Accueil > Le crime des Sionistes et de l’élite transnationale et la Gauche

Le crime des Sionistes et de l’élite transnationale et la Gauche

Publie le dimanche 18 janvier 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

3/01/ 2009 (traduit du grec)

Le nouveau crime des Sionistes, soutenu sans conditions par la criminelle élite transnationale (Usa, Union Européenne,...) ainsi que par les protectorats tyranniques Arabes, se poursuit, au détriment d’un peuple sans défense qui a été étranglé, au préalable, sur le plan économique.

Pendant ce temps, la résistance des autres peuples, que les médias de masse, contrôlés par ces mêmes élites, tentent de désorienter par tous les moyens, la résistance, donc, des peuples contre les élites, vient de commencer. Car, aujourd’hui, de plus en plus de personnes se rendent compte que la violence systémique, exercée contre le peuple palestinien, n’est qu’une partie de la violence systémique qu’exerce la même élite transnationale, avec le soutien des élites locales, sur le monde entier. Il s’agit :

 *

 soit de la crise mondiale, qui, aujourd’hui, condamne de plus en
 plus de millions de personnes au chômage, à la pauvreté et à la
 misère, tout simplement pour que les élites – et les quelques
 couches sociales privilégiées qui sont à leur service – puissent
 augmenter leurs richesses astronomiques et poursuivre un mode de
 vie qui a emmené la planète aux bords de la catastrophe écologique ;

 *

 soit de la violence pure et dure (guerrière) dont se servent ces
 mêmes élites pour détruire la résistance de chaque révolté : hier
 en Yougoslavie, en Afghanistan et en Irak, demain dans les pays
 (occidentaux) dont ces élites sont originaires, ainsi que dans les
 pays qui en dépendent.

(A ce propos, la récente révolte sociale en Grèce est un précurseur).

Bien entendu, tout cela se passe sous l’apparence d’une “démocratie” falsifiée, qui n’a aucun rapport avec la vraie démocratie, c’est à dire, l’exercice directe de chaque pouvoir par le peuple lui-même et non pas par les élites politiciennes et financières qui contrôlent l’économie capitaliste mondialisée du libre marché.

Le “crime” du peuple palestinien de Gaza, aujourd’hui massacré, consiste à ce qu’il a voté, selon toutes les procédures “démocratiques” qu’impose l’élite transnationale, un gouvernement qui s’était engagé à ne pas reconnaître le régime sioniste d’en face.

Par l’exercice de la violence ou par la menace, comme plusieurs historiens dont des Juifs progressistes l’indiquent, ce régime israélien, occupe depuis 60 ans, non seulement les territoires qui lui ont été accordés par l’ONU en 1948 (sans que personne, naturellement, n’ait l’idée de demander l’avis aux autochtones Palestiniens, qui formaient la majorité écrasante des habitants de cet endroit du monde pendant des siècles !) mais Israël occupe également le reste de la Palestine, grâce aux expéditions de l’armée sioniste, autrement dit, du gendarme de l’Occident, lequel, via les billions de dollars de provenance occidentale qui y ont été investis, est devenu une des quatre plus fortes armées du monde.

Résultat : Un million et demi de réfugiés se superposent dans des conditions exécrables sur la bande de Gaza, dont la surface est comparable à celle de l’île grecque de Thassos.
Le caractère du régime palestinien est islamique. Or, aujourd’hui, cet élément ne consiste pas une raison pour que ce régime ne soit pas soutenu par tous ceux qui se battent contre la violence systémique, contrairement à ce que pensent les crytpo-sionistes dans tous les pays, même s’ils prétendent être des “anarchistes”. La non reconnaissance d’un régime raciste (en l’occurrence, sioniste), qui s’élargit sans arrêt par la violence, ainsi que la résistance contre l’occupation militaire par tout moyen disponible de contre-violence populaire, sont des droits rudimentaires, reconnus par le Droit International !

Néanmoins, les réfugiés de Gaza devraient être écrasés, parce qu’ils n’ont pas courbé l’échine, comme la population - bourgeoise, en priorité - de la Cisjordanie, qui soutient le régime de Habbas, protégé par les Sionistes, par l’élite transnationale et par ses protectorats dans le Monde Arabe. Le régime de Habbas étant consentant pour jouer un rôle de protectorat dans certaines des parties de ses propres territoires...

Ainsi, tout juste après l’élection du régime du Hamas, une campagne menée par l’élite transnationale et les protectorats arabes a été initiée, pour le “changement de régime à Gaza” - comme cela fut le cas justement - avec succès - en Irak. Cette campagne a débuté par une guerre économique exaspérante, puisque le soi - disant “départ” des forces d’occupation sionistes en 2005, était synonyme du blocus militaire de la bande de Gaza, depuis la terre, l’air et la mer, créant ainsi le ghetto le plus grand de l’Histoire et appliquant à la lettre les méthodes nazi des punitions collectives.

