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Les notaires perdent leur calme et commencent à licencier

Publie le mercredi 18 février 2009 par Open-Publishing
21 commentaires

de Xavier Dulac

Les notaires perdent leur calme…

Petite histoire de voisinage…

Une salariée d’ un cabinet de notaires vient de se faire signifier son licenciement économique, avec 4 autres de ses collègues. Sur 15 employés, seuls 10 conservent leur poste.

Si la baisse du nombre d’acte est avérée, sans pour autant atteindre des proportions considérables, c’est surtout la baisse des prix de vente qui a déclenché les procédures de licenciement : les notaires étant payés au pourcentage du prix de transactions et les prix étant en très nette baisse, il devenait difficile pour le cabinet de rester rentable avec autant d’employés…

L’employée, virée, a donné son préavis pour l’appartement qu’elle louait et retourne chez ses parents, le temps de rebondir.

Ce qui fait un logement de plus à louer dans une région, où d’après elle, ce n’est pas ce qui manque en ce moment…

Trouvé sur le Buzz Immobilier

(suite, le 16 février 2009, par Marie Phoenix)

Les notaires commencent à licencier : “Je vous conseille de lire cette page qui montre la situation exécrable dans laquelle se trouvent les études de notaires actuellement.”

Sur ce forum les différents témoignages des clercs de notaire sont sans équivoque : ils sont licenciés et leurs collègues aussi.

Le nombre d’actes a fondu comme neige au soleil, dont brille leur plaque, et s’ils ont le malheur de travailler dans la vente de biens immobiliers…

Il s’agit d’une page avec des informations de personnes travaillant dans le notariat.

Voici un extrait choisi qui m’a le plus frappé : “Une étude de Caen a licencié 22 clercs, puisque 50 % de leur activité était essentiellement de la vente d’immeubles…”

D’autres témoignages : “Bonjour à tous, collègues du notariat. Je viens d’apprendre aujourd’hui mon licenciement économique, avec trois autres de mes collègues. Je suis formaliste. font également partie de la charrette : la personne qui s’occupait de la négo et deux clercs. Alors oui, il y a du licenciement dans l’air.”

“Je viens de me faire licencier dans un étude des Bouches du Rhône. J’ai téléphoné au conseil sup à PARIS, il parait que ça va licencier grave en 2009.”

“Bah pour moi c’était hier la bonne nouvelle ! Ca fait un choc !! on avait tellement l’habitude de les entendre se plaindre qu’on ne s’est pas rendu compte que ça allait tomber !!”

“Moi aussi je travaille dans une étude et on vient de nous parler aujourd’hui qu’il “faudrait “que l’on se mette aux 4/5ème afin de réduire les charges de l’etude.”

“Bonjour, Je suis également notaire assistant dans une étude de 18 personnes où trois licenciements viennent d’être annoncés (secteur Poitou-Charentes).”

Trouvé sur le Buzz Immobilier

Messages

  • Je rappelle pour mémoire cette bonne interview de N Lechat et P Lestard reprise dans de nombreux médias Internet ( car à "la crise" s’ajoute et on l’oublie trop la fameuse "grande réforme des professions du Droit" :

    "(....)Le vrai drame risque fort de toucher de plein fouet les salariés des
    offices, cadres, techniciens, employés, qui bénéficient encore
    actuellement d’un régime spécial, notamment pour la retraite, d’une
    convention collective nationale particulière, de salaires , de conditions
    de travail et d’avantages en général supérieurs à la moyenne nationale.

    L’atterrissage, si la fusion a lieu, et ce, quelles que soient les
    conditions négociées par les patrons, promet d’être douloureux.

    En effet, intégrer les 50.000 salariés actifs du notariat et leurs régimes
    spéciaux sur le marché du travail de l’emploi des cabinets d’avocats
    (dominé en France par les cabinets anglo saxons) risque d’être impossible
    ou au forceps.

    Licenciements, baisse des salaires, travail précarisé, mise en retraites
    anticipées avec des indemnités de misère, tout doit être envisagé et
    risque fort d’atteindre les salariés du notariat comme un tsunami dès fin
    2009. Il n’y aura pas de place pour tout le monde.

    Noël Lechat, Secrétaire général de la Fédération CGT des Sociétés
    d’études, insiste pour dire qu’ils ont déjà du mal à reclasser les 2500
    salariés des études d’avoués : "Que fera -t-on de 50.000 salariés, dont les
    mesures de reclassement nécessiteront des sommes qui ne sont pas prévues
    au programme à ce jour ?"

