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Une vie de misère n’est pas digne de l’être humain

Publie le dimanche 28 juin 2009 par Open-Publishing

J’ai toujours dit que l’économie de marché capitalisme produisait des êtres déhumanisés. Ainsi, je me rends compte lorsque je discute en particulier avec des gens assez à l’aise qui gagnent bien leur vie que j’ai plus souvent qu’autrement affaire à des personnes que la souffrance humaine ne semble plus déranger.

Ainsi lorsque je fais remarquer qu’au Québec depuis les 30 dernières années, c’est dans la classe socio-économique la plus défavorisée qu’il y a eu le plus de solitude et le moins d’enfants, ce qui équivaut, ne nous en cachons pas, à une sorte de génocide d’une classe socio-économique, cela ne suscite pas la réaction espérée.

Quand j’ajoute que les gouvernements se doivent de faire quelque chose pour corriger cette situation, ces gens à l’aise qui se targuent constamment d’être de la classe "moyenne" disent que le gouvernement doit s’occuper de tout le monde et non seulement des pauvres qui ne travaillent pas. Peu importe le nombre de vies brisées. le gouvernement est là pour tenter de créer de l’emploi point. Il faut donc lui laisser le temps même si cela fait trente ans qu’on lui laisse le temps.

Pendant ce temps, le nombre de sans-abris augmente, les soupes populaires et les banques alimentaires augmentent et au-delà des statistiques, ce sont des êtres humains qui souffrent de ces situations.

L’économie de marché capitaliste est basée sur une sorte de "darwinisme social". Ainsi ceux qui réussissent à occuper un poste utile aux élites financières réussissent à bien gagner leur vie et finissent par défendre les structures d’exclusion de l’économie de marché capitaliste avec autant d’ardeur que peut le faire une bonne partie de l’oligarchie financière dirigeante.

Pourtant, la déclaration universelle des droits de l’homme exige un revenu suffisant pour que tous les êtres humains sans exception puissent vivre décemment et cela indépendamment d’un travail. Il s’agit tout simplement d’un droit humain qui va de pair avec la dignité même de l’être humain. Heureusement au Québec, le parti Québec solidaire a à coeur une société basée sur la déclaration universelle des droits de l’homme et propose d’améliorer les programmes sociaux dont dépendent les plus démunis.