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Vous voyez bien qu’on ne peut rien y faire

Publie le lundi 28 septembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Un sondage récent confirmait un taux de satisfaction assez élevé envers le gouvernement fédéral canadien malgré la récession.

Pourtant, les chiffres disent qu’au Canada, le 50% de la population le plus riche détient 90% de la richesse du pays et que le 4% le plus riche détient 65% de la cette même richesse.

Est-ce que cela peut nous donner véritablement satisfaction envers le gouvernement quand on sait qu’avec la récession, il y a des gens qui perdent leur emploi et se retrouvent à l’aide sociale et d’autres qui se retrouvent carrément à la rue ; qu’il y a des ménages qui se brisent suite aux pertes d’emplois, qu’il y a des gens qui tombent malades rongés qu’ils sont par l’inquiétude du lendemain ?

Vous voyez bien que si les électeurs sont satisfaits d’aussi piètres résultats, il n’y a vraiment rien que l’on puisse faire pour espérer un jour une existence décente pour tous les citoyens.

Messages

  • Te fais pas de bile Emile ça bouge !
    Ce n’est pas parce que les médias à la botte n’en parlent pas que le phénomène n’existe pas.
    Durant le coup d’état contre Chavez la téloche passait ses feuilletons à deux balles et ses pubs de mes deux comme si tout n’était que calme luxe et volupté et pendant ce temps dans la rue ça tirait sur la foule.
    In Solidarité & progrès....
    Obama dissimule la révolte populaire et prolonge l’état d’urgence
    12 septembre 2009 - 13:23
    ....Fin août, alors que de nombreux députés ne tenaient plus de réunions publiques ou optaient pour des visioconférences et des réunions de dernières minutes par peur des citoyens en colère, au moins 15 à 20 000 personnes ont participé chaque jour à des Town Hall meetings qui rassemblaient en moyenne 7-800 personnes. Samedi dernier, 18 000 personnes se sont massées à Cincinnati dans l’Ohio, un des Etats les plus durement frappé par la crise, pour un Town Hall meeting spécial avec le chef du groupe républicain à la Chambre des députés. Les questions portaient aussi bien sur la réforme de la santé que sur l’éducation, le renflouement de Wall Street et, nouveauté, sur la guerre en Afghanistan - la Maison Blanche veut y envoyer plus de soldats alors que la population est majoritairement opposée à cette guerre. Deux jours après, à quelques kilomètres de là, le Président en personne ne rassemblait que 4 000 personnes en soutient à sa réforme. La marche sur Washington organisée aujourd’hui à l’initiative d’organisations libertariennes/conservatrices a elle aussi été étouffée par la presse nationale.
    http://www.solidariteetprogres.org/article5803.html

  • Faut pas être pessimiste, les médias véhiculent une image du Canada les citoyens ne sont pas tous des cruches... on ne veux pas de la guerre et de bien d’autres choses