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Otan Strasbourg . Polémique pas éteinte...

Publie le mercredi 8 avril 2009 par Open-Publishing
16 commentaires

Un policier met en accusation sa hiérarchie ! il était dans sa chambre à l’hôtel ibis quand il brûlait et les CRS ne lui auraient pas porté secours ! Ils avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir et d’attendre....faisait-il la sieste dans l’hôtel ? il faut rappeler que l’hôtel se situait à quelques mètres du départ de la manifestation.


Un policier présent dans l’hotel incendié à Strasbourg accuse sa hiérarchie

Un policier présent samedi dans l’hôtel de Strasbourg incendié par des militants autonomes en marge du sommet de l’Otan a accusé sa hiérarchie d’avoir mis en danger sa vie et celle de ses collègues, en tardant à leur porter secours.

Dans un courriel envoyé mardi aux syndicats de police, le gardien de la paix raconte qu’il était "dans l’hôtel Ibis lors de l’attaque des +Black blocks+ (...) d’une extrême violence". "Nous avons vu la mort de près, de trop près durant une bonne demi heure", a-t-il ajouté

L’authenticité de ce courriel a été confirmée par l’intéressé qui a requis l’anonymat et s’est refusé à tout autre commentaire.

"Le directeur départemental (de la police de Strasbourg), chef du dispositif, avait donné l’ordre aux effectifs se rapprochant de faire demi-tour", a affirmé le policier.

"Le secteur était trop dangereux pour eux", écrit ce policier, les accusant de les avoir "sacrifiés".

Interrogé, le directeur départemental, Luc-Didier Mazoyer, a démenti avoir ordonné de faire demi-tour.

"J’ai donné l’ordre au chef des Brigades anti-criminalité d’attendre le rassemblement de tous ses effectifs qui étaient dispersés en centre-ville, ce qui a duré tout au plus quelques minutes, pour qu’il puisse intervenir en toute sécurité avec l’appui d’une compagnie de CRS", a-t-il souligné.

Une vingtaine de minutes se sont écoulées entre l’appel au secours des policiers dans l’hôtel Ibis et l’intervention. Les personnels ont pu être évacués une demi-heure après l’appel, a-t-il encore précisé.

La stratégie de la police durant les violents affrontements qui se sont produits à Strasbourg alors que se réunissaient les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Otan fait l’objet d’une polémique.

Le maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries, a demandé lundi la "lumière" sur le fait que "les casseurs ont pu avoir le terrain libre pendant près d’une heure", selon lui, pour incendier plusieurs bâtiments dont l’hôtel Ibis.

Interrogé, Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), a demandé une enquête sur ces acusations afin de voir si elles étaient, ou non, "fondées".

"Si ce qui est dit est vrai, ce serait inadmissible", a ajouté M. Delage.

L’Unsa-police, principal syndicat a confirmé avoir reçu le courriel mais n’a pas souhaité s’exprimer.

"Nous avons pu finalement être évacués, une fois la zone nettoyée par les membres de notre belle et grande famille", a encore écrit le policier dans son courriel, soulignant qu’il avait laissé derrière lui vêtements et "matériels collectifs".

Il affirme avoir "sauvé la vie" de certains de ses collègues présents (six selon son décompte) mais aussi, avec d’autres collègues, celle de six autres occupants de l’hôtel.

"Mes collègues me disent que je leur ai sauvé la vie, mais notre professionnalisme, notre sang froid, notre courage et notre dévouement ont également permis de sauver la vie de six autres personnes (quatre employés de l’ hôtel, un journaliste et un client)", écrit-il en effet dans ce courriel.

http://actu.voila.fr/actualites/fra...

