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SBFM à Caudan (56) La Bretonne de Fonderie en lutte (video)

Publie le jeudi 18 juin 2009 par Open-Publishing
11 commentaires

 Blog de cgt sbfm du mercredi 22 avril 2009

Un fondeur parmi tant dautres

« Vous savez ?
Vous m’avez fait rêver...
le traitement in-mold, la fonte Si-Mo, le process lost-foam, la coulée sur DISA, la coulée en parois minces, les lignes de parachèvement de la SERF...
Et puis y-a eu Teksid-"new generation" : il fallait bien financer les pertes de Crescentino...
D’ailleurs, très forts ces italiens : récupérer un super outil industriel avec, de surcroit, un chèque de l’ancien propriétaire... Chapeau Messieurs !
Mais bon, c’est fini...
Même si je bouffe de la CGT à tous mes repas, je vous plains les gars et je vous supporte, au sens anglo-saxon du terme, vous les SBFM boys !
Et maintenant, au stade ou vous en êtes ?
il vous reste plus qu’à bloquer toute livraison : c’est votre seul levier...
A la St Eloi, si vous écoute vos clients français, vous serez morts, alors avant...
Je vous aime les gars, alors arretez de faire du bruit, foutez le souk, ça devrait bouger !
Mais bon, je suis pas à votre place... »

 Posté le mardi 16 juin 2009 22:43


SBFM. Les salariés manifestent à Vannes

SBFM. Les salariés manifestent à Vannes. (Photo Yann Le Scornet)

Caudan et Plouay le matin, Vannes l’après-midi : les salariés de la SBFM, la fonderie de Caudan qui pourrait être reprise par le groupe espagnol CIE Automotive, ont multiplié les manifestations, hier, pour exprimer leur désarroi devant les conditions imposées par le fondeur ibérique (Le Télégramme d’hier).

À Vannes, la manifestation a connu des moments de grande tension. Plusieurs vitres de la préfecture ont volé en éclats suite à des jets de boulons. Mais il n’y a pas eu d’affrontement avec les forces de l’ordre.

 Le Télégramme du 18 juin 2009


SBFM. 200 manifestants s’invitent à Vannes

SBFM. 200 manifestants s’invitent à Vannes.

Le conflit qui frappe la société bretonne de fonderie et de mécanique (SBFM), basée à Caudan, s’est déplacé, hier à Vannes. La présence des quelque 200 ouvriers qui ne savent plus vers qui se tourner pour sauver leur emploi et leur entreprise n’est pas passée inaperçue. 16h. Venus à bord de quatre cars, les 200 manifestants arrivent devant la préfecture. Très vite, le ton monte. Des pétards ainsi que des boulons sont jetés en grandes quantités dans la cour de la préfecture. Dans la foulée, les ouvriers allument un feu de pneus. Plusieurs vitres qui n’étaient pas protégées par des volets, volent en éclats. Les forces de l’ordre qui sont cachées sont à deux doigts d’intervenir.

 Le Télégramme du 18 juin 2009

Messages

  • « Pas de garantie de survie pour la fonderie »

    va05_1976278_1_px_501__w_ouestfrance_.jpg Le dossier de reprise de la SBFM se joue entre constructeurs automobiles français et industriels espagnols. Manifestation à Vannes hier.

    Entretien

    Richard Hervé

    Délégué CFE-CGC de la fonderie

    de Caudan, la SBFM.

    Comment analysez-vous les propositions du repreneur CIE Automotive ?

    Les objectifs qu’il présente sont complètement hors de la réalité. En lisant le texte transmis au tribunal de commerce de Lyon, on constate plusieurs choses. Les exigences, bien sûr, mais aussi les précautions qui sont prises : sur l’état environnemental du site, par exemple. On sait qu’il est complètement pollué. Le groupe basque demande à être exonéré de toutes éventuelles conséquences. On peut traduire comme cela : « Si on ferme, qu’on ne nous fasse pas payer la dépollution du site. »

    La fonderie serait-elle condamnée à terme ?

    C’est un scénario que l’on peut imaginer. Scénario dont les grandes lignes nous ont été présentées le 2 juin, lors d’une réunion au ministère de l’Économie, avec le directeur de cabinet du ministre, Philippe Gustin. Il nous avait prévenus que le dossier de reprise serait sous conditions. Il nous a avoué que CIE Automotive se présenterait comme repreneur, avec une épée dans le dos. Il nous a confirmé que dans la filière automobile, actuellement, c’est du donnant, donnant. Renault a fait venir deux repreneurs potentiels à la SBFM : CIE Automotive et le groupe catalan Infun. Il est client des deux.

