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Quand l’hopital va mal : ex. St Vincent de Paul
Publie le vendredi 26 décembre 2008 par Open-Publishing9 commentaires
France : mort suspecte d’un enfant à l’hôpital
jeudi 25 décembre 2008, 22:17
Un enfant de trois ans est décédé à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris. Il aurait reçu un mauvais médicament. Une infirmière a été placée en garde à vue. Le père de l’enfant a dénoncé le comportement du personnel de l’hôpital. « Mon fils est venu pour des amygdales, on me dit qu’il a eu une crise cardiaque ! », a-t-il déclaré sur France 3. « Il est mort dans mes bras », a raconté le père, avant d’expliquer que, dans l’hôpital, « il n’y avait personne. (...) J’ai fait le tour, il n’y avait pas un seul infirmier. Et quand les infirmiers sont venus, ils ont dit : ’Arrêtez de vous affoler, monsieur, votre fils, il n’a rien’. » L’identité de l’enfant, de son père et de l’infirmière n’a pas été communiquée.
La direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait état d’une probable erreur individuelle. « Il semble que le décès soit lié à une erreur dans l’administration du médicament », a déclaré le service de communication de l’AP-HP, sans autres précisions.
« Ce n’est pas un dysfonctionnement lié à l’urgence ou à une absence de vigilance collective. C’est plus apparemment un dysfonctionnement individuel mais l’enquête nous en dira plus », a pour sa part précisé le président suppléant du conseil d’administration de l’AP-HP, Jean-Marie Le Guen.
Le petit garçon, hospitalisé dans un service de pédiatrie générale, est décédé mercredi peu après 20h, a-t-on expliqué de source policière. L’infirmière a été interpellée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et placée en garde à vue.
« L’infirmière elle-même a reconnu une erreur, elle s’en est tout de suite ouvert d’ailleurs à son chef de service », a confié la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. « Depuis 23h hier (mercredi), elle est donc en garde à vue, ce qui est une procédure normale en ces circonstances », a expliqué Mme Bachelot qui a « demandé une enquête administrative ».
L’oncle de l’enfant a souhaité que l’enquête s’étende à tous les responsables potentiels, et pas seulement l’infirmière. « Je ne veux pas de bouc-émissaire, moi, je veux que tous les responsables soient punis », a-t-il déclaré au site internet du « Parisien ». Selon lui, l’infirmière placée en garde à vue n’est sans doute « pas la seule responsable ». L’identité de l’oncle n’a pas été communiquée.
Le président de l’Association des médecins urgentistes (Amuf) Patrick Pelloux a pour sa part réclamé la démission de Roselyne Bachelot. « L’événement qui vient de se produire est suffisamment grave pour que la ministre en prenne toutes les conséquences et pose sa démission », a déclaré M. Pelloux sur France-Info. ap
Messages
1. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 26 décembre 2008, 09:42
Erreur à l’hôpital : polémique sur la garde à vue de l’infirmière
Le médecin urgentiste Patrick Pelloux demande la démission de la
ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui juge "normale" la garde à
vue de l’infirmière qui s’est trompée de médicament.
Des syndicats hospitaliers
jugent "disproportionnée" la garde à vue d’une infirmière ayant fait
une perfusion erronée à un enfant mort peu après, en soulignant les
difficiles conditions de travail des salariés des hôpitaux, et leurs
moyens insuffisants.
Le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick
Pelloux, a, lui, demandé la démission de la ministre de la Santé,
Roselyne Bachelot, "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la
présomption d’innocence", après d’autres affaires analogues.
Le président de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP),
Jean-Marie Le Guen, a qualifiée la garde à vue de l’infirmière,
prolongée de 24 heures jeudi soir, de "procédure tout à fait
inhabituelle. Je serai très attentif à ce qu’elle se passe avec le plus
grand respect des personnes", a précisé à l’AFP le député PS.
