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Hadopi choniques de Christine Albanulle

Publie le mercredi 6 mai 2009 par Open-Publishing

Une émouvante saga, signée Christine Albanulle - des larmes par litres,
avec dans les rôles à la con qu’on leur a fait jouer :

Juliette Déco
Pierre Hardipt’it
Toxine Le Faux-Resté
et la participation exceptionnelle de
Michel Nique-Au-Lit

Le pitch : dans une dictature dérisoire, une presqu’ethnie : les Hadopi
(en gros, une bande d’autochtones très très quiches incapables de savoir
à quoi sert au juste la programmation objet ou une cagoule pendant une
manifestation : se protéger du froid !) est menacée d’étouffement par la
technique dite du ’tomber de rideau’. Cette technique assez inavouable
est pratiquée par le chasseur d’Hadopi, dans l’esprit ’carpetbagger’
insidieusement reproché à Abraham Lincoln avec la conséquence qu’on
connaît.

Après un épisode sanglant, la loi de préservation de l’espèce ayant été
retoquée par un quarteron de marginaux en préretraite, les Hadopi et
leurs amis Hadopistes rescapés demandent aussitôt aide et protection à la
magie puissante des chefs blancs stationnés alentour avec leur GIGN-ADSL
avec micro-fibres gonflées à l’oméga 3 dessus.

Le dictateur élu - c’est l’une des raretés de cette contrée
pestilentielle, faisant droit à leur demande la transforme in petto, en
grande cause nationale (du moment), en remplacement des pièces jaunes,
histoire d’enquiquiner une certaine... Il faut donc Hadopter Hadopi et
Hop que ça saute, Hôpital silence !

La señora Albanulle poussant des cris d’art-frais, cousine ionisée de
l’orfraie, des criailleries de laquelle ressort qu’on ne l’y reprendrait
plus à faire des lois pour le bien commun de Vivant-dit, d’Univers-sale
et de Son-Nie, et leurs ingrats de clients. et tutti quanti.

Alors, là... coup de théâtre heu... débarquent, avec une plume assez
acérée pour se tatouer le cul sans saigner et pour un ultime lever de
rideau, une brochette de talents qui firent date et tâchent de
démoraliser l’ex gauche caviar, devenue ’caviardeuse’ et, dans
l’entre-deux et par surcroît - je cite : allemande ( ?) et pétainiste (re
 ? en raison de l’extrême rareté du cas, puisque les allemands de
référence ici, par déduction : les nazis professaient un mépris
quasi-officiel pour Pétain et sa clique mais un histrion hadopiste
s’égarait en rase campagne du pays troll, sur l’antenne d’Europe 1).

Ça fait un peu beaucoup mais une superproduction Albanulle ’signed’
ignore la lésine parce que tout cela : les élections approchant, doit
rester grand public - c’est-à-dire : simplissimo-simpliste. La beauté que
c’est de respecter son public !

En vérité, tout ce monde se fiche comme d’une guigne du destin de la
tribu Hadopi mais c’est l’occasion de revoir, pour un dernier tour de
piste, tous ceux dont nous pourrons évoquer les splendeurs, quand ils
seront devenus ’les chers souvenirs de notre culture’ - en concluant leur
éloge par cette péroraison hyperréaliste : même pour les meilleurs et en
dépît de leurs immenses qualités artistiques et humaines : la vieillesse
aura été un naufrage !

(Pour les péripéties de cette ’pelliculas’ d’anthologie, consulter les
blogs habituels : rue89, le post,...)

Un grand film à télécharger d’urgence (upload seulement) dans toutes les
bonnes décharges numériques de la pensée unique.