    Quel est le rôle d’Infun dans tout cela ?

    Infun possède déjà quatre fonderies. C’est un concurrent direct de la SBFM. Il n’avait jamais eu accès à nos secrets de fabrication. Quand la délégation est venue sur place, elle ne s’est intéressée qu’aux machines, aux techniques. Ses fonderies ne tournent actuellement qu’à 70 % de leur capacité. Si on ferme, elles peuvent très bien absorber le plan de charge de la SBFM. J’ai peur qu’Infun ne cherche, à terme, à racheter notre matériel puis à le délocaliser.

    Quel est le rôle des constructeurs dans tout cela ?

    Ils adoubent un repreneur. CIE Automotive leur demande 21 millions d’euros pour l’aider dans la relance de l’entreprise. Depuis plusieurs mois, Renault verse 1,5 million d’euros par mois pour permettre à la SBFM de tourner. Il a fait ses comptes. Que CIE reprenne ou que l’on se dirige vers une liquidation au 30 juin, avec poursuite d’activités jusqu’en novembre, il fera, au final, quelques économies.

    Et le plan social ?

    Cela risque d’être un gros gâchis. On pouvait espérer un plan prenant en compte une centaine de départs anticipés liés au plan amiante, entre autres. Là, c’est le pire cas de figure qui est proposé. Au moins 200 licenciements. Et même pas une garantie de survie pour la fonderie.

    Recueilli par Françoise ROSSI.

     Ouest-France du jeudi 18 juin 2009

    • Qui sont ces Basques de CIE Automotive ?


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      CIE Automotive emploie 13 000 personnes dans le monde, l’entreprise a réalisé un bénéfice net de 53,8 millions en 2009, une progression de 6 %.

      CIE Automotive vient d’acheter les entreprises mexicaines Celaya SAPI et Pintura Estampado y Montaje. L’une en totalité pour 11 millions d’euros et l’autre à hauteur de 50 %, pour 21 millions. En avril dernier, le groupe a précisé vouloir s’installer en Allemagne, en France et au Brésil pour profiter des plans de relance automobile prévus par leurs gouvernements. CIE Automotive a touché 21 millions en avril par le ministère de l’industrie espagnol.

      Mardi à Legazpi, au pays basque espagnol, plusieurs centaines de salariés de diverses entreprises, dont CIE Automotive, ont défilé dans les rues pour protester contre les plans de restructuration prévus par plusieurs entreprises locales.

      D’après les agences espagnoles EFE, EuropaPress et le quotidien Deia de Bilbao, le porte-parole des manifestants a dénoncé le fait que des multinationales, comme CIE Automotive, avaient réalisé de gros bénéfices pendant plusieurs années et qu’ils avaient maintenant décidé « de faire peser le poids de cette crise sur les travailleurs en détruisant de nombreux emplois ».

      NDLR : La rédaction Ouest-France a contacté hier par mail les responsables de CIE automotive au pays Basque. Nous leur avons proposé une interview. Nous n’avons pas eu de réponse.

       Ouest-France du jeudi 18 juin 2009

    • Compiègne

      Inquiétudes chez CIE Automotive


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      La direction de CIE Automotive, ex-Lajous, s’apprête à annoncer un nouveau plan social. C’est en tout cas ce que craignent les syndicats de l’équipementier automobile qui fabrique des rampes à injection. « La direction a dit qu’il y avait deux fois trop de personnel dans le groupe à travers le monde. Vu la crise actuelle, on s’attend forcément au pire.
      Ils nous ont dit qu’on devait se revoir d’ici à la fin mars si l’activité n’avait pas repris alors… »
      , résume Chedli Berredjeb, délégué CGT.

      Depuis quelques semaines les journées de chômage partiel se sont multipliées. La direction a proposé de payer un an de salaire à tous ceux qui souhaiteraient partir. Un signe qui ne trompe pas selon les syndicats. CIE ne compte plus que 255 salariés contre près de 700 au début des années 2000. L’usine compiégnoise a été rachetée par un groupe espagnol en mars 2008.

       Le Parisien du 18.03.2009

    • « équipementier automobile sur compiégne lajous euralcom : 700 salariés en 2000, 550 en 2007 255 en 2008 jusqu’ ou vont - ils aller on a été racheté par le groupe cie automotive et il prévoit de faire un second plan social en avril 2009 mais cette fois ci nous nous laisseronts pas faire le délégué syndical cgt berredjeb chedli (la prochaine fois je communiquerai comment les dirigents ont décidé de tuer notre site comme continental). »

       grève : la lutte des lajous pour leus survie du 25 avril 2009

  • Vannes : 400 salariés de SBFM manifestent devant la préfecture

    manif_sbfm_01.jpg400 salariés de la SBM ont manifesté ce mercredi à Vannes.

