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Guadeloupe : Communiqué de presse du LKP suite aux déclarations de JEGO

Publie le lundi 16 février 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

LKP LIYANNAJ KONT PWOFITASYON

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Depuis le début du mouvement de grève générale lancé le 20 janvier 2009 par L.K.P, plusieurs cycles de négociations ont eu lieu :

 Le premier - du samedi 24 janvier au mercredi 28 janvier 2009 au World Trade Center- interrompu par le départ du Préfet après lecture du message du Secrétaire d’Etat Yves JEGO

 Le second - du mercredi 4 février au dimanche 8 février 2009 - interrompu par le départ précipité et cavalier d’Yves Jego à l’heure même où il avait donné rendez-vous aux différentes parties pour la signature d’un accord régional interprofessionnel sur les salaires en Guadeloupe, négocié avec le patronat et le LKP pendant 18 heures, en présence des Collectivités Régionale et Générale.

Cet accord, rédigé par les Services de l’Etat (M. Vincent LEMAIRE, Directeur du travail) et approuvé par le patronat et le LKP, prévoyait les mesures suivantes :

« Tous les salariés dont le salaire est compris entre 1 SMIC et 1,6 SMIC soit 1321,04 € et 2113,67 € pour 35 h de travail hebdomadaire voient leur rémunération augmenter de 200 euro (deux cents euros) nets.
Les salariés à temps partiel bénéficient du Revenu de Solidarité Active (RSA) dans les conditions prévues par la Loi.

Les rémunérations des autres salariés seront définies dans le cadre de négociations de branche ou d’entreprise qui s’ouvriront sur la base d’une augmentation minimale de 3%. »

A son retour en Guadeloupe le 11 février 2009, accompagné de deux médiateurs, Yves JEGO affirme que les négociations salariales sont du ressort du patronat et des syndicats de salariés et déclare tout comme M. Fillon, dans la presse française que l’Etat ne s’est jamais engagé à aider les entreprises à répondre à la revendication concernant les bas salaires.

M. Jego a-t-il été frappé d’une amnésie soudaine et n’aurait il pas supporté le décalage horaire car, dans son message du 28 janvier 2009, Yves JEGO, s’exprimant au nom de l’Etat, affirmait :

Qu’« afin de permettre l’augmentation immédiate des bas salaires, l’assurance donnée à toutes les entreprises de Guadeloupe qu’elles ne paieront aucune charge sociale sur tous les salaires jusqu’à 1,4 SMIC (et même 1,6 SMIC pour certains secteurs comme le tourisme). Cette garantie devant permettre d’engager immédiatement une négociation entre employeurs et salariés pour une augmentation rapide des bas salaires. Dès qu’un accord sera trouvé entre partenaires sociaux sur cette question, je m’engage à ce qu’il soit mis en œuvre par l’Etat. »

Ce message a été lu par le Préfet Nicolas DESFORGES et retransmis en direct à la radio à la télévision en Guadeloupe, Martinique, Guyane, et France, lors de la réunion de négociation du 28 janvier 2009. Ce message a aussi été distribué aux participants. Yves JEGO, s’exprimant sur plusieurs médias, a également confirmé cet engagement.

Le gouvernement français aurait-il plusieurs paroles ou n’en a-t-il aucune ?

Dès lors, que penser d’un gouvernement qui ne respecte pas ses engagements ?

L.K.P exige la mise en œuvre de l’accord interprofessionnel sur les salaires négocié avec l’Etat et le patronat le dimanche 8 février dernier en Préfecture de Basse Terre.

Nous appelons l’ensemble des commerçants, des entrepreneurs, des supermarchés et des administrations à baisser leur rideau. Nous exhortons les travailleurs à poursuivre le mouvement de grève générale.

Pour le Collectif LKP (LIYANNAJ KONT PWOFITASYON)

Elie DOMOTA
Lapwent, le 15 février 2009

Site de L’ugtg

Messages

  • A quand le blocage total de la France BORDEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !!!!!!!!!!!!!!!!

    • Réuni en assemblée générale, ce samedi après-midi, le NPA 65 appelle à se rassembler PLACE DE VERDUN à TARBES, à 17h30, LUNDI 16 février, sur la base de l’appel unitaire ci-joint,

      Soutien aux travailleurs de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de la Réunion.

      Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

      Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.
      Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n’est pas au peuple de payer la crise !
      Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

      Tous ensemble, Solidarité !

      Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h Place de Clichy

      Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)

    • cf le temps (suisse), ce jour
      (...)

      Identité, pouvoir d’achat, démantèlement systématique des structures de la société créole… les symptômes du malaise étaient pourtant connus. Mais ils étaient étouffés par la classe politique locale et un Etat paternaliste. C’est d’abord la vie chère qui a cristallisé l’opinion en raison d’une économie de monopoles et de containers contrôlée par moins d’une dizaine de grandes familles békés, des Créoles blancs descendants d’esclavagistes. 4,50 euros une brosse à dents vendue un euro en métropole ; le morceau de gorgonzola qui passe de 4,90 euros à 11,90 euros en deux mois, etc. Sans parler du scandale des profits indus de la filière pétrolière qu’un rapport vient de mettre en lumière. Bref, les Guadeloupéens ont dit que la « pwofitasyon », ça suffit. « C’est la deuxième abolition de l’esclavage car l’organisation économique qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui est édifiée à l’image de l’économie de plantation. Après trois siècles d’exploitation et de mépris, les gens ont enfin compris ce qui leur échappait et ce qu’il subissait », explique Rozan Mounien, une figure du syndicalisme. Les négociations avec l’Etat ont déjà abouti à un document de 131 résolutions signées qui auront des répercussions immédiates sur la transparence et la baisse des prix, la politique du logement, les transports, la formation, la santé, la culture…

      Sur l’île, la parole s’est aussi libérée sur la question raciale, omniprésente. « Que des Blancs derrière la caisse des magasins et aux postes clés des services de l’Etat », résumait mercredi soir Eloi, un métis de 54 ans, en marge d’une réunion du LKP avec des petits patrons. « Quand j’étais petite, mon béké venait à la maison et exigeait que mes parents me corrigent devant lui si je chipais une banane parmi ses centaines d’hectares, raconte Nicaise, marchande de fruits au marché Saint-Antoine. Aujourd’hui, le Noir occupe toujours des emplois subalternes même s’il est plus capable que le Blanc. » Lutte des classes et lutte des races.

      Le conflit est aussi politique, même si la question de l’indépendance ou d’une large autonomie n’est pas abordée. L’UGTG, ouvertement indépendantiste, s’est gardé d’agiter cet épouvantail qui divise. Mais des membres du syndicat patronal (Medef) et de nombreux békés sont persuadés que l’UGTG a d’autres visées. « Celle de la prise du pouvoir par la rue », tranche un représentant patronal. Vendredi, des comités du LKP sillonnaient les communes à la rencontre de la population pour expliquer toujours et encore le sens du mouvement, histoire de prévenir des tensions de plus en plus perceptibles.

    • Il ne faut pas que les augmentations des salaires passent par des nouvelles exonérations de cotisations sociales, sinon c’est nous qui allons payer la crise et voir le déficit des régimes sociaux se creuser, ce que veut le gouvernement ...

    • Un système social et politique archaïque

      La députée de la Guyane française, Christiane Taubira (Parti radical de gauche), qui participait à la manifestation de samedi, a dénoncé un système de "castes".
      En Guadeloupe, "on frôle l’apartheid social", avec un système où "une caste détient le pouvoir économique et en abuse", a-t-elle affirmé dans un entretien au Journal du Dimanche.
      En Guadeloupe, comme en Martinique, ce sont toujours quelques familles blanches, descendantes des colons et esclavagistes, qui contrôlent la majeure partie de l’économie.
      tsr ch

  • Une lutte exemplaire qui n’attend ni le 19 mars ni les faux soutiens des réformistes.Continuer camarades !momo11

  • Je souhaiterais apporter une précision(encore et toujours puisque personne ne semble comprendre la cause réelle de cette grève). Tout d’abord, la grève n’a pas pour cause la crise mondiale. La vie a toujours été chère en Guadeloupe, et ce quelle que soient les aides et exonérations accordées par l’état au patronat.
    Nous avons ici(en Guadeloupe) des entreprises(souvent les mêmes) qui dominent l’économie locale.Ils fixent les prix comme ils l’entendent sans aucun contrôle de l’état. Et croyez moi : les prix ne sont pas fixés au rabais !
    Ensuite, lorsque nous(je parle en tant que jeune diplômé guadeloupéen de 20 ans) voulons travailler, sans relations,nos choix sont considérablement restreints puisque le patronat, dans sa grande majorité, préfère choisir du personnel étranger au département (le plus souvent de amis ou des salariés qui couteront moins chèr que des locaux qualifiés).
    Il ne reste que trois solutions :
     l’avion : parce que malgré le climat et les diverses discriminations dans l’hexagone, on a plus de chances de trouver du travail.
     les concours de la fonction publique : parce que c’est un des rares secteurs où le recrutement se fait au "seul" mérite du candidat(enfin les faits sont là).
     le RMI : qui comme son nom l’indique est sensé aider à l’insertion professionnelle.