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Messages

    • pourquoi ne pa avoir demandé à la police allemande ( en très grand nombre) massée à quelques centaines de mètres d’intervenir (avec des canons à eau)et pourquoi l’aide des pompiers allemands a-t-elle été refusée ?.... Des policiers français très éfficaces selon Mam, on voit. Ils sont arrivés et on fait demi-tour. Plusieurs personnes ont donc falli périr dans l’hôtel. Sinon le centre de la capitale europééne était surprotégé par une compagnie de sapeurs pompiers en faction 24h sur 24 pendant 4 jours près des quais du centre (environ cinq camions, des pompiers venus de tout l’Est de la France). Qu’attend-on pour demander une commission d’enquête parlementaire ?

    • une autre polémique : que c’est-il passé à Londres ? Dimanche midi (au lendemain de la manif anti-otan) Sarkosy a déclaré à TF1 : " je voulais à tout prix éviter un mort à Strasbourg, comme ce fût le cas à Gènes et à Londres"..... La version du malaise qu’aurait eû un passant dans les rues de Londres au G20 a été colportée pendant un temps ....et le voile semble s’être levé comme par hasard juste après les manifestations de Strasbourg. Autrement on constate que Sarkosy a tout fait pour éviter....de tomber dans les sondages

    • ce qui est le plus grave c’est que l’ont ai voulu étouffer l’affaire coté Ministère. Les infos de la Préfecture faisaient mention de personnes rapidement évacuées, il s’agissait du personnel de l’hôtel. Un mensonge peut en cacher un autre....

  • Et n’oubliez pas les images où l’on voit les flics caillasser des manifestants à Strasbourg.

    Je pense que Roberto Ferrario raconterait mieux (que moi) comment il a vu de ses yeux, lors de manifestations, ses camarades d’AO ou autre se faire tirer comme des lapins et impunément par des policiers en Italie dans les années 70, sans que ça gêne trop le pouvoir de l’époque.

    "Marrant" on avait même retrouvé en farfouillant des nuits entières, des photos pour illustrer un article de GR d’il y a 2 ou 3 ans ...des photos qui montrent des flics sur des balcons en position de tir, avec des armes à feu qui visent des foules de manifestants communistes...

    Et comment ne pas parler ici de Carlo Giuliani..???

    Bien sur on tire sur des manifestant et le cas échéant on laisse aussi tuer des flics si la "tension faiblit trop" et que les masses ne réagissent pas assez violemment...

    Bref. Oui bien sur que "ils" son capables de laisser mourir leurs "propres hommes" pour asseoir leurs projets funestes. On a la stratégie de la tension qu’on peut. Ne sont pas Cossiga et Andreotti qui veut.

    • des photos qui montrent des flics sur des balcons en position de tir, avec des armes à feu qui visent des foules de manifestants communistes...

      pas difficile de trouve "les photos"...

      des gendarme italien que tire sur les camarades en manifestation de un balcon le 17 avril 1975...

      cet manifestation a été organise en proteste a l’assassinat de Claudio Varalli (un cher amis personel...) la nuit précédent le 16 avril 1975 par des fascistes...

      Claudio Varalli assassine le 16 avril 1975 en Pl Cavour a Milan

      dans cet manifestation pendant que les gendarmes et les flics tire sur les manifestant a balles réel les gendarmes décide de "charge" les manifestant avec des camions...

      La "charge" des camions de la gendarmerie italienne "véritablement" sur les manifestants (trottoirs....) le 17 avril 1975

      résultante des cet "charge" un autre camarade, Giannino Zibecchi, meure écrase...

      Giannino Zibecchi, ecrase par un camion de la gendarmerie italienne le 17 avril 1975

      la tète de Giannino est écrase par le camion et son cerveaus est "expluse" a quelque mettres, le commissaire de police que se pose a cote a rient a dire d’autre que : "Non pensavo che il cervello di un comunista fosse cosi grosso..."

      "Je ne pense pas que le cerveau d’un communiste, été si grand"

      "Je ne pense pas que le cerveau d’un communiste, été si grand"

      je un très beaux souvenir de Claudio... on a mange ensemble dans une "trattoria" quelque jour avant çà mort, je me rappel parfaitement le coup de téléphone que je reçu le soir du 16 avril 1975 pour m’annonce que des faf l’on assassine quelque minute avant... le jour après je été en manifestation ou Giannino a été assassine par le gendarme...