    Sans oublier qu’il n’est pas prévu de faire bénéficier le personnel des
    cabinets d’avocat du régime spécial des salariés du notariat, mais plutôt,
    à l’inverse, d’amener les rescapés du notariat qui conserveront leur
    emploi, dans le régime général.

    Pour Pierre Lestard, responsable de la branche "Notariat" à la CGT :
    "Malheureusement, notre cas n’est pas évoqué dans les médias, ou seulement
    sous un certain angle ; les salariés des études sont pris de court car ils
    n’ont pas l’habitude des actions revendicatives"(...).

    http://www.paperblog.fr/1176389/reforme-des-professions-du-droit-deuxieme-vague-de-concentrations-tueuses-d-emplois-dans-le-juridique-50000-morts-dans-les-offices-notariaux/

  • Quelques témoignages trouvés ici

    De : framboise 1994
    xxxxx
    13-01-2009 19:32

    je suis clerc de notaire et en recherche d’emploi dans ce secteur sinistré, et vous découvrez qu’il y a un monde entre les employés d’un office et ses employeurs.

    Plusieurs causes :
    1) la profession des clers est à 80-90% composée de femmes qui ont peu l’habitude de se syndiquer. Après les années 70 où la profession alors plus masculine faisait fonctionner nos organismes professionnels à plein et être clerc était une fonction enviable. Aujourd’hui c’est un mythe qui attire encore les jeunes alouettes sans tête comme moi. Il y a du travail à l’avenir pour etre à ouveau mieux représentés et défendus.

    2) A part quelques familles héréditaires de notaires, la génération des notaires de 30-40 ans, a vu un formidable moyen d’acceder à un statut et à une aisance sociale, ce qui n’est pas criticable, et qui légitime souvent les gros efforts de travail qu’ils ont consentis pendant leurs etudes et une vie très remplie

    Cependant les prêts qu’ils ont contracté pour acheter début 90 des etudes au prix fort, car en plein boum immobilier, plus un gros appat du gain, les a mis en pression, déformant le rôle du notaire de famille bien mort et enterré et a mis en souffrance moultes équipes de clercs, on ajoute une inflation législative de texte et voilà le résultat ;

    3) enfin l’immobiier ayant explosé ces dix dernieres années, ils ont pris l’habitude de vendre 500 00 ce qui n’en vaux que 300 et voient leurs résultats redevenir raisonnables, mais celà c’est très dur à admettre, le personnel en fait les frais et reste sur le carreau.

    Nous sommes encasables ailleurs,

    De ERIKA 32
    xxxxx
    22-01-2009 12:38

    Bonjour. Certes l’analyse que vous faîtes de la situation actuelle est-elle pertinente, mais je me permettrai toutefois de vous faire quelques remarques :

     selon une source officielle, le CREDOC, les revenus des notaires ont augmenté, en moyenne, de 26% en 2007 et ne parlons pas des quelques précédentes.Je sais bien que ce n’est qu’une moyenne recourant des situations diverses ; mais elle n’en constitue pas moins un indicateur.Pouvez-vous me dire quel est le pourcentage de notaires qui durant cette période faste ont accordé à leurs salariés des primes supplémentaires ou tout au moins une prime ?

    Vous n’évoquez pas, ou très peu, les fautes de gestion commises par certains notaires,insouciants ou imprévoyants, qui ont ignoré leur fonds de réserve alors que la situation leur permettait d’abonder très facilement celui-ci.

    Enfin, que pensez-vous de ces employeurs qui , durant la période faste, avaient le culot, par exemple, de proposer un salaire de clerc T3 à des candidats titulaires du DSN et ayant vingt ans d’expérience ? Comment voulez-vous que l’on compatisse envers ces gens-là ?

    De:brindille
    xxxx
    30-01-2009 18:13

    anecdote en passant au 1er post de mister X.
    Oui, c’est vrai, je me souviens de la crise des années 84-85 ; après un nombre incalculable de demandes de stage dans ma région, j’ai obtenu une réponse et une offre : stagiaire gratuit pendant deux ans, enfin, salaire ( le SMIG) rendu "sous le manteau" tout en remplaçant les deux seuls clercs de l’étude "effacés" par la crise, c’était bien pratique. Nous avons fait deux excellentes années en termes de rendement d’actes.
    Je me souviens aussi de celle des années 94-95, tous les clercs "à la rue" dans la nouvelle région économiquement très dynamique vers laquelle je m’étais tournée quelques années plus tôt. D’ailleurs en passant, nous avons pu découvrir peu après que le fils de notre employeur était passé de clerc 2° catégorie à "l’échelon" clerc hors rang trois semaines avant l’arrivée de nos jolies lettres de licenciement ; et dire que ce garçon était un "foudre de guerre" en aurait fait rire plus d’un.
    Alors effectivement, pas de panique ;)
    Vous êtes sans aucun doute quelqu’un de courageux, puisque vous venez exposer votre point de vue sur un forum alors que vous pourriez vous en passer, mais l’on pourrait discourir pendant fort longtemps, beaucoup d’arguments pourraient être exposés de part et d’autre, notamment quant à la charge de travail etc...

