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13 Février, Italie : Grève générale travailleurs, étudiants et universitaires (reportage photos + videos)

Publie le vendredi 13 février 2009 par Open-Publishing
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Communiquée de presse conjoint Fp[1]-Cgil Nationale, Fiom-Cgil Nationale[2]

La mobilisation du 13 Février, convoquée pas nos syndicats catégoriels est la première manifestation après l’accord minoritaire avec le gouvernement. Accord qui prive le monde du travail de droits acquis durant de nombreuses années de lutte . C’est, en outre, un accord qui frappe les jeunes générations, leur avenir, leurs salaires, leurs familles.

Cela dans un contexte où l’accès au savoir est fortement limité. Cela intervient alors que la perte du pouvoir d’achat des travailleurs devient un élément supplémentaire de renforcement des barrières sociales.

Notre grève est soutenue par une grande partie du monde universitaire et étudiant, qui depuis longtemps a entamé une profonde réflexion sur la nécessité de construire une alliance entre le monde du travail et celui de l’école et de l’Université.

Aujourd’hui les étudiants de l’Union des Universitaires et le syndicat étudiant ont lancé un appel qui constitue un signal important de soutien à notre mobilisation. La Rete degli Studenti Med[3]i (REDS) a adhéré à l’appel ainsi que le mouvement des collectifs universitaires en lutte.

Celui-ci a adhère à notre grève et discute en ce moment, dans les assemblées, des formes et des modalités de participation à notre journée d’action, dans le respect des identité et des pratiques de chacun.

Il s’agit d’une grève d’unité entre le monde du travail public et privé. La présence des étudiants y a ajouté une valeur supplementaire, celle de l’unité entre les générations, entre le monde du travail et celui du savoir..

Cette unité est stratégique, précisément parce que les nouvelles générations sont soumises aujourd’hui à un processus de précarication des rhytmes de la vie, des études et du travail, qui en fait l’une des catégories les plus frappées par la crise et par le déclin de notre société. “Ce n’est pas nous qui payerons la crise” est un slogan qui nous unit car précisément ce qui nous réunit ce sont des valeurs, le premièr étant celui de la solidarité.

Le soutien est donc mutuel, car nous pensons qu’il n’y a pas de sociétés égalitaires qui ne garantissent et ne promeuvent le droit à l’éducation et au savoir, libre et ouvert pour tous

Nous invitons tous les étudiantes et les étudiants à s’unir à notre lutte.

Rome, le 5 Février

La CGIL est le syndicat italien le plus important fort de 5 millions d’adherents.

[1] Le FP est le syndicat CGIL de la Fonction Publique,

[2] la FIOM celui de l’Industrie.

[3] Elèves des collèges et lycées.


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Messages

  • Bon, tout le monde a bien pris note qu’il se passe quelque chose dans notre espace européen. Tous les acquis sociaux sont attaqués par la seule volonté de l’UE. Et malgré la crise économique conséquence du capitalisme ultra-libéral, cette UE maintient le cap des réformes à la sauce étasunienne. ON EN VEUT PAS.

    La réplique doit se porter également au niveau européen, afin d’empêcher qu’une autre société succède à ce qui avait été mis en place à force de luttes, de bagarres pour une vie meilleure, et le recul des exploiteurs qui ont l’habitude de se retrancher derrière leurs blablas inconsistants, mais tellement ravageurs : soumission et exploitation du salarié, chômage, détournement des bénéfices de l’entreprise, refus de participer aux services publics tout en étant contents d’en profiter, etc,.