Accueil > A la CGT, le faux départ de Jean-Christophe Le Duigou

A la CGT, le faux départ de Jean-Christophe Le Duigou

Publie le lundi 21 décembre 2009 par Open-Publishing
56 commentaires

de Rémi Barroux

C’est ce qui s’appelle une fausse sortie. Jean-Christophe Le Duigou a quitté le bureau confédéral et la commission exécutive (CE) de la CGT, à l’occasion du 49e congrès, qui s’est tenu début décembre à Nantes, mais il va continuer de travailler au côté de Bernard Thibault. Et même au plus près du secrétaire général de la CGT, puisqu’il en devient "conseiller". Une fonction que personne n’occupe actuellement.

Grand spécialiste du dossier des retraites, ce Breton de 61 ans, économiste de formation, rappelle avec humour qu’il a été régulièrement le "plus mal élu" des derniers congrès, pour des positions jugées trop réformatrices, voire réformistes. Il va désormais prodiguer ses conseils au 8e étage de la confédération, où se situe le bureau de M. Thibault. En 2003, au congrès de la CGT de Montpellier, en plein conflit contre la réforme des retraites de François Fillon, beaucoup lui avaient reproché de ne pas avoir défendu bec et ongles la revendication des "37,5 années" de cotisation et, surtout, d’avoir cosigné un ouvrage sur la question avec "l’adversaire" d’alors, le dirigeant de la CFDT Jean-Marie Toulisse (L’Avenir des retraites, éd. de l’Atelier, 1999). Bien que depuis longtemps membre du PCF - il a pris sa carte aux Jeunesses communistes à 14 ans -, M. Le Duigou était alors l’homme à abattre.

En lui rendant hommage dans son discours de clôture à Nantes, M. Thibault a présenté son futur conseiller comme "voyant loin mais restant toujours proche des siens". "Jean-Christophe Le Duigou est l’homme de l’offensive sur la retraite et l’un de nos champions de la politique industrielle", a-t-il ajouté. Une façon de bien cadrer sa mission. Alors que l’année sera marquée par le grand rendez-vous social des retraites, l’expertise et les relations de M. Le Duigou seront d’une aide précieuse, mais son positionnement ne sera pas facile à trouver. Le dernier congrès de la CGT, où M. Chérèque n’a pas pu mettre les pieds, montre à quel point la réforme des retraites est un sujet sensible. M. Le Duigou aura la délicate mission de naviguer entre une franche opposition à la réforme et la nécessité de ne pas s’isoler dans les négociations. Les Etats généraux de l’industrie, voulus par la CGT et annoncés par Nicolas Sarkozy, lui donneront une occasion plus facile d’exercer ses compétences.

L’autre sortante de poids du bureau confédéral, Maryse Dumas, qui avait en charge le secteur revendicatif, ne devrait pas bénéficier du même parcours que M. Le Duigou. Elle partageait avec lui la place de "numéro deux" de la CGT. Elle a demandé à s’occuper de la formation des cadres, mais ne sera pas directement "conseillère" du secrétaire général.

 Le Monde du lundi 21 décembre 2009

Messages

  • C’est SCANDALEUX CAR CECI N’ A PAS ETE EVOQUE UNE SEULE SECONDE LORS DU 49è CONGRES.

    VOTE, ENCORE MOINS !

    NON AUX POSTES NO STATUTAIRES, NON AUX CHOIX NON DEMOCRATIQUES.

    IL FAUT VERIFIER ET DEMANDER LE DEPART EFFECTIF DE LE DUIGOU

    LE CONSEILLER DU SECRETAIRE ,LE SEUL CE SONT LA CE ET LE CN

    LE RESTE N ’EXSITE PAS ET NE DOIT PAS EXISTER

  • Les retraites, c’est l’escroquerie du siècle.

    Le rapport actifs/inactifs n’a aucune importance à partir du moment où la productivité permet d’augmenter la richesse disponible par habitant.

    Et c’est le cas : le pib par tête de pipe n’a jamais été aussi élevé, donc peu importe que le gâteau ait été produit par moins d’actifs (tant mieux, au contraire !).

    Il n’y a pas de réel problème de financement des retraites, il y a juste un problème de répartition équitable des richesses.

    Pour défendre notre retraite, nous devions nous battre contre le medef et la droite, c’est naturel. Puis nous avons dû nous battre contre la CFDT, ce qui est déjà problématique, même si certains considèrent la CFDT comme la branche "salariés" du medef. Demain, quel camp choisira la CGT ?