      Les choses que se passe en France dernièrement me rappel trop ces année la, je la sensation que "la strategie de la tension" de triste mémoire italienne est entrain de ce "prepare" en France...

      Un salut a ces deux camarades italien, sans oublie les autres centaines de camarades mort ou blesse par les faf et la police "télécommande" par les gouvernement de droite dans les "année de plomb", et récemment voir Carlo Giuliani...

      Roberto Ferrario

      CIAO AMICI MIEI

    • Ce sont des images insupportables ! De la violence gratuite parce que le pouvoir ne veut pas entendre ce que des citoyens ont à dire ! Je hais ce pouvoir-là qui se fait assassin pour masquer sa lâcheté, sa faiblesse, son manque d’intelligence !

      Malheureusement comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, il faut bien au delà de sa peine, venir témoigner pour mettre en garde les citoyens du pire qui pourrait nous arriver ! C’est de plus en plus perceptible ! C’est peut-être pour cela aussi si les syndicats freinent des quatre fers. Ils savent à quel point la désespérance de beaucoup, mal payés, précarisés, esclavagisés pourrait tourner au vinaigre !

    • tu as partagé ces images avec moi ,mais elle me font toujours le même effet.
      tristesse ,colère et détermination.

      TU sais ,NOUS savons à quoi nous attendre...

      merci encore .amicales pensées fraté.

      Makhno

  • Des policiers de Lille et Roubaix piégés dans l’hôtel Ibis incendié à Strasbourg

    Des policiers de Lille et de Roubaix se trouvaient dans l’hôtel Ibis incendié samedi en marge du sommet de l’OTAN, à Strasbourg. Un syndicaliste dénonce un « loupé » dans la sécurité.

    Six policiers de la métropole lilloise se sont retrouvés au coeur des violents incidents de samedi, à Strasbourg, en marge du sommet de l’OTAN.

    Ils appartiennent à la BAC (brigade anticriminalité) de Roubaix et celle départementale basée à l’hôtel de police de Lille-Sud. Samedi midi, ils rentrent à l’hôtel Ibis, où ils sont logés, après une nuit et une matinée de service au sein de l’immense dispositif des forces de l’ordre déployé dans la capitale alsacienne. Ils sont très vite tirés de leur sommeil. Des centaines de casseurs investissent le hall de l’hôtel. « Ils ont averti par radio la salle de commandement. Ils s’attendaient à voir rapidement arriver des renforts, ce qui n’a pas été le cas », explique Benoît Lecomte, syndicaliste d’Alliance qui a recueilli ces éléments auprès de l’un des agents de la BAC.

    Dans l’Ibis, ne sont alors présentes « qu’une douzaine de personnes, dont les policiers et le personnel ». Le feu est mis à l’hôtel.

    Les membres de la BAC se réfugient dans des chambres, trop peu nombreux pour faire face : « Ils auraient pu sortir, mais ils se seraient fait casser la tête. En restant à l’intérieur, ils risquaient de partir dans les flammes. Ils étaient coincés. » La situation est délicate. Le brasier se propage : « La fumée montait dans les étages. Ils ont commencé à paniquer (...) Les collègues ont été à deux doigts d’utiliser leurs armes. » Finalement, des patrouilles leur viennent enfin en secours : « À l’écoute des messages sur la radio, un officier de Lille, affecté aussi ce week-end à Strasbourg, a décidé d’y aller. Avec d’autres fonctionnaires, ils ont éloigné les casseurs à coups de tonfa et ont réussi à monter aux étages et sortir les collègues. » Indemnes, les policiers de la BAC sont évacués. « On a frôlé la catastrophe. À deux, trois minutes près, ils mourraient asphyxiés dans l’hôtel. » Et Benoît Lecomte de dénoncer : « Clairement, il y a eu un loupé de l’administration. Le quartier était sous surveillance vidéo. La hiérarchie savait qu’il y avait des pillages. Pourquoi les renforts ont mis tant de temps à arriver ? » Le syndicaliste ajoute : « Mon sentiment, c’est que certains quartiers ont été laissés aux casseurs. » • B. DU.

    http://www.lavoixdunord.fr/France_M...

