Accueil > Une éolienne capable de satisfaire les besoins en eau de la planète

Une éolienne capable de satisfaire les besoins en eau de la planète

Publie le jeudi 8 octobre 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

À Sainte-Tulle (04), Marc Parent a inventé une éolienne capable de satisfaire les besoins en eau de la planète

Marc Parent a inventé cette éolienne révolutionnaire, qu’Indiens et Américains souhaitent aujourd’hui acquérir.

"Ça ne résoudra pas tous les problèmes du monde, mais au moins, l’eau n’en sera plus un." Marc Parent a inventé un système écologique incroyable qui transforme l’air… en eau potable ! Récupérer l’humidité atmosphérique est un vieux rêve, sur lequel certains ont travaillé sans jamais aboutir. Dans son atelier, à Sainte-Tulle (04), ce "géotrouvetout" de 43 ans a mis plus de dix ans afin de mettre au point un prototype éolien, aujourd’hui en parfait état de fonctionnement.

L’humidité de l’air ainsi captée se condense. Le mat, converti en réservoir, stocke l’eau collectée et, en fin de circuit, des filtres à particules la rendent potable. Il ne reste plus qu’à ouvrir le robinet pour se servir un verre ! Fini les périodes de sécheresse meurtrière en Australie, vaincues les maladies véhiculées par l’eau croupie en Inde, terminés les kilomètres sous un soleil de plomb pour trouver une source terreuse en Afrique…

"Quand j’ai eu cette idée, c’était pour venir en aide aux autres." Marc Parent n’a pas eu qu’une simple idée. Techniquement et humainement, il vient de révolutionner le monde. Pourtant, "au début, on m’a pris pour un fou. Avec des idées écolos avant l’heure, j’étais en rupture avec mon temps et ça a été dur de convaincre." En 1997, aux Antilles où il travaille dans les viviers à langouste, ce passionné d’électrotechnique dessine les premières esquisses de son éolienne "Air-Eau".

"J’ai cherché pour savoir si cette technique existait déjà ; je n’ai rien trouvé." Marc se lance alors dans l’aventure et déménage dans les Alpes afin de créer sa société, Eole Water, dans le garage de ses parents. Soutenu financièrement par quelques partenaires, il met au point sa première machine en 2000. Depuis, les brevets ont été déposés et la fameuse éolienne produit entre 70 et 200 litres d’eau par jour, selon le lieu où elle est installée.

"Dans les Alpes, on a un air sec. Si ça marche ici, ça fonctionnera encore mieux dans les pays chauds." La prochaine version prévue en 2010 pourra produire 1000 litres quotidiens. "Plus l’éolienne est haute, plus elle produit. Avec un mat de 50m, on pourrait collecter 25000 litres par jour." Contacté par de grandes puissances mondiales, Marc Parent attend aujourd’hui des réponses d’industriels indiens et américains afin de produire son invention en série et ainsi faire baisser les coûts, car "pour aider les plus pauvres, il faut vendre la technologie aux plus riches afin qu’ils la commercialisent, confie-t-il. Au Texas et en Californie, ils connaissent bien la sécheresse. Au Moyen-Orient, ils ont recours au dessalement qui pollue et modifie les écosystèmes. Ce n’est pas viable à long terme !"

"Avec mon système, on peut même assurer le minimum vital, sans vent, dans des endroits très isolés." Quel phénomène étrange permet à une éolienne de fonctionner sans sa matière première ? Grâce à l’ingéniosité et l’huile de coude de son créateur ! Transportable avec la possibilité d’un montage sans grue, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à des lignes électriques ou à un générateur "pour faire de l’eau à tout prix, sans vent ni soleil. En cas de catastrophe naturelle, les ONG peuvent approvisionner les populations sinistrées immédiatement en eau et en énergie !"

"Deux en un", son éolienne extraordinaire produit de l’eau mais aussi des watts. "Quand on a un air sec la journée et humide le soir, on peut s’en servir pour faire de l’électricité le jour et de l’eau la nuit par exemple." Incroyable mais vrai ! Grâce à son invention, une révolution énergétique est en marche. L’eau n’est désormais plus une denrée rare.

Par Laure Gareta

 http://www.laprovence.com/articles/...

Messages

  • J’ai entendu ça ce matin aux infos j’ai trouvé ça merveilleux.