    Prés de 400 salariés de la SBFM, fonderie de Caudan, manifestent dans les rues de Vannes ce mercredi. Quelques vitres ont été brisées à la préfecture.

    "De toute façon, on ne montera pas sur l’échafaud sans se battre." Parole de salarié de la SBFM. Ce mercredi après-midi, environ 400 membres de la fonderie de Caudan ont manifesté dans les rues de Vannes.

    Réunis vers 15 h 30 devant la préfecture, certains d’entre eux ont jeté quelques pierres qui ont brisé des fenêtres du bâtiment administratif. Un feu a été allumé avec des pneus. Du mobilier urbain a également été endommagé. La police n’est pas intervenue.

    "Nous voulons des réponses"

    Vers 16 h 30, les manifestants se sont ensuite rendus devant la mairie où ils ont observé quelques minutes de silence. Les ouvriers ont alors descendu la rue Thiers, avant de remonter vers la préfecture. La circulation a été perturbée. Un feu de pneus et de cageots a été allumé sur le port.

    Dans les rangs, de la résignation et peu d’illusions. Les salariés de la SBFM s’inquiètent des conditions suspensives de reprise de la fonderie, envoyées par le groupe espagnol CIE Automotive. Elles sont jugées inacceptables par les employés de SBFM qui demandent désormais une table ronde.

    "Notre visite à Vannes ne s’arrêtera pas là", a déclaré un représentant syndical CGT, vers 17 h 30, quelques minutes avant la fin de la manifestation. "Nous voulons des réponses. Tant que nous ne les aurons pas, la lutte continuera !"

     Le Mensuel du Golfe du Morbihan, Publié le 17 juin 2009 à 16h40. Actualisé le 18 juin 2009 à 12h41.

    • Rennes. 200 salariés de la SBFM de Caudan manifestent devant la préfecture

      Environ 200 salariés de la SBFM, fonderie de Caudan (56), manifestent devant la préfecture de région à Rennes, dans le quartier de Beauregard, ce jeudi midi. Les manifestants ont affrété deux bus ainsi que des voitures pour « venir demander des comptes à l’état ». Une délégation est reçue par un représentant de l’Etat.

      L’ambiance est globalement calme même si quelques pièces de ferraille ont été jetées dans la cour du bâtiment administratif. Un important dispositif de sécurité est mobilisé dans les rues adjacentes. Après la préfecture, les salariés de la SBFM pourraient se rendre au conseil régional, présidé par Jean-Yves Le Drian, l’ancien député-maire de Lorient, très impliqué dans la gestion de cette crise.

      Les salariés de la SBFM s’inquiètent des conditions suspensives de reprise de la fonderie, envoyées par le groupe espagnol CIE Automotive. Elles sont jugées inacceptables par les employés de SBFM qui demandent désormais une table ronde.

       Mensuel de Rennes ; Publié le 18 juin 2009 à 12h44. Actualisé le 18 juin 2009 à 12h45.

    • Près de 300 salariés de la SBFM de Caudan devant la préfecture de Rennes

      P1021168D975036G_apx_470_.jpgCe matin, les salariés de la SBFM étaient devant la préfecture Beauregard. Vers 15h,ils ont pris la décision de se rendre au Conseil régional avin d’y être reçu. Photo : David Adémas

      En fin de matinée, près de 300 salariés de la SBFM, fonderie de Caudan, près de Lorient, se sont retrouvés devant les grilles de la préfecture Beauregard à Rennes. Ils sont arrivés à bord de deux cars et de véhicules particuliers. Les manifestants ont jeté des pétards et des pièces métalliques dans la cour de la préfecture. Des pneus ont été incendiés. Vers midi, une délégation composée d’une dizaine de personnes dont des représentants syndicaux a été reçue par le préfet.

      L’entrevue a duré près d’une heure. « Le préfet s’est engagé à nous apporter une réponse avant la fin de la semaine », explique Pierre Le Menahes, de la CGT. Le syndicat espère la tenue d’une table ronde avec tous les acteurs du projet de reprise, les salariés et les constructeurs automobiles, clients de la SBFM. « Nous sommes dans l’attente, on ne sait pas du tout quel sera notre avenir », redoute David, salarié depuis 9 ans à Caudan.