  • Mis en cause par un policier, le DDSP assume

    Accusé par un fonctionnaire qui se trouvait samedi à l’intérieur de l’hôtel Ibis en feu d’avoir mis sa vie en danger en tardant à envoyer des renforts, Luc-Didier Mazoyer, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Bas-Rhin, s’est expliqué ce matin.
    Dans le mail qu’il a envoyé mardi aux syndicats de police, le gardien de la paix raconte qu’il a, avec ses quatre collègues, « vu la mort de près, de trop près durant une bonne demi-heure ». Le policier met directement en cause le DDSP du Bas-Rhin, chef du dispositif, l’accusant d’avoir « donné l’ordre aux effectifs se rapprochant de faire demi-tour ».

    « Je comprends l’émotion de ce fonctionnaire de police qui, comme toutes les victimes confrontées à un péril important, trouve toujours les minutes trop longues, rétorque Luc-Dider Mazoyer. L’intervention s’est basée sur la nécessité pour moi de rassembler des effectifs de police spécialisés dans ce type d’interventions qui se trouvaient alors au centre-ville de Strasbourg [...] face à des manifestants très déterminés qui voulaient perturber la tenue du sommet. La décision que j’ai prise a été de rassembler ces effectifs, puis de donner l’ordre de les positionner à mi-chemin entre le lieu de l’incendie et le centre-ville. [...] Ma responsabilité, c’était certes d’assurer la sécurité des personnes [NDLR : à l’intérieur de l’hôtel en proie aux flammes se trouvaient « cinq policiers, des touristes et du personnel »], mais pas de faire n’importe quoi en envoyant des effectifs au hasard, avec des risques certains de blessures graves. Je voyais sur les images ces énergumènes armés de frondes et de barres de fer. Je ne regrette pas d’avoir fait patienter les équipes pendant quelques minutes. »

    Le DDSP rappelle qu’il s’est écoulé « 19 minutes » entre l’appel à l’aide des policiers qui logeaient à l’hôtel Ibis et le début de l’intervention. L’évacuation des fonctionnaires, des touristes et du personnel ayant pu avoir lieu, d’après le DDSP, « 24 minutes après l’appel au secours ».

    A.B.

    Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), a demandé une enquête sur le bien-fondé de ces accusations. « Si ce qui est dit était vrai, ce serait inadmissible », a indiqué le syndicaliste. L’UNSA-Police, principal syndicat, n’a pas souhaité s’exprimer.

    http://www.dna.fr/une/2376689.html

    • l’hôtel était vide, l’hôtel était occupé, on attend une troupe spéciale de la bac : les keufs se changeaient, ils enlevaient leur tenue de b.b. et leurs potes dans l’hélico les crament : ils ont vu des b.b. entrer... le journaliste sur les lieux était un journaliste embarqué et les pompiers allemands ont été refusé pour qu’ils ne voyent pas, ou laissent voir, le qg des keufs déguisés...

    • Aucun pb pour la modération, mais il semble comme pour d’ autres sujets que des individus jasent à partir d’ infos....comme pour l’ occupation de la CFDT, si j’ avais su, j’y serai allé...

      La collaboration entre les forces de maintien de l’ ordre françaises et allemandes était très visible pour ceux et celles qui étaient à Strasbourg.Ce qui est très amusant, aucun reportage ne montre la vie à Strasbourg pendant ces 3 jours...

