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Vague européenne : sit-in devant le centre pompidou en soutien au mouvement italien

Publie le mercredi 10 décembre 2008 par Open-Publishing
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NOUS NE PAYERONS PAS VOTRE CRISE !

Pour faire face à l’actuelle crise de ce système social bio-capitaliste, partout en Europe, les gouvernements nationaux ont choisi de fnancer, de nouveau, et par milliards d’euros publiques, les mêmes protagonistes de cette crise : les banques et leurs spéculateurs "créatifs", les grandes entreprises et leurs managers tout autant "créatifs" ; bref tous ceux qui ont, de façon "créative", mis en place ce monde du travail précaire, intermittent, atypique ; en d’autres mots, hyper-exploité. Dans ce contexte, les gouvernements cherchent à inclure le monde de l’éducation dans cette crise systémique, de l’école primaire jusqu’à l’université. Ils détruisent consciencieusement l’éducation publique, élément constitutif de toute société, en augmentant la privatisation sauvage des biens publiques, et tentent de capturer toute forme de culture et de formation.

Heureusement il existe une partie de la société qui ne croit pas en cette énième et pathétique tentative de sauver un système qui, au bord de la faillite, et depuis des années, s’afaisse dans ses contradictions. Dans la rue, dans les universités ou au boulot, une nécessité s’afrme : il faut un changement venant d’en bas, et qui corresponde à nos besoins réels.

En Italie, depuis deux mois, le monde de l’éducation est en révolte, et les facs construisent, jour après jour, une autre réforme du système universitaire ; le 12 décembre un raz-de-marée, l’onda anomala, va emporter le monde du travail dans son ensemble.

En Espagne, on ne compte plus le nombre de facs occupées, mobilisées contre le processus de Bologne.

En Grèce, la police répond au mouvement étudiant par la violence, en tirant et tuant froidement Alexandros, un jeune de 15 ans.

Une Europe entière est en train de se réunir dans la même direction : une opposition nette et totale à la rentabilisation des biens communs en tant que stratégie « inévitable » de stabilisation de la crise.

La vague européenne, sujet politique en devenir, et n’appartenant à aucun parti politique, a lancé pour le 12 décembre une mobilisation généralisée qui conteste les politiques gouvernementales atour de l’éducation (en France, l’autonomie des universités – LRU – et les nouveaux modes de recrutement des enseignants). Toutes ces politiques ont une matrice commune qui est le PROCESSUS DE BOLOGNE, et ses ajustements : un processus qui, par le biais d’une harmonisation des systèmes scolaires supérieurs, cherche à transformer le savoir en des biens quantifables en crédits européens (ECTS) et, surtout, utilisables dans une équation économique coûts/profts.

Ici, à Paris, la vague est composée d’étudiants, de chercheurs, de professeurs, italiens et français, qui veulent casser cette équation, en s’opposant à l’entrée de l’actionnariat privé dans l’université et ses conseils d’administration, et qui refusent la rentabilisation de la recherche et le contrôle qui en dérive.

Nous croyons à un savoir libre et indépendant, qui lise de façon critique et consciente le présent pour en créer d’autres, qui soient POSSIBLES et NÉCÉSSAIRES. C’est pour cette raison que nous appelons à un rassemblement, le 12 décembre, qui puisse réunir le monde de l’éducation et tou-te-s celles-ceux qui, comme nous, pensent qu’il est urgent d’agir, maintenant, en proftant de LEUR crise (là c’est notre tour !) pour repenser et changer cette société dans sa totalité.

Tou-te-s ensemble, nous pouvons arriver à proposer d’autres pratiques de formation si l’on se donne le temps d’une concertation entre celles-ceux qui vivent et traversent l’université chaque jour et celles-ceux qui, traversant d’autres lieux, sont elles-eux aussi producteurs de connaissance et de richesse.

Nous avons besoins de tou-te-s : des précaires qui, depuis des années, ont sur leurs épaules le poids quotidien de ne pas être reconnus dans leurs droits sociaux ; des travailleur-e-s à temps indéterminés qui peuvent dès demain perdre (ou ont déjà perdu) leur boulot parce que les coupes salariales sont le « seul » moyen de maintenir le système ; des sans-papiers qui dans ce climat de rafes ont peur de mener leurs enfants à l’école.

Pour déborder tou-te-s ensemble..

VENDREDI 12 DECEMBRE 2008
Centre Pompidou
16h30
RASSEMBLEMENT CRÉATIF CONTRE LES GALÈRES QU’ON NOUS IMPOSE
PARCE-QUE LES SAVOIRS SONT PUISSANTS ET N’APPARTIENNENT À PERSONNE.

