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Un incendie criminel a détruit les locaux d’un centre social juif à Paris

Publie le dimanche 22 août 2004 par Open-Publishing
7 commentaires


Un incendie criminel a détruit dans la nuit de samedi à dimanche les locaux d’un
centre social juif de Paris, également maculé de croix gammées et d’inscriptions
antisémites, provoquant désapprobation et indignation dans la classe politique
et la société civile.

Cet acte survient alors que ces derniers mois les actes antisémites se sont multipliés
en France, les plus récents ayant été commis à Lyon, où 60 tombes juives ont été profanées
le 9 août et à Saverne (Bas-Rhin), où 34 tombes d’un cimetière juif ont été souillées
de croix gammées le 28 juillet.

.../...

 http://www.courrierinternational.co...

Messages

  • Ca continue....rien d’etonnant, a force de diaboliser les juifs et Israel dans les medias, lentement, sournoisement, certains ne se genent plus. Il ne faut pas etre grand clerc pour comprendre que bientot il y aura des morts. Et puis comme le dis france info, " la communaute juive est sous le choc....", joli labsus, oui seulement elle !!
    In gun we trust

    • cela fait des mois que les associations anti racistes et anti fascistes comme le scalp , le réseau no passaran , ou la ldh dénonce un certain regain dans les action violentes de l’extréme droite

      malgré ça nos chers politicards trés répressifs quand il s’agis d’agir contre les droits syndicaux ou par exemple de tabasser les sans papiers , ne semblent pas faire autant de zéle avec les nervis de l’extréme droite du f haine , mnr et autres zidentitaires

      Depuis des mois en alsace des néos nazis allemands louent de salles soit disant pour des " réunions " sportives en fait souvent des concerts a peine " camoufflés " de groupe de " rock " dit Rac en fait la " musique " de ce néo nazis et que font les autorités et la classe politique de la région alsace Rien

      preuve cette article de la presse régionale alsacienne

      lundi 6 aout aux infos.

      En alsace, des allemands ont loué un terrain de foot et son club-house pour organiser un tournoi de foot.... sois-disant.

      Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils ont vus débarquer pas moins de 400 nazis-skins, qui n’étaient pas du tout venus jouer au foot, mais organiser une teuf, avec musique et chants qui vont bien, gestes du même genre. Comment déloger ces nervis Les autorités ont préféré laisser passer l’orage ( sic ) pour ne pas semer la panique dans le village.

      peu aprés le surlendemain Ils ont retrouvé un site recouvert de croix gammées.

      témoignage d’un militant anti fasciste de strasbourg

      C est un probleme ici , c est vrai ,il y a quelques mois , a 10 min de chez mes parents , un festival rac d une 800aine de personnes s est déroulé en toute impunité,dans un village réputé calme, et pourtant, les flics, de lorraine comme d alsace , nous on répondu , "que voulez vous qu on y fasse ?Ces gens ne font rien de mal , et aucune infraction ou tentative de "violence" n est a déplorée" alors devant de telles reponses......et vu le manque d interet des gens se disant antifa ici....

      autre article

      http://www.liberation.fr/page.php?Article=229406

      En Alsace, les néonazis se sentent en terrain conquis

      Les réunions de skinheads se multiplient dans la région. Au grand dam des maires qui jurent être mis devant le fait accompli. ( ben voyons )

      Par Thomas CALINON mardi 10 août 2004 (Liberation - 06:00)

      Ils étaient « cent cinquante au maximum », selon la gendarmerie, « trois cents à quatre cents » d’après la mairie. Quelques-uns étaient alsaciens, mais la plupart venaient d’Allemagne, particulièrement des Länder du nord et de l’est. Du 30 juillet au 1er août, un rassemblement de skinheads néonazis s’est déroulé à Hipsheim (Bas-Rhin), un village de huit cents habitants posé au milieu des champs de maïs de la plaine d’Alsace, à une quinzaine de kilomètres de Strasbourg. Cette démonstration de force est intervenue entre deux nouvelles profanations de sépultures dans la région : le 28 juillet, au cimetière juif de Saverne, et le 6 août, dans le carré musulman d’un cimetière militaire de Strasbourg, une quarantaine de tombes au total ont été recouvertes de croix gammées.

      « Les gendarmes m’ont téléphoné le vendredi matin, raconte le maire, Antoine Rudloff (sans étiquette), ils m’ont dit que des skinheads convergeaient vers Hipsheim et m’ont demandé si la salle était louée pour le week-end. » La salle et le terrain de sport adjacent étaient effectivement réservés. En avril, un Alsacien a signé le contrat de location, précisant qu’il souhaitait organiser « un tournoi de football suivi d’un repas convivial ». Quelques matches ont bien eu lieu le samedi après-midi. Ils ont surtout été précédés et suivis de soirées alcoolisées au cours desquelles les participants ont chanté à la gloire du IIIe Reich, hurlé force Sieg Heil ! et pogoté au son d’un groupe de rock allemand qui avait accroché derrière la scène un drapeau sur lequel figuraient l’aigle impérial et le slogan Elsass beim Reich (« l’Alsace à l’Empire »).