L’idéologie qui a permis ce crime de masse contre le peuple palestinien est l’Industrie sioniste de l’Holocauste, laquelle a été décrite et condamnée par un intellectuel juif brillant et éclairé, Norman G. Finkelstein (1), dont la famille fut victime de l’Holocauste - ce qui n’a pas empêché les sionistes et crypto-sionistes du monde entier de le taxer d’antisémitisme, tout comme ils accusent d’antisémitisme chaque Juif ou Israélien honnête qui est contre le sionisme ou chaque membre de la Gauche radicale internationale qui ose condamner le crime sioniste permanent.

Ainsi, les élites sionistes mentent de façon permanente et illimitée, terrorisant les peuples avec l’aide des masse - médias contrôlés par l’élite transnationale, qui ne présentent en réalité que leur propre “vérité”. Ces élites sionistes, donc, ont classé le régime de résistance du Hamas parmi les régimes “terroristes” - on pourrait lire aussi : régime de démunis, de pauvres, qui résistent. Ces élites sionistes exigent le départ du Hamas, pour la “libération” de la bande de Gaza.

Résultat de cette “libération”, initiée via le blocus, appliqué dès le lendemain de la victoire du Hamas :

 *

 70% du peuple de Gaza subit la malnutrition,

 *
 environ 40% de sa population est plongée dans la misère et la
 pauvreté les plus absolues,

 *

 avec un revenu de 90 euros par mois, pour nourrir des familles de
 7 à 9 personnes.

source (2) : le dernier rapport de la Croix Rouge Internationale.

La procédure pour le “changement de régime” à Gaza, laquelle admettent les fonctionnaires du gouvernement sioniste, se poursuit par le crime de ce jour...

On se sert encore et toujours de prétextes : un odieux ramassis de mensonges.

Si en Irak les prétextes des agresseurs s’appuyaient sur les - jamais retrouvées - “armes de destruction massive”, aujourd’hui, leur servent de prétexte les roquettes du Hamas, c’est à dire des engins artisanaux (3), qui sont leurs moyens de résistance et qui ont coûté, à l’heure où cet article a été écrit, la vie à 4 Israéliens, contre plus que 400 Palestiniens (l’analogie est 1 : 100, ainsi, les sionistes dépassent leurs maîtres nazi qui pratiquaient les punitions collectives : 50 civils grecs tués pour 1 Allemand mort). (Or, aujourd’hui, hélas, quelques semaines plus tard, cette analogie devient bien plus lourde...)

Durant les sept années que les Palestiniens utilisent les “feux” de cette façon, le résultat arithmétique macabre est le suivant : 14 Israéliens morts contre 5.000 Palestiniens tués par les F16 et les avions Apatchi (c’est à dire, 357 Palestiniens pour 1 Israélien) (4) .

Tout cela n’empêche point le Centre-gauche et la Gauche réformiste - en Grèce, p.ex. - de condamner la violence “d’où qu’elle provienne”, mettant ainsi au même niveau les victimes et les bourreaux, tandis que les représentants du parti “Gauche européenne” rendent visite à l’autorité traitresse de Ramallah. En même temps, la “Gauche” sioniste (Crossman, Amos Oz et d’autres) exprime la même chose, en refusant au peuple opprimé de Gaza son droit à la résistance, car, disent-ils, le ’térrorisme” tue des civils Israéliens innocents (sachant que leur écrasante majorité approuve les crimes sionistes).

Pendant ce temps, les si nombreux Palestiniens – civils aussi ! - qui sont victimes du terrorisme de l’état israélien, sont considérés comme des “dommages collatéraux”...

Et pourquoi tout ce bain de sang ?

Car les Sionistes, avec l’accord de l’élite transnationale, n’acceptent même pas de considérer la solution d’un état unique et multiculturel, pour tous les peuples de la Palestine. Par chaque moyen, ils ont combattu et combattent toute solution qui compromettrait leur état Sioniste, “pur” - et expansif .

http://www.inclusivedemocracy.org/fotopoulos/

Notes :

1. Norman Finkelstein, "The Holocaust Industry" (Verso, 2000).

2. Donald Macintyre, “Chronic malnutrition in Gaza blamed on Israel”, Independent, 15/11/2008.

3. Heather Sharp, BBC News, “Rocket attacks plague Israeli towns” 28/12/2008.

4. Seumas Milne, “Israel’s onslaught on Gaza is a crime that cannot succeed”, Guardian 30/12/2008.

Messages

  • Mieux vaudrait au minimum écrire

    "l’"élite" ainsi, non ?

    Le choix des justes mots pour les justes choses est didactiquement capital pour entraîner des conceptualisations justes et performantes

    Ne faites pas trop d’honneur à ces lâches égoïstes

    Jean-Marie
    Palestinophile
    http://filastiniya.site.voila.fr/
    http://israeltextescles.site.voila.fr/
    "Les Palestiniens de 1947 et tous leurs descendants de toute la diaspora peuvent-ils décemment vivre, environnementalement et économiquement parlant déjà, sur les moins intéressants, y compris sur le plan agraire, 18 % de dunums de la Palestine historique ? Le reste étant "occupé" par une population dont une fraction non négligeable n’est déjà même pas née sur place ; la fraction étant bien plus grande si on considère le lieu de naissance des parents qui ne sont, de plus, probablement pas des descendants des sujets du mythique David