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grève La Poste : communiqué commun SUD - CFTC - CGT des Hauts de Seine

Publie le samedi 14 mars 2009 par Open-Publishing
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La grève des Hauts-de-Seine

Toutes les demandes de la Poste
rejetées au Tribunal !!!

Depuis le 12 janvier 2009, après 9 semaines de grève à Boulogne et 7 semaines pour le reste des bureaux des Hauts-de-Seine, après nous avoir assignés au Tribunal en date du 28 janvier 2009 pour des blocages et des entraves au travail imaginaires ; la Poste vient de se faire débouter sur décision du Tribunal de Grande Instance de Paris par ordonnance de référé rendue le 12 Mars 2009.

Les préavis de grève du syndicat Sud ont donc été reconnus licites et nos usages et pratiques de la grève ne sont aucunement abusifs. Pourtant, la Poste, et particulièrement la DOTC du 92, avaient mis tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins : briser notre mouvement pour des motifs fallacieux afin d’éviter de parler des vrais problèmes et de nos revendications. Malgré les sommes colossales dépensées en huissiers (45 000 euros rien que pour l’établissement des constats, et uniquement pour le mois de janvier), l’emploi de vigiles de sociétés de sécurité privées et la bunkerisation de la plupart des centres courrier des Hauts-de-Seine, la justice a donné raison aux grévistes.

C’est un revers grave pour la Poste et une victoire pour nous. Ce jugement renforce le moral des grévistes et les conforte dans la légitimité de leur lutte. Cette décision revêt une importance de portée nationale pour l’ensemble des Postiers, puisque nos pratiques sont reconnues par décision de justice contrairement à la loi arbitraire que la Poste essaie d’imposer dans ses centres à l’ensemble des agents.
Voici certains morceaux choisis provenant du référé :

Concernant la désorganisation de la production :
« … cette affirmation est démentie par ses propres pièces (celles fournies par la Poste elle-même) (…) ; … en outre, l’existence de restes à distribuer dus aux grèves est à l’évidence la conséquence logique de ces dernières et ne peuvent être assimilés à un abus du droit de grève résultant d’une volonté de désorganiser l’entreprise de manière déloyale et disproportionnée. »

Les grévistes ne désorganisent donc pas la production.
Concernant les assemblées générales et les prises de paroles :
« … en cas de conflit collectif du travail, une prise de parole dans les locaux de l’entreprise par les personnels grévistes s’adressant aux non grévistes, sans qu’ils soient empêchés de poursuivre leur travail s’ils le souhaitent, est reconnue comme une forme d’action acceptable. »

Les AG et les prises de parole sont donc une forme d’action acceptable.

le jugement est publié sur http://www.sudposte75.fr

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