    Chico

    • J’ai bien peur que la direction de la CGT ait déjà choisi son camp avec Le Duigou conseiller de Thibault pour les retraites.

      Je fais confiance aux militants de base de la CGT pour se battre sur ce dossier, mais j’ai peur que l’appareil détourne ce combat vers 2 ou 3 rando pédestres espacées de 3 ou 4 semaines et qui prendront fin avant l’été, bien sûr...

      Ce combat pour les retraites, c’est maintenant qu’il devrait être lancé, pendant la campagne des élections, pour sensibiliser l’ensemble des travailleurs, pour exercer un max de pression sur le gouvernement et pour obliger toutes les formations politiques à se positionner clairement.

      La direction de la CGT, au contraire, reste silencieuse et accompagne le choix du gouvernement qui a tout intérêt à ne pas évoquer ce sujet en ce moment.

      C’est maintenant que le rapport de force doit commencer à se construire, pas dans quatre mois, il sera TROP TARD !!!

      A quoi sert cette fabuleuse UNITÉ syndicale dont on nous rabat les oreilles mais qui jusqu’à présent n’a servi à RIEN. Cette unité doit justement permettre à tous les travailleurs de peser sur les décisions de ce gouvernement. Qu’attend la direction de la CGT pour faire monter la pression ?

      Pourquoi Thibault ne se sert pas de la tribune que constituent les élections régionales pour mettre le sujet des retraites en 1ère ligne, pendant plusieurs mois, afin que le mouvement social soit bétonné et constitue un rapport de force en notre faveur ?

      La direction de la CGT a accès aux médias, dispose d’une logistique conséquente et surfe sur l’unité syndicale depuis un an, ALORS qu’est-ce qu’elle attend ?

      Si elle attend le mois d’avril, ce sera probablement le moment où le gouvernement choisira de traiter le dossier des retraites, vite fait, en deux mois, avant l’été, où il sera impossible d’organiser un mouvement d’ampleur qui permette de gagner le rapport de force.

      Le calendrier est connu de tous, les moyens de gagner ne sont ignorés de personne, ALORS QUE FAIT LA DIRECTION DE LA CGT ?

      A l’aide de Mr Le Duigou, aurait-elle définitivement choisi son camp ?

      Seule la base est en mesure d’imposer un autre choix...

      Jak

    • Arrêtez de délirer... si vs voulez vraiment nous aider à lutter contre le réformisme de la direction à l’intérieur de la CGT, d’abord, commencez par adhérer, en nombre, et puis, essayez de comprendre que l e problème , le vrai,c’est pas tellement la date des manifs’, ni la couleur du slip de Thibault, mais plutôt le fond de ce qui a été voté au 49è congrès.

    • « commencez par adhérer, en nombre, »

      On ne peut pas dire que le résultat du congrès soit une aide pour faire adhérer… encore moins la façon qu’il aété préparé. L’argument « adhérez parce que vous n’êtes pas d’accord », ça déchaîne moyennement l’enthousiasme…

    • Et bien alors ne vous mêlez pas de nos affaires, restez chez vous sans vous plaindre de "notre" action.

      Ça commence à bien faire -autant pour un parti la question ne se pose pas - autant pour un syndicat où les conseilleurs ne sont pas les payeurs, ça va bien 5 minutes.

    • Non, il n’y a là aucun délire.

      Juste l’expérience vécue de 2003 où la CGT n’a pas pris toute la place qu’elle devait prendre et en particulier les cheminots qui pensaient s’en sortir à bon compte puisqu’ils n’étaient pas concernés en 2003.

      Le 13 mai 2003, à Marseille, Thibault a sifflé la fin du mouvement et bien sûr, même si une autre petite journée de manif a eu lieu en juin, la "réforme" des retraites s’est faite.

      Si dans quelques mois, les choses se passent comme je les ai décrites, on ne parlera plus de délire mais de quoi, de vision ?

      Ni délire, ni vision, le calendrier est connu de tous et les moyens de créer le rapport de force également.

