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Près de 1500 militants anti-OGM, ont symboliquement fauché une parcelle de maïs transgénique

Publie le dimanche 25 juillet 2004 par Open-Publishing
9 commentaires

Près de 1500 militants anti-OGM, parmi lesquels José Bové et Noël Mamère, ont symboliquement fauché une parcelle de maïs transgénique. Cette action, qui a duré une demi-heure, s’est déroulée sans incident.

La fauche a eu lieu dans la commune de Menville, en Haute-Garonne. Une quinzaine de gendarmes ont assisté à cette opération mais ils ne sont pas intervenus. « Nous avons établi des constatations, relevé quelques identités et pris des photos de cette action, après avoir prévenu ses organisateurs de son caractère illicite, que nous transmettrons au procureur de la Haute-Garonne », a expliqué un gendarme.

José Bové, le député-maire Verts de Bègles Noël Mamère et le député européen des Verts Gérard Onesta ont pris part à cette opération. « Nous n’étions pas venus ici en spectateurs et il n’était donc pas question de reculer au dernier moment dans cette action de désobéissance civile », a expliqué Noël Mamère.

« Cette action est légitime et nous l’avons faite pour protéger les consommateurs. Il n’y a pas eu de violence, tant mieux. Notre combat avance », a lancé de son côté José Bové. « Nous assumerons les risques judiciaires de cette action », a-t-il précisé.
MENVILLE SDA-ATS

Messages

  • MENVILLE - 1500 membres du collectif des faucheurs volontaires ont arraché dimanche 25 à Menville, près de Toulouse, un champ de maïs OGM, au titre du principe de précaution.

    Partis de Verdun-sur-Garonne (82), où nous étions rassemblés, nous avons rallié dans la bonne humeur et en convoi une parcelle située à une vingtaine de kilomètres en Haute-Garonne.

    "La désobéissance civile est aujourd’hui en action", a déclaré José Bové avant que les membres du collectif, dont beaucoup portaient un T-Shirt indiquant "faucheur volontaire", ne s’occupent d’un petit champ -moins d’un hectare - en arrachant tous les pieds à la main et finissant de les coucher au pied.

    Comme convenu, selon les principes de la désobéissance civile, chaque participant a fait sa part, de sorte qu’il faudra inculper plus d’un milliers de participants... Il avait été convenu en AG samedi que les élus soient en première ligne : aux côtés de José Bové figuraient Noël Mamère, notre député européen Gérard Onesta, le secrétaire national des Verts Gilles Lemaire, des conseillers régionaux (Aquitaine, Ile de France notamment) et les conseillers municipaux toulousains Pierre Labeyrie et François Simon.

    L’arrachage du maïs, cultivé pour le compte de la société Pioneer dans le cadre d’"essais", s’est déroulé sans incident mais sous l’oeil attentif des gendarmes. Ces derniers avaient pris soin de nous aviser que les destructions pourraient être suivies de poursuites judiciaires et ont copieusement mitraillé les participants, à toutes fins utiles... Les gendarmes ont pris de nombreux clichés et relevé des immatriculations de centaines de véhicules des "faucheurs".

    "Nous avons pour ordre de constater les dégradations mais de ne pas intervenir par le force", a indiqué le lieutenant-colonel Jacques Andral, du groupement de gendarmerie de Haute-Garonne. Sagesse, au vu de l’évidence disproportion des forces en présence...

    Cette "journée de fauchage" visait à rappeler à l’opinion publique les dangers des OGM et du brevetage du vivant et à appeler les politiques à stopper les expérimentations en plein champ.

    Christine Thélen, l’une des porte parole : "Notre but était de réaliser un acte fort, non-violent, en public et en plein jour, nous l’avons fait, face à la surdité des politiques, c’est ce qu’il nous reste pour nous faire entendre (...) nous agissons pour qu’il puisse exister une agriculture paysanne et pas seulement une industrie agricole aux mains des multinationales", a-t-elle ajouté.

    "C’est une action légitime, car nous refusons que la loi serve des intérêts privés", a estimé Noël Mamère en faisant référence aux sociétés qui développent les semences OGM. 

    "Nous sommes prêts à subir les conséquences de nos actes, nous le ferons de manière individuelle et collective", a lancé José Bové à l’issue de l’arrachage. "Pour aujourd’hui, cela suffit", a-t-il poursuivi. "Mais dans les semaines à venir, il y aura d’autres champs d’essais OGM qui seront détruits", a-t-il prévenu.

    A noter qu’à Guyancourt (78) un champ expérimental de maïs ogm a été déjà détruit cette semaine par un groupe non identifié.

    Sousmarinvert, faucheur incognito.... !-)

  • donc aujourd’hui si les hommes politique ne respecte plus les lois moi aussi je me donne le droit de détruire n’importe quoi qui me gène mon voisin le paysan utilise des produits pour traiter ses champs je ne suis pas d"accord il polue la nature je détruis sa propriété
    les impots me plaise pas du tout je fais sauter la perception
    petit ces hommes politique la je crois qu"une révolution arrive à grand pas
    vous voulez que les gens votent c’est les prendre pour des cons
    drole de france
    une entreprise veux pas payer ces ouvriers 36h 35h payé c"est ou l"économie 1 heure de travail l"entreprise est sauvée qui peux croire à ces conneries
    donc en en france tout monde peu faire ce qu"il veux super alors plus prison plus de gendarme
    pauvre france dire que nos vieux son mort pour nous