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appel pour une liste unitaire de la gauche de gauche aux régionales en Auvergne

Publie le vendredi 3 juillet 2009 par Open-Publishing
18 commentaires

Appel pour un Front à Gauche, 100% social, écologiste, féministe, altermondialiste aux Régionales de 2010

Des militants et militantes de gauche, acteurs et actrices du mouvement syndical, associatif, politique lancent un appel aux partis et mouvements de la gauche de transformation sociale et écologique, pour qu’Ensemble nous constituions une liste unitaire, indépendante du PS, au premier tour des Régionales.

Cet appel s’adresse aux forces du Front de gauche aux Européennes (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), au Nouveau Parti Anticapitaliste, à Lutte Ouvrière, aux Alternatifs, à AlterEkolo, à la Fédération, aux Verts de gauche.

Il y a, selon nous, nécessité et en même temps possibilité de constituer une liste sur un contenu qui réponde aux attentes des habitants de notre Région, et qui soit en mesure de disputer au PS la majorité à gauche.

Si nous avions été unis aux européennes, sur l’ensemble des régions, nous aurions eu 12 élus (au lieu de 4 pour le front de gauche et 0 pour le NPA). Dans la Région Centre-Auvergne-Limousin, nous aurions eu un élu et empêché Hortefeux de l’être. Surtout l’absence d’unité des forces du « Non de gauche » au référendum de 2005, a désespéré nos électeurs et électrices qui se sont massivement abstenus car ils n’ont pas vu, dans nos listes séparées, l’amorce d’une alternative crédible à l’Europe libérale et à Sarkozy, alors qu’ils avaient su se mobiliser massivement en 2005. Rappelons-nous le vibrant meeting du 16 mai 2005 à la Maison du Peuple de Clermont-Ferrand.
Nos programmes, très voisins, liant Social et Ecologie, répondaient aux attentes de nos concitoyens sur ces deux terrains. Unis nous aurions pu créer le dynamisme nécessaire, pour disputer au PS la deuxième place, comme a su le faire Europe-Ecologie, par défaut de notre présence.

De même le mouvement social s’essouffle faute de l’espoir d’une alternative politique.

La crise politique, après la crise financière, économique et sociale, qui peut subvenir peut déboucher, si nous ne sommes pas présents TOUS ENSEMBLE, sur une solution très à droite. La montée des extrêmes droites en Europe, là où la gauche n’est plus la gauche doit nous interpeller.

Manifestement la direction du PS n’est pas en mesure de répondre à cette crise politique.

Nous avons donc, collectivement, cette gauche qui est toujours la gauche, une grande responsabilité.

Les élections régionales et surtout leur préparation dès l’automne, peuvent être l’occasion de construire ce Front à gauche, 100% social, écologiste, féministe, altermondialiste, pour l’égalité, contre le racisme et toutes les discriminations, donnant l’espoir aux habitants de notre région.

Il est possible de construire un programme, adapté aux compétences de la Région, en rupture avec le libéralisme, résolument social et écologique, visant :

 à une autre répartition des richesses
 à l’équilibre des territoires
 à la justice sociale
 à une démocratie plus participative
 au développement économique et social, créateur d’emploi et respectueux de l’environnement
 à une politique industrielle, mieux maîtrisée, au service de l’emploi
 à donner une priorité à l’économie sociale et solidaire
 à une agriculture paysanne et de qualité (biologique ….)
 à un développement des circuits courts pour relocaliser des activités économiques à taille humaine
 à une politique environnementale et énergétique beaucoup plus ambitieuse
 à un écotourisme de terroir accessible à tous et au service de l’économie locale
 à des transports collectifs, ferroviaires et routiers, irriguant toute notre région
 au maintien et au développement des services publics, s’opposant notamment à la loi Bachelot pour les hôpitaux et à la privatisation de la Poste
 à une formation de qualité générale comme professionnelle
 au développement des établissements publics Universitaires et de Recherche
 à soutenir les associations sportives, culturelles et d’éducation populaire

A partir de ce fil rouge, du bilan et des propositions des conseillers régionaux sortants le programme sera construit avec les citoyens et citoyennes eux-mêmes.