    De : SAMINERVE
    xxxxxxx
    31-01-2009 15:30

    Bonjour,

     1.300 Euros nets.
     F 40 ans comptable notariale et aussi taxatrice
     je m’occupe aussi du service location de l’étude,
     je fais aussi plus d’heures que mes heures normales.
     Je ne suis jamais payées d’heures supplémentaires.
     Je réponds au téléphone quand la standardiste n’est pas là.
     Et autres tâches diverses.
     Trouvez-vous vraiment cela normal ? En toute sincérité ?
     Ma collègue : Diplômée notaire, 10 ans d’expérience. 1800 Euros nets par mois. -Cherche à s’installer depuis 2 ans (dans sa région).
     Et ça aussi vous trouvez cela normal ?
     Bien vrai jeunes étudiants, faites autre chose qui rémunère mieux, et où vous aurez de vraies opportunités de débouchés.
     PAS DANS LE NOTARIAT JE VOUS ASSURE. Des exemples comme ça, je peux vous en fournir des tas, et pas seulement dans mon étude.
    Merci de m’avoir lu.

    De : manue2
    xxxxxx
    02-02-2009 23:15

    bonjour,

    moi je prends le diplôme et après je fuis ce monde de fou, et on est pas mal dans ce cas dans ma promo. le notariat, certainement le métier juridique où ’on respecte moins le droit du travail et plus largement les droits de l’homme (oups pardon j’ai faché quelqu’un).

    Votre bien dévouée esclave

    De : brindille
    xxxxxx
    07-02-2009 09:14
    Toutes les études sont touchées.
    Dans ma région, certaines études commencent à "imposer" la réduction du temps de travail. Nous sommes tous inquiets, cela va vite, toujours très vite d’ailleurs dans le notariat, j’ai connu d’autres crises. Les études ont pourtant fait de très gros chiffres au cours de ces dernières années et les embauches ("nous avons été obligés d’embaucher") ont eu lieu en général à l’extrême limite, quand le personnel en place était totalement "asphyxié". Je me dis que les notaires auraient pu résister un peu plus longtemps avant de proposer des réductions de temps de travail..........

    etc etc

  • Pour Pierre Lestard, responsable de la branche "Notariat" à la CGT : "Malheureusement, notre cas n’est pas évoqué dans les médias, ou seulement sous un certain angle ; les salariés des études sont pris de court car ils n’ont pas l’habitude des actions revendicatives"(...).

    ajoutons a cela que ces professions font partie des professions jugées a tort comme étant privilegiées..le haro sur ces "nantis " que l on croit moins nombreux qu ils ne sont ,ne mobilisera pas grand monde si eux-mêmes ne sont pas a la pointe de leur lutte.
    il en va ainsi de nombreux secteurs d activité.
    il faut "réveiller autour de nous les salariés dans tous les secteurs ,y compris ceux auxquels on ne pense pas spontanément .sans ces articles sur les professions notariales qui circulent depuis qq temps ,j avoue que je n y aurais pas pensé.

    merci donc pour ces info.je vais voir av mon interpro pour prendre des contacts

    Makhno

  • Oh, tiens, c’est étonnant cela... il y aurait donc des salariés chez les notaires ? Donc de potentiels syndiqués ?

    Ok ok, je fais un peu de mauvais esprit, mais avouons que c’est tentant !

    Bref : clercs, notaires, avec nous !

    (k)G.B.

  • je travaille dans une etude mais je suis secretaire-comptable et ils parlent de licenciements, j’aimerais savoir si nous, employe-e-s divers et pas forcement notaires ou clercs avons un syndicat pour nous defendre, comme la cgt ou sud chez les cheminots par exemple ?

    merci !

    • Comme pour tout employé-e, ça doit bien exister, hé ! Faites un tour sur le site de la CGT ou celui de SUD non ? Sinon, il doit y avoir des lecteurs parmi nous qui peuvent te renseigner...