      En 2009, 3,5 millions de manifestants le 19 mars, 70 % de la population qui soutient le mouvement social, l’exemple de la Guadeloupe dans les têtes, une unité syndicale des 8 conf bétonnée, et quel résultat ? RIEN

      Le fond de ce qui a été voté au 49 ème congrès va rejoindre la forme. Le choix qui consiste à attendre que le calendrier soit dicté par Sarko n’est pas neutre car il induit un mouvement construit dans l’urgence entre les élections régionales et l’été, et jusqu’à présent cette période n’a jamais permis de gagner quoi que ce soit.

      Les dates des journées d’action espacées de deux mois ont complètement "cassé" la dynamique du mouvement en 2009, les dates ne sont pas neutres, elles sont directement liées à une stratégie de "combat" syndical.

      Et comme dirait Hugo, si les retraites étaient des banques....

      Jak

    • Pardon on s’est mal compris c’ets pas là dessus que portait le "arrêtez le délire" :)

      mais sur le fait de dire c’est pas slmt un pb de calendrier à la direction de la Cégète :)

    • C’est sûr que la façon dont ça se goupille ne donne pas forcément envie ... mais dans ce cas, il y a d’autres syndicats, hein !

      Toutefois, et je suis assez d’accord avec Elo’, pour changer la CGT, il faut y adhérer et le faire de l’intérieur. Ce n’est pas un parti politique, c’est un outil pour les travailleurs, et normalement par les travailleurs.

      (k)G.B.

    • ""Arrêtez de délirer... si vs voulez vraiment nous aider à lutter contre le réformisme de la direction à l’intérieur de la CGT, d’abord, commencez par adhérer, en nombre, et puis, essayez de comprendre que l e problème , le vrai,c’est pas tellement la date des manifs’, ni la couleur du slip de Thibault, mais plutôt le fond de ce qui a été voté au 49è congrès."""

      ouais trés fort je vais adhérer à la cfdt pour la faire changer !
      quelle aveuglement.

      Mais oui j’ai bien compris le probléme :

      je vais bosser deux ans et demi de plus pour le patron parceque la cgt a abondonné les 37,5 ans d’annuités !
      le fond de ce qui a été voté ???
      Mais qui avait voté la fin des 37,5 ans en 2003 ??

      la cfdt est mon ennenmi,la cgt le devient !

      les deux ans et demie que le patronat me vole sur ma vie,avec la complicité de la cgt m’autorise totalement à le dire.

      Déja je ne signe plus aucune pétition sur les retraites si il n’y a pas les 37,5 ans ,que des militants cotisent à un syndicat qui les fait bosser deux ans et demi de plus ça me dépasse.

      choisi ton camp camarade .

    • "Choisis ton camp camarade "

      Dans ce choix,il y a le tien.Partant du célèbre "tous pourris",tu fais celui de l’égoïsme.C’est moi le plus beau,le plus fort,le plus intelligent.....

      Et dans peu de temps tu seras le plus seul,avec un égo démesuré satisfait,et par une infime partie d’intelligence qui,peut-être,te restera tu te diras : C’est moi le plus con !

      LE REBOURSIER

    • Pour transformer une société il faut être acteur mais pas spectateur, donc être à l’intérieur c’est transformer l’extérieur ne mène nulle part. Alain 04

    • oui je maintiens "choisis ton camp camarade" et je n’ai pas d’égo démesuré ce qui fait que quand je me suis trompé je l’admets.

      et je me suis trompé en restant à la cgt trop longtemps

      accepter de rester dans un syndicat adhérent à al CES pro capitaliste,c’est pas ça être le plus con ?

      parceque y en a un peu marre de prendre des coups et voire des camarades aux égo pas démesuré les accompagner en validant et cautionnant une direction qui a choisi son camp elle,et c’est pas celui des misérables !

      ton combat détourné ,trahi devient de plus en plus une complicité .

      je ne sais pas si c’est moi le plus con mais je serai jamais moi le plus manipulé.
      je n"ai jamais dit tous pourris,respecte mes ecrits.

      des hommes meurent de froid d’autres vont bouffer avec le responsable de ces meutres.

      oui choisis ton camp ,car ça devient méprisable

    • L’analyse que tu fais de la situation des retraites, c’est la même que celle de Le Duigou...

    • C’est sûr que la façon dont ça se goupille ne donne pas forcément envie ... mais dans ce cas, il y a d’autres syndicats, hein !

      Eh oui ! D’ailleurs, ils ont été crées TOUS, pour dézinguer la CGT... et... ça marche !

    • Mais oui j’ai bien compris le probléme

      En fait, tu veux dire : "Tous pourris !" quoi ? !