Nous proposons la stratégie suivante aux partis et organisations :

 au premier tour liste unitaire, indépendante du PS, sur le contenu ci-dessus.
 à l’issue du 1er tour nous proposerons au PS la fusion, à la seule condition qu’il ne pactise pas avec le Modem, avec l’objectif de battre Hortefeux et sa clique
 si nous sommes en tête de la gauche au premier tour, nous prendrons nos responsabilités, si nous emportons le 2e tour avec nos alliés socialistes, pour diriger la Région en appliquant notre programme,
 si nous sommes derrière le PS nous laissons à la libre appréciation de chacun et chacune la latitude de participer ou non à l’exécutif chargé d’appliquer le programme du PS, étant entendu que pour ceux et celles qui refuseront cette participation, aucune solidarité de gestion, aucune discipline de vote, notamment sur la question clef du budget, ne pourra être exigée.

Nous sollicitons les partis et organisations pour qu’ils répondent positivement à cet appel que nous lancerons début juillet.

Nous pourrions, à l’automne, amorcer une marche à travers les bassins de notre région, afin de mobiliser les forces et les militant-e-s, ancrer notre programme dans les territoires, soutenir les luttes.


Pour signer ce texte (les auvergnats uniquement) adresser à :

g.blanchet@slaes.net ou

Gérard Blanchet 7 rue de l’Etang 03170 DOYET vos

Nom :

Prénom :

Sexe :

adresse-postale :

adresse-email :

téléphone :

militant de quel syndicat, association :
(exemples : CGT, SUD, FSU, ATTAC, RESF, …..)

entreprise :
(exemples : Michelin, Potin, Valeo, La Poste, Education nationale …, pour les retraités indiquer retraité Michelin, retraité education nationale....)

parti ou mouvement politique :

Seuls figureront sur la liste qui sera diffusée, les Nom, Prénom, Ville et département, parti politique si adhérent, indication (militant syndical et le secteur mais pas militant CGT, militant altermondialiste mais pas ATTAC ….).

Messages

    • Une liste gauche de gauche au premier tour des régionales, qui pourrait être contre parmi les travailleurs écrasés par la crise du capitalisme ?

      Mais ceci mérite quand même quelques réponses, sans langue de bois :
      -Pourquoi éviter de prononcer ce mot qui vous semble peut être tabou "ANTICAPITALISTE".
      - Que veut dire exactement "au deuxième tour fusion avec la liste du PS"
      - pour 2012 allez vous vous inscrire dans la logique de la cinquième république et présenter un candidat prés à s’installer dans le fauteuil de Sarko.

      J’attends des réponses précises sur ces questions essentielles pour changer vraiment la vie politique de notre pays.

      A vous lire Raymond

    • A Raymond et à Michel,

      La fusion au 2e tour avec le PS est une fusion "technique" ou "démocratique" selon les termes du communiqué PG-NPA. Il s’agit de battre Hortefeux, mais chaque "fusionné" garde son indépendance.
      Le 3e paragraphe de la stratégie, indique qu’au premier tour, nous pouvons être majoritaire à gauche (notre liste unitaire gauche de gauche). Je peux communiquer l’analyse faite basée sur les résultats des européennes et aussi des Municipales à Clermont l’an dernier. Dans ce cas là il faut dire que nous sommes prêt à diriger la région et donc appliquer NOTRE programme.
      Le 4e paragraphe précise les choses si nous sommes derrière le PS au 1er tour, quant à la participation à l’exécutif.
      Il n’y a aucune ambiguité dans notre texte.
      Par ailleurs pour les autres commentaires ci-dessous il semble que les camarades du NPA n’aient pas lu le communiqué PG-NPA d’il y a deux jours.
      Quant aux anticapitalistes je croyais d’après les déclarations d’O. Besancenot le soir des européennes qu’il n’y en avait que 5%.