      ’fin, faut espérer que la réponse arrive avant votre licenciement !

      Ou alors faut préparer quelques tas d’objets contondants empruntés à la chaussée.

      D’ailleurs, il faudrait aussi que je me magne, moi.

      (k)G.B., pas toujours très cohérent avec lui-même.

    • Euh...effectivement.. "Claire le clerc", c’est comique

      A ma connaissance, non, pas de syndicat Sud dans le Notariat (peut être qques syndiqués épars oui mais pas de section i de syndicat alors que la CGT oui).

      Mais la CGT oui :

      Prendre contact avec

      Federation CGT des Societes d’études
      263 rue de Paris - case 421 - 93 514 Montreuil cedex

      Téléphone : 01 48 18 84 34
      Fax : 01 48 18 84 86
      Email : fsetud©cgt.fr

      http://www.soc-etudes.cgt.fr/contact.php

      Je précise que le syndicat ne nous défend que si nous nous défendons nous mêmes. Courage Claire ne te laisse pas abattre et syndique toi.

  • Sacré capitalisme tout de même... non content de flinguer l’accès à l’immobilier, il va flinguer ceux qui vivent de cette accessibilité. Parfois j’ai envie de me marrer, mais comme derrière ce sont des vrais gens pas forcément pourris qui trinquent, j’ai juste envie de prendre un couteau entre mes dents.

    Si vous voyez c’que j’veux dire...

    (k)G.B., qui voit rouge et noir.

    • ouais la crise est bien là !

      en arriver à defendre des clercs de notaire , ca va vraiment mal !

      ces gens là ont tout fait avec leurs patrons pour deriver leur profession vers plus de fric et plus de procedures.

      sur le seul plan des affaires familiales, combien sommes nous à avoir constaté que ce qui les interesse ce n’est pas d’informer et conseiller le client (même s’il paye une consultation, et ce qui est de plus leur 1° fonction d’officier ministeriel), mais qu’ils preferent que celui ci passe par des avocats et comme ceux ci sont plus interessés par des procedures que par des mediations, qui est couillonné dites moi ?

      et faudrait qu’on prenne parti dans les réorganisations des professions parasitaires que sont les notaires et avocats !

      c’est bien joli de s’abriter derrière la defense des "salariés" pour eviter de se poser la question d’une société qui favorise les faiseurs de fric .ce qu’ils sont !.

      quand on pendra le dernier banquier avec les tripes du dernier actionnaire, et le dernier notaire avec la robe du dernier avocat , on y verra plus clair !!!!

      ET POUR CEUX QUI ONT ENCORE DES ILLUSIONS, je rappelle l’objectif affiché des ordres d’avocat : "faire notre place sur le Marché, et quitter l’image de l’avocat defenseur et recours en cas de pbls".

      j’ai peu d’estime sur ce qu’étaient "les notaires de famille" mais au moins ils traitaient les dossiers et recevaient les "patients" (sic) et ne bottaient pas systematiquement en touche en vous envoyant vers un avocat.

      et maintenant ils se plaindraient de leur intrusion ou d’un risque de fusion ?

      reveillez vous les salariés des uns et des autres !

      choisisez votre camp car vous allez vous faire bouffer dans leur mariage !

      et nous encore plus !

      RIBOULDINGUE

    • ouais la crise est bien là !

      en arriver à defendre des clercs de notaire , ca va vraiment mal !

      ces gens là ont tout fait avec leurs patrons pour deriver leur profession vers plus de fric et plus de procedures.

      faudrait quand même pas raconter n’importe quoi là.

      Ou alors : les salariés qui travaillaient dans les centres de transfusion sanguine sont responsables de la contamination par le VIH.

      Les salariés qui travaillaient dans des centrales nucléaires, responsables de Tchernobyl.

      Etc etc... à l’infini.

      C’est séduisant à première vue de mettre les uns (salariés) et les autres (patrons) sur le même pied via la "responsabilité morale individuelle" (très kantien) mais dans le monde dans le quel nous vivons où le peuple est majoritairement obligé de devenir prolétaire (ou exploiteur quand il peut ;-)) pour vivre, ça ne va pas très loin quand même...

      sur le seul plan des affaires familiales, combien sommes nous à avoir constaté que ce qui les interesse ce n’est pas d’informer et conseiller le client (même s’il paye une consultation, et ce qui est de plus leur 1° fonction d’officier ministeriel), mais qu’ils preferent que celui ci passe par des avocats et comme ceux ci sont plus interessés par des procedures que par des mediations, qui est couillonné dites moi ?

