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Film : La 4ème Guerre Mondiale

Publie le vendredi 20 août 2004 par Open-Publishing
3 commentaires


de Big Noise Films

photos du film et bande
d’annonce
téléchargeable

La 4ème Guerre Mondiale plonge les spectateurs en plein milieu de conflits sociaux au Mexique, en Argentine, Israël/Palestine, Corée, Afrique du Sud, Amérique du Nord et Europe.

"un cri radical des lignes de front de la guerre contre les humains"
Naomi Klein, auteur de « No Logo ! »

"Plein d’inspiration. A ne pas manquer. Documente l’histoire du futur avant que celui ait eu lieu."
Peter Wintonick, Point of View Magazine, Canada

"Je pense que La 4ème Guerre Mondiale est aujourd’hui une pièce indispensable à l’éducation d’activistes de gauche. Il est bon a ce point."
Van Jones, esq. , National Executive Director - Ella Baker, centre des droits humains


La 4ème Guerre Mondiale est un film qui aurait été inimaginable à un autre moment
de l’histoire », dit co-productrice Jacqueline Soohen. « Il a été produit au
sein et à travers un réseau global de mouvements sociaux qui n’existait pas avant.
Ce réseau partage un langage de résistance commun et possède un profond sentiment
d’interconnexion. En deux ans nous avons tourné dans 5 continents. Nous avons
eu instantanément des rapports intimes avec des mouvements sociaux et des personnes
au delà de nos énormes différences culturelles et distances géographiques.

La guerre surplace

« La 4ème Guerre Mondiale a été tournée au sein de luttes ou les médias conventionnels ne vont pas », dit Rick Rowley. « A la télévision on voit la guerre à distance depuis les perspectives de l’armée et de la police. Il s’agit de photographies prises depuis des satellites, de vidéos d’attaques aériennes ou de colonnes de chars. A la télévision nous voyons les personnes atteintes à travers le collimateur de la machine militaire. Les voix qui racontent ces conflits sont celles de militaires et « experts » politiques qui se situent loin de la guerre sur place. Tout dans la manière de nous présenter la guerre crée une distance entre le spectateur et les populations qui sont attaquées. »

« La 4ème Guerre Mondiale est une tentative de rompre avec cette distance politique et culturelle et d’essayer de transmettre le lien humain envers des conflits qui sont à des milliers de kilomètres de chez nous. Notre caméra participe aux événements qu’elle filme, elle ne raconte pas depuis l’extérieur des luttes et des communautés, tout au contraire elle plonge le spectateur au sein du conflit. Nous regardons dans le canon d’un M16 et rompons des lignes de soldats. Nous sommes sur des barricades et courrons à travers des rues asphyxiées de gaz lacrymogène. Au milieu des débris du camp de réfugiés à Jenin, on se fait tirer dessus par des chars de l’armée israélienne. Nous voyons la vie et la mort plus proche que les médias jamais nous le permettront. Nous sentons le côté humain des personnes de l’autre côté de l’écran.

„Frontline filmmaking“

Le caractère direct et l’intensité des images de La 4ème Guerre Mondiale ne vient pas sans risques. Pendant la production Soohen et Rowley ont été matraqués et gazés par la police. Leurs caméras furent détruites à plusieurs reprises à Gênes, à Washington D.C. et au Québec. En Italie, à Bagdad, en Israël et en Afrique du Sud ils furent arrêtés (en Afrique du Sud Soohen fut libérée rapidement par des activistes).

L’expérience la plus dramatique de la production eut lieu en mai 2002, lorsque Jacqueline Soohen réussit à rompre avec un groupe de 10 activistes le siège établit par l’armée israélienne durant 39 jours autour de l’église de la Nativité à Bethlehem et à pénétrer avec de la nourriture et une caméra à l’intérieur de l’église en esquivant les chars et les tireurs d’élite. Elle avait alors la seule caméra à l’intérieur de l’église et réussit a filmer des douzaines d’heures de matériel pendant que les tireurs d’élite utilisaient leur visière infrarouge pour tirer des balles à travers les portes.

Après deux semaines à l’intérieur de l’église, où elle se nourrit se feuilles de citron et d’huile de lampe, elle fut arrêtée par l’armée israélienne et mise en prison où elle continua une grève de la faim pendant 14 jours. Son matériel fut confisqué par l’armée israélienne qui vendu des extraits à un producteur de la BBC.


les producteurs

Jacqueline Soohen et Richard Rowley sont membres de Big Noise Tactical Media, un groupe de mediactivistes radicaux avec leur siège a New York.