      Gérard Blanchet

    • Pour ma part, la gestion des régions qu’elles soient de droite ou du PS c’est kif-kif, je n’y voit pas de différence . S’il faut battre Hortefeux pour avoir alors un PS qui dirige, puisque se sera le cas, j’en vois pas l’intérêt. Je maintients que c’est de la politique à court terme. Et que l’on vienne pas me dire que l’on fera changer les choses de l’intérieur car ça c’est un doux rêve. Je connais d’espérience et aussi je suis quelques municipalités où il y a des camarades à tendance NPA avec des communistes et des socialos, et bien ils s’emmerdent... Tant que les vrais mouvements anticapitalistes ne seront pas majoritaires c’est du temps perdu en louvoyage. Il y a un travail de fond à faire d’abord, sur le terrain, qui sera à mon avis dans le temps beaucoup plus rentable que des compromissions électoralistes qui ne sont que pis-aller. En tous cas, si il n’y a que 5% d’anticapitaliste c’est peut-être eux qui vous manquerons avec de tels raisonnements. Car même avec un accord technique c’est une erreur. Et je peux, je pense ne pas m’avancer, pour dire que s’il a accord avec le PS un second tour je n’irais pas voter et je ne serais pas le seul. Et je n’aurais aucunement l’impression d’avoir favorisé la droite car si c’est le PS qui est élu, c’est aussi un parti de droite. Ce sera alors sur le terrain, dans les usines, dans les quartiers que va maintenant se faire la politique, il faut commencer au quotidien le travail de contestation car des élections avec ce genre de considérations risquent de n’apporter que du replâtrage, un faux semblant social, demandez donc comment les socialos pensent régler les problèmes de retraite.

    • J’ai bien lu le communiqué PG-NPA et il me semble qu’il y a quand même une différence qualitative entre :

      "Pour le NPA, au sein de l’institution, les élus de ces listes conserveront leur liberté totale de vote et refuseront d’accepter des mesures et des budgets défavorables aux travailleurs et à la population.[...]
      Pour le NPA, les élus refuseront de contracter des accords de gestion avec les dirigeants du PS et d’Europe Ecologie. En effet, le NPA constate que les majorités de gauche ayant géré les régions depuis 6 ans n’ont pas mené de politique visant à satisfaire les besoins de la population et à répondre aux exigences écologiques. Elles ont pris des mesures qui leur étaient défavorables, par exemple des subventions accordées à des entreprises qui licencient."

      et

      "Si nous sommes derrière le PS nous laissons à la libre appréciation de chacun et chacune la latitude de participer ou non à l’exécutif chargé d’appliquer le programme du PS, étant entendu que pour ceux et celles qui refuseront cette participation, aucune solidarité de gestion, aucune discipline de vote, notamment sur la question clef du budget, ne pourra être exigée."

      Faut apprendre à faire des phrase plus courtes parce que ça c’est un charabia mouligasse (en politique on dit "langue de bois") qui laisse autant la porte ouverte à une opposition frontale qu’à une allégeance totale au programme du PS. Tu fais quoi si le PS est en position de subordonner un accord à une discipline de vote et que certains de tes alliés s’y plient ? Pour ceux qui refusent, les alliés n’exigent pas de discipline et pour ceux qui acceptent, le PS peut l’exiger ? Vous inquiétez pas, au final, chacun est libre de faire exploser l’unité !
      C’est peut-être clair dans ta tête, mais sur le papier, c’est totalement flou et ambigu.

      Et s’adresser dans un appel à Gauche Unitaire alors qu’on est soi-même à Gauche Unitaire, c’est un peu spécial, non ? A moins qu’il y ait des tendances ou des courants au sein de la GU qu’il faudrait encore convaincre de l’impérieuse nécessité de rassemblement à tout prix de la "gauche de gauche" ?

      Et la "gauche de gauche", c’est un concept politique qui est sensé s’opposer à "gauche de droite" ?

      Puis pour finir, franchement, le fait de refuser au FdG le qualificatif d’anticapitaliste, c’est quand même un petit peu moins brutal que d’être affublé du titre d’allié objectif d’Hortefeux et de Le Pen (que tu as malencontreusement oublié dans ton appel bloubiboulguesque).

    • Juste un point Julien.