      Vive le FN et la CFT, non ?

      Tu prends ta carte dans un syndicat (si encore tu la prends !!!) comme on achète une boîte de haricots verts sur le rayon du supermarché ?

      Tu oublies (ou tu n’as jamais su) que le premier syndicat de travailleurs a été la CGT et que la suite de l’histoire du syndicalisme n’a été qu’une succession de manœuvres pour dézinguer la CGT, diviser les salariés, affaiblir la conscience de classe... et qu’il n’y a rien de plus urgent que d’unifier le mouvement syndical, à partir de bases de classes claires, en commençant par les renforcer dans la CGT, elle-même.

    • comme c’est désespérant ce fanatisme qui conduit à une médiocrité intellectuelle .
      Comprendre clairement la fonction éteignoir de la cgt ,comprendre sa dérive "droitiére" le carrierisme puant de ses cadres,et je pése mes mots,c’est être pro FN !

      allez avale encore des couleuvres,soutient plus ceux qui vont baffrer avec Sarko et critique ceux qui vont avoir une retraite de misére en partie à cause de la cgt.

      De presque 3 millions la cgt est passeé à environ 5 fois moins,
      vous avez fait un beau travail !!!

    • Oui il y a des syndicats qui ont été créés après guerre pour "dézinguer" la CGT. tout le monde connaît l’histoire de la "création" de FO.
      D’ailleurs le combat de toutes les droites en France n’a qu’un but : démollir tous les acquis de la Résistance dont la sécu, dont les retraites, dont les services publics, les congés, le droit du travail etc.
      En ce sens elles ont été aidées par certains syndicats, FO bien sûr mais d’autres aussi plus par essence, CFTC, CGC mais aussi par anticommunisme viscéral(CDFT).
      Ce qui eut pour effet la naissance de SUD à partir d’une scission de la CFDT PTT.
      Je crois que le "recentrage" de la CGT vient plus du glissement idéologique droitier de la CFDT
      la CGT prenant la place qu’occupait la CFDT et SUD prenant celle de la CGT.
      Si les syndicats ont des problèmes d’adhésion, ils le doivent aussi à leurs dirigeants qui se comportent plus comme des "patrons" de leurs adhérents que comme leurs porte paroles.

      Ball

  • Le DIGOU....THIBAULT.....DUMAS.....c’est qui ? des adhérents de la CGT ?

    Moi aussi,et mes conseillers c’est les syndiqués dans mon syndicat.Et j’informe ces syndiqués du 8eme étage,qui ne paraissent pas au courant,que les cheminots avec la CGT,seront dans une action de "HAUT NIVEAU" au mois de janvier.

    Dès fois qu’ils voudraient des "conseils"pour coordonner les luttes......

    LE REBOURSIER

  • Dites, donc, votre Le Digou... Je suis à SUD, mais prêtez le moi une petite demie heure... j’ai soixante ans... quelques trimestres... Il suffit qu’on parle...doucement... très doucement...

  • Ce qui est inquiétant, bien plus que cette "persistance", c’est le concept de "maison commune des retraites" qui a été présentée au congrès.

    http://www.humanite.fr/2009-12-10_Politique-_-Social-Economie_CGT-Comment-gagner-sur-les-retraites

    Pour une maison commune de retraite. Comment garantir la retraite de chaque salarié ?

    en lien, la note économique n° 124, daté de mars 2009 (12 pages)

    Cette notion est combattue par la fédération CGT des Organismes Sociaux

    • Merci pour les textes.

      Je les ai lus avec attention.

      En gros, de nombreuses affirmations déclaratives de cadres de la CGT en faveur du maintien du système, même s’il n’est pas exclus de faire appel, dans l’hypothèse d’une nouvelle réforme, à une part "d’assuranciel" à coté de la "répartition" ???

      Dans ce cas, il s’agit alors de remettre en cause le système lui-même !!

      Pour le concept de "maison commune des retraites", la dernière phrase du 2ième texte est très claire et rend très lisible ce dont il s’agit :
      "Pour l’organisation syndicale (la CGT), la garantie d’un taux de remplacement constituerait les bases d’une gestion convergente et solidaire des différents régimes de retraite qui elle-même pourrait se matérialiser institutionnellement dans une sorte de MAISONS COMMUNES DE LA RETRAITE."

      Bon, c’est plus clair maintenant, non ?