Alors que Mme Bachelot a qualifié cette garde à vue de "normale", le
PCF l’a jugé "démesurée" et le premier syndicat des hôpitaux, la
CGT-santé "disproportionnée", "à partir du moment où l’erreur n’est pas
intentionnelle". "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même
si elle est dramatique", a déclaré à l’AFP le médecin urgentiste
Christophe Prudhomme (CGT).
Cependant, "du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée
notamment au manque d’effectifs et à la dégradation des conditions de
travail, on peut prévoir que ce type d’accident, qui devrait rester
exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté.
La question des moyens est également évoquée par Sud, deuxième
syndicat de l’AP-HP : "Accepter de travailler en sous-effectif, en
cumulant ses repos, expose les soignants à être mis en garde à vue", ce
qui risque "d’aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur
d’être mis en cause".
"S’il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de
ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute Sud
dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Pour M. Pelloux, dont le syndicat a lancé début décembre une grève
symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger,
selon elle, "la sécurité des patients", cette nouvelle affaire est la
troisième s’étant soldée par des sanctions à des "lampistes".
Elle "fait suite au drame de Grenoble où un malade mental s’est
échappé d’un hôpital" en novembre, avant de poignarder mortellement un
étudiant. "Sur ordre du président de la République, on a limogé en
quelque sorte le directeur de l’hôpital psychiatrique", a-t-il dit sur
France Info.
Ensuite, "vous avez eu l’affaire de Valence où on a accusé pendant
tout un week-end (...) un médecin d’avoir assassiné un vieille dame
alors qu’il avait fait son job", a-t-il ajouté.
"C’est les lampistes à chaque fois qu’on met en avant (...) Je crois que Roselyne Bachelot doit démissionner", a-t-il affirmé.
1. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 26 décembre 2008, 11:17
Ce qu’on n’a pas lu dans les journaux lors de la dernière grève des personnels soignants : " Pour que l’hôpital n’aille pas plus mal, des moyens matériels, financiers et en personnel !"
peut être avons nous eu le droit a une bande d’hystériques gueulant contre les grévistes...
2. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 26 décembre 2008, 11:28
Ce que l’on oublie c’est que la majorité du peuple a voté pour des individus qui ont déclaré marchandiser, privatiser, rentabiliser tous les services, y compris l’hôpital... et voilà que maintenant tout un tas de gens, ceux qui ont voté pour ces individus et ceux qui ont accepté cette règle du jeu électoral, protestent. Au contraire ils devraient être contents d’une telle situation et mettre les accidents sur le dos de la fatalité.
3. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 26 décembre 2008, 18:15, par Union écologiste
Ne confondons pas coupables et responsables !
Les vrais responsables sont ceux qui dirigent notre pays, en voulant tout réformer même ce qui ne saurait l’être !
En voulant tout rentabiliser, tout privatiser !
Que ceux qui ont voté pour les libéraux sachent qu’ils ont une part de responsabilité dans tous les problèmes qui surviennent jour après jour !
La Santé n’est pas épargnée, les agents hospitaliers supportent de plus en plus des tensions au seuil de l’intolérable !
La Santé est de plus en plus la proie de groupes financiers qui s’attachent qu’aux profits ! La casse du service public hospitalier est programmée judicieusement, (rapport Larcher, rapport Vallancien et pour finir : Loi Bachelot), avec des conséquences graves sur les personnels qui risquent de perdre leurs statuts de fonctionnaires, et, d’être corvéable à merci selon les besoins.
Ce n’est pas ainsi que les personnels de santé peuvent travailler, ce ne sont pas des pions que l’on déplace sur un damier...
Un jeune enfant est décédé, probablement à la suite d’une faute professionnelle (il faudra la preuve médicale que la mort provient effectivement du chlorure de magnésium, attendons les résultats de l’enquête)...cette mort nous est pénible, nous ne savons qu’écrire à ce sujet, d’autant que c’était un enfant de 3 ans et que rien ne pourra effacer le chagrin des parents, des proches, rien ne pourra l’effacer.