      Cet appel n’est pas mon appel. Il a été rédigé à 12 mains : 2GU, 3PG, 2NPA, 3AlterEkolo, 2PCF. Je suis simplement le réceptionnaire des appels.
      Je pense que les copains et copines répondront à tes autres points.

    • "Le mouvement social s’essouffle faute de l’espoir d’une alternative politique à gauche", explique doctement la Gauche unitaire.
      Voilà une analyse pour le moins unilatéral dudit essoufflement.
      Les travailleurs ne se recroquevilleraient-ils pas tant ils constatent l’absence de perspectives pour gagner sur l’emploi et le pouvoir d’achat ?
      Le bilan des échecs répétés tout le long du premier semestre 2009 ne provoquent-ils pas le repli, l’abstention sociale et électorale parmi les classes populaires ?
      La détermination des capitalistes à poursuivre le démantèlement social comparée à la couardise des chefs syndicaux n’amplifie-t-elle pas découragement, peur et scepticisme.

      Et la liberté octroyée aux colistiers de liste gauche de gauche de rejoindre l’exécutif de la région n’est-elle pas un gage politique donnée par la gauche unitaire aux élus PCF : rien ne changera, rassurez-vous.

      Qui va se reconnaître dans ce cocktail politicien.
      L’heure est à l’anticapitalisme et au socialisme. Proclamation forcément un peu incantatoire mais conviction personnelle que je défends dans ma boîte confrontée comme beaucoup à un plan de licenciements.
      Et tant pis pur la GU et le FdG, l’écoute n’est pas si mauvaise parmi les jeunes travailleurs.
      Dragon

  • A partir du moment où est proposée au second tour une fusion avec le PS, l’axe anticapitaliste est remis en question. J’ai l’impression que ces gens là n’ont rien compris... Ou alors, seul une envie électoralisme domine et favorise toute les compromissions. C’est une vue politique à court terme qui pourrait même être désastreuse pour la gauche, il n’y a qu’à se souvenir où a mené le programe commun et l’alliance socialos/communistes/verts, plus de privatisations et une orientation ultralibérale très nette de ses partis. J’ai comme l’impression que l’histoire ne sert jamais d’exemple...

  • Il me semblait bien avoir reconnu la prose des perroquets du FdG (Gôôôche Uniiiiitaiiiiiire). Un mix des communiqués du PG, du PC et de la Fédération...quelle originalité !
    C’est quoi votre plan maintenant que vous réalisez que presque tous les partis à gauche du PS adoptent la stratégie d’indépendance du NPA ? Empêcher qu’il fasse des alliances à cause d’un manque de clarté sur le deuxième tour des élections ? Continuez comme ça, votre suicide politique est plutôt drôlatique !

    « Pourquoi nous quittons le NPA, pourquoi nous rejoignons la Gôche Unitère.

    « Nous, militants du NPA en Auvergne, et pour certains précédemment à la LCR, avons décidé de quitter le NPA et de rejoindre la Gôche Unitère. Il est légitime d’expliquer succinctement le sens de notre démarche. [...] Aller à La Gôche Unitère n’est pas un pari mais un choix, le choix de l’action dans la vie politique en étant ancrés dans le réel.

    Clermont Ferrand le 22 juin 2009

    Premiers signataires : Maïté Ballais,  ! GERARD BLANCHET !, Gérard Bohner, Nicole Courtine, Laurent Dias, Philippe Pupion, Alia Vasset, Serge Vasset

    Par ailleurs, ce texte a le soutien de Philippe Bonnet qui rejoint la construction de la Gôche Unitère sans avoir été auparavant au NPA. »

    http://www.gauche-unitaire.fr/2009/...

