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Arrestations ce 24 janvier : refusons la répression !

Publie le samedi 24 janvier 2009 par Open-Publishing
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Arrestations ce 24 janvier : refusons la répression !

Cet après midi, samedi 24 janvier, devait se tenir à Paris un rassemblement contre la répression et notamment pour demander la libération de trois personnes détenues depuis depuis plusieurs mois (parfois presque un an) en prison de manière « préventive » suite à des manifestations qui avaient eut lieu après l’élection présidentielle de mai 2007.

Ce rassemblement a immédiatemment été l’objet de charges policières brutales, et plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées, dont plusieurs syndicalistes de Sud étudiant entre autres. Ces personnes sont actuellement en garde à vue dans le commissariat du XIIIème arrondissement, au motif de « rassemblement illégal ».

Il s’agit une nouvelle fois d’une attaque contre le droit de manifester. Nous ne devons en aucune manière accepter que soit porté atteinte aux libertés de rassemblement, comme cela a été le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous demandons que soit libérés immédiatemment l’ensemble des personnes interpellés, sans faire l’objet de mises en examen.

A quelques jours du début d’un mouvement social appelé à durer, les pouvoirs publics semblent vouloir multiplier les provocations contre l’ensemble des militant-e-s du mouvement social. Ces démonstrations pathétiques n’entameront pas notre détermination : un rassemblement de soutien aux interpellé-e-s a d’ores et déjà débuté devant le commissariat du XIIIème arrondissement (place d’Itelie), nous appelons ceux et celles qui le peuvent à s’y rendre dès maintenant pour défendre la liberté de rassemblement et la libération immédiate des personnes interpellées.

www.sud-etudiant.org

Messages

  • Désinformation/Infection

    Rien ne se produit sans qu’il n’y ai une raison incontestée mais hélas
    souvant dissimulée.Nettoyons notre pays de tant d’irregularités et
    de racisme importé.

  • Après moins de 50 m de manfifestation, les gendarmes mobiles ont bloqués les deux issues de la rue, avant de gazer les manifestants qui étaient bloqués ! Il n’y avait donc aucune intention de disperser la foule ! Une employée de la RATP s’est fait gazer et matraquer car elle avait ouvert une grille permettant à une dizaine de personnes de s’échapper. Cette dernière a tout simplement été arrêter alors qu’elle hurlait de douleur, le gaz lacrymo lui brulant le visage.
    S’en est suivi des insultes de la part des policiers (« Connard d’anarchiste »), une femme voulant pénétrer dans les lignes de policiers et gendarmes s’est retrouvée insulté de « mauvaise mère », de « sale mère ». On a vu toute personne refusant de se déplacer à plus de deux mètres des grilles de métro être gazé, et une mère avec un enfant de deux à trois ans dans les bras être chargée par les policiers, l’enfant se retrouvant compressé contre les boucliers des gardiens de l’ordre. L’excuse donnée par ses derniers, pas avars en états d’âmes est simple, comme provenant d’un système binaire, « on vous a ordonné de vous pousser ! ».
    Après l’envoi au poste des interpellés, ces derniers se sont retrouvés parkés dans des enclos, selon trois catégories, les pseudos « meneurs », les personnes avec papiers, et ceux qui n’avaient pas leurs papiers. Au compte goutte et après quelques phrases choc digne d’un dîner SS, dans la lignée du « Tu vas fermer ta gueule », « Tu te crois au dessus des lois ? », « Vient, toi et moi, on va s’expliquer ».

    Sur ce, toutes les phrases ici marquées sont vraies, les faits ne sont pas transformés, et aujourd’hui, je ne me pose qu’une seule question car le reste des faits et des conclusions est claire comme de l’eau de roche : Où est passé cette employée de la RATP qui a fait ce que chacun aurait dû faire dans cette rue ?

  • Mon copain s’est fait arrêté pour rassemblement en bande armée, alors qu’il n’a jamais eu d’arme sur lui. Il a été emmené au commissariat du 19e. Diviser pour mieux inculper.