      La SBFM a été placée en redressement judiciaire en novembre. Un repreneur (CIE Automotive) s’est manifesté, mais son dossier ne convient pas aux salariés, car celui-ci prévoit notamment de nombreuses suppressions de postes. Dans quelques jours, le tribunal de commerce de Lyon se prononcera sur la proposition de ce repreneur.

       Au fil de l’info, Ouest France, 14:52 - jeudi 18 juin 2009

    • SBFM : la réunion de la dernière chance, la semaine prochaine à Rennes

      20090618_SBFM-16.jpgEnviron 200 salariés de la SBFM, manifestent devant la préfecture de région à Rennes.

      Environ 200 salariés de la SBFM, fonderie de Caudan (56), manifestent ce jeudi à Rennes. Reçus à la préfecture de région puis au conseil régional, ils ont obtenu l’organisation d’une « ultime réunion », la semaine prochaine à Rennes.

      Après Vannes mercredi, Rennes jeudi. Environ 200 salariés de la SBFM, fonderie de Caudan (56), ont manifesté ce jeudi devant la préfecture de région puis devant le conseil régional. Les employés souhaitent "demander des comptes à l’Etat".

      Reçus par un représentant du préfet puis par celui de Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional, ils ressortent avec l’engagement qu’une ultime réunion sera organisée la semaine prochaine à Rennes.

      Une dernière table ronde à laquelle devraient participer les représentants du personnel de la SBFM, les Pouvoirs publics, les concessionnaires Renault et Peugeot, ainsi que les éventuels repreneurs, en l’occurrence le groupe espagnol CIE Automotive. « Il faut sortir de cette réunion avec des propositions pour pérenniser l’emploi et l’entreprise SBFM, annonçait le délégué CGT du personnel à l’issue de son entrevue avec le représentant du conseil régional. « Les salariés SBFM ont été humiliés, bafoués. Demain, ils n’accepteront pas d’être licenciés, comme ils n’acceptent pas le dossier de reprise du groupe CIE Automobile, un canular à nos yeux. »

       Le Mensuel du Golfe du Morbihan. Publié le 18 juin 2009 à 12h39. Actualisé le 18 juin 2009 à 16h24.

    • Les salariés de la SBFM manifestent au conseil régional

      Après être passés à la préfecture de région, les salariés de la fonderie SBFM de Lorient ont allumé un feu de pneus dans la cour du conseil régional. Le syndicat CGT espère la tenue d’une table ronde avec tous les acteurs du projet de reprise, les salariés et les constructeurs automobiles, clients de la SBFM. La rencontre est prévue pour la semaine prochaine.

      La SBFM a été placée en redressement judiciaire en novembre 2008. Un repreneur (CIE Automotive) s’est manifesté, mais sa proposition ne convient pas aux salariés, car celui-ci prévoit près de 200 suppressions de postes. Dans quelques jours, le tribunal de commerce de Lyon se prononcera sur la proposition de ce repreneur

       Au fil de l’info d’Ouest France du jeudi 18 juin 2009 - 17:51

    • SBFM. Une table ronde pourrait être réunie mardi prochain

      Poursuivant les actions pour défendre l’avenir de la fonderie SBFM de Caudan, 300 manifestants se sont rendus à Rennes aujourd’hui. Une délégation a été reçue vers midi à la préfecture de Région puis en début d’après-midi au Conseil Régional.

      Selon les syndicats, une table ronde pourrait être réunie mardi prochain avec le seul candidat à la reprise, le groupe espagnol CIE Automotive. Constructeurs, Etat, élus locaux, salariés pourront alors avoir des éléments concrets sur l’avenir de l’entreprise qui emploie 534 salariés aujourd’hui.
      Du côté de la CGT, on estime que les acteurs de cette reprise n’ont plus de droit à l’erreur. Du côté de la CGC, on réclame que les constructeurs mettent sur la table clairement les tonnages qu’ils sont prêts à commander pour pérenniser l’entreprise.

      D’ores et déjà, un rassemblement de soutien aux salariés est organisé samedi à 10 h sur le parking de la SBFM, au cœur de la zone industrielle de Kerpont à Caudan.

      (56)

       Le Télégramme du 18 juin 2009 à 16h24

    • P1021293D975274G_apx_470__w_ouestfrance_.jpgPhoto : David Adémas

      Les salariés de la SBFM manifestent au conseil régional

      (VIDÉO)

       Ouest France du jeudi 18 juin 2009