      Ben non, pas pour moi.

      J’ai l’impression qu’il me manque un décodeur pour comprendre ces 4 lignes faites d’un langage non pas technique mais technocratique à souhait, tellement obscur que seuls quelques initiés des clubs que fréquente Le Duigou sont capables de le comprendre.

      Juste 2 remarques :

       L’intitulé exact c’est MAISONS COMMUNES, c’est au pluriel, DE LA RETRAITE, c’est au singulier, ce qui permet pas vraiment de se représenter ce que ça signifie et ça semble presque opposé à LA MAISON COMMUNE DES RETRAITES.

       En 2005, au moment de la campagne sur le vote du TCE, les juristes nous expliquait que plus un texte est hermétique et obscur et moins il est démocratique. C ’est le sentiment que donne ce texte.
      En fait, on a l’impression qu’un concept est déterminé (maisons communes de la retraite) mais le contenu est suffisamment obscur, vague et flou pour qu’ensuite on puisse lui donner le contour que l’on veut au gré des évènements, du rapport de force...

      Une fois de plus, le fond rejoint la forme, ni l’un ni l’autre ne sont clairement définis et laissent planer toutes les incertitudes et inquiétudes possibles...

      Jak

    • Je ne comprends pas bien pourquoi aller chercher ailleurs qu’à la source les informations - voici les extraits du document d’orientation du 49ème congrès (non encore amendé il est vrai).
      http://www.congres49.cgt.fr/Document-d-orientation.html

      I - 88. Une« maison commune des régimes de retraite »

      I - 89. Malgré les sacrifices demandés aux salariés, la loi Fillon de 2003, en intervenant sur un certain nombre de paramètres (augmentation de la durée de cotisation et indexation des pensions sur les prix), n’a nullement garanti l’avenir des retraites. L’équilibre financier du système de retraite n’est pas assuré et il existe de plus en plus de retraités pauvres (double échec).

      I - 90. Le président de la République s’appuie sur cette situation pour évoquer la perspective d’un recul de l’âge de la retraite, l’affaiblissement du niveau des pensions. Un nouveau rendez-vous de négociation est ainsi programmé pour 2010, ce qui répond à l’exigence du Medef.

      I - 91. Certains parlementaires de l’Ump, certains experts, préconisent déjà une réforme structurelle et la mise en place d’un système unique par points de type assuranciel. Ce serait un système injuste et inégalitaire. Ils envisagent d’aller plus loin quand au recul de l’âge de la retraite. Ils refusent de consacrer davantage de ressources au financement des retraites.

      I - 92. La Cgt doit être en capacité de répondre aux attentes des salariés face aux menaces qui pèsent sur notre système par répartition, à la paupérisation des retraités liée notamment à la désindexation des pensions des salaires, à la perte de confiance dans le système.

      I - 93. Nous devons construire la retraite comme un « vrai salaire socialisé » dans un système institutionnel à nouveau stabilisé. Un socle commun de droits et de garanties devant conduire à plus de solidarité devra reconnaître la pénibilité des métiers, garantir l’ouverture des droits à soixante ans, avec un taux de remplacement d’au moins 75% et l’indexation sur les salaires.

      I - 94. La Cgt fera de la reconnaissance de la pénibilité, prévue dans la loi de 2003 et non mise en œuvre, le préalable à toute nouvelle discussion.

      I - 95. La Cgt propose de créer une maison commune des régimes de retraite qui serait une nouvelle institution de Sécurité sociale, fonctionnant sur la base d’une représentation des assurés, garantissant la viabilité de notre système et les règles de solidarité régissant les relations entre les différents régimes.

      I - 96. La question cruciale du financement

      I - 97. Patronat et gouvernement vont redoubler d’efforts pour présenter le financement de la protection sociale comme un coût pénalisant la capacité concurrentielle des entreprises françaises sur le marché international. Cet argument qui n’a d’autre but que de préparer l’opinion publique à un désengagement total des entreprises du financement de la santé et de la politique de la famille doit être combattu. Il nous faut mener la bataille d’idées pour expliquer les véritables causes des difficultés rencontrées par les entreprises françaises et argumenter nos propositions de financement fondées sur la richesse créée par le travail pour promouvoir l’emploi, les qualifications et les salaires

      I - 98. La Cgt n’entend pas non plus escamoter la question du financement des retraites qui n’est pas insurmontable. Il faut organiser l’augmentation de la part du revenu national consacrée aux retraites pour répondre aux évolutions démographiques et garantir les niveaux des pensions.

