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En campagne, l’ex-PS Mélenchon poursuit son rêve d’une gauche de gauche unie

Publie le mercredi 27 mai 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Jean-Luc Mélenchon, "stimulé à mort" par la campagne européenne qu’il mène depuis trois mois dans le Sud-Ouest et dopé par les derniers sondages, continue de rêver à une gauche de gauche unie, malgré le refus d’Olivier Besancenot (NPA) de le rejoindre...

PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP
L’AFP ne le veut pas !

La suite donc :
 http://www.lematin.ch/flash-info/mo...

Messages

  • On cite :

    Evoquant une "renaissance socialiste" avec le Front de gauche, alliance scellée avec le PCF, il fustige le PS qui ne fait que "gérer son patrimoine électoral", mais n’en fait pas un adversaire.

    "Secoué" en 2005 par la campagne du référendum contre le Traité constitutionnel européen où il était côte à côte avec le leader du NPA, Marie-George Buffet (PCF) et l’altermondialiste José Bové (aujourd’hui face à lui pour Europe-Ecologie), il confesse son regret de n’avoir pas pu rallier Olivier Besancenot sous "prétexte" de futures alliances avec le PS.

    "J’ai tellement cru que j’allais arriver à le convaincre... Sur le terrain, les gens du NPA sont les mêmes que nous, c’est complètement con".

    Les derniers sondages qui les donnent désormais au coude à coude (entre 5 et 7%), lui font friser les moustaches, y voyant "l’illustration de la fable passionnante de La Fontaine : le lièvre et la tortue".

    Mais c’est le conseil d’un autre Lafontaine, l’allemand Oskar Lafontaine, fondateur de Die Linke (la Gauche) en Allemagne, qu’il médite : "le meilleur argument que t’auras (pour l’unité), c’est de réussir" ces européennes. Un bon résultat du Front de gauche et le NPA devra revoir sa position, juge M. Mélenchon.

    "Nous, on n’est pas là pour gesticuler, on peut prendre le pouvoir à gauche dans ce pays", dit-il citant en exemple l’Amérique latine.

    Alors, "Méluche", sauveur d’un PCF à l’agonie après la présidentielle 2007 (1,93%) ? "Chacun apporte à l’autre quelque chose", se contente-t-il de répondre.

  • il confesse son regret de n’avoir pas pu rallier Olivier Besancenot sous "prétexte" de futures alliances avec le PS.

    "J’ai tellement cru que j’allais arriver à le convaincre...

    Il n’a pas pigé que le NPA est un parti démocratique, dont la ligne est fixée par les militants. Visiblement pas comme le PdG qui a son sénateur-chef. C’est donc l’écrasante majorité des militants du NPA, qu’il aurait fallu convaincre. Pas son porte-parole.

    Chico