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Paris 8 janvier 2009, Sarkozy dans ses oeuvres, il nous parle de l’anticapitalisme (video)

Publie le vendredi 9 janvier 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

de nazairien

Extrait de la Conférence Internationale qui s’est tenue à Paris le jeudi 8 janvier en présence de Tony Blair et Angéla Merkel, conférence
préparatoire au G 20 qui se tiendra à Londres le 2 avril prochain .

Pour Sarkozy il faut inventer un nouveau capitalisme, il précise ,dans
une envolée à la de Funès : "la crise du capitalisme financier n’est pas
la crise du capitalisme . (à voir dans la video) A nous de lui faire voir et entendre le contraire, dans la rue le 29 janvier prochain .

Dans cette video on peut s’apercevoir qu’il se fout ouvertement de la
gueule des gens, et en plus, il ne peut meme pas s’empecher de ricaner

Alors qu’il va encore distribuer généreusement, aux spéculateurs, l’
argent volée au peuple, il veut donner des cours de morale, il veut
moraliser le capitalisme qui est en lui meme immoral, c’est comme vouloir soigner un cancer avec de la poudre de "perlinpinpin" .


L’anticapitalisme, par Nicolas Sarkozy

Compte rendu de la conférence

Entouré de Tony Blair et d’Angela Merkel, le président français a averti le futur locataire de la Maison-Blanche qu’il n’accepterait ni « le statu quo » ni « la pensée unique » lors du prochain G20 à Londres.

Ex-président de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy aime en enfiler le costume à la première occasion. Démonstration ce jeudi à Paris lors de l’ouverture de la conférence internationale « Nouveau monde, nouveau capitalisme ». Peu avant un discours majeur d’Obama sur la relance, le président français s’est adressé directement aux Etats-Unis, en les mettant en garde contre toute tentation de bloquer l’adoption de mesures de « refondation » du capitalisme lors du sommet du G20 le 2 avril à Londres, où seront réunis les dirigeants des principaux pays développés et émergents de la planète.

« J’ai toujours été partisan dans ma vie politique d’une alliance très proche avec les Etats-Unis d’Amérique, mais que les choses soient claires : au XXIe siècle, il n’y a plus une seule nation qui peut dire ce qu’il faut faire ou ce qu’il faut penser », a lâché Nicolas Sarkozy. « Les décisions, nous les prendrons le 2 avril à Londres », a-t-il ainsi rappelé, souhaitant « de tout cœur » que « les Etats-Unis accompagneront ce changement » parce qu’un « nouveau président apportera son intelligence, son dynamisme et son ouverture » et que « nous changerons le monde avec les Etats-Unis ».

« L’Europe n’a pas à attendre que les Etats-Unis soient d’accord »

« Mais nous n’accepterons pas le statu quo, nous n’accepterons pas l’immobilisme, nous n’accepterons pas le retour de la pensée unique », a martelé le chef de l’Etat devant la chancelière allemande Angela Merkel et l’ex-premier ministre britannique Tony Blair. « A Bretton Woods en 1945, il y avait une monnaie (le dollar, ndlr). Cette monnaie a construit la prospérité du monde. En 2009, il n’y a plus une monnaie, il y en a plusieurs. Il va falloir qu’on discute comment chacun gère sa monnaie, ses taux d’intérêt ». Pour Nicolas Sarkozy, « il ne peut plus y avoir un seul pays qui explique aux autres : « payez la dette qui est la nôtre ». Il ne peut plus y avoir un seul modèle ».

Le président français a ensuite enfoncé le clou quelques heures plus tard à l’issue d’un entretien à l’Elysée avec Angela Merkel, en estimant que « l’Europe n’a pas à attendre (...) que les Etats-Unis soient d’accord » pour adopter une réforme du capitalisme financier. « Nous avons toutes les raisons de faire confiance au président Barack Obama, dont j’ai cru comprendre qu’il avait été élu sur le changement et donc la volonté de reconstruire un ordre nouveau », a-t-il ajouté dans la foulée.

Obama : « notre système de régulation n’a pas marché »

Nicolas Sarkozy, assurant que « d’autres régions du monde pensent comme nous », n’oublie pas les « engagements vis-à-vis des contribuables et vis-à-vis des citoyens. Ils attendent des résultats et nous les obtiendrons. Franchement, si on peut les obtenir en accord avec Barack Obama, ça sera vraiment plus facile, mais ce n’est pas une condition sine qua non ».

Quelques heures plus tard, Obama lui a indirectement donné quelques éléments de réponse : « Wall Street n’a pas fonctionné, notre système de régulation n’a pas marché comme il est censé le faire », a déclaré le 44e président américain, dans un entretien à CNBC. « Il va y avoir une importante réforme. Nous allons avoir une meilleure application (de la réglementation), une meilleure surveillance, plus de transparence ».

www.lefigaro.fr/economie/2009/01/08...

