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Motion Ag Jourdan 12 février (ENS-EHESS-CNRS-INRA)

Publie le vendredi 13 février 2009 par Open-Publishing

Motion votée par l’AG du 12 février 2009 :

L’assemblée générale des usager-ère-s du campus Jourdan, personnels de toutes les catégories (BIATOSS, enseignant-e-s, chercheur-se-s, titulaires et précaires) et étudiant-e-s de l’Ecole normale supérieure, de l’EHESS, du CNRS et de l’INRA, ont voté la motion suivante :

L’assemblée générale s’associe à nouveau aux motions votées par la coordination nationale des universités réunie le 2 février et exige :
  le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
  le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
  l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
  le retrait du contrat doctoral ;
  la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
  la titularisation des personnels contractuels.

Constatant, comme la coordination, que toutes les contre-réformes menées par le gouvernement résultent de la loi LRU, l’assemblée générale exige par conséquent l’abrogation de la LRU, seul mot d’ordre à même de favoriser la convergence des luttes entre les étudiant-e-s et les personnels BIATOSS d’une part et les enseignant-e-s-chercheur-se-s d’autre part.

L’assemblée générale exprime les revendications suivantes, qui sont indissociables :

  revalorisation des salaires de tous les personnels de la fonction publique, en particulier des bas salaires, par une augmentation indiciaire ;
  ouverture de véritables négociations sur les carrières, refus du système de primes ou autre avivant les inégalités et la concurrence entre les salarié-e-s (à l’image de l’actuel « Plan carrières ») ;
  fin du pilotage de la recherche et d’un système d’évaluation trop dépendant des logiques politiques du moment ;
  augmentation sensible du nombre de logements proposés aux étudiant-e-s ;
  fin de la politique restrictive d’attribution des bourses étudiantes, augmentation de leur nombre et de leur montant.

L’enseignement et la recherche ne sont pas les premiers services publics à subir la restriction de leurs moyens budgétaires et humains et l’importation des logiques du privé. Nous sommes solidaires des salarié-e-s et usager-ère-s qui en ressentent chaque jour les conséquences.