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LUC GUYAU à la tête de la FAO !! Si ! Si !

Publie le mardi 24 novembre 2009 par Open-Publishing
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Alors là, on aura tout vu !
Guyau, ex-Président UMPiste de la FNSEA, chantre du productivisme devient Président de la Food and Alimentation Organisation, organisme de l’ONU.

Voici ce qu’en pense la Confédération Paysanne :

Luc Guyau président de la FAO : est-il le meilleur homme à la bonne place ?

Communiqué de presse - 24 nov 2009

Luc Guyau préside aujourd’hui la FAO (Food and Alimentation Organisation).

Ancien président du syndicat agricole Fnsea, actuel président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, Vice président du Conseil départemental de l’Ump de Vendée, vice-président du Conseil Economique Social et Environnemental…La liste serait trop longue à établir l’inventaire des multifonctionnalités de Luc Guyau.

Mais peut-on aujourd’hui faire confiance à celui qui, à l’aide de son syndicat, a jeté l’Europe dans une course folle au productivisme dans l’ambition de « nourrir le monde » ? « Si l’Europe (…) ne joue plus son rôle de producteur, pour nourrir les populations mondiales qui ont besoin de nous, elle sera responsable de grandes famines. » …… « Sachons répondre rapidement aux crises, aux guerres ou aux famines. Il n’est pas trop tard. Nous avons les moyens d’aider les pays dont les habitants meurent de faim en leur donnant la nourriture… » [i]

Puis sur le commerce : « Laisserons-nous aux seuls américains ou australiens le monopole du commerce mondial ? Non, pas question ? (…) C’est de notre rayonnement (celui de la France, bien sûr) dans le monde dont il est question. »[ii]

N’en déplaise à M Guyau, le problème de la faim dans le monde n’est pas une question de commerce ou de générosité. C’est une question de répartition des richesses et de droit des peuples à se protéger et à choisir.

Alors que l’Europe dépend aujourd’hui en grande partie de ses importations pour nourrir ses animaux, privant ainsi les populations de terres nécessaires à l’agriculture vivrière. Alors que l’Europe déstabilise de nombreux pays en voie développement par ses exportations vers les pays en voie développement.

Espérons qu’il ne mette pas en œuvre ce qui l’animait hier encore et qu’il saura tirer les conclusions qui s’imposent : le droit des peuples à la souveraineté alimentaire est la base de sa sécurité alimentaire.