Si une infirmière a reconnu s’être trompée de perfusion, si une erreur est effective, en aucun cas elle justifiait une garde à vue, d’autant que cette dernière a été prolongée, aggravant la pression politico-policière qui devient habituelle contre les professionnels de santé !
Ceci est inadmissible !
Nous soutenons l’infirmière et demandons à la ministre Roselyne Bachelot de prendre en considération que les personnels hospitaliers ne sont pas en nombre pour assurer correctement leur travail.
Il faut que le gouvernement ait une attitude un peu plus responsable en ce qui concerne les réels besoins des hôpitaux publics !
Des mesures (loin des orientations néfastes de la mondialisation...) doivent voir le jour afin de permettre aux hôpitaux publics d’assurer leurs missions correctement et pleinement.
Il apparaît, en conclusion, que les vrais responsables, ne sont pas ceux qui ont été inquiétés à ce jour !
Union écologiste
(fondée en 1982)
4. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 26 décembre 2008, 19:22
Ce n’est rien de le dire que l’hôpital va mal.... certains dont je suis le vivent au quotidien et toute velléité de montrer son désaccord avec cette politique de santé est anéantie par les sarcasmes et des dénigrements des personnes. L’hôpital est ésouflé de pas assez d’infirmière, d’aide soignant, de médecin...de crédit , d’humanité, de bon sens....
Les problèmes vont hélas s’accumuler.
la récupération politique des uns ET des autres ne changera rien à la réalité.
Un enfant est mort
Une famille est détruite, il faut penser à elle mais pas en terme politique
Une infirmière est..... aussi détruite et peut-être sa famille avec ....
Quant à la présomption d’innocence, bien qu’une erreur ait été reconnue, beaucoup se sont assis dessus.
L’infirmière aurait reconnu les faits, mais qu’est-ce qui a fait commettre, cette monumentale erreur, si ce n’est que l’hôpital va mal .....
Au delà des solutions techniques que vont nous proposer les politiques il y a des solutions humaines car l’homme souffre aujourd’hui pas seulement dans un lit à l’hôpital.
5. quand l’hopital va mal : ex. st vincent de paul , 27 décembre 2008, 01:23
Le chlorure de magnésium est largement utilisé en médecine.C’est un médicament bénin qui ne devient dangeureux qu’à trés forte dose ( comme tout produit y compris le sel de cuisine contenu dans le serum physiologique, qu’on administre par perfusion)
Le jeune enfant à reçu du MgCl2 sous forme de perfusion.Donc l’administration sous perfusion du produit est une pratique courante dans les service de soins.On comprend donc mal comment un tel médicament, réputé peu toxique, administré sous une forme très classique à conduit à la mort de ce malheureux enfant.
J’espère qu’une autopsie serieuse déterminera les causes de la mort. pour mon compte l’erreur de l’infermiére cause de l’accident n’est pas encore démontrée.
Par contre si comme le père l’a affirmé,aucune personne du service ne s’est portée au secour de l’enfant et l’a laissé mourrir sans intervenir, alors du directeur de l’hopital à la plus humble des aides soignantes tous doivent être traduite en justice, et même le service fermé. Je suis persuadé qu’en FRANCE dans n’importe quel autre service le personnel se serait précipité au secour de l’enfant.
