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Université de Strasbourg, 8 avril 2009 : où est passée la liberté de manifester ?

Publie le jeudi 9 avril 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Le mercredi 8 avril 2009, le cortège de la communauté universitaire de Strasbourg a été stoppé à plusieurs reprises à la sortie du campus, empêchant le départ de la manifestation. Le déploiement policier fut cette fois encore ahurissant : des chars anti-émeutes et un nombre disproportionné de CRS qui ont fait un usage répété de leurs matraques et boucliers, provocant ainsi une bousculade et un recul des manifestants. Il est également à déplorer que ces détenteurs de la violence légitime ne se sont pas privé d’injurier copieusement les étudiants, personnels et enseignants.

Non content d’entraver la liberté de manifester sous un prétexte fallacieux ( le parcours aurait été déposé trop tard or ce genre de situation arrive régulièrement, sans pour autant être réprimé) les forces de l’ordre ont largement dépasser les limites en pénétrant sur le campus à coup de matraques.

Les étudiants sont profondément choqué de tels agissements, qui les empêche de participer à une journée de manifestation nationale, faussant ainsi les chiffres, et condamnent l’agression violente de la police, blessant bon nombre de manifestants. On peut également signaler et dénoncer l’arrestation arbitraire d’un étudiant dans la soirée.

Liens vidéos :
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Strasbourg en Lutte :
http://www.strasbourgenlutte.com/

Messages

  • Bonsoir,

    Il est simple de comprendre pourquoi le mouvement s’efface d"après les médiats.
    Les étudiants, ne savent pas ce qu’ils peuvent leurs arriver. Si demain vous savez que lors de la manifestation vous vous ferrez massacrer par des forces de l’ordre est ce que vous iriez à l’abattoir, ou au sacrifice final ?
    Les étudiants ont peurs, les citoyens ont peurs.
    Je n’arrive a comprendre pourquoi un tel dispositif policier reste en place sur Strasbourg ? pourquoi ces personnes qui ne savent pas quoi faire de leur journées et qui sont mobilisés jusqu’au 26 avril reste sur Strasbourg qui ne craint plus les black block. Les policiers font des routines dans Strasbourg, ils se promènent. Les hélicoptères de la gendarmeries ont été sorti les deux jours suivant l’OTAN.
    Les CRS sont ils payés pour nous taper ?
    combien de temps la population fermera encore les yeux ?
    Les étudiants sont vos enfants, les black block sont vos enfants votre chaire ne vois pas d’avenir, elle a peur et se sent abandonné

  • De quoi éclairer un peu plus l’opinion sur ce qui a pu se passer le week-end dernier dans cette même ville lors du sommet de l’OTAN où la violence et les provocations incessantes de la police ont empêché la manifestation de se dérouler normalement portant ainsi l’entière responsabilité de ce qui s’est passé. Les Strasbourgeois devraient aussi méditer sur le cynisme et l’hypocrisie de Fabienne Keller, l’ex maire UMP de la ville, qui a osé déclarer : " Je suis de tout coeur avec les habitants de ce quartier (du Port du Rhin) fragile et attachant". Tellement fragile et attachant que ses habitants ont été abandonnés à leur sort bien avant le sommet de l’OTAN par les divers élus qui se sont succédés à la tête de la ville. Et celle là de Robert Grossmann qui semble plus sincère et qui a fait son choix entre l’image de la ville et les habitants : " Tout cela est triste pour l’image de Strasbourg, je suis triste pour l’incendie de l’hôtel". C’est vraiment le bal des tartuffes. Dénonçons sans relâche ces exactions policières dignes des pages les plus sombres de notre histoire. La résistance se conjugue au présent (Lucie Aubrac).

  • à tous les innocents et simples d’esprit,eu egard....aux fascistes comme lefebre lelouche qui porte bien son nom besson woert et autres partisans de la maniere forte pour faire respcter l’etat de droit des riches(confere les cadeaux
    et autres aux fortunés) il semblerait donc chéres têtes blondes ! que la democratie est morte avec la boite à image.sarko continue ses reformes côute que côute personnes sauf le peuple intégral en colère ne l’arretera.
    pourtant il faut essayer mais il doit y avoir des morts ,c’est le lot de l’histoire et celui des hommes.S’il n’y a pas de police sans violence dixit le neo abruti keuf,
    il n’y a pas de liberté pour le peuple et le pouvoir de choisir son destin sans violence sans sacrifice(hélas !)sans figures emblématiques et sans mort

    rappel,la france ayant collaborer avec le nazisme ,est sans aucun doute incapable d’utiliser autre chose que la manière forte

    il ne nous reste plus qu’à préparer l’insurection sur tout le territoire

    poison ferré

  • On a vu Bvd de la Victoire :" 15 compagnies de crs et 5 étudiants" Sarko, que fais-tu des conseils d’économies que tu nous délivres à longueur de journée ?
    Il y en a pour les cognes et pas pour la culture !
    Le mouvement est traité comme des étudiants l’ont noté :Le MEPRIS
    Et les "braves gens" regardent ailleurs ! marie.lina