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Sauvegarde des terres agricoles de proximité ou famines ?

Publie le mercredi 26 août 2009 par Open-Publishing
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Sauvegarde des terres agricoles de proximité ou famines ?

Le Camp Action Climat a les objectifs suivants :
 
1/ sauver les terres agricoles menacées par le projet, en touchant plus largement le public local, mais aussi en élargissant et en médiatisant la lutte, l’aidant à se pérenniser pour modifier le rapport de forces.
 
http://www.campclimat.org/

Cet objectif ne semble pas avoir emu les medias ni les candidats aux futures regionales, mais la realité des famines en cours d’emergence pour causes de secheresses persistantes en Chine du nord,Australie, Russie,Inde, USA ,Argentine etc.,risque dans les mois qui viennent de rendre dramatique le constat de 50 ans d’urbanisation sauvage des metropoles,a part le Japon et la Suisse .

Les terres agricoles de proximité en voie de disparition partout malgré les alarmes,ont permis pourtant dans la passé, de survivre aux famines, et malgré les reglementations,le deni de leur nature essentielle continue. Jusqu’a quand ?

Le point sur les crises alimentaires,la FAO oubliant la moitié du monde ? :

Perspectives de récoltes et situation alimentaire , No.3,juillet 2009 :

En Afrique de l’Ouest, la campagne agricole a tardé à débuter avec des pluies irrégulières dans plusieurs parties du Sahel, notamment en Guinée-Bissau, au sud du Niger et au Burkina Faso, au nord du Nigéria et au sud du Tchad, ce qui pourrait affecter les superficies ensemencées et les rendements potentiels de ces pays. De plus, en dépit de la bonne récolte céréalière rentrée en 2008 dans la plupart des pays, la sécurité alimentaire s’annonce toujours préoccupante du fait de la cherté persistante des denrées. Les prix des céréales secondaires ont montré des signes de stabilisation au cours des derniers mois mais, en juin, ils restaient toutefois supérieurs aux niveaux de l’année précédente. Le tableau est plus sombre encore pour le riz importé, un aliment de base dont les prix sont déterminés par le marché international.

Au Ghana et au Niger par exemple, les prix du riz importé étaient respectivement 23 et 35 pour cent plus élevés en juin 2009 qu’un an auparavant, en dépit de la chute des prix internationaux. Cette situation continuera de peser sur le pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que sur leur accès à la nourriture à travers la sous-région. Ainsi, des interventions de protection sociale (distributions ciblées, vente à prix subventionnés, activités vivres-contre-travail ou espèces-contre-travail) sont recommandées pendant la période de soudure, selon le volume des disponibilités alimentaires dans chaque zone.

En Afrique de l’Est, environ 19,8 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence en raison de récoltes médiocres consécutives, de prix céréaliers supérieurs à la moyenne, de troubles civils ou d’une combinaison de ces facteurs. Des pluies tardives et irrégulières dans la plupart de la région, en particulier à l’est durant la période de végétation allant de mars à juillet, couplées avec des prix céréaliers toujours supérieurs à la moyenne, devraient encore aggraver la situation.

En Somalie, les troubles civils persistants continuent de nuire à la sécurité alimentaire et perturbent la distribution d’aide alimentaire essentielle. L’insuffisance des pluies de la saison principale « gu » ont intensifié la sécheresse et aggravé les conditions d’élevage. Cela a gravement affecté la sécurité alimentaire d’environ 700 000 éleveurs nomades dans le Mudug, le Galgudud, le Nugal, le Sool, le Sanag et le Togdher, dont les sources de revenu et d’alimentation sont inextricablement liées à la production animale. À travers la Somalie, environ 3,5 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence.

Au Kenya, on estime à 3,5 millions le nombre de personnes qui requièrent une aide alimentaire d’urgence, dont 870 000 enfants qui bénéficient du Programme d’alimentation scolaire et 2,6 millions qui sont touchés par la sécheresse. On s’attend à ce que des précipitations inférieures à la moyenne dans les régions côtières et du sud-est, alliées à des prix céréaliers supérieurs à la moyenne sapant le pouvoir d’achat des ménages, aggravent la sécurité alimentaire des agriculteurs indépendants et des pasteurs.

