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On ne nous dit pas tout , sur les données de santé !

Publie le mercredi 28 janvier 2009 par Open-Publishing
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""Le site internet de recherche d’emploi Monster.com a annoncé mardi avoir été victime d’une vaste attaque de pirates informatiques ayant conduit aux vols de données personnelles d’utilisateurs.

"Nous avons récemment appris que notre base de données avait été illégalement pénétrée et que des données provenant de comptes d’utilisateurs avaient été volées, dont les identifiants et mots de passe, les adresses électroniques, les noms, les numéros de téléphone et certaines données démographiques de base", a indiqué l’entreprise sur son site internet.""
 http://www.france24.com/fr/20090128...

Et on continue de nous dire qu’il ne faut pas s’inquiéter que nos données de santé soit accessibles depuis janvier par les complémentaire santé !

Il ne s’agit, d’abord, que des données collectives : combien de millions de boîtes d’un médicament ont été vendues, ou combien de radios de la hanche ont été réalisées, mais ensuite ?

L’arrêté ouvre la base informatique aux fédérations d’organismes complémentaires : Mutualité française, Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), Centre technique des institutions de prévoyance.

Seul les syndicats ont bougé , tous les partis de gauche se taisent pourquoi ?

Les enjeux financiers, éthiques , liberticides sont énormes.

Le système national d’information interrégimes de l’assurance-maladie (Sniiram) est probablement la plus grande base de données de santé du monde.

Il répertorie la totalité des remboursements de tous les régimes de Sécurité sociale pour plus de 60 millions de personnes. Cela représente plusieurs milliards de données : les Français consomment 2,5 milliards de boîtes de médicaments par an, les médecins libéraux effectuent 500 millions d’actes. Sans compter toutes les données d’hospitalisation, les actes des dentistes, infirmières, kinés, laboratoires d’analyse... Les données informatisées sont anonymes et leur durée est limitée à trois ans, à la demande de la CNIL.

Elles sont stockées dans un centre de traitement à Evreux (Eure). Il s’agit du plus gros entrepôt de données informatiques d’Europe, tous secteurs confondus, avec une capacité de stockage de 60 téraoctets.

Alors que sur le pass navigo , des partis politiques sont intervenus au sénat à juste raison , pas un mot sur ce sujet pourtant plus grave !

Que dit la ligue de droit de l’homme ? Rien !

C’est incompréhensible , à moins que because crise économique , les complémentaires arrosent , les plante vertes !

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