    le RMI... parlons-en.
    La Guadeloupe connait (de tête) 24% de chômage. Parmi tous ces chômeurs, il y a un certain nombre de jeunes pour qui l’avion et les concours ne sont pas la priorité (rappelons que chacun a quand même le droit de vouloir travailler dans le secteur de sa formation dans ce grand pays qu’est la France). Ces jeunes... ils ne touchent pas le RMI, ni d’ASSEDIC puisqu’ils ont souvent moins de 26 ans et aucune expérience professionnelle. Et ils doivent pourtant trouver de quoi survivre dans ce territoire envahi par les grands groupements d’entreprises qui manipulent les pouvoirs afin de déloger des propriétaires de terrains et d’y faire pousser des bâtiments. A quoi sont-ils destinés ?(vous me direz qu’en banlieu la vie n’est pas meilleure, je vous dirai qu’en banlieu la vie n’est pas aussi chère...)
    Pour finir, je voudrais rappeler que la Guadeloupe est un département comme les autres du point de vue de ses habitants. Nous ne sommes pas une bande de feignasses assis toute la journée à la plage aux frais de la princesse. Nous aussi payons des impôts et une TVA. Nous aussi payons des charges(qui se trouvent être supérieures aux votre dans l’hexagone puisque nous en souffrons depuis toujours). Nous aussi sommes dotés d’intelligence et savons pertinemment que le monde ne va pas au mieux. Mais nous aussi savons que lorsqu’un abus est fait et perdure, nous devons faire entendre notre mécontentement.
    L’état dit "nous n’aiderons pas"... l’état a aussi dit "nous aiderons nos entreprises à rester sur le territoire".
    L’état veut-il dire par là qu’une entreprise compte plus qu’un département entier ?
    Pour finir, je me doute que ce commentaire va passer un peu inaperçu comme tant de versions d’un conflit où mensonges, non-dits et manques d’information nous font perdre la tête, mais je pense que la Guadeloupe et la France dans son ensemble y verraient un peu plus clair si ce site le montrait à quelques responsables (par exemple quelqu’un qui pourra affirmer ou infirmer certaines des informations ci-dessus...).

    Jean-Philippe A, un gentil "jeune" soucieux de son avenir.

    P.S. : vous remarquerez qu’à aucun moment je n’ai parlé de racisme ou d’esclavage pour éviter tout amalgame.

  • Nous sommes plusieurs à avoir reçu ce message :

    Des cercueils pour la Guadeloupe ?????>

    Message du 15/02/09 18:00

    Pour contrecarrer la censure générale :

    La personne qui écrit est surveillant général dans un lycée de Basse Terre et est un homme tempéré selon la source

    il demande de le faire diffuser au maximum...

    *URGENCE AVANT MASSACRE GUADELOUPE* *dimanche 8 février 2009 (15h44) ** 6 commentaires*

    infos de Guadeloupe : 4000 militaires/gendarmes/CRS sont arrivés samedi 07 février 2009 - 22:29 par soutien

    Chers compatriotes,

    C’est un appel de soutien que je lance depuis la Guadeloupe. Un collectif de 52 organisations /comprenant tous les syndicats, des groupements de mutuelle, des fédérations d’associations, les plus grosses associations de la Guadeloupe, le syndicat des transporteurs, les syndicats des stations de service, syndicat de pêcheurs, etc/ a lancé un mouvement de grève depuis le 20 janvier 2009.

    Des négociations on été engagées au World Trade Center, avec autour de la table de négociation, une représentation de l’ensemble des décideurs de la Guadeloupe :

    Le collectif : *Lyanag kont profitasyon* - Rassemblement contre les profiteurs

    Les élus : Conseil Régional - Conseil Général - Les maires - les Députés - Les Sénateurs

    Les socio professionnels : MEDEF - CGPME - CTPME - CCI - CES - etc

    L’Etat : Préfet de Région - Les Directeurs d’administration centrale

    Suite à la lecture d’une note émise par le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Yves JEGO, le Préfet de Région a décidé d’abandonner la table de négociations pour soi-disant se mettre à travailler.