En Érythrée, quelque 2 millions de personnes sont affectées par des prix supérieurs à la moyenne, des taux élevés de malnutrition aiguë (au-dessus du seuil d’urgence de 15 pour cent) ayant été enregistrés dans le Gash Barka et l’Anseba en février 2009.

En Éthiopie, on prévoit qu’une faible récolte « belg » va aggraver la situation dans les régions dépendantes du belg de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud, ainsi que dans certaines parties de l’Oromyia et de l’Amhara. L’insécurité localisée dans certaines régions contribue également aux mauvaises conditions de sécurité alimentaire. Selon les estimations actuelles, 4,9 millions de personnes requièrent une aide alimentaire d’urgence (les premiers résultats des évaluations en cours sur le belg laissent supposer que ce chiffre pourrait augmenter).

Au Soudan, les troubles civils qui se poursuivent dans le sud du Soudan et au Darfour aggravent une situation de la sécurité alimentaire déjà difficile dont souffrent plusieurs millions de personnes. La distribution d’aide alimentaire vise 3,8 millions de personnes affectées par les conflits au Darfour, tandis que dans l’ensemble, 5,9 millions de personnes requièrent une aide alimentaire au Soudan.

À Djibouti, la distribution d’aide alimentaire permet de maintenir l’approvisionnement en produits alimentaires de base dans les régions rurales intérieures et dans la ville de Djibouti. De faibles précipitations de mars à mai ont entraîné un déficit hydrique, affectant les pasteurs des régions intérieures.

En Ouganda, suite à des périodes successives de sécheresse et d’insécurité civile, environ 1,1 million de personnes ont besoin d’aide alimentaire dans le Karamoja. Les épidémies de peste des petits ruminants (PPR) et les maladies des récoltes, dont la mosaïque du manioc, contribuent également aux mauvaises conditions de sécurité alimentaire.

En Afrique australe, en dépit de l’amélioration générale de la sécurité alimentaire à travers la sous-région suite à de bonnes récoltes, des foyers de vulnérabilité et d’insécurité alimentaire demeurent. Au Zimbabwe, une Mission FAO/PAM d’évaluation des récoltes et des disponibilités alimentaires a observé que quelque 2,8 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire. Celle-ci se monte à environ 228 000 tonnes, dont 150 000 tonnes de maïs et 30 000 tonnes d’autres céréales.

Une Mission FAO/PAM similaire en Namibie a signalé que, dans les zones communales du nord, où les récoltes et le bétail ont été sévèrement touchés par des inondations, 163 000 personnes auront besoin d’une aide immédiate afin de couvrir leurs besoins alimentaires de base. Des évaluations effectuées par plusieurs Comités d’évaluation de vulnérabilité (CEV) sont en cours et les nouvelles estimations seront bientôt disponibles. Plusieurs pays de la région qui dépendent des importations sont aussi particulièrement vulnérables aux prix élevés des produits alimentaires et de l’énergie, au niveau national et international. Au Lesotho et au Swaziland, la pauvreté généralisée et l’impact du VIH/sida ont entraîné une grave insécurité alimentaire.

Dans la région des Grands Lacs, la situation de sécurité toujours incertaine qui prévaut dans le nord-est de la République démocratique du Congo continue de toucher un grand nombre de personnes qui ont besoin d’une aide alimentaire et agricole. La cherté des produits alimentaires de base, tels le manioc (farine), les haricots ou le maïs, se répercute négativement sur de nombreux ménages au Burundi et une aide alimentaire et agricole est nécessaire, en particulier à l’intention des personnes rapatriées et des PDI qui se réinstallent.

