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Pécresse ne savait pas qu’il y avait autant de misère dans les universités !

Publie le jeudi 24 septembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Une antenne du Secours Populaire à l’université

Signe de la précarisation des étudiants, le Secours Populaire a ouvert mardi 22 septembre une antenne sur le campus de l’université Lille 1. Cette permanence, ouverte tous les mardis de 12h à 14h au sein de la Maison des Etudiants, accueillera tous les étudiants en difficulté sociale ou économique.

Tous les acteurs de la vie étudiante se sont associés autour du problème de la précarité.

Une première dans une université

Actuellement, près de 300 étudiants sont référencés par le bureau lillois du Secours Populaire. A Lille 1, ce sont une centaine d’étudiants qui seraient en grande difficulté. "Il faut que nous mobilisions tous les moyens nécessaires pour que ces étudiants puissent se consacrer à leurs études et réussir", insiste Philippe Rollet, président de Lille 1. Au-delà des dispositifs déjà mis en place, l’université a donc choisi de signer un partenariat avec le Secours Populaire : une première dans une université française.

Un problème national

Pourtant le problème n’est pas spécifique à Lille 1. Même si l’université accueille 40% d’étudiants boursiers en première année, le phénomène de précarisation touche tous les étudiants, et notamment les étudiants étrangers qui ne peuvent bénéficier des systèmes de bourses français. Une des raisons de cette précarisation est le manque cruel de logements. "A Lille 1 nous avons un déficit de 800 à 900 logements sociaux", regrette Sandrine Rousseau, vice-présidente chargée de la vie étudiante et de l’égalité homme-femme, "les étudiants doivent alors se loger dans le privé, ce qui les met en situation de difficulté". Pour les aider, l’antenne du Secours Populaire ne proposera pas seulement une aide alimentaire aux étudiants : ils y trouveront accueil, écoute, mais aussi des aides en termes d’orientation et de médiation.

Un appel à la mobilisation de tous

"Cela nécessite la mobilisation de l’ensemble des étudiants. Cette permanence peut devenir un endroit où la solidarité va se faire", insiste Jean-Louis Callens, secrétaire général de la fondation Nord du Secours Populaire. Tous les bonnes volontés et propositions sont ainsi les bienvenues pour faire fonctionner la permanence et récolter des fonds. "Tout cela rend visible le problème socio-économique des étudiants", constate Hélène Ducourant, étudiante et membre du conseil d’amdinistration, "le problème de précarité est large et concerne tous les étudiants qui travaillent et qui ne peuvent assister à tous les cours. Il faut une décision politique pour que les étudiants puissent se consacrer à temps plein à leurs études".

Par Marie Chaillou

http://www.lavoixletudiant.fr/fr/actus/actualites/une_antenne_du_secours_populaire_a_l_universite

Messages

  • En 68 ils défilaient pour que les filles et les garçons puissent dormir ensemble, aujourd’hui, c’est pour avoir un lit.

    • On n’aborde jamais le vrai sujet, celui de la santé des jeunes.
      Le groupe GENERATION VACCINATION HEPATITE B souffre de nombreuses dysfonctions d’organes ou de systèmes, sont affaiblis, fatigués sans avoir fait d’activité
      Quel malheur.
      On ne dit jamais la vérité sur leurs problèmes de santé, et leur origine.
      Les médecins font des certificats médicaux d’aptitude de complaisance maintenant depuis plus de 10 ANS !
      QUEL MONDE NOUS AVONS FABRIQUE AVEC CET HORREUR DE VACCIN HEPATITE B !!!!!

      France , qu’as tu fait de tes enfants en les vaccinant HEPATITE B ?? Tu les as affaiblis au plus haut point, tu les as rendus souffrants. L’état n’est pas là pour reconnaitre sa responsabilité.

      L’Etat (en autorisant et préconisant ce vaccin pour la jeunesse) est responsable de l’état de santé de millions de jeunes gens

  • En tout cas, j’espère que cette initiative va se développer dans toutes les universités pour montrer les premiers résultats des choix politiques de ce gouvernement, à savoir la grande misère des étudiants qui s’aggrave par la fin des jobs-étudiants, de plus en plus difficiles à trouver.

    Pécresse a affirmé qu’elle allait injecter de l’argent pour créer ces fameux grands pôles universitaires, en regroupant les diverses facs, ce qui signifie en clair que les antennes universitaires vont disparaître, à la manière des hôpitaux. Quand on sait que les étudiants ont déjà des problèmes de logement, de transport, de nourriture et une chute des jobs, etc... ça veut dire que la misère des étudiants va aller croissant, ainsi que l’abandon des études en plein milieu des cursus et certaines zones dans nos régions vont être atteintes de désertification. Tout cela au nom exclusif du fric ! Que chacun prenne ses responsabilités.