    Aujourd’hui, vendredi 30 janvier 2009, près de 60.000 personnes ont défilé dans les rues de Pointe à Pitre, afin de démontrer leur soutien au "kolectif", or les médias métropolitains, confisqués par SARKOZY, ne font guère écho de ce mouvement dont la substance est unique dans l’histoire de France ; car, c’est la première fois qu’un telle manifestation arrive a créer un consensus de toutes les forces vives d’une Région et sans exclusive.

    La Guadeloupe réclame la venue du Premier Ministre pour gérer une fin de cette crise. Or, le ministre de tutelle, en l’occurrence Monsieur JEGO, refusant de jouer son rôle légal, refuse de se rendre en Guadeloupe par peur de...

    L’Etat Français s’est défaussé devant le peuple guadeloupéen qui a assisté en direct à la démission du gouvernement.

    Les négociations étaient retransmises par 3 chaines de télévision locale, les téléspectateurs ont assisté au départ du Préfet qui a refusé de continuer les négociations, promettant de sévir en cas de dérapage.

    *17 Airbus ont débarqué depuis début janvier, avec près de 4000 militaires/gendarmes/CRS, armés jusqu’aux dents. Des chars d’assauts, des minutions, des cercueils en plastique, des vivres ont également été acheminés en même temps que ces forces de répression*. Ce tel dispositif de guerre coûte 3 millions d’euros par jour au contribuable français. Les guadeloupéens auraient préféré que cet argent serve à résoudre quelques uns des 146 points de la plateforme de revendications.

    L’Etat français a tiré sur la foule à plusieurs reprises en Guadeloupe : 1910 - 1925 - 1952 - 1967

    *En 1967, suite à un fort mouvement de grève, messieurs MESSMER, MARCELIN et DE GAULLE ont fait tirer sur la foule et tuer plus de 170 personnes - officiellement seuls 31 morts ont été déclarés par l’Etat.*

    Pendant que je rédige ce document, le gouvernement vient de décider de transférer les rédactions de RFO à Paris, les émissions locales ne seront plus produites localement. Sarkosy se fabrique sa dictature par ses exactions, voilà que l’Outre-Mer revient 30 ans en arrière avec les pratiques coloniales.

    *Chers compatriotes, je vous demande de diffuser ce document par vos relais, il faut que toute la France sache que l’on se bat pour l’ordre juste et contre les profiteurs de toute nature.* *"La gwadloup cé tan nou - la gwadloup cé pa ta yo - yo bisyon fé sa yo vlé - a dan péyi en nou"

    * /*"La Guadeloupe est à nous - la Guadeloupe n’est pas à eux - ils veulent faire ce qu’ils veulent - dans notre pays

    > > > A.P.N

    > >

  • J’ai acheté un peu de bonne corde. Je vous le dis, ça va péter.

    Soleil Sombre

  • Breizh-Gwadloup : l’indépendance est la solution !

    Malgré la censure qui limite la circulation des informations, il apparait de plus en plus évident que le mouvement pour l’indépendance de la Guadeloupe s’amplifie d’heure en heure. Adsav, le parti du peuple Breton se félicite de la mobilisation des Guadeloupéens et souhaite que l’Etat français s’incline rapidement devant la volonté populaire.

    La crise actuelle appelle plusieurs parallèles avec la situation de la Bretagne. D’abord, le peuple guadeloupéen, comme le peuple breton est sous la tutelle coloniale de la France. Ensuite, la Bretagne comme la Guadeloupe ne pourront s’épanouir pleinement que lorsqu’elles se rapprocheront de leurs aires culturelles respectives. La Guadeloupe doit se tourner vers l’ensemble Antilles-Caraïbes et la Bretagne vers la Celtie. Enfin, le slogan "La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo" constitue le miroir de notre "Breizh d’ar Vreizhiz" . Le droit d’être maître chez soi est la pierre angulaire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Loin de partager le concert de lamentations des nostalgiques de l’Hexagone, Adsav, le parti du peuple breton, félicite les guadeloupéens pour cette saine réponse. Il appartient aux Bretons comme aux Guadeloupéens de décider de leur avenir, et il serait criminel de la part de la France de céder à la tentation de la répression.

    Kuzul Meur Adsav (PPB)
    Bureau Politique d’Adsav (PPB)
    http://www.adsav.org