    LE RISQUE : VENDRE A UNE SOCIÉTÉ QUI GARDERA LE BREVET DANS SON TIROIR "POUR LE BIEN DE L’HUMANITÉ" BIEN SUR....

    DONC METTRE DANS LA CESSION UNE OBLIGATION D’EXPLOITATION ET DE DÉVELOPPEMENT

  • Marc Parent attend aujourd’hui des réponses d’industriels indiens et américains afin de produire son invention en série et ainsi faire baisser les coûts, car "pour aider les plus pauvres, il faut vendre la technologie aux plus riches afin qu’ils la commercialisent, confie-t-il.

    et ça par contre si c’est vrai c’est bien dommage - car c’est un raisonnement complètement à côté de la plaque.

    mais ça démontre encore une fois qu’on peut se revendiquer écolo’ et être capitaliste, être ingénieux et pas forcément intelligent ?

    • Les "pièges à eau" ça existait déjà. Et je pense que si personne n’a jamais tenté de les développer c’est bien parce que les multinationales ont toujours dissuadé d’en entreprendre le développement.

      Le plus simple de ceux-ci, qui est à tous les programmes militaires de survie, est celui du trou dans la terre, ou on place un récipient au milieu et au fond du trou et qu’on recouvre avec un film de plastique noir concave.

      L’humidité du sol, y compris dans les zones désertiques, remonte sous l’action du soleil par action différentielle et se condense en gouttes au point le plus bas du film et tombe dans le récipient.

      On peut collecter jusqu’à un verre de 20 cl d’eau potable par trou en 24 h.

      Aujourd’hui, avec les membranes genre "Goretex" on peut faire encore bien mieux

      Je pense que l’éolienne en question est un avatar du genre, dans le style des "Pièges à Eau" bien connus des lecteurs du bouquin de Frank Herbert : "Dune".

      Effectivement ce qui est "inquiétant" c’est bien que ça va se vendre à des multinationales.

      En effet si celles-ci avaient voulu ça ferait longtemps que ça existerait. Et y a le risque que ça parte aux oubliettes.

      G.L.

  • Mais... comme d’habitude, profitant de cette avancée technologique, il ne va être pensé qu’au problème présent qui sera en passe d’être résolu : il ne pensera en rien pensé à celui que va générer l’usage de cette technologie.

    A chaque saut qualitatif de cet ordre, DEUX générations plus tard c’est la catastrophe, car l’humain, qui a vu alors ses conditions d’existence s’améliorer, en en jouissant sans responsabilité pour les générations futures, se reproduit par là même à outrance.

    La sexuation et ses conséquences (exigence de satisfaction et possible renouvellement de l’espèce) est si tabou dans cette société qu’elle n’est JAMAIS évoquée, dans son état actuel comme une aliénation du seul fait qu’elle relie le rapprochement sexué à la reproduction. Résultat : des enfants et des gosses et de la marmaille en surmombre que deux générations plus tard la société ne pourra plus assumer.

    Cette éolienne va certes apporter un confort à la génération présente, mais celle-ci va pondre des gosses qui, la génération suivante ne pourra rien comprendre à ce qui lui arrive, car, alors la technologie qui lui a donné naissance aura perdu l’efficacité qu’elle a accordé de confort à ses grands-parents ; et la génération d’après, la deuxième, par son surnombre relativement à cette technologie nouvelle, se retrouvera perdue sur notre planète.

    On peut certes dire que, elle, trouvera une solution à son problème. Mais, nous qui vivons déjà avec les problèmes de nos parents (centrales nucléaires, pollutions chimiques de toute sortes - air, eau, lait maternel, nourriture, etc.) et qui ne savons pas nous ne sortir, comment pouvons-nous avoir l"honnêteté de demander à ceux qui vont hériter des problèmes que NOUS n’avons pas réussi à résoudre, de les résoudre en SUS de ceux que va leur devoir leur temps ?

    Je veux dire que, systématiquement, face à des gens qui vont profiter sexuellement, puisque la naissance est une question sexuelle (quelle honte ! si ce n’est de n’en rien dire) de cette avancée technologique, il faut faire comprendre qu’ils doivent aussi maitriser le résultat que ce confort va apporter à leur fécondité. Sinon, on reviendra, deux génération plus tard, au même caca.

    C’est à dire, en pratique, que des moyens de contraceptions doivent suivre ces avancées technologiques, irrémédiablement pour protéger les deux générations qui vont suivre cette avancée technologique ; sinon c’est la catastrophe !

