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LES EXPLICATIONS MITTERRANDIENNES DE FRÉDÉRIC

Publie le vendredi 9 octobre 2009 par Open-Publishing
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Une voix douce dans une bouche pleine de canines.

J’ai écouté, avec patience, les explications filandreuses de Frédéric, sur Tf1, le 8 octobre 2009, à 20 heures 15, quant au soupçon de « pédophilie » qui entache son ministère.

Ce qui choque, c’est la posture autoritaire de l’ancien « garçon-coiffeur »*, la complaisance devant le miroir, et la journaliste, réduite à pas grand-chose.

L’homme accusé d’abus sexuel sur personnes vulnérables est sans vis-à-vis.

Certain que le président de la République est derrière lui.

La parole du Pouvoir, mise en scène, reprise par tous les courtisans, étouffe toute récrimination et, bien sûr, le murmure des victimes lointaines…

Car quel journal, quel magazine ira mandater un reporter, un traducteur, pour aller chercher, dans les « mauvais lieux » de Pataya, Patpong et Phuket, la parole des jeunes garçons sodomisés ?

Quel journaliste serait capable de lui dire, en face : « Monsieur, il n’existe pas de prostitués âgés de 40 ans, en Thaïlande ; la prostitution intensive, en Asie, fait de vous un vieillard à 30 berges... »

L’argent est roi jusque dans les toilettes des ministères.

Le ministre Xavier DARCOS résume l’affaire par cette formule : « Est-il poursuivi par la Justice, en France ? »

En effet, les crimes supposés de Frédéric, le débauché, sont déportés, dans l’imaginaire…

UN CONTINENT RENTABLE ET A MANIER AVEC PRECAUTION...

Le tourisme sexuel, le nouveau nom du colonialisme français, pratiqué sans complexe, remplit les charters de « Nouvelles Frontières », plus sûrement et avec plus de profit, que ceux de Monsieur Brice HORTEFEUX.

Bien que la législation, en la matière, soit sévère le commerce est très florissant.

Frédéric, fin politique, ne s’y trompe pas lors de ses confessions publiques.

Le ministre demande sournoisement au public, à tous ceux et celles qui ont profité de leur pouvoir d’achat, dans les pays du tiers-monde, de lui jeter la première pierre.

Si cette maxime chrétienne était appliquée et que seul ce public de nantis votait, il est à craindre que le neveu MITTERRAND ne devienne notre prochain ministre de l’Intérieur.

Car les Trente Glorieuses ont débouché sur une société des loisirs, décadente et envahissante, dont profitent encore nombre de retraités et de travailleurs actifs.

Ces derniers, angoissés en France, (les libertés se réduisant à un éventuel suicide) ont besoin de toute « la culture du bien-être », savamment dispensée au pays du Soleil levant pour reconstituer leur estime de soi et leurs quotas de spermatozoïdes et d’ovules.

L’écrivain Michel HOUELBECQ décrit bien le phénomène dans son livre « Plateforme ».

Les frasques sexuelles du ministre de la Culture et de la Communication seraient à ranger dans cette catégorie.

Voilà le fond de la défense du divin ministre…

Frédéric M. a écrit le livre « La Mauvaise vie », non pour se mettre la tête, dans un seau de cendres éblouissantes, à la manière d’un Jean GENET, mais pour vicieusement nous impliquer.

HIMALOVE

* Garçon-coiffeur : dans le jargon des journalistes, c’est ainsi qu’on nomme les présentateurs télé.

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