      Ce que tu dis n’est pas faux mais là encore pourquoi en faire porter la responsabilité aux salariés ????

      et faudrait qu’on prenne parti dans les réorganisations des professions parasitaires que sont les notaires et avocats !

      Personne te demande de prendre partie ainsi mais simplement de te placer du côté des salariés et de leurs revendications.

      Alors ?

      c’est bien joli de s’abriter derrière la defense des "salariés" pour eviter de se poser la question d’une société qui favorise les faiseurs de fric .ce qu’ils sont

       !.

      Mais enfin c’est dingue personne ici ne fait cela. Mais ta solution c’est quoi ? Foutre 50.000 salariés à la rue et priver 50.000 retraités des régimes auxquels ils ont légitimement droit ? C’est quoi cette manie de renvoyer patrons et salariés dos à dos ?

      quand on pendra le dernier banquier avec les tripes du dernier actionnaire, et le dernier notaire avec la robe du dernier avocat , on y verra plus clair !!!!

      Mouai...Excuse moi mais dans une société comme la nôtre sans avocat on ne serait pas forcément bien barrés..... :-(

      ET POUR CEUX QUI ONT ENCORE DES ILLUSIONS, je rappelle l’objectif affiché des ordres d’avocat : "faire notre place sur le Marché, et quitter l’image de l’avocat defenseur et recours en cas de pbls".

      Oui mais il y a aussi une bonne partie des avocats qui ne sont pas d’accord avec cela donc pas de caricature.

      j’ai peu d’estime sur ce qu’étaient "les notaires de famille" mais au moins ils traitaient les dossiers et recevaient les "patients" (sic) et ne bottaient pas systematiquement en touche en vous envoyant vers un avocat.

      Alors là par rapport à ton précédent discours je ne pige plus - tu défends les gardiens du temple de la propriété privée contre les gardiens des libertés collectives et individuelles que sont les avocats ?????

      et maintenant ils se plaindraient de leur intrusion ou d’un risque de fusion ?

      reveillez vous les salariés des uns et des autres !

      choisisez votre camp car vous allez vous faire bouffer dans leur mariage !

      et nous encore plus !

      Euh... c’est à peu près la seule chose avec laquelle je sois d’accord avec toi sur ce point.... :-))

  • Et ben.... comme quoi, plus personne n’est épargné.

    Quel est le taux de syndicalisation chez les notaires ?

  • La vache. Même si les notaires y passent, c’est que ça va vraiment mal !!!!
    Merci pour l’info. Continuez. ON a besoin de vous !

  • bonjour c’est un collègue qui m’a donnée cette adresse. Votre site n’est pas ma "tasse de thé" d’après ce que j’en a ivu, mais voilà nous n’avons aucun autre lieu d’expression "virtuelle" pour nous salariés du notariat... alors merci d’avoir mis cet article déjà.

    Et bien dans mon office (grande agglomération de province - + de 35 salariés) nous avons depuis peu (un an environ) des syndicalistes de la cgt (alors que nous n’avions eu il y a 10 ans qu’un dp qui était FO ) et nous n’avons pas d’annonces de licenciements ni de restructuration alors que de nombreux collègues autour de nous dans d’autres offices en font les frais !
    comment ne pas y voir un lien de "cause à effet" ?

    je ne voulais pas le croire mais je décide aujourdh’ui d’en témoigner ouvertement :
    oui les patrons même les plus riches, même les plus puissants même notaires ont "peur" de la cgt et c’est le seul syndicat aujourdh’ui capable de les tenir un peu "en respect".

    je suis sûr et certain plus les semaines passent que si chez nous ça ne "vire pas à tour de bras", c’est parce qu’il y a deux ou trois collègues qui se battent courageusement au risque de leur carrière, sous les "couleurs" de la cgt et pas autre chose.

    quand ce syndicat est dans les murs d’une étude, les patrons sont obligé de réfléchir et de ne pas faire ce qu’ils veulent.

    Et en conséquence de quoi cela m’a finalement décidé à adhérer la semaine dernière (de manière "secrète" pour l’instant car je n’ai pas encore passé le cap de me montrer à découvert et le secrétaire du syndicat a accepté)

  • cher-e-s collègues

    comme je l’ai dit dans mon blog (un peu de pub :-) :

    http://buzz-le-clerc-de-notaire.blogspot.com

    je n’aurai jamais pensé que je me retrouverais à la CGT en tant que clerc de notaire. Pour moi c’était le syndicat de mon papé qui était ouvrier.

    je suis heureux de constater que cette idée commence à faire son chemin chez d’autres collègues éparpillés en France.