    • Et pourquoi l’Etat qui a prêté 360 milliards d’Euros aux banques ne serait-il pas le créateur d’une société mixte dont la vocation serait l’exploitation et la diffusion de cette technologie à l’échelle mondiale, faisant de la France le leader dans ce domaine et créant ainsi des milliers d’emplois chez nous ? On pourrait passer par l’actionnariat populaire. Le dirigeant qui initierait un tel projet lié à une juste cause serait extrêmement populaire

    • Dis donc, mon cher "ConCoeurPine", (Joli nom, mais je ne sais lequel je doit retenir des trois), tu serai pas un peu Eugéniste par hasard ?

      Ou faut-il te rappeler comme ne le font pas tous ceux qui pensent comme toi, que lorsque le niveau de vie s’élève réellement le nombre d’enfants décroît par unité familiale ???

      Tous ceux qui tiennent ce discours, tenants de la pensé dominante, qui font 5 ou 6 enfants pour mieux leur partager l’héritage qu’ils ont volé aux travailleurs pendant que ces mêmes travailleurs dans les pays dits "sous-développés" ou "en voie de développement" font 10 enfants dont 7 ne passent pas l’âge de 6 ans.

      Et en plus tu emploie des mots "savants" : "Sexuation", "Renouvellement de l’espèce".

      Franchement je crois que tu tes gouré de site. Mais bon je suis contre la censure. Dans la mesure ou on peut continuer à argumenter. et même dan la mesure ou ça permet de "mesurer" la connerie humaine.

      G.L.

    • Tu penses ça parce que tu as la possibilité d’avoir de l’eau toi !
      Evidement je comprend ce que tu écris, mais c’est pour cela qu’il faut laisser les gens mourrir de soif ?

  • Des éoliennes pour produire de l’eau

    Partant du principe que l’air est toujours chargé d’eau, l’entreprise Dutch Rainmaker, originaire de la région de la Frise aux Pays-Bas, a créé une éolienne capable de produire de l’eau potable à partir de l’air.

    La totalité de l’énergie créée par les pales de l’éolienne est consacrée à la production d’eau. La turbine actionne un compresseur relié à un système frigorifique installé dans le pylône. Un ventilateur aspire l’air par le bas et l’amène à traverser ce système, entraînant la condensation de l’eau présente dans l’air. Les gouttes d’eau produites coulent alors le long des parois et sont stockées dans un réservoir. L’eau ainsi recueillie peut être utilisée comme eau potable ou d’irrigation.

    Une éolienne de ce type a déjà été construite à Wetsalt (Harlingen) afin de vérifier la quantité d’eau produite. Le prototype produit environ 500 litres d’eau par jour, mais une installation plus imposante est déjà à l’étude et pourra produire de 7 à 8 m- d’eau par jour. Dans les régions arides du globe, cela pourrait devenir une solution au manque d’eau, en sachant que si aux Pays-Bas l’utilisation moyenne d’eau par jour et par habitant est de l’ordre de 140 litres, elle n’est par contre que de 20 litres dans les régions où l’eau est plus rare. Une seule éolienne serait alors suffisante pour alimenter un village de 2000 habitants. Cependant, l’éolienne de Dutch Rainmaker n’est pas adaptée par exemple aux conditions extrêmes du Sahara, car l’air y est tout simplement trop aride.

    L’entreprise a aussi créé une autre version de son éolienne, qui produit également de l’eau potable mais cette fois à partir d’eau salée ou polluée. Cette dernière est pompée et réchauffée par un échangeur de chaleur actionné grâce aux pales de l’éolienne. La vapeur ainsi créée est ensuite refroidie, produisant de l’eau pure qui coule vers un réservoir de stockage. Le rendement de ce système atteint 50 à 60 m- d’eau par jour, soit beaucoup plus que le premier type d’éolienne.

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57119.htm

    • Bonjour je rebondis sur cette réponse, j’ai également vu l’article sur la même solution fait et déjà utilisé par des hollandais, alors quid de la paternité de cette invention ?

      Les hollandais l’utilise déjà donc cela démonte les accusions rapide que cette invention peu suscité : "l’eau doit pas être très potable", "on nous refait le coup du moteur à air" etc...

      Espérons qu’a défaut d’aider les bourses des multinationales à grossir, il aidera les pays sans eau à en avoir.
      Espérons également que si cela se développement cela ne défigurent pas l’écosystème ou cela sera utilisé !