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Expulsion/licenciement : Mobilisation mardi 8 sept. 18h à Paris 11e

Publie le lundi 7 septembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

TOUTES DES COSETTES

AU PALAIS DE LA FEMME !

Une salariée, chef de service social au Palais de la Femme, établissement de l’Armée du Salut, a été licenciée pour le seul motif de dénoncer le traitement imposé aux résidentes dans cet établissement.

370 personnes vivent au Palais de la Femme et sont menacées par le fonctionnement de cet établissement : expulsions, intimidations, menaces, pressions…

C’est Ainsi que Solange, mère d’un enfant de 11 mois a été mise à la porte.

Depuis des mois, notre organisation syndicale, soutenue par le Comité de soutien, défend et représente les droits bafoués des salariés et résidentes, dénonce les manquements graves de la fondation Armée du Salut dont la mission affichée est de venir en aide aux plus démunis. En dénonçant la sélection des candidates, l’application des loyers en inadéquation avec ce type de structure d’accueil (413 euros pour 12 m2), l’expulsion sans solution ses résidentes. Mais en aussi en dénonçant les conditions de travail des salariés, la souffrance et le surcroit de travail, le manque d’effectif et l’insécurité.

En juillet dernier, nous avons interpellé M. Marguery, directeur des programmes de l’exclusion et président de l’EAPN (Européen des associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale) afin d’être reçu et entendu à la suite des différents points soulevés lors de nos manifestations pour pouvoir les évoquer. Cependant le mutisme ou l’absence de réponse ne fait que confirmer la volonté de perpétrer les méfaits de leur politique d’exclusion.

POLITIQUE DE L’ARMÉE DU SALUT,

POLITIQUE SOCIALE OU POLITIQUE D’EXCLUSION ?

Cette politique se traduit notamment par l’expulsion sans solution d’une jeune femme et de son enfant de 11 mois. Il en va de même pour les résidentes sortantes au 31 août en sursis pour certaines de 2, 3 ou 5 mois. Il n’y a aucune réelle réponse à leurs attentes et besoin en matière de logement.

Cette structure a connu 33 mois de travaux, des investissements élevés à des millions d’euros financés par l’argent public. Ceci doit être rentabilisé en appliquant des loyers non conformes aux établissements de ce type.

Ancrés sur des positions politiques totalement éloignées du social, c’est bien un projet d’hôtellerie 3 étoiles qui est envisagé et le refus du droit fondamental à l’hébergement pour une catégorie de femmes.

Alors que les salariés sont précarisés et des résidentes expulsées, des responsables se voient attribués des appartements à titre gracieux, alors que les salariés sont en attente de logement depuis des années la direction générale est logée gratuitement, spacieusement et somptueusement aux frais du contribuable.

Des salariés sont licenciés sans motif réel et reste sans revenus, sans salaire depuis des mois.

Alors que cette structure se targue de participer activement à la lutte contre l’exclusion, elle ne craint pas d’alimenter l’exclusion pour la défense de ses intérêts.

C’est à la suite de nos différentes revendications que nous avons obtenu que les enfants puissent accéder à l’établissement pour visiter leur mère, de même que la procédure d’accès a été assouplie pour les visiteurs (des documents sont acceptés autre que la pièce d’identité).

NOUS REVENDIQUONS :

Le maintien des résidentes dans les lieux tant qu’il n’y a pas de relogement pérenne.

La réintégration de la responsable du service social

La défense des salariés, l’arrêt de la précarisation et de la dégradation des conditions de travail.

Soutenu par l’UL CGT XIIème, CGT Santé privée - Action sociale 75, FERC CGT asso 11e,

Collectif des mal-logés en lutte, CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), organisation Femmes égalité, Ligue de l’Enseignement.

Partis politiques du XIe : Alternatifs, AL, NPA, PG, PS, PCF, PCOF, Verts.

Messages

  • C’est donc bien un programme prévu depuis longtemps , bien qu’étant profane pour ce sujet ;j’ai bien lu ,il y a un an ou un peu plus (dans le figaro ;merci le dentiste ; il faut toujours lire la presse de droite ,on y apprend des choses !!!!) l’éloge des rénovations ,pour le bien des femmes y habitant ? Donc : que de la daube , Il suffit de regarder le cinéma allemand expressioniste (par ex : "la rue sans joie de Pabst) pour voir où cela nous mène . A une société semblable à celle d’avant 1913 , REVEILLONS -NOUS ,sinon on va tous crever de misère et de bêtise ! marie.lina

  • BONJOUR, NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN...
    VOICI COPIE DU DERNIER COURRIER ENVOYE AU PREFET D ILE DE FRANCE ET A UNE DIZAINE D AUTRES PERSONNALITES DU SOCIAL...DONT NOUS RECLAMONS L AIDE..............