  • Depuis fort longtemps, pendant que les victimes du capitalisme s’en prennent plein la gueule, les politiciens et les militants de la gauche de la gauche bombent le torse en critiquant autant les voisins de gauche de la gauche que son ennemi capitaliste, résultat ceux qui disent défendre les opprimés dans de beaux discours défendent malheureusement pas grand monde en réalité. Alors quand certains défendent une approche unitaire, on se retrouve comme d’habitude avec des sectarismes défendant la pureté révolutionnaire d’une chapelle ou d’une autre. Alors certes, avec un tel mode de scrutin peu démocratique nécessitant des alliances au second tour, la posture unitaire n’est pas la plus simple mais si personne n’y met un peu de bonne volonté, l’histoire se répétera et les pauvres en prendront encore plein la gueule. Pourtant avec un PS en pleine misère et une gauche anticapitaliste unie, je pense qu’il y a moyen d’avancer dans les années à venir et d’emporter quelques victoires. La première serait symbolique, ce serait celle d’une union de la gauche vraiment à gauche au 1er tour des régionales. Comme on dit, on construit petit à petit. Alors même si chacun peut trouver des choses à redire, à cette époque où l’on parle d’urgence sociale, il est de la responsabilité de tous d’apporter une réponse politique unitaire à toute cette merde que l’on vit chaque jour. Aujourd’hui, nous n’avons plus qu’un choix : laisser l’avenir aux sociaux-démocrates et à la droite ou le prendre en main. Enfin, je tiens à préciser que je ne fais parti d’aucune organisation politique.

  • 2010,2012,20019..........
    unité tout de suite pas dans X années bordel, des familles entières sont dans le désespoir ou je me trompe, bien surs l’Auvergne mais c’est tout notre pays non ? qui a besoins d’unité ? ET DISCUTER SANS ÉTIQUETTES C’EST POSSIBLE, non ?????
    léodevinci

  • Malgré les sceptiques, les résignés, les prudents, les jemenfoutistes, les jycroispas, ce qui compte c’est redonner l’espoir, et travailler sur le terrain avec tous ceux qui croient qu’une vraie politique de gauche est possible dans notre pays.
    C’est combattre la droite sans concession.

  • Si nous avions été unis aux européennes, sur l’ensemble des régions, nous aurions eu 12 élus (au lieu de 4 pour le front de gauche et 0 pour le NPA). Dans la Région Centre-Auvergne-Limousin, nous aurions eu un élu et empêché Hortefeux de l’être. Surtout l’absence d’unité des forces du « Non de gauche » au référendum de 2005, a désespéré nos électeurs et électrices qui se sont massivement abstenus car ils n’ont pas vu, dans nos listes séparées, l’amorce d’une alternative crédible à l’Europe libérale et à Sarkozy, alors qu’ils avaient su se mobiliser massivement en 2005.

    Ce bilan des européennes est un copier/coller issu directement des textes et de la vision (électoraliste entre autre, et faisant l’impasse sur certaines réalités) du FdG. Cet appel n’a visiblement rien à voir avec le NPA, c’est encore une escroquerie à la Picquet : on implique le NPA via des gens qui n’y sont pas (ou plus, après avoir fait mine d’y aller).

    L’unité ne pourra se construire que dans un respect mutuel minimum, pas en tentant des coups de force ni en utilisant l’intox...

    Chico

  • Et c’est tout ce qu’on peut espérer pour les anti-capitalistes, être des supplétifs du parti solférinien ? Faire gagner les tenants du libéralisme contre les autres tenants du même libéralisme ? Quel programme ambitieux ! Faisons un brin de politique-fiction, imaginons les régionales :

    Première hypothèse, la liste unitaire de gauche arrive derrière le PS : on leur apporte les voix manquantes, ils conservent les régions et tout continue comme maintenant... réjouissant, non ?

    Deuxième hypothèse, la liste unitaire de gauche arrive devant le PS : que croyez vous qu’ils feront ? Soutiendront-ils une région à gauche toute ou tenteront-ils de s’allier avec avec les verts et le modem, bien bien plus proches idéologiquement ?

    Faut arrêter les délires, la gauche n"a plus rien à espérer du parti de Valls et autres Ségolène...
    Perdre notre identité pour quelques stapontins, quel bel avenir...

    Pierro

    • Faut apprendre à creuser un peu le sens des mots !
      Je m’emporte mais j’en ai assez de voir des gens ne pas comprendre qu’il est temps de se bouger pour ne plus laisser autant de personnes dans la misère actuelle !

