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Lettre ouverte à besson

Publie le lundi 2 novembre 2009 par Open-Publishing

Monsieur Besson,

Je ne peut vous nommer par votre titre.

L’intitulé de "votre ministère" est une souillure... Ce serait cracher sur la tombe de mes anciens et cela, monsieur vous ne l’obtiendrez jamais.

Ils m’ont transmit, eux qui ont vécus les heures noires du Pétainisme, quelques valeurs simples mais si précieuses : la défense du plus faible, la solidarité, la respect de la différence...

Vous voyez, rien de bien important. Juste le minimum pour avancer dans la vie !

A ces quelques principes élémentaires vous préférez la délation et ceux qui la pratiquent, la trahison, le mépris de la dignité de vos contemporains (si ce mot a un sens pour vous !)... en nous jetant au visage votre "débat sur l’identité"’ comme d’autres crachent leur haine, leur peur de la différence et en fin de compte leur mépris de l’humanité...

Je fait partie de ces gens qui n’ont aucun pouvoir. Même pas un boulot... Juste un parasite à vos yeux et ceux de vos amis du MEDEF. Mais au moins n’aurais-je pas contribué à détruire ce que nos vieux ont construit. Au contraire, comme beaucoup d’autres, je combattrait à la mesure de mes possibilités vos "idées". Et je l’avoue, je ne regrette pas de vous refuser le respect.

Bien sûr, je ne suis pas dupe de la pitoyable manœuvre que vous menez à l’instar de votre inspirateur et maitre qui nous fait et refait le même coup depuis 2002 pour rafler les voix des électeurs d’extrême droite.

Alors, je vous le dit avec fermeté :

occupez vous de votre cul et laissez moi m’occuper de mon identité !!!

Ainsi, les veaux seront bien gardés. Je regrette de devoir être grossier, mais vous mettez une telle volonté à vous complaire dans la fange que la simple honnêteté m’oblige à employer un vocabulaire qui n’atteindra jamais la vulgarité de votre action au sein de ce "gouvernement" !

Ne vous saluant pas, veuillez, recevoir l’expression de mon plus parfait mépris.

Carland