dans l’Education à la veille d’une journée d’action

Enseignants, lycéens et parents d’élèves appellent à une journée de manifestations partout en France mercredi, alors que la multiplicité des actions locales et l’agitation dans les IUT témoignent d’une certaine effervescence dans l’Education.

Assez inhabituelle en cette période de l’année, celle-ci n’a pas été exempte ces dernières 48 heures d’incidents, ici et là, qui inquiètent les chefs d’établissement.

Des dizaines de rassemblements, d’actions et de manifestations se dérouleront mercredi dans toute la France pour demander au gouvernement d’"investir dans l’éducation".

A l’origine de cette mobilisation, sans appel à la grève : les principales fédérations de l’Education, des organisations lycéennes et étudiantes les parents de la FCPE, ou encore des mouvements pédagogiques, qui entendent notamment protester contre les suppressions de postes d’enseignants.

A dix jours des vacances de Noël, le secteur de l’Education semblait touché par de multiples mouvements.

Des lycées étaient en effervescence mardi. A Brest, des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté en marge d’une manifestation qui a réuni 200 lycéens. Quatre personnes ont été interpellées.

Des "débordements" ont également été signalés à Nantes à l’occasion de manifestations de lycéens.

Le SNPDEN, principal syndicat de chefs d’établissements, estime que "la mobilisation est en train de monter", qu’elle est "dure" et a fait part de craintes pour le mois de janvier.

En Basse-Normandie, selon le rectorat, 33 établissements sur 70 étaient perturbés (notamment à Caen, Flers). Plusieurs dizaines de manifestations de lycéens ou blocages d’établissements ont également été signalées par les autorités en Ille-Vilaine, Vendée, dans les Côtes d’Armor, le Finistère, en Mayenne, en Sarthe ou dans le Maine-et-Loire.

A Bordeaux 1.200 lycéens ont manifesté, tandis que 700 défilaient à Mont-de-Marsan (Landes), selon la police. Les lycéens étaient 400 à Rennes, où des dégradations ont été signalées dans un lycée, entre 200 à 300 à Morteau (Doubs), 200 à Saint-Maximin (Var), une centaine à Dole et Saint-Claude (Jura).

A Aix-en-Provence, on comptait entre 300 et 400 personnes. Sur les 105 lycées de l’académie, "une trentaine ont fait l’objet de tentatives de blocage total ou filtrant", selon le rectorat.

Les élèves s’opposent notamment à la réforme du lycée voulue pour la rentrée 2009 en seconde par le ministre de l’Education Xavier Darcos, qui prévoit, en moyenne, une baisse du nombre d’heures d’enseignements lors d’une année divisée en deux semestres.

Dans un communiqué, l’organisation lycéenne Fidl annonce qu’elle "appellera à des dates de manifestations nationales en janvier".

Par ailleurs, étudiants et personnels d’Instituts universitaires de technologie (IUT) ont manifesté pour défendre leurs moyens dans le cadre de l’application de la loi sur l’autonomie des universités (LRU).

Ils étaient ainsi entre 1.500 à 2.500 à Toulouse, de 800 à 1.500 à Bordeaux, un millier à Nancy, 800 à Paris, entre 700 à 8-900 à Toulon, 700 à Nantes, 450 à 500 à Colmar.

A Lyon, on en comptait 500, 400 à Tours et Grenoble, entre 350 à 500 à Auch, 300 à 400 à Poitiers, près de 500 à Montpellier, 250 à Mulhouse et Vannes, 240 à Orléans, 200 à Saint-Brieuc, Laval, Rennes, Brest, 190 à 300 à Besançon, quelques centaines à Valenciennes, 150 à Vesoul ou encore à Arles.

Jusqu’ici, les 116 IUT recevaient leur dotation directement de l’Etat. Avec la LRU, ce seront les présidents d’université qui attribueront leurs fonds. Ils craignent de se retrouver lésés.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081209...


Les proviseurs s’inquiètent de la dureté des mouvements lycéens

Les mouvements lycéens actuels sont "durs" et "très violents", a déclaré mardi le secrétaire général du principal syndicat des chefs d’établissements (SNPDEN), Philippe Guittet, en faisant part de ses "craintes" pour le mois de janvier.

"Les mouvements sont plus durs dans cette période difficile. Jusqu’alors, les chefs d’établissements arrivaient à contenir les violences, cette fois des incidents violents arrivent immédiatement. J’ai des craintes, surtout pour janvier, je sens la mobilisation en train de monter", a résumé M. Guittet.

Il a expliqué qu’il n’y avait pas de consigne nationale du SNPDEN à faire appel aux forces de l’ordre lors des blocages de lycées, mais, a-t-il dit, un texte en ce sens a été signé dans l’académie d’Aix-Marseille, où "des mouvements très violents" ont été constatés.

Dans cette académie, ainsi qu’à Bordeaux et Brest, "il y a eu plusieurs incidents violents".

"Il y a sûrement des forces militantes mobilisées derrière", en plus des organisations lycéennes UNL et Fidl, a encore commenté M. Guittet.
Des manifestations locales de lycéens et des blocages de lycées ont lieu de façon sporadique depuis plusieurs jours, dans certains départements.
Dans un communiqué mardi, l’organisation Uni-Lycée a demandé qu’il soit "systématiquement fait appel aux forces de l’ordre" lors des blocages.

Selon M. Guittet, "le ministre" de l’Education Xavier Darcos "n’a plus l’aura qu’il avait il y a quelque temps" et cela "pèse" dans les mobilisations.

Concernant la réforme en cours du lycée, il estime que "les modes de communication (du ministère) ne sont pas les bons, on joue trop sur la rumeur et la rumeur alimente la mobilisation".

"Il faut que des annonces claires sortent rapidement et que ce ne soit pas quelque chose d’encore plus sélectif pour les élèves", a-t-il conclu.
M. Darcos entend annoncer le schéma définitif de la réforme de la classe de seconde le 16 ou le 17 décembre, selon son ministère.

La réforme de la seconde prévoit une division de l’année en deux semestres et 30 heures de cours par semaine : 21 heures d’enseignements généraux, six heures de modules au choix et trois heures d’accompagnement éducatif (soutien, remise à niveau, aide à l’orientation).

Les critiques lycéennes se cristallisent sur la baisse des horaires et sur les suppressions de postes d’enseignants que pourrait entraîner la réforme, ce que M. Darcos a réfuté à plusieurs reprises.

http://www.vousnousils.fr/page.php?...


Réforme du lycée : 1.200 manifestants à Bordeaux, quelques interpellations

Les lycéens se sont mobilisés mardi par textos et par internet. Un texto envoyé aux lycéens annonçait par ailleurs la journée de mobilisation nationale prévue mercredi contre les réformes dans l’éducation.

"Ne nous éparpillons pas en manifestant seuls et tous les jours, c’est prématuré. Luttons aux côtés des profs et des étudiants mercredi, car cette réforme est vouée à détruire notre système éducatif dans sa globalité", indiquait ce message.

Selon la police, "quelques interpellations" de manifestants ont eu lieu, notamment pour des vols à la tire et pour l’agression d’un fonctionnaire de police qui a reçu un coup de poing d’un lycéen.

La réforme des lycées prévoit une division de l’année en deux semestres et 30 heures de cours par semaines, dont 21 d’enseignements généraux, avec deux nouveautés : 6 heures de modules au choix et 3 heures d’accompagnement éducatif.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081209...