      Dans sa mairie, Antoine Rudloff fulmine. Il désigne les photos des hommes du village tombés au cours des deux guerres mondiales : « Plus jamais ça, on disait ! Enfin, on le dit toujours. » Le maire n’est pas allé à la rencontre des skinheads : « Je ne veux pas discuter avec ces gens-là ! Et ce n’était pas la peine d’envenimer les choses. J’avais peur qu’ils mettent à sac le village. » Les skinheads n’ont pas ravagé Hipsheim et ils ont même rendu les installations dans l’état où ils les avaient trouvées. Officiellement, aucun débordement n’a été signalé. « On a regardé ça de très près (mais sans pénétrer à l’intérieur de la salle, considérée comme un espace privé, ndlr). Il n’y a eu aucun problème de voie publique, aucun problème d’ordre public ni aucun problème d’ordre judiciaire », énumère le capitaine Jean-Pierre Potot, commandant de la compagnie de gendarmerie de Sélestat.

      Agression. RAS, donc. Sauf pour un habitant du village qui dit avoir été agressé. Il s’appelle Jacques (1), a 34 ans et est d’origine étrangère. Selon son récit, il revenait d’une promenade quand deux jeunes, « skins de chez skins » et saouls, l’ont interpellé. « Ils m’ont demandé de quelle nationalité j’étais. J’ai répondu Alsacien. » Plus loin, Jacques remarque un groupe d’où se détachent deux skinheads tatoués, l’un arborant le visage d’Hitler sur le ventre et l’autre un swastika sur le cou. Jacques s’éloigne de quelques mètres mais reçoit une bouteille sur la nuque. A terre, on lui assène encore un coup de bâton sur le bras. Une dispute éclate alors entre les néonazis, lui permettant de partir. Une cicatrice et des hématomes témoignent de l’altercation, mais Jacques refuse de déposer plainte. Parce qu’il ne saurait reconnaître ses agresseurs et « par crainte de représailles ».

      Le rassemblement d’Hipsheim n’est pas le premier de ce type dans la région. Quatre autres ont été enregistrés dans le Bas-Rhin et le sud de la Moselle ces deux dernières années, réunissant parfois près de 1 000 skinheads. Le scénario est toujours le même. Un Français ou un Allemand réservent une ou plusieurs salles, qui servent à la fois de leurres et de solutions de repli en cas de difficultés. Un prétexte anodin est avancé (des « fiançailles », un « anniversaire » ou un « concours de fléchettes »). Au final, les maires « plumés », selon le mot d’un d’entre eux, se retrouvent démunis face à un concert attirant des centaines de néonazis venus de France, d’Allemagne, de Suisse et de Belgique et encadrés par un service d’ordre qui évite tout débordement. Aucune interpellation n’a eu lieu au cours de ces rassemblements.

      « A partir du moment où ils sont là, vous ne pouvez plus rien faire », déplore Edmond Mahler, maire de Ringendorf, où huit cents skinheads se sont réunis en avril 2003 pour fêter l’anniversaire de la naissance d’Hitler. Comme ses collègues, il relève qu’à l’intérieur de la salle, les skinheads peuvent se livrer en toute impunité à l’apologie du nazisme et dénonce un « vide juridique ».

      Propositions. Daniel Hoeffel, sénateur UMP du Bas-Rhin et président de l’Association des maires de France (AMF), lui emboîte le pas : « Il y a eu une succession d’événements qui ne nous permettent pas de laisser plus longtemps les maires seuls face à ces problèmes. » La question devrait figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion de bureau de l’AMF.

      Reste à formuler des propositions concrètes. Pour l’avocat Raphaël Nisand, président local de la Licra, celles-ci ne peuvent être que liberticides. « La solution, ce serait de créer un délit de réunion néonazie, estime-t-il. Ça s’oppose au principe de la liberté d’expression et de réunion, mais tout l’arsenal antiraciste est fondé sur cela. »

      (1) Son prénom a été modifié à la demande des intéressés.