    COLLECTIF d’USAGERS DEMANDEURS
    de Conseil de Vie Sociale
    Résidence Albin Peyron
    ARMEE DU SALUT
    60,rue des frères Flavien
    75020 Paris
    Contact : attalilluminati@gmail.com

    A l’attention de Monsieur le Préfet d’ile de France, Daniel CANEPA

    Monsieur le Préfet,

    Par la présente, nous souhaitons venir vers vous afin de vous informer des manquements au respect de nos droits d’usagers dans le cadre de la loi 2002-2. Nous ne sommes pas exhaustifs dans ce courrier, bien au contraire, nous détaillerons par la suite si vous vous intéressé à notre affaire,
    Nous sommes hébergés dans un établissement d’accueil d’un public adulte connaissant des difficultés sociales multiples, et nous sollicitons votre aide afin que l’on puisse mettre en œuvre un audit afin que soient évaluées les prestations et leur conformité avec les besoins des usagers, ce qui nous permettra de pouvoir exprimer à travers cette intervention l’ensemble des problèmes rencontrés au sein de cette institution et les améliorations à mettre en œuvre pour le bien des usagers. Il s’agit ici d’entrer dans la politique nationale de la bientraitance.

    Nous sollicitons la venue d’un psychologue afin qu’il puisse nous rencontrer ensemble et séparément afin de pouvoir entendre les détresses ressenties des usagers à travers le peu de considération que l’on fait d’eux.
    Notre demande est unanime et porte principalement sur l’application de nos droits, loi 2002-2

    La loi du 29 avril 2002 relative aux établissements sociaux et médico-sociaux trouve son essence dans l’instauration de droits de l’usager notamment dans sa participation au fonctionnement de son lieu d’hébergement.

    La plupart d’entre nous sommes hébergés sans que nous ayons pu bénéficier de l’écoute individuelle d’accompagnement au projet insertionnel en terme de dynamique et de qualité telle que le prévoient les textes.

    La loi du 29 avril 2002 codifiée dans l’article L.311-4 et suivant du code de l’action sociale et des familles instaure une obligation qui incombe à la structure de mettre en place un organe permettant l’expression des usagers tant sur le plan collectif que personnalisé.

    On préconisera en outre, et prioritairement la mise en place d’un CVS, Conseil de Vie Sociale.

    Ainsi les décrets du 25 mars 2004 et du 2 novembre 2005 qui font une application de la loi de 2002 disposent de l’obligation d’instaurer une instance d’expression et de dialogue selon l’article 19 du décret du 25 mars 2004.

    Nous sommes privés de ce droit fondamental qui aboutit à de graves manquements dans le respect de la personne humaine et donc une maltraitance inacceptable de fait.

    Nous demandons une harmonisation de l’établissement dans son mode de fonctionnement à l’égard des usagers, intégrant une charte qualité inhérente aux dispositions loi 2002, 2008 . Sur la Charte de la Bientraitance mais aussi sur la prévention des maltraitances.

    A toute fin utile, il est préconisé par notre collectif, que la direction et le staff social de la structure Albin Peyron, planchent avec le plus grand intérêt sur les publications de l’ ANESM de 2008, Projet formalisé par A. Casagrande et O.Délivré intitulé : « MISSION DU RESPONSABLE D’ETABLISSEMENT et le rôle de l’encadrement dans la PREVENTION et le TRAITEMENT de la MALTRAITANCE ».
    *Recommandons en outre la présentation en pdf sur l’enquête qualitative, mais aussi la « revue de littérature » publication Mai 2008, recommandations des bonnes pratiques.

    Nous souhaitons que la DASS, la DRIHL, La Mairie de Paris, La Préfecture de Paris ainsi que toutes instances compétentes interviennent pour nous aider à enfin bénéficier de nos droits.

