Les téléthons de la pauvreté ou l’hypocrisie bourgeoise en cette période de Noël

En cette période de Noël, les téléthons ainsi que les guignolées se succèdent pour soi-disant donner un peu de joie à Noël aux plus démunis de la société.

Bien sûr que ces téléthons permettent aux bourgeois de se donner bonne conscience en cette période des Fêtes. Mais quand on songe que c’est justement parce qu’il propose d’augmenter l’aide sociale pour améliorer les conditions de vie des plus défavorisés qu’un parti comme Québec solidaire plafonne dans les intentions de vote, il faut conclure que la générosité des classes socio-économiques aisées lors des téléthons cache une certaine hypocrisie.

Le légendaire syndicaliste Michel Chartrand a encore une meilleure solution au problème de la pauvreté. Il suggère l’établissement d’un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel.

Mais il est difficile de convaincre les gens du bien-fondé de mesures qui s’inscriraient pourtant dans le respect de la déclaration universelle des droits de l’Homme laquelle exige un revenu suffisant pour tous sans exception afin que tous puissent mener une vie décente.

Le célèbre humaniste anglais Sir Thomas More avait mis le doigt sur le problème déjà au XVIe siècle quand il écrivait que l’orgueil des hommes empêchait la possibilité d’établir la justice socio-économique. Comme More le disait dans son célèbre ouvrage "l’Utopie" en parlant de l’orgueil humain :

"...si une seule bête fauve n’avait opposé sa résistance, la reine, la mère de tous les maux, la Superbe. La prospérité à ses yeux ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun, mais d’après le malheur des autres."

Voilà probablement la raison pour laquelle on n’en a pas fini avec les téléthons et les guignolées.