En Extrême-Orient, les récoltes de riz (récolte d’hiver/première récolte) sont presque terminées dans les principaux pays producteurs. Elles sont exceptionnelles et les disponibilités alimentaires sont satisfaisantes dans de nombreux pays de la sous-région. Cependant, des millions de personnes continuent d’être confrontés à une insécurité alimentaire préoccupante à cause de conflits, de troubles civils, de récoltes au-dessous de la moyenne, de cyclones ou d’une combinaison de ces facteurs.

Au Népal, la situation alimentaire de plus de 2 millions de personnes est précaire, les récoltes ayant été mauvaises du fait de la sécheresse hivernale.

La sécurité alimentaire de plus de 4 millions de personnes au Bangladesh a été affectée par le cyclone dévastateur Aila, qui a frappé la côte située au sud-ouest du Bangladesh le 25 mai.

Quelque 3 millions de personnes dans la région du nord-ouest du Pakistan auraient été contraintes de quitter leur région en raison de troubles civils, et on estime à 3 millions le nombre de personnes qui auraient actuellement besoin d’une aide alimentaire.

Au Sri Lanka, environ 300 000 personnes ont été déplacées et ont été relogées dans des camps gouvernementaux, après l’arrêt du conflit entre le mouvement des Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (LTTE) et le gouvernement en mai.

Au Myanmar, une aide agricole est toujours nécessaire pour la saison d’été et la saison de la mousson en cours pour aider les petits agriculteurs à se rétablir des pertes de production et à retrouver leurs moyens d’existence dans les régions touchées par le cyclone Nargis.

En République populaire démocratique de Corée, on s’attend à ce que la sécurité alimentaire de plus de 6 millions de personnes vulnérables s’aggrave pendant la période de soudure précédant la récolte de novembre, suite à une réduction du volume de l’aide alimentaire livrée.

Au Proche-Orient, les effets de la grave sécheresse de l’année dernière se font encore sentir dans plusieurs pays. En République arabe syrienne, les conclusions préliminaires d’une Mission FAO/PAM avant récolte, dépêchée en avril/mai dans les zones affectées par la sécheresse, ont montré que la vulnérabilité de la population restait préoccupante. Une mission de suivi a été conduite en juin/juillet sous la direction de l’Unité de coordination d’urgence de la représentation de la FAO pour examiner l’impact de la sécheresse et identifier le type d’aide requise, en particulier pour les petits agriculteurs et les bergers. Son rapport devrait bientôt être rendu. Une Opération d’urgence (EMOP) d’un budget de 5,2 millions d’USD visant à aider 40 000 ménages (200 000 personnes) touchés par la sécheresse a été prolongée de six mois jusqu’à fin décembre 2009, sans modifications de budget.

Dans la Bande de Gaza, la situation alimentaire continue d’être préoccupante, la plus grande partie de la population ayant été fortement affectée par le conflit de vingt jours qui a débuté le 27 décembre 2008. Au vu de ce contexte, une Opération d’urgence a été approuvée conjointement par la FAO et le PAM afin de fournir une aide alimentaire aux 365 000 personnes les plus touchées, dont les couches sociales en difficulté, les groupes vulnérables, les groupes déplacés à l’intérieur du territoire et les agriculteurs, sur une période de 12 mois (du 20 janvier 2009 au 19 janvier 2010).

En Amérique centrale et aux Caraïbes, les prix des céréales sont stables ou en repli par rapport aux sommets atteints mi-2008. Cependant, de nombreux pays se trouvant dans une période de soudure qui durera jusqu’à la nouvelle récolte d’août, les prix risquent d’augmenter à nouveau, avec des retombées négatives sur la sécurité alimentaire des personnes les plus vulnérables, surtout dans les zones urbaines pauvres. En Haïti, la bonne production d’aliments de base de l’hiver 2008, alliée à la baisse progressive des prix du marché et à la mise en ouvre de programmes de protection sociale, entraîne une baisse considérable du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire.

http://www.fao.org/docrep/012/ai484f/ai484f03.htm

CANADA : Le 11 juin 2009

Winnipeg –La Commission canadienne du blé a publié aujourd’hui ses prévisions préliminaires de récoltes. Selon ces estimations, la récolte de blé, de blé dur et d’orge prévue en 2009 pour l’Ouest canadien s’élèvera à 29,7 millions de tonnes, un chiffre bien inférieur aux 36,7 millions de tonnes de récolte de l’année dernière. La récole de cette année sera également inférieure à la moyenne des cinq dernières années (33,9 millions de tonnes) avec un rendement moyen prévu pour le blé à 33,4 boisseaux à l’acre, ce qui serait le plus faible niveau depuis sept ans.