    NB :
     Nous n’avons que deux micro-ondes pour 320 usagers et l’impossibilité de cuisiner.
     Nous n’avons aucune intimité car vivant en cohabitation depuis de nombreuses années dans un carré d’une dizaine de mètres carrés,
     nous n’avons pas de feedback de l’institution qui nous permettent d’avoir une relation de confiance, en effet, nous vivons plus le mépris et l’indifférence que l’aide et l’écoute adéquate au cas par cas comme il se devrait.
    -Nous ne jouissons pas dans le dispositif social de la Résidence Albin Peyron, de notre droit à la confidentialité absolue, à la citoyenneté, à l’intimité.
    -Nous ne pouvons pas comme le prévoit la loi 2002, avoir notre livret de suivi avec un suivi digne de ce nom adapté au cas par cas, nous ne bénéficions pas de cette loi, alors qu’une charte basée sur cette loi est placardée ostensiblement entre les ascenseurs, à chaque étage, pourquoi cet affichage, alors même que cette charte et à fortiori la loi 2002 ne sont pas appliquées ?

    En effet, Nous n’avons pas pour l’heure de conseil de vie sociale,

    Le constat : Nous n’avons pas d’avenir social insertionnel vers l’extérieur de cet établissement tant l’obtention de logement est beaucoup trop longue, l’absence de cette dynamique insertionnelle donne le sentiment d’enfermement sans espoir de normaliser notre situation..

     Nous restons des années à loger dans ces lieux, oubliés, sans pouvoir recevoir.
    -Les redevances de loyer à payer mensuellement s’élèvent pourtant à 255€ pour la demi-chambre et 460€ pour la chambre entière.

     Combien de fois a-t-on vu des résidents se faire virer à toutes périodes de l’année pour de minimes impayés de loyer….

    ON VIRE LES GENS POUR DE MINIMES RETARDS DE PAIEMENT AVEC UNE METHODE BIEN PARTICULIERE : LE CADDY PLEIN QUI VOUS ATTEND EN RENTRANT DU BOULOT.

    -La résidente poignardée de 5 coups de couteau qui a failli mourir dans les lieux a été sauvée par deux résidents qui se sont interposés pour la sauver face à l’agresseur dément et armé, Y a-t-il eu une cellule de crise et un soutien psychologique proposé au résidentes qui furent traumatisées par les faits ?

    Manifestement, de nombreux incidents assortis de violence eurent lieu, et ce, depuis des années.
    Aucune solution adaptée n’a été proposée, ce n’est pas les exemples qui manquent.

    *Il serait souhaitable qu’un audit soit réalisé par un psychologue spécialisé dans le social afin d’évaluer la situation de dégradation morale et mentale des usagers.

    VOUS AVEZ UN SCOOP AVEC LA CHAMBRE 215 QUI EST UNE ANOMALIE A ELLE SEULE, A VISITER ET FAIRE VISITER..C EST INCROYABLE QUE L ON AIT LAISSE LE RECEMMENT DECEDE RESIDENT VIVRE DANS UN UNIVERS AUSSI INSALUBRE….A METTRE DANS LES ANNALES.
    Le présent courrier est simultanément envoyé à :

    Monsieur le Préfet d’ile de France Daniel CANEPA, Monsieur le Maire de Paris Bertrand DELANÖE, à Madame Olga TROSTIANSKY adjointe au maire de Paris, Madame la Maire Frédérique CALANDRA, Brigitte PELLOIS adjointe au maire attachée au logement social de la mairie du XXème Arrondissement, au D.A.L, à Monsieur Jean-Martin DELORME Directeur de la DRIHL, à Madame CHOQUET représentant la DRIHL, à Alain RAOUL Directeur national de la Fédération de l’Armée du Salut (sur qui nous comptons beaucoup), au président de l’ANESM Monsieur Didier CHARLANNE , à Annick DEVEAU, Directrice adjointe de la DRASS, à Annick MOREL, Directrice régionale à la DRASS, à Carole CRETIN, Directrice à la DDCS, à Nicole MAESTRACCI, Présidente de la FNARS, à JULIEN COURBET, animateur de l’émission « çà peut vous arriver » , au CANARD ENCHAINE, à LIBERATION, à 20 MINUTES etc. etc. et enfin à Monsieur le Directeur de la structure ALBIN PEYRON en la personne de Monsieur QUINTIN nouvellement arrivé sans qu’il n’ait jamais été se présenter aux résidents .

    Nos questions et réponses seront publiées sur internet sur 15 réseaux sociaux afin que nous soyons sûrs d’être entendus
    Nous vous remercions pour l’attention et la considération que vous porterez à notre appel au secours. Nous savons pouvoir compter sur votre compétence, votre sens de la justice et votre responsabilité et implication à l’égard des plus défavorisés. MERCI