Vague européenne
 http://vague.3forum.biz
 http://www.nogelminiparis.fr/?cat=28

Messages

  • bonjour à toutes et à tous,

    les étudiants et salariés des universités italiennes se préparent pour la grève générale de vendredi prochain http://www.uniriot.org/ . Ils luttent depuis plus d’un mois contre le processus de désengagement de l’Etat dans les politiques éducatives. Leur combat est le notre,et afin de leur montrer notre solidarité nous avons lancé un appel qui reprend leur mot d’ordre "nous ne payerons pas votre crise" signé par un groupe d’enseignants et de jeunes chercheurs européens qui se sentent concernés par cette lutte.
    La fédération SUD étudiant héberge une pétition internationale de solidarité (rédigée en français, en anglais et en italien) avec le mouvement italien. Montrez votre solidarité avec les salariés et étudiants en lutte d’Europe en la signant et en la connaître a votre entourage.

    http://www.sud-etudiant.org/article...


    « Nous ne payerons pas votre crise ! » Pour un mouvement social européen.

    « Nous ne payerons pas votre crise » c’est le slogan qui depuis maintenant plus d’un mois résonne dans toute l’Italie. La vague de contestation grandit, ils étaient plus de 300 000 le 14 novembre à Rome à reprendre ce mot d’ordre qui interpelle, au-delà des frontières, nos dirigeants. Ils sont des milliers, étudiants, enseignants et parents d’élèves à réfléchir et agir collectivement pour un autre système d’éducation. Ils appellent dès maintenant à la grève le 12 décembre.

    « Nous ne payerons pas votre crise » c’est notre cri de révolte :

    C’est le cri de celles et ceux qui, en Italie, en Allemagne, en Espagne et en France, ne veulent pas que l’éducation devienne une marchandise et qui refusent de voir leur avenir et celui de leurs enfants sacrifié par la casse des services publics, la seule richesse de ceux qui n’ont rien.

    C’est aussi celui des travailleurs qui refusent les licenciements massifs et les délocalisations et qui luttent au jour le jour pour préserver leurs droits menacés par la loi des profits. C’est le cri de révolte de celles et ceux qui, parce que leurs salaires et leurs protections sociales ont été amputés par trente ans de politiques néolibérales, se sont endettés et payent au quotidien, dans la misère et la précarité, les choix égoïstes de nos dirigeants politiques et économiques.

    C’est celui des migrants victimes du racisme institutionnalisé qui refusent la criminalisation parce qu’ils cherchent, au cœur des métropoles occidentales, une vie meilleure.

    C’est celui de toutes celles et tous ceux qui refusent que leurs droits soient soumis à la raison du plus fort capitaliste.

    « Nous ne payerons pas votre crise » c’est la mise en garde de celles et ceux qui depuis décembre 1995, des entreprises occupées aux banlieues, revendiquent l’égalité et le respect en France ; qui depuis 2003 en Allemagne se mobilisent contre le chômage et les exclusions... C’est la mise en garde qui aujourd’hui, en Italie, en Espagne, en Allemagne tonne aux oreilles des puissants.

    « Nous ne payerons pas votre crise » c’est aussi une autre manière de dire que nous ne voulons plus subir ces politiques qui veulent nous sacrifier sur l’autel des profits. C’est notre façon de poser la question de l’égalité effective de droits de tous, hommes et femmes, nationaux et immigrés, travailleurs salariés ou privés d’emploi, citadins et ruraux.

    C’est enfin le cri d’avenir de toute une génération qui se lève et décide de combattre, au niveau international, un système économique qui aujourd’hui prouve sa faillite. Ces hommes et ces femmes qui ne se satisfont pas de la soumission aux lois du marché, qui relèvent le défi de la mondialisation et qui veulent y apporter une réponse globale.

    Oui, un autre monde est possible et nous l’inventerons, parce que c’est maintenant devenu une nécessité !

    Par cette pétition nous appelons à la solidarité internationale avec les étudiants et travailleurs de l’éducation italiens en lutte contre le décret Gelmini et la loi 133. Nous appelons à la solidarité européenne contre la casse des services publics d’éducation, cible symbolique des politiques néolibérales qui visent à substituer, dans nos têtes, la logique du marché à la logique de l’égalité et de la solidarité. Nous affirmons nous aussi aux dirigeants internationaux que nous ferons tout pour ne pas payer les conséquences de leurs politiques irresponsables et néfastes. Nous appelons à l’organisation de la solidarité internationale en nous préparant à manifester notre solidarité avec le mouvement italien le 12 décembre prochain et en jetant des ponts aux delà des frontières afin de construire un véritable mouvement social européen.

    Non, nous ne payerons pas votre crise !

    cette initiative est à l’initiative d’étudiants et de jeunes chercheurs français et italiens, elle vise dans un premier temps a affirmer notre solidarité avec les mouvements européens en cours puis d’organiser, à plus long terme, des collaborations internationales en matière de défense des services publics d’éducation.

    Nous collectons d’abord les signatures d’intellectuels et d’universitaires européens puis nous l’ouvrirons au public d’ici quelques jours.

    Pour signer, remplir le formulaire tout en bas de la page (en dessous du nom des premiers signataires).

    http://www.sud-etudiant.org/article...