« Le froid qui sévit dans la région des Prairies ce printemps a eu un effet nuisible sur la plantation et sur le développement initial des récoltes dans la majorité des zones agricoles, a indiqué aujourd’hui le directeur du service d’analyse des conditions météorologiques et des marchés, M. Bruce Burnett, lors de la séance d’information organisée par la CCB à l’intention de l’industrie céréalière. De plus, le niveau d’humidité du sol est dangereusement bas dans certaines régions de l’Alberta et de l’ouest de la Saskatchewan, où des conditions de sécheresse persistent depuis l’automne dernier ». (...)

http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f=3&t=9233

RUSSIE :

Récolte 2009 : moins de céréales à cause de la sécheresse (Agriculture)

17:49 - 04/ 08/ 2009

ORENBOURG (Oural du Sud), 4 août - RIA Novosti. La sécheresse a fait perdre cette année aux céréaliculteurs russes 11 millions de tonnes, a annoncé mardi la ministre russe de l’Agriculture, Elena Skrynnik.

Prenant la parole à une réunion économique à Orenbourg sous la présidence du premier ministre Vladimir Poutine, la ministre a annoncé qu’il s’agissait de la plus forte sécheresse de ces dix dernières années.

"Globalement, la récolte perdra 11 millions de tonnes", a annoncé la ministre.

La récolte 2009 sera de 85 millions de tonnes contre 108 millions en 2008 et 82 millions de tonnes en 2007, selon des prévisions. Cette année, la Russie pourrait exporter jusqu’à 23 millions de tonnes contre 21 millions au cours de l’année précédente, a annoncé plus tôt dans la journée mardi la ministre de l’Agriculture.

Les experts ont calculé que l’autosuffisance alimentaire commence à partir d’une tonne de céréales par habitant, soit près de 140 millions de tonnes de grain pour la Russie.

http://fr.rian.ru/business/20090804/122570733.html

Argentine : suspension de la commercialisation des céréales et viandes

BUENOS AIRES - Les agriculteurs argentins cesseront la commercialisation des céréales et des viandes à partir de vendredi et pour une semaine pour protester contre la politique du gouvernement, ont annoncé mercredi à la presse les quatre fédérations qui les regroupent.

"Se faisant l’écho du malaise des producteurs et de la situation critique dans l’intérieur du pays, la Commission de liaison (regroupant les quatre fédérations agricoles) appelle à la cessation de la commercialisation de céréales destinée à l’exportation, ainsi que de bétail", a déclaré le dirigeant agricole Carlos Garetto.

Le pays sud-américain est le premier exportateur mondial de farine et d’huile de soja, le troisième pour les graines de cet oléagineux, le second pour le maïs et le cinquième pour le blé. Il possède quelque 50 millions de bovins.

25 août 2009 23h59

http://www.romandie.com/infos/News2/090825215949.aksu6bzu.asp

Messages

  • "Réclamons les terres pour cultiver" rencontre - campement à Minerve du 30 septembre au 4 octobre

    Publié jeudi 27 août 2009
     
    Ce campement européen est organisé par Via Campesina pour rassembler celles et ceux qui veulent reconstruire la souveraineté alimentaire, les jeunes et futurs paysans, les personnes avec des projets d’installation, les paysans sans terre.

    Du 30 septembre au 4 octobre prochain, les jeunes de la Coordination Européenne Via campesina organisent un campement européen sur la ferme collective de Cravirola, à Minerve, ancien village cathare, à 25km au Nord-Ouest de Narbonne, dans la Sud de la France.