    Il n’y a que la CGT pour nous aider à nous défendre en tout cas dans le notariat. Pour faire part de mon expérience modeste et récente, j’ai ainsi découvert "un autre monde". Un monde plus solidaire et ou on t’encourage dans ta défense. J’ai découver t ce qu’on appelle dans ce syndicat "les unions locales" qui sont très importantes et que je recommande à tout le monde d’utiliser. Là vous allez discuter avec des postiers, des chauffeurs, des fonctionnaires....et vous allez vous rendre compte d’une chose incroyable au fond en ce moment tout les salariés ont les mêmes problèmes "de base" avec quelques "variantes" bien sur mais quand même. Et de ces discussions avec des salariés qui ont des habitudes de "lutte" ancestrales et qui connaissent des techniques que nous n’avons pas dans nos professions juridiques, vous allez retirer des choses positives pour vos actions à vous.

    Je crois que nous devons nous organiser même si nous sommes peu ici et là, pour défiler sous une même pancarte "salariés du notariat en colère" le 19 mars prochain et si possible en faisant grève mais ça je sais que c’est très difficile.

    Bon courage ne cédons rien.

    Buzz Le clerc

  • "ouais la crise est bien là !

    en arriver à defendre des clercs de notaire , ca va vraiment mal !

    ces gens là ont tout fait avec leurs patrons pour deriver leur profession vers plus de fric et plus de procedures"

    ça va pas non ?!

    si les patrons exercent leur profession pour s’en mettre plein les poches, vous penez réellement qu’ils auront la bonté d’âme de distribuer une partie du butin à leur salariés s’il n’y sont pas contraints ???

    ce qui fait mal, c’est ce genre de commentaires selon lesquels on devrait "protéger" certaines catégories de salariés en fonction de l’honneteté de leurs employeurs.

    ce qui reviendrait à ne rien faire puisque par définition, un employeur intègre qui se conduit bien se conduira également bien avec ses salariés, lesquels n’auront pas à se rebiffer....

    quoi qu’il en soit, courage aux employés du notariat, comme à tous les autres !!!

  • Une seule classe et tous ensemble pour ceux qui l’avaient oublié.

    Cette crise va emporter tout comme une tornade, la Parisot monte le ton pour menacer, et exiger qu’il ne soit aucunement fait cas de la défense des travailleurs.

    Toutes les couches de salariés sont concernées, sauf une infime partie qui est assimilable à la bourgeoisie par ses immenses revenus.

    Des "petites" classes sont fracassées et du jour au lendemain se retrouvent sans rien... Des paysans, des artisans des commerçants, qui croyaient avoir destin commun (et 4X4 commun) avec les bourgeois se trouvent du jour au lendemain sans aucun client et activité.

    Des couches sociales de travailleurs dans lesquelles la propagande de la bourgeoisie avait fait de grandes saignées, se retrouvent virées d’un coup, mises au lot commun, licenciés.

    Les salariés des notaires, les employés d’agences immobilières, etc, après avoir mal vécu, avec des salaires miteux du temps où leurs patrons se goinfraient à l’excès se retrouvent dehors, se retrouvent frappés par la crise capitaliste.

    Il y a un destin commun des travailleurs qui doivent s’unir et ça sera le seul moyen de se protéger, la lutte n’est pas un saut dans l’inconnu.

    La part des salariés dans les actifs qui était de 70% en 1960 est montée maintenant à 89% en 2008, montrant en cela combien notre classe est puissante si elle s’unissait et combien les discours de propagande sur le déclin des travailleurs salariés étaient faux.

    Ne rien faire c’est la certitude d’être dans le risque maximal, sur d’être dans l’insécurité totale !

    Lutter ensemble, faire grève, occuper les lieux de production de richesses, les lieux où les richesses s’entassent, manifester, c’est bien l’inverse de l’aventure et du risque.

    La seule chose raisonnable à faire.

    • bien d’accord !
      tous en lutte, y compris demain pour soutenir les DOM TOM, car rien n’est encore sûr pour eux.

      cependant je ne vois pas en quoi il serait malvenu de s’interroger sur l’utilité de son travail, sa propre façon de l’excercer, et ses comportements personnels avec les hierarchies/ses collègues et les clients ou justiciables.

      FILOCHARD