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Clotilde Reiss et le renseignement militaire

Publie le mercredi 9 septembre 2009 par Open-Publishing
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Perdue au milieu d’un grande nombre de dépêches publiées sur le site du quotidien "le Figaro " du 040909, cette information est une bombe qui accrédite sans le vouloir d’ailleurs les accusations d’espionnage portées par la justice iranienne contre Clotilde Reiss et pour lesquelles elle s’est retrouvée dans le box des accusés à Téhéran. Sarkozy et Kouchner ont qualifié ces accusations de ridicule, mais le manque de retenue et l’absence de professionnalisme dans les discours tant au quai d’Orsay qu’à l’Elysée n’ont fait que donner du poids à ces accusations. Les gesticulations politico médiatiques du père de Clotilde Reiss, qui travaille au CEA, Commissériat à l’Energie Atomique, n’ont fait qu’aggraver le cas de sa fille, d’autant plus que les Iraniens savent très bien également que Mme Reiss mère de Clotilde, fait partie de l’armée française ( quel poste ? mystère ?)

Ainsi on peut lire dans cette dépêche que nous reproduisons intégralement ci dessous :

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Confidentiel : Iran, la DGSE avait prévenu

Le Figaro 04/09/2009 | Mise à jour : 09:10
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"Bien avant l’arrestation de Clotilde Reiss en Juillet à Téhéran, les services de renseignements avaient averti l’ambassade de France en Iran du risque d’envoyer de jeunes chercheurs enquêter sur des sujets sensibles, alors que les relations entre les deux pays étaient exécrables depuis longtemps. La mise en garde conjointe de la DGSE et de la Direction des renseignements militaires avait été lancée l’an dernier après qu’un étudiant eut passé plusieurs semaines à travailler sur l’influence croissante des gardiens de la révolution dans l’économie iranienne."

Ce que révèle cette dépêche

1. L’envoi de jeunes chercheurs français en Iran pour enquêter sur des sujets sensibles dans un pays avec lequel, depuis l’élection de Sarkozy à L’Elysée, la Sarkozie entretient des relations exécrables sous emprise du dictat sioniste surtout en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. Clotilde Reiss rappelons le a enseigné pendant quelques mois à l’université technologique d’Ispahan très réputée mondialement dans le secteur high tech et des nanotechnologies. Coïncidence ? Ispahan est également située à proximité de la ville de Natanz où se trouve les installations nucléaires iraniennes de production d’uranium enrichi. La justice iranienne se basant sur des informations communiquées par les services de contre espionnage iranien, qui surveillait Reiss depuis son arrivée en Iran, l’a accusée d’avoir rédiger un rapport sur le programme nucléaire iranien. Cette information "confidentielle" du Figaro vient donc corroborer les accusations iraniennes.

2. La DGSE et les renseignements militaires français avaient prévenu bien avant cette affaire Reiss des risques encourus. Autrement dit, envoyer des jeunes chercheurs jouer les espions en Iran était complètement irresponsables, pourtant cette décision a été prise au plus haut niveau, au Quai D’Orsay et à l’Elysée, au mépris de l’expérience des services de renseignements français.

3. Cette information arrivée sur le bureau de la Pravda de Dassault-Sarko on ne sait trop comment et qualifiée de "confidentielle" par cette dernière, donc probablement "fuitée" s’apparente à un mouvement d’humeur de la barbouzerie française qui enregistre boulette sur boulette (deux "conseillers" -agents kidnappés en Somalie, l’affaire Reiss...) et n’apprécie probablement pas ce genre de travail de sagoin orchestré par des guignols incompétents, imbus de leurs personnes et travaillant pour le compte d’une puissance étrangère.