    Vous êtes les bienvenu-e-s pour y participer et y proposer des activités.

    Le campement est organisé autour de quatre grands axes :
     
    Devenir paysan : les jeunes, l’installation et l’agriculture paysanne.
     
    Se prendre en main et valoriser l’entraide, la coopération et les dynamiques collectives.
     
    Agriculture Paysanne et agro-écologie, le tournant à prendre pour « refroidir la planète ».
     
    Comprendre la situation de l’agriculture, renforcer nos solidarités et nos capacités d’agir : articuler nos luttes pour la défense des paysanneries de demain.

    Coordination Européenne Via Campesina

    « Reclaim the Fields »

    Un campement européen pour cultiver les alternatives

    30 septembre – 4 octobre 2009, Minerve (France)

    Le crise mondiale de l’alimentation, de l’agriculture, du climat, de l’énergie, de la biodiversité et de nos sociétés toutes entières touchent des milliards de personnes. Cette crise est étroitement liée au remplacement de l’agriculture paysanne et familiale par des modes de production et de consommation industriels contrôlés par les entreprises multinationales.

    Alors que des milliards d’euros ont été donnés aux banques ces derniers mois, l’entreprise d’anéantissement de l’agriculture paysanne par les politiques néo-libérales continue. Ces politiques détruisent des modes de vie qui ont prouvé leur capacité à maintenir un lien harmonieux entre les êtres humains et entre les sociétés et leur environnement. En Europe, les forces dominantes ont presque réussi à exterminer totalement la paysannerie en faisant en sorte qu’il soit impossible pour les petits agriculteurs de survivre du travail de la terre et pour un jeune de s’installer comme paysan. Nous voulons devenir paysans pour reprendre le contrôle de nos vies et pour mettre nos valeurs en pratique.

    En cultivant la terre, nous exprimons notre engagement vis à vis de nos territoires, de notre environnement et des personnes avec qui, dans notre voisinnage ou dans un lointain pays, nous partageons cette petite planète. De cette façon, nous participons à assurer un futur viable pour les générations à venir. Nous pouvons en finir avec la machine de dévastation en renforcant le mouvement des jeunes paysans et de ceux et celles qui veulent s’installer, en relocalisant l’économie et en utilisant notre créativité pour reconstruire des campagnes vivantes. Il n’y a de futur possible en Europe que si de nombreux jeunes paysans et paysannes peuvent s’installer !

    Les luttes à mener sont nombreuses : pour l’accès à la terre, pour des prix agricoles rémunérateurs, pour la reconnaissance sociale du travail paysan, contre la domination du modèle d’agriculture industrielle et pour des politiques agricoles plus justes. Nous voulons nous rassembler pour nous renforcer et ouvrir la possibilité à ceux et celles qui veulent cultiver la terre de le faire.

    Ce campement est destiné entre autres aux jeunes paysan-ne-s et à toutes celles et ceux qui souhaitent le devenir. Vous êtes chaleureusement invité-e-s à venir partager vos expériences et s’inspirer de celles des autres. Il y aura de nombreux ateliers, pratiques et théoriques, sur l’accès à la terre, l’agriculture urbaine, les politiques agricoles, l’agroécologie, les alliances producteurs-consommateurs, etc…

    Si vous souhaitez organiser un atelier, vous êtes les bienvenu-e-s : faites-le nous savoir en remplissant le formulaire sur le site web et en nous l’envoyant avant le 15 septembre. Tou-te-s les participant-e-s sont invité-e-s à prendre en charge son bon déroulement. Chaque jour, une assemblée organisera la vie collective, comme les repas, le nettoyage et les annonces sur le programme. Une petite contribution vous sera demandée pour le campement (5 euros pour toute la durée du campement) et pour les repas.

    Pour toutes les informations pratiques, merci de visiter le site web :

    http://www.reclaimthefields.org

    Si vous souhaitez recevoir plus d’information ou vous joindre à nous, merci d’envoyer un courriel à :

    camp2009 (Arobase) reclaimthefields.org

    http://rebellyon.info/Reclamo