Leurs films Zapatista (1998) , Black and Gold (1999) et This Is What Democracy Looks Like (2000) ont été couronnés de succès et de prix lors d’innombrables festivals à New-York, Toronto, de Los Angeles à Berlin, de Séoul a Bogotá. Ils ont également produit des reportages pour la télévision sur des luttes sociales partout dans le monde.

En tant que membres fondateurs du groupe vidéo du centre de médias indépendant (indymedia), ils ont participé aux montages des retransmissions vidéo quotidiennes lors des manifestations historiques à Seattle. Ils ont produit pour des chaînes nationales et d’informations depuis l’Argentine, l’Afghanistan, l’Irak, le Mexique, l’Equateur, le Brésil, Timor de l’Est, l’Afrique du Sud et la Palestine où ils furent le seul groupe de média à réussir à entrer dans l’église de la Nativité à Bethlehem.

Grace à indymedia et et Big Noise, ils ont contribué à la création d’un large réseau de diffusion qui inclue plus de 200 centres de média indépendants sur tous les 5 continents et qui sont visités des millions de fois par jour. Ceux-ci diffusent des dizaines de milliers de vidéos par an et organisent des centaines de projections pour d’innombrables personnes.

http://www.cinerebelde.org

Messages

  • Ce film est-il prévu en salle ? Je ne m’attend pas à le voir chez UGC et autres mais dans les salles indépendantes ou associatives ? Cela sera t-il possible ?

    • tu peux commander le film en DVD multilingue (avec sous-titres en francais)
      voir ici :
      http://www.cinerebelde.org/spip.php3?id_rubrique=35&lang=fr

      pour des projections - voir plus bas :

      voici un petit descriptif :

      La 4ème Guerre Mondiale nous plonge en plein milieu de conflits sociaux
      au Mexique, en Argentine, Palestine, Corée, Afrique du Sud, Amérique du
      Nord et Europe.

      Des millions de sans-abri en Afrique du Sud luttent pour le droit au
      logement et contre la privatisation de l’eau.
      Au Chiapas, les indigènes Zapatistes chassent l’armée du gouvernement
      mexicain qui vend leurs terres au marché mondial.
      Après l’effondrement économique en Argentine en décembre 2001, nous
      assistons a un soulèvement populaire et à une tentative d’organisation
      au delà de l’état et du marché.
      Après une subite libéralisation des conditions de travail en Corée du
      Sud en 1997, des millions de salarié(e)s descendent dans les rues lors
      d’une des plus grandes grèves de l’histoire contemporaine.
      Des actions massives de désobéissance civile contre des sommets
      économiques au Québec et à Gênes déclenchent des conditions ressemblant
      à une guerre civile dans les métropoles des états industrialisés.

      Dans La 4ème Guerre Mondiale, prennent la parole des personnes qui
      refusent de se soumettre à la terreur et qui ne laissent pas que leurs
      rêves d’un monde juste et sans oppression soient occupés par des armées,
      par la peur ou le désespoir.

      Un film qui décrit des mouvement sociaux contre le néoliberalisme à
      travers le monde par des images chargées d’inspiration et des paroles
      pleines poésie.

      Il nous montre un système, qui a besoin de plus en plus de violence et
      de soit disant « guerre contre le terrorisme » pour maintenir son ordre
      mondial.

      Avec les voix de la poète Suheir Hammad (prix Tony) et du chanteur
      Michael Franti du groupe Spearhead.

      réalisé par :
      http://www.bignoisefilms.com
      distribution en Europe :
      http://www.cinerebelde.org

      DVD multilingue – 74 minutes
      Langues : original en anglais
      sous-titres en français, allemand et espagnol.

      Bande d’annonce, commandes et plus d’infos :
      http://www.cinerebelde.org

      *** bouger !

      Le film se prête bien pour vos activités politiques locales ou mondiales.
      Si vous voulez projeter le film localement ou si vous voulez nous aider
      à l’annoncer, contactez-nous.
      L’organisation de projections non-commerciales est souhaitée. Pour
      d’autre choses, seulement avec notre accord.
      Vous trouverez du matériel, des posters, photos etc sur notre site web
      ou vous pouvez les commander directement chez nous.

      *** Cine Rebelde ***

      Cine Rebelde est un collectif de média indépendant.
      Nous distribuons des films en lien avec des mouvements sociaux et des
      luttes sociales partout dans le monde.
      Nous organisons des projections et autres événements.
      Nous traduisons des films d’autres collectifs.
      Nous produisons aussi nos propres films.
      Notre travail n’est pas orienté dans une logique de profit.

      Contact : cinerebelde@cinerebelde.org
      Site : http://www.cinerebelde.org