      I - 99. D’où les propositions, en matière de retraite comme pour l’ensemble de la Sécurité sociale, d’une mise en cause des exonérations de cotisations sociales patronales, d’une taxation des revenus financiers des entreprises et d’une modulation de la cotisation en fonction de l’évolution des salaires et de la valeur ajoutée des entreprises.

    • Allez chercher les infos à la source ,oui mais ne soyons pas naifs ,ce texte passe sous silence d’abord :

      1) que l’abandon des 37, 5 ans n’a jamais été dans un texte voté dans un congres

      2) que la fonction de conseiller n’existe pas.

      3) et 75% de quoi ????

      Alors les textes,ça sert pour dorer la pilule en attendant la misère des retraités est réelle,et s’étend.
      Et surtout la stratégie de luttes basée sur la calendrier de sarko avec des journées tous les 15 jours,interdit la victoire
      Et c’est bien cela qui est recherché.
      Alors les textes ...

      C’est si compliqué d’écrire ;

      retraite à 60 ans

      37,5 ans de cotises

      75% du dernier salaire net.

      Et accessoirement quel silence dans les textes entre 1997 et 2002 sur la réforme balladur que les ministres cgt ont appliqué à la virgule prés !

      refuser d’être si simple ,c’est parcequ’on n’en veut plus .

      Copas a bien raison mais je ne pense pas que c’est avec la base des syndicats qu’on peut reconstruire ,c’est à l’extérieur,car 92% des salariés y sont ;
      Quand va venir l"heure du massacre des retraites (que ne vivront pas thibault et consorts) la base cgt (encore plus cfdt) dans leur ensemble fera exactement ce qu’elle a fait en 2003 alignement et démission.

      oui effectivement des milliers on manifesté au cris de gréve général mais pas la majorité de la base cgt ;
      Dans ma boite C’est tous les jours de gréves en 2003 qu’on a du s’affronter avec la cgt qui ne voulait que la fin de la gréve et SURTOUT pas revenir sur les37,5 ans

      En 2010 ce sera pareil.

      Comment pourrait il en être autrement ?
      ces camarades défendent encore leur direction.
      ça c’est vu au dernier congrés.

      L’outil syndical cgt n’est plus réformable,tout comme la cfdt.
      Quel syndicaliste peut encore rester dans un syndicat affilié à la CES ??

      Je suis à sud ,si un jour Sud y rentre,je démissione,car si on ne se fixe pas des barrieres à ne pas franchir on accepte tout.

      oui c’est la lutte des classes qui dirige l’histoire mais pas seulement ,Marx a trop vite évacué la morale .

      autre chôse bénigne ,voire sans importance diront certains,je ne le crois pas par la symbolique que cela induit :
      la cravatte que Thibault se croit obligé de porter au derneir jour du congrés :
      pitoyable !
      singer la cadre sup ! quelle morale !

      je suis bien péssimiste pour la suite ,mais je suis bien d’accord avec Marx sur cela au moins :
      "l’émancipation d’es travailleurs sera l’oeure des travailleurs EUX MEMES "
      et pas des structures syndicales.

    • Faut pas s’énerver comme ça 80 115 :) ai je émis un quelconque jugement de valeur sur ces textes ? non....J’ai juste dit , pour discuter faisons le sur les textes originaux. Et ce que tu dis sur les abandons des 37 5 est très jute, de même sur les 75 % etc...

    • mais tres cher 172-2 quand tu ecris:Et ce que tu dis sur les abandons des 37 5 est très jute, de même sur les 75 % etc.." c’est trés insuffisant,car c’est sur tout que c’est tres juste. ;-)

    • Absolument pas d’accord sur bcp de choses que tu as écrites. Est ce méconnaissance ou volonté de ta part ?

      Copas a bien raison mais je ne pense pas que c’est avec la base des syndicats qu’on peut reconstruire ,c’est à l’extérieur,car 92% des salariés y sont ; Quand va venir l"heure du massacre des retraites (que ne vivront pas thibault et consorts) la base cgt (encore plus cfdt) dans leur ensemble fera exactement ce qu’elle a fait en 2003 alignement et démission.

      Rien que ça c’est faux. Quant au fait que 92 % des salariés ne soient pas syndiqués, très juste, je dirais même, c’est bien le