      Fusion technique, fusion démocratique, cela ne veut pas dire d’aller à la soupe et d’être des béni oui oui.
      Cela veut dire avoir des élus indépendants.
      Il s’agirait de monnayer le soutien et les voix manquantes contre des élus INDEPENDANTS.

      Il s’agit de réclamer le dû démocratique que les institutions anti démocratiques de la 5ième refusent.

      Dans les scénarios envisagés dans le message précédents, le rapport au ps est mal analysé :
      le PS ne veut pas de la vraiegauche, avec ce genre de mouvement unitaire, capable de faire plus de 10%, une trianfgulaire peut le faire perdre. Et la liste pourra quand mm avoir des élus CAPABLES DE DEFENDRE LES INTERETS DE CE QUI SONT DANS LA MISERE.
      S’il veut garder la région, il devra laisser de la place à ces élus indépendants.

      Je ne vois pas où est la subordination au PS.

      De l’unité dans la rue et dans les urnes, pour les combats à venir bordel !

  • Pour moi et pour beaucoup de camarades du NPA, ce ne sont pas les fusions techniques, qui posent problème, mais ceci :

    si nous sommes derrière le PS nous laissons à la libre appréciation de chacun et chacune la latitude de participer ou non à l’exécutif chargé d’appliquer le programme du PS,

    Ce qui revient à dire qu’on ferait liste commune entre anticapitalistes et gens qui iraient mener une politique de gestion du capitalisme avec le PS. Entre militants qui se battent pour qu’on arrête de financer les capitalistes et élus qui votent des subventions aux entreprises.

    Ce genre d’unité serait pire que la désunion. Elle amplifierait, à mon avis, le discrédit de la politique et de la gauche, elle alimenterait l’abstention. L’unité est souhaitable, mais pas à n’importe quel prix. Les élus d’une éventuelle liste unitaire de la gauche du PS doivent tous constituer, au sein des Conseils régionaux, une opposition de gauche à la politique social-libérale du PS.

    Chico

    • Chico,

      La vraie vie est plus compliquée que le blanc et noir ou dans le cas rouge et non rouge.
      A Clermont-Ferrand du temps de Quilliot 3 élus sur une liste Rouge et verte, issue d’une liste de fusion avec le PS au 2e tour, 2 ont participé à l’exécutif, 1 non (Alain Laffont). La vie a tranché qui a été le plus efficace, la fois d’après liste LCR + proches : 3 élus sur une liste de fusion après un premier tour à 8%. Ils ont mené dans la municipalité "une opposition de gauche". L’année dernière liste "à gauche 100% sociale, écologiste, féministe, altermondialiste" composée de LCR 100% à gauchen d’AlterEkolo, de Cuals soutenue par PRS : 13,81% au 1er tour derrière le Modem. Le PS ayant refusé la fusion "technique" la liste s’est maintenue au 2e tour, qui s’est fait avec les mêmes. Au 2e tour 15,34% pour la liste "à gauche 100%" cette fois-ci devant le Modem et 4 élus.
      Au Conseil Régional sur 8 élus communistes ou apparentés (qui avaient fait une liste indépendante du PS) au 1er tour, puis fusion au 2e tour. Certains (3 ou 4) ont participé à l’exécutif. 2 ont démissionné en cours de mandat. Et maintenant aucun communiste (à notre connaissance) ne veut recommencer et participer à l’exécutif si on est derrière le PS au 1er tour. L’objectif est bien de gagner d’abord la compétition à gauche au 1er tour, et ensuite de gagner la région et d’appliquer notre programme.
      Il sera difficile au PS dans ce cas de figure ou de se maintenir ou de fusionner avec le Modem au risque de faire élire Hortefeux. Il se suiciderait définitivement vis à vis de ses électeurs.
      Comme je l’ai déjà dit je crois, la situation du PS dans cette région fait que cette hypothèse que le front à gauche 100% gagne n’est pas utopique.
      Je ne comprends pas que les camarades NPA hésitent. Ou alors ils ne sont pas prêt à gérer une région.