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Sur la fac, créons des comités de lutte

Publie le vendredi 13 mars 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Texte en circulation sur la fac du Mirail à Toulouse

Nous ne souhaitons pas lutter contre une énième réforme mais bien contre le marché qui étend son emprise sur nos facs et sur nos vies. Nous combattons une logique —celle du capitalisme et non son image médiatique, la réforme gouvernementale — considérant qu’une lutte particulière contre un gouvernement particulier constitue une impasse.

Nous ne voulons pas plus "sauver notre éducation", celle-ci est morte et enterrée. Nous ne perdrons pas notre cohérence, notre temps et notre énergie à vouloir sauver le cadavre de l’université bourgeoise.

En analysant les différentes expériences de luttes passées nous tirons un bilan clair. En premier lieu nous constatons l’impuissance des Assemblées Générales à être de véritables lieux de débats : elles ont le don de fatiguer et d’irriter les personnes désirant lutter, quant aux réactionnaires elles leur fournissent sans cesse de la matière à casser le mouvement. Ces assemblées monstres tendent à confisquer au lieu de "libérer la parole" au profit des seuls professionnels de la luttes, syndiqués ou non.

Il est clair que ces assemblées doivent rester le lieu des décisions collectives, néanmoins il apparaît essentiel que les décisions se prennent au terme des débats. Pour permettre une conscientisation collective favorable à la lutte, nous pensons qu’il faut rassembler les individus dans des comités à taille humaine. Ces structures ce sont les comités de base : par département ou simplement par affinité. Chacun peut ensuite se rendre à l’AG en faisant remonter les idées, propositions, décisions prises à la base.

L’avenir des luttes est dans l’auto-organisation de telles structures. Des expériences similaires ont déjà vu le jour, il ne tient qu’à nous d’amplifier le mouvement.

Constituons dès maintenant des groupes affinitaires et des groupes de résistance populaire autonome afin de ne pas se perdre dans l’anonymat des ces assemblées monstres où seuls les syndicats de tout bord monopolisent le micro !

Pour une autogestion de la fac, de nos luttes et de nos vies !

Des étudiants de l’Université de Toulouse - Le Mirail

Messages

  • Tiens, les Spontex sont de retour.
    Quand l’histoire se répète, elle bégaie...

  • le gauchisme maladie enfantile......
    L’anti organisation...le fantasme de la petite bourgeoisie arrogante qui ne veut pas assumer ses responsabilités.
    Le capitalisme a tout à gagner de voir les étudiants s’écarter des revendications qui ont crééent le mouvement.
    L’exemple de Guadeloupe est une preuve ! JAMAIS ils ne se sont ecarté une seule fois des revendications, jamais ils ne sont tombés dans un gauchisme anti revolutionaire. Ei ils ont GAGNé !!
    Il est clair qu’en période de crise, lorsque la classe ouvriere commence à s’organiser,tout va être fait pour que cette organisation n’aboutisse pas. C’est une stratégie historique. un grand classique.
    Le ton même de cet article, à coup de grosse émotion et grosse indignation est un signe qu’il faut être vigilant.
    Etudiant,syndiqués ou non il faut s’organiser,dans la discution.et surtout respécter le vote en AG.
    Ce qui à l’université de Rennes (en 2007) n’a pas toujours eté la volonté d’une poignée d’étudiants condescendants et prétentieux qui pensent mieux que la masse étudiante.
    La convergence ne viendra et ne tiendra que si ,nous, étudiants arrachons la victoire par notre legitimité sur nos revendications.
    Le fantasme petit bourgeois d’egocentriques en mal de domination,il va falloir en prendre garde.

  • SI ! NOUS VOULONS NOUS BATTRE CONTRE CETTE REFORME. PRECISEMENT !
    et ja partage l’avis du post précedent. C’est sur nos revendications étudiantes qu’on sera efficace. Le reste ressemble plus à un gauchisme usé qui essoufle le mouvement plus qu’il ne le conforte.
    Aprés, bien sur qu on souhaite tous la convergence. Mais la decreter comme ça c’est iresponsable, inéfficace et bien sur trop d’exemples dans l’histoire nous montre comment la bourgeoisie met en scene magistralement le gauchisme...pour faire reculer les mouvements revolutionnaires.

  • Les étudiants autonomes...la blague...la plupart ne veulent qu’une chose, se faire plaisir en balançant des mots d ordre completement deconnectés des revendications... J’espere sincerement que le mouvement ne va pas être parasité par ce genre d"appel absolument contre productif dans la lutte des classes...Mais je suis content de l UNEF jusqu’a la CNT (enfin dans ma fac) priorité aux revendications. Tant mieux , la convergence viendra ensuite.
    Pour les gourous des greves qui s imaginent plus sinceres et plus purs que la masse faîtes gaffe...on sait pour qui vous travaillez...à savoir souvent pour vous même. et on ne vous laissere pas faire !
    Vous ne nous ferez pas perdre comme en 2007