Messages

  • sarko l’américain......comme il aime ce titre honorifique !
    en fait sarkosy a manti au bon peuple de veaux pendant sa campagne. je serais le président du pouvoir d’achat ! on a vu.
    le plus grave c’est qu’il veut exporter le modele américain en france .
    et pour ce faire, il dispose de la complicité active ou ""passive ""des socialistes !
    en effet, jamais il n’aurait fait un tel desastre social sans tous les encouragements , de kouchner a lang en passant par cherèque et meme thibault ! pour arreter que le desastre perdure une seule solution . le 29 grève générale et illimité. sincerement, je pense que sarkosy c’est trompé dans le choix de son metier, président c’est vraiment pas son truc, par contre, il est tres bon acteur pouvant jouer tous les roles !

  • C’est fou, avec Sarko, c’est carrément le monde à l’envers. Il est complètement bling-bling ce mec. J’ai pas l’impression qu’il se marre. Je pense même qu’il y croit à ses conneries. Le capitalisme à visage humain, c’est une blague qui est pas d’aujourd’hui. Déjà mitterand nous avait fait le coup. Mais ne perdons pas de vue que le problème Sarko n’est pas les idioties qu’il gerbe à longueur de temps, mais qu’il a les moyens de nous imposer ses délires autoritaires et arbitraires.

  • Ne riez pas, de tous les anticapitalismes celui de Sarko est le plus efficace, il passe à 20h00 à la télé. Il montre aussi que l’anti est insuffisant, il faut proposer autre chose pour remplacer le capitalisme, et là Sarko ne pourra pas nous dépasser.

    • Je pense que pour les anti capitalistes le discours de Sarko est excellent. Voir le président de la république de la 5ème puissance économique mondiale faire une réponse au débat impulsé par la gauche radicale dans le cadre de la crise historique du système capitaliste n’est quand même pas anodin. D’autant que l’analyse qu’il développes est plutôt affligeante, sans compter sa politique. La même semaine, il est capable d’annoncer qu’il va, à nouveau, filer 10 milliards pour les banques, que le problème de l’hopital n’est pas un problème de moyen et conclure qu’il va refonder le capitalisme ! Vivement le 29 janvier !

  • Croyez-vous,qu’en 2009,il soit- encore nessessaire de discuter des heures entieres sur les tribulations de ce blaireau ?

  • Il fait de l’huile le Sarkon et il a raison.

    Ce qui était un gros mot dans la gauche pendant des années, à savoir l’anti-capitalisme, est cité comme l’antéchrist et le cauchemar de ses nuits une série de fois par Sarko.

    Le plus rigolo c’est que son discours s’adresse de fait à la bourgeoisie : Il faut sauver le capitalisme (sinon....) et pour ça il faut lâcher du lest .... Mais quoi ? (ah non ! pas la rollex !)

    Ca s’arrête là.

    Nicolas est un velléitaire, il utilise toujours, pile poil , des mots à l’inverse de ce qu’il fait. Car il a vertige de sa classe, penche et tombre du côté de sa classe, et fait part de ses fantasmes et ses trouilles tout haut.

    Et là il n’y arrive plus, il a les ..... coincées dans la portière, car sauver le capitalisme serait faire l’inverse de ce ce qui a été fait ces derniers temps (et encore maintenant), pleins tubes le libéralisme,...

    Modifier la répartition des richesses produites en faveur du nouveau prolétariat, et diminuer la part du capitalisme...., sauver le système est à ce prix, sinon couic !

    Mais voilà Sarko n’est pas Roosevelt qui saignant, dit qu’il ne voulait plus d’américain gagnant + de 300 000 dollars l’an (la part des impots des plus riches a bondi de 28% à + de 60%, pour finir dans les années 50 jusqu’aux années 60 à 91% !)....

    (on a compris que le PS non plus qui a soutenu les plans de ses petits camarades européens britanniques et espagnols qui faisaient la même chose que Sarkozy, s’abstenant ...).

    Bref, Sarko c’est comme Obama, ils ne sont pas Roosevelt, ni Napoléon, ils sont des caricatures....

    Bref, la bourgeoisie n’a pas de solution à sa crise, pas de solution qui ne soit dégénérante et dangereuse.

    Il est donc l’heure d’être bien anti-capitaliste.... Après tout la classe bourgeoise ne sert à rien. On peut s’en passer.

  • Le 21 janvier 1793, le peuple avait décapité le pouvoir.

    Depuis, ce dernier a pris sa revanche en décapitant le peuple.

    Seule solution : résister en réseaux, solidaires par-delà nos différences.

    Amitiés,

    Y.Y.