    PETIZIONE « Non pagheremo noi la vostra crisi ». Per un movimento europeo (Italiano) Buongiorno,

    questa petizione è partita da un’iniziativa di alcuni studenti e giovani ricercatori francesi e a cui vogliamo dare una dimensione europea. Vorremmo in un primo tempo raccogliere le firme d’intellettuali e universitari europei riconosciuto a livello internazionale, poi renderla pubblica cercando di pubblicarla su giornali italiani e francesi per fare appello a tutti i cittadini che si sentono coinvolti a firmarla on line su Internet.

    Siamo studenti, dottorandi e ricercatori e vogliamo affermare la nostra solidarietà con i movimenti sociali dell’istruzione che lottano attualmente contre la privatizzazione dei servizi pubblici, dell’istruzione e della ricerca in Europa. Convinti che questa crisi dell’università non è che uno degli effetti delle politiche neoliberali legate a scelte politiche internazionali, decidiamo di riprendere lo slogan delle assemblee italiane : "Non pagheremo noi la vostra crisi !"

    « Non pagheremo noi la vostra crisi » è lo slogan che da ormai più di un mese riecheggia in tutta Italia. L’onda di protesta dilaga e più di 300 000 manifestanti il 14 novembre hanno ripreso questo slogan che si rivolge, al di là delle frontiere a tutti i nostri dirigenti. Sono migliaia di studenti, d’insegnanti e genitori che riflettono e agiscono collettivamente per un altro sistema educativo. Hanno lanciato l’appello per uno sciopero generale il 12 dicembre.

    « Non pagheremo noi la vostra crisi ! » è il nostro grido di rivolta :

    È il grido di coloro che in Italia, Francia, Germania, Spagna rifiutano la mercificazione dell’istruzione e rifiutano di vedere il loro futuro e quello dei loro figlio sacrificato dalla distruzione del servizio pubblico, sola ricchezza di chi non ha niente.

    È il grido dei lavoratori, che rifiutano i licenziamenti di massa e le delocalizzazioni e che lottano ogni giorno per preservare i loro diritti minacciati dalla legge dei profitti. È il grido di rivolta di coloro che, con salari e protezioni sociali amputate, si sono indebitati e pagano quotidianamente, nella miseria e nella precarietà le scelte egoiste dei nostri dirigenti politici ed economici.

    È il grido dei migranti, vittime del razzismo istituzionalizzato, che rifiutano di essere criminalizzati solo perché cercano, nelle nostre metropoli occidentali, una vita migliore.

    È il grido di tutti coloro che rifiutano che i loro diritti siano sottomessi alla ragione del più forte capitalista.

    « Non pagheremo noi la vostra crisi » è l’avvertimento di coloro che da dicembre 1995, dalle fabbriche occupate ai sobborghi, rivendicano l’uguaglianza e il rispetto in Francia, che dal 2003 si mobilitano in Germania contro la disoccupazione e l’esclusione... è l’avvertimento che oggi in Italia, in Spagna, in Germania rimbomba nelle orecchie dei potenti.

    « Non pagheremo noi la vostra crisi » è anche un altro modo di dire che non vogliamo più vivere in questa società che ci vuole sacrificare sull’altare dei profitti. È il nostro modo di porre la questione dell’uguaglianza reale dei diritti di tutti, uomini e donne, nazionali e immigrati, lavoratori e disoccupati, cittadini e contadini...

    È infine il grido di futuro di tutta una generazione che si alza e decide di combattere a livello internazionale un sistema economico che fa oggi prova del suo fallimento. Questi uomini e queste donne non vogliono sottomettersi alle leggi del mercato, ma accettano la sfida della globalizzazione per apportare la loro risposta globale.

    Sì, un altro mondo è possibile e noi l’inventeremo, perché è ormai una necessità !

    Con questa petizione, lanciamo un appello alla solidarietà internazionale con gli studenti e lavoratori italiani in lotta contro il decreto Gelmini e la legge 133.

    Un appello alla solidarietà europea e mondiale contro la distruzione dei servizi pubblici dell’istruzione, bersaglio simbolico delle politiche neoliberali que vogliono sostituire nelle nostre teste la logica dell’uguaglianza e della solidarietà con la logica del mercato. Affermiamo anche noi ai dirigenti mondiali che siamo pronti a tutto per non pagare le conseguenze delle loro politiche irresponsabili e nefaste. Lanciamo un appello all’organizzazione della solidarietà internazionale preparandoci a manifestare la nostra solidarietà con il movimento italiano il prossimo 12 dicembre costruendo dei ponti al di là delle frontiere per costruire un vero e proprio movimento sociale europeo.

    No, non pagheremo noi la vostra crisi !

    Questa è un’iniziativa di studenti e ricercatori italiani e francesi attivi nel movimento (sindacalisti o membri delle assemblee autonome contro la legge 133), e vuole in un primo tempo affermare la solidarietà con gli attuali movimenti europei per organizzare poi sul lungo termine una collaborazione internazionale per la difesa dei servizi pubblici dell’istruzione cercando di organizzare un incontro internazionale nei prossimi mesi.

    http://www.sud-etudiant.org/article...