    • Rien d’étonnat non plus à ce que la confusison règne si tu assimiles la critique de l’Etat d’israel à de l’antisémitisme. nombreux sont les militants radicaux à combattre radicalement les antisémites de tous poils ainsi que toutes les autres formes de racisme. C’est bien la politique ostensiblement colonisatrice de l’Etat israelien qui est attaquée par les militants d’extrême-gauche et cette assimilation digne des grandes heures des procèes de moscou - notemment contre les hitléro-trotskystes est proprement insupportable et méprisable. il ne faut ni se tromper d’ennemis, ni de combat. La recrue d’essence d’action néo-nazies qui attaque principalement la communauté juive - mais également les miltants radicaux depuis des années - est effectivement inquiétante et se sert effectivement de l’amalgame israel/juif, amalgame qu’il ne s’agit pas de propager nous-mêmes. Le combat pour le soutien ou la condamnation de l’Etat israelien est une chose et celui contre l’anti-sémitisme une autre...

      C’est ce qui rique ici de diviser nos forces.

      Par ailleurs, ici comme ailleurs, les Etats marquent leurs liens ostensibles avec les groupes d’extrême droite - souvenez-vous du SAc ou du DPS dont certains éléments venaient en ligne directe de l’Elysée- et ainsi leur nature maffieuse de classe... qui leur fait soutenir un serviteur zélé de l’Etat en toute circonstance comme Papon que ce soit sous Vichy ou en 61... et s’acharner sur les militant(e)s d’action directe - ou les corses et les basques - dernièrement torturés dans les geoles françaises et non irakiennes dans le plus profond silence... ni oublier les liens de ces différents goupes d’extrême droite avec le patronat...

      Continuer à soutenir la politique des Etats quels qu’ils soient c’est donc souvent flirter avec un certain fascisme...

      Ainsi nous serons toujours solidaires contre ces aggressions antisémites et racistes et aimerions que cette solidarité eu été la même avec les militant radicaux tombés lors d’action anti-fascistes comme les FTP de marseille.

    • Oui, et ce n’est pas un scoop, de nombreuses critiques a l’egard d’isarel sont motivees par un antisemitisme latent ou ouvert. Ne me dis pas que lorsque jose Bove (par exemple) implique le mossad dans l’incendie de cynagogue, il n’y a pas un probleme grave. je pourrais continuer l’analyse, mais ce serait trop long. Pour toi, le conflit israelo-palestinien, ou plutot israelo-arabe (qui devient lentement israelo-musulman) est un conflit de type colonial, ce sont tes mots. C’est precisement la que se situe ton erreur. Un fois admis cela, tout un ensemble de conclusions tirees d’autres conflits du 20eme decoule logiquement. A la limite, tu penses qu’israel est entierement une colonie. C’est une absurdite au niveau juridique, moral et historique, mais c’est helas bien la vulgate ideologique qui court.
      La critique la plus acerbe d’israel est faite...en israel meme, par une presse beaucoup plus libre que celle de nombreux etats occidentaux, sans parler de la presse arabe qui n’en est pas une.
      Seulement, cette critique ne remet pas en cause la legimite de l’etat d’israel. C’est la seule possibilite pour mettre en place une analyse raisonnee e la situation, en n’oubliant d’ailleurs pas les nombreuses eurreurs et carences de la partie palestinnienne et arabe. Serais tu capable d’emettre une critique a leurs enconcre au lieu de conformer au confort de la cdenonciation unilaterale.

    • Les actes odieux commis aujourdh’ui contre les diverses communautés, sont hélas la conséquence du laxisme et de la tolérance face à des attitudes xénophobes et discriminatoires qui se sont installées en France depuis des années.

      Cette impunité a fait des émules, on crie "au loup" on manifeste son "indignation", mais c’était en amont qu’il fallait agir. frapper fort contre les propos de Le pen et de notre "cher" président, qui a osé parler de "l’odeur "qui règne dans les HLM habités par les communautés Africaines !

      ça n’est pas le gouvernementr UMP qui trouvera les solutions, c’est avec l’unité de toutes les communautés, quelle que soit leur origine, et des tous les mouvements contre la discrimination que nous mettrons fin à ses actes.
      Sophie

  • 75 - Paris
    mardi 24 août 2004

    INCENDIE DU CENTRE SOCIAL JUIF : appel à manifester ce soir à Paris

    Nous avons reçu cet appel par e-mail :

    INCENDIE DU CENTRE SOCIAL JUIF

    REUNION DE PROTESTATION CONTRE LES ACTES ANTISEMITES

    QUI SE REPANDENT EN FRANCE.

    NOTRE CANTINE, NOTRE LIEU DE MEMOIRE A ETE DEVASTE.

    LE 7 RUE POPINCOURT OU NOS JUDEOS DE CONDITION MODESTE TROUVAIENT UN LIEU D’ACCUEIL, UN REPAS CHAUD, UN LIEU DE REUNION A L’ABRI N’EXISTE PLUS....

    UN RASSEMBLEMENT AURA LIEU LE

    MARDI 24 AOUT 2004 DEVANT LE 7 RUE POPINCOURT à 19 HEURES.