      Les véhicules avec canon à eau étaient allemands, ils étaient intégrés dans une colonne de gendarmes mobiles précédés de véhicules blindés légers à six roues(vab), quant à la collaboration du maire, aucun doute, aux européennes, le PS agonise, achevons-le.

      Barbe à papa

  • L’affaire de l’hotel Ibis est en train de devenir une affaire d’état

    1) des touristes, du personnel et des policiers auraient été dans cet hôtel d’après le témoignage d’un policier qui était dans cet hotel :

    "Mes collègues me disent que je leur ai sauvé la vie, mais notre professionnalisme, notre sang froid, notre courage et notre dévouement ont également permis de sauver la vie de six autres personnes (quatre employés de l’ hôtel, un journaliste et un client)", écrit-il en effet dans ce courriel.

    Benoît Lecomte, syndicaliste d’Alliance de la policeconfirme cet aspect dans la Voix du Nord :

    Samedi midi, ils rentrent à l’hôtel Ibis, où ils sont logés, après une nuit et une matinée de service au sein de l’immense dispositif des forces de l’ordre déployé dans la capitale alsacienne. Ils sont très vite tirés de leur sommeil. Des centaines de casseurs investissent le hall de l’hôtel. « Ils ont averti par radio la salle de commandement. Ils s’attendaient à voir rapidement arriver des renforts, ce qui n’a pas été le cas », explique Benoît Lecomte, syndicaliste d’Alliance qui a recueilli ces éléments auprès de l’un des agents de la BAC.

    Dans l’Ibis, ne sont alors présentes « qu’une douzaine de personnes, dont les policiers et le personnel ». Le feu est mis à l’hôtel.

    2) L’hôtel Ibis servait donc de dortoir pour des policiers qui se sont retrouvés piégés. Ce n’est donc pas un groupe de policiers qui dans un mouvement de manif se retrouvent piégés dans un hôtel. Il n’y a donc pas de surprise, de groupe perdu on ne sait où , la hiérarchie policière devait savoir légitimement qu’un groupe de policiers dormait là.
    Ils appellent au secours pendant 20 minutes alors que l’hôtel brule .

    3)
    Arrêtons-nous un instant sur cet aspect .
    Cet aspect est reconnu par Le directeur départemental (de la police de Strasbourg), chef du dispositif, Luc-Didier Mazoyer, qui aurait fait une déclaration à l’AFP en ce sens , je cite cet aspect :

    ..../... Une vingtaine de minutes se sont écoulées entre l’appel au secours des policiers dans l’hôtel Ibis et l’intervention. Les personnels ont pu être évacués une demi-heure après l’appe.../...l

    Le policier anonyme prétend lui qu’on aurait demandé aux policiers venant aux secours de ceux coincés dans l’hôtel de faire demi-tour.

    Mais passons.
    par contre, il est clair que ces policiers, le journaliste et les employés de l’hôtel Ibis, dont les services officiels et les médias ont prétendu qu’il était vide, étaient coincés dans un hôtel en flammes sans secours.

    Mais qui vient à leur secours ?

    4)

    Finalement, des patrouilles leur viennent enfin en secours : «  À l’écoute des messages sur la radio, un officier de Lille, affecté aussi ce week-end à Strasbourg, a décidé d’y aller. Avec d’autres fonctionnaires, ils ont éloigné les casseurs à coups de tonfa et ont réussi à monter aux étages et sortir les collègues" prétend Benoît Lecomte.

    Un officier de police de Lille (car les policiers coincés sont de Lille et Roubaix) décide d’y aller pour les faire sortir.

    Ce ne serait donc pas la direction du dispositif policier qui aurait décidé de faire sortir le groupe de policiers, d’employés, un touriste et un journaliste menacés par les flammes mais un autre groupe de policiers d’après ce que prétend un dirigeant d’Alliance.

    Surprenant...

    5)
    Maintenant, voyons voir d’autres aspects.
    Le directeur de la police dispose à ce moment de plusieurs dizaines de milliers de policiers, gendarmes, dans son dispositif.