L.B
6. Quand l’hopital va mal : ex. St Vincent de Paul , 27 décembre 2008, 21:50, par annie
c’est aussi triste pour l’enfant, la famille et l’infirmiere
si elle est consciencieuse et prend son metier a coeur, elle est detruite a tout jamais.
la faute ? a toutes les barrieres de securité qui ont saute et l’ont fait arriver a la faute
en grande premiere : la polivalence, ne pas connaitre un service
je sui infirmiere en province et je faisde la resistance a la polivalence , c’est tres dangeureux
on me deplace ? tres bien : je prends mon temps pour verifier trois fois, je ne fais que ce que je sais faire , avec les produitsque je connais , bref, un vrai boulet ! je ne suis operationnelle que lorsque je suis sure de ce que je fais.
deuxieme fleau : ne pas pouvoir prendre le temps de verifier ce que l’on fait, devoir etre tres rapide
troisieme fleau, le glissement de taches et devoire gerer plusieurs choses en meme temps
aussi les prescriptons mal ecrites , indechiffrables
alors on n’aurait jamais dû en arriver a udrame du petit elies !
annie
7. Quand l’hopital va mal : ex. St Vincent de Paul , 28 décembre 2008, 20:18, par khennous
c’est inéxcusable dans un hopital ce ny pa un jeux ny un travail de foli ci un travail tres atentif surtout la pediatrie moi méme jai etais dans cette hopital ya 03 mois ma fille a eu de la fievre 40.7 nous somme tember sur un medecin
jeune pour moi il et mieux dan la psycologie mai pas dans la medecine vu les questions qui pause a 40.7 que veu tu elle te repond ci nous ma femme qui la donnée advil au moin pour baisser ca fievre ils nous a laisser partie comme ca en sortons d’hopital, derect au medecin pour avoir des antibiotique angine blanche je pense ils devraient pa laisser les stagiéres seuls consulter les enfants , enfin je souhaite beaucoups beaucoups de courage a mr ehmad le pére d’enfant
cette afaire a choquer tout le monde
1. Quand l’hopital va mal : ex. St Vincent de Paul , 31 décembre 2008, 00:11, par elisabeth
quel drame,
je comprend tout a fait la douleur immense que connait la famille du petit ILES mais je suis aussi au cote d’une consoeur que je ne connais pas mais dont je partage la grande souffrance morale que cette infirmiere peut vivre.
Nul n’est a l abri d’une erreur dans notre vie professionnelle c’est pour cela que je ne porterais aucun jugement sur la qualite professionnelle de cette infirmiere.
Lorsque les patients arrivent à l’hopital, ils souffrent , sont parfois violent, beaucoup de responsabilites sur les épaules d une seule infirmiere . Je crois que pour comprendre il faut etre soignant , ce drame épouvantable marquera la vie de ses deux familles , et lorsque je vois notre ministre de la sante se precipiter devant les caméras pour donner sa propre version des faits , je bondis. Mme Bachelot laissez la justice faire son travail, jusqu a preuve du contraire il n est pas encore sur que le produit en cause ait ete la cause directe de la mort du pauvre petit enfant.
les conditions de travail sont dramatiques, comment assurer la securite des patients , des heures de travail a ralonge , des conges annuels reportes, des heures supplementaires non payees .Les infirmieres font 3 ans 1/2 d etudes et sont payees a coup de lance pierre. La pression quotidienne les responsabilites voila le quotidien dune infirmiere. Combien de fois je me reveille la nuit et je me demande si je n ai pas oublie de donner des consignes a des collegues.
Une infirmiere a une conscience professionnelle , elle a ete formatee a sauver des vies donc je peux comprendre ce que peut vivre cette collegue.
Et si l on parlait un peu des responsabiltes de chacun, et des laboratoires qui changent chaque fois de conditionnement , d ampoule avec une ecriture quasiment illisible en parle t on de ca ? MME Bachelot se garde bien de voir quelques changement a effectuer CHUTTTTTTTT silence on ne parle pas en mal des laboratoires chasse gardee n oublions pas que Mme Bachelot a un lien tres etroit avec les pharmacies....... clin d oeil a qui comprendra........
Savez vous combien de vies sont sauvees grace aux infirmieres chuuuuuuuut silence encore.....
je renouvele ma sympathie a la famille du petit enfant decede
mais je n oublie ma consoeur dans ce malheur
elisabeth