    C’EST VOTRE DEVOIR DE PARTICIPER AFIN DE MONTRER NOTRE DETERMINATION POUR QUE CE LIEU SOIT RECONSTRUIT ET RESTE UN CENTRE D’ACCUEIL POUR NOS POVEROTOS ET NOTRE LIEU DE MEMOIRE (QUI EXISTAIT DEPUIS PLUS DE 100 ANS).

    CECI ENVERS ET CONTRE TOUS LES ANTISEMITES.

    CETTE MANIFESTATION DOIT REUNIR LE PLUS GRAND NOMBRE DE PARTICIPANTS.

    MOBILISEZ VOS PARENTS ET AMIS ,

    DIFFUSEZ CE MESSAGE PAR TELEPHONE, PAR TELECOPIE, PAR COURRIEL..

    Communiqué par LE COMITE DIRECTEUR du Centre Social

    • Les indices relevés dans l’affaire de l’incendie criminel de Paris laissent les policiers perplexes. La prudence est de mise.

      Christophe Labbé et Olivia Recasens (avec Jérôme Cordelier)

      Qui a incendié le centre social juif du 7, rue Popincourt, dans le 11e arrondissement de Paris ?

      Le 21 août, à 3 heures du matin, ce local de 140 mètres carrés, où l’on servait à midi des repas aux nécessiteux qui fréquentent la synagogue voisine, a été dévoré par les flammes. On a frôlé la catastrophe puisque l’immeuble de cinq étages, qui accueillait au rez-de-chaussée le local associatif, abritait aussi une quinzaine de logements.

      Un acte revendiqué dimanche en début de soirée par un groupe terroriste qui agirait en Irak. Mais le message, en langue arabe, posté sur le forum d’un site Internet islamiste hébergé en Suisse, ne convainc pas les enquêteurs. Le centre social juif de la rue Popincourt n’est pas une cible suffisamment symbolique pour intéresser une organisation terroriste étrangère. La Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information (Befti) cherche toutefois à identifier l’ordinateur d’où est parti l’étrange communiqué.

      Quoi qu’il en soit, les indices retrouvés dans les décombres de l’incendie laissent perplexes les enquêteurs de la Brigade criminelle de Paris, chargée de l’affaire.

      D’abord, il y a ces croix gammées dessinées à l’envers et la quarantaine d’inscriptions antisémites taguées au feutre rouge, avec des fautes d’orthographe si grossières, comme « itler » ou « vive l’islames », que les enquêteurs se demandent si elles ne sont pas intentionnelles. « C’est comme si l’on avait voulu orienter l’enquête vers une fausse piste, souligne un policier. N’importe quel jeune de cité, même déscolarisé, est capable d’écrire correctement le mot islam. »

      Enfin, il y a le caractère contradictoire des inscriptions laissées par les incendiaires. « Vive l’islames » cohabite ainsi avec « la France aux Français »...

      Les enquêteurs de la Brigade criminelle sont convaincus que le ou les incendiaires connaissaient bien les lieux. Ces derniers ont pénétré dans le centre culturel juif en empruntant la porte de service, qui est actuellement expertisée pour savoir si elle a été forcée ou ouverte à l’aide de l’un des nombreux jeux de clés existants. Et, pour l’atteindre, ils ont dû s’introduire dans la cour intérieure de l’immeuble, protégée par une porte à Digicode.

      Climat délétère

      Les enregistrements vidéo des caméras des banques situées à proximité sont actuellement analysés avec attention, tout comme les appels passés sur portable la nuit du 21 août.

      Dans le même temps, les policiers auditionnent les voisins et les habitués du 7, rue Popincourt. Ils s’intéressent notamment au climat délétère provoqué par la vente programmée du local. En juin dernier, le Consistoire israélite de Paris, propriétaire depuis 1973, avait affiché sur la lourde porte d’entrée en bois la mention « à vendre ». Le panneau avait été aussitôt arraché.

      Jusqu’à l’incendie, deux associations se partageaient le local. A midi, l’Union des israélites séphardis de France (UISF), qui distribuait des repas gratuits. L’après-midi, l’association Aki Estamos organisait des cours de cuisine et des parties de cartes pour ses adhérents, des juifs espagnols du troisième âge. « Quand nous avons appris que le Consistoire allait vendre, nous avons entrepris des démarches auprès de la Mairie de Paris pour qu’elle utilise son droit de préemption, a expliqué au Point Claire Romi, la secrétaire générale d’Aki Estamos. Nous avions l’espoir d’aboutir bientôt. »

      Face à une communauté traumatisée par l’accumulation des violences antisémites depuis le début de l’année, et alors que les hommes politiques se sont précipités pour dénoncer un acte antisémite sans attendre les résultats de l’enquête, les policiers de la Brigade criminelle savent qu’ils marchent sur des oeufs

      ATTENDONS LA FIN DE L’ENQUETE