    Une des explications qu’il donne du fait de laisser un groupe de personnes, dont des policiers, en danger de mort (il n’y a pas là que des policiers) dans un hôtel qui brule c’est qu’il fallait "sécuriser" la zone, rassembler des troupes dispersées et continuer de "protéger" le sommet de l’OTAN.

    Voyons, à ce moment il a de quoi mettre à peu près 20 policiers par manifestant "violent" et il y a là des gens en danger de mort, qui appellent au secours.

    Cette histoire sent très très très mauvais.

  • Si le batiment est en feu et que je risque de mourir à l’interieur, je sorts, un point c’est tout !

     Dans certains cas extrêmes les gens se jettent par les fenêtres, alors ici pourquoi ne sont-ils tout simplement pas sortis par la sortie pour sauver leur vie ? Casseurs ou pas casseurs ?
    Un policier en civil ressemble à un civil tout compte fait, non ?
    Sans même parler des employés et des clients de l’hotel.

     Pourquoi ont-ils tous plus peur des manifestants que de l’incendie ?
    De surcroit dans ce genre de situation confuse il est pourtant habituellement assez aisé aux policiers en civil de se mélanger, ni vu ni connu, aux manifestants.
    Alors pourquoi préférer affronter la fumée et le feu plutôt que des jeunes à capuche surtout si vous avez en ultime recours des armes à feu pour vous défendre et éventuellement même toutes les excuses pour tirer en état de légitime défense ?

     Ensuite tout compte fait, combien a-t-il fallut de policiers pour sortir tout le monde de l’hotel ? Des centaines ou une dizaine ?

     De plus Comment peut-on laisser des personnes mourir, en pretextant qu’il n’y a pas assez de policiers dans le secteur alors même qu’ils, sont des dizaines de milliers dans les rues de la ville ce jour là ?

     Enfin si l’on sait qu’il ya des gens à l’interieur d’un batiment en flamme, qui est alors, assez inconscient pour renvoyer, fussent-ils teutons, des pompiers arrivés sur place !
    Inconscient, ou alors criminel ?

    Et puis trés franchement, cette histoire de sieste policière à cette endroit, ce jour là et à ce moment là avec des gars qui semble terrorisés par des encagoulés qu’ils n’osent pas approcher même pour sauver leur vie, préfèrant griller sur place, et bien pour moi c’est carrément plus que bizare !

    Il doit donc y avoir une autre explication à tout cela.

    • je lis, je lis, je ne comprends toujours pas.

      je suis passée par le pont (route du rhin je pense, pour venir du sud de la ville) pour rejoindre le depart de la manif vers 13h, un peu avant peut-etre. Il y avait deja de la fumée, clairement, quelque chose brulait (la douane ou l’hotel, je ne sais pas. mais pas loin du depart de la manif).
      la manif a finalement demarré apres 14h, je sais pas, 14h30 (15h ?) ? quand on est partiEs (un peu pousséEs par les lacrymos gratuites tirées par dessus le mur...), il y avait toujours cette colonne de fumée, qui avait bien grandi, et une autre, allumée depuis une bonne demi-heure (plus ?).

      Je ne savais pas ce que c etait ; quand la manif est passée a proximité, j’ai vu l’hotel en train de bruler, comme source de l’une des deux colonnes de fumée. Donc allumé depuis au moins une demi-heure. Il n’y avait personne a proximité. La voie etait libre pour y acceder par la route, mais il n’y avait pas de pompier. Quelques gens au loin, de l’autre coté, des flics, des manifestants ou des badauds, je ne sais pas. Mais personne pour eteindre ce feu.
      Pas entendu de sirene non plus pendant tout ce temps, donc les pompiers n etaient surement pas a la douane non plus.

      Pourquoi parle-t-on de 20 mn pour faire arriver les flics ? que fait-on de ce feu, commencé avant 13h, qui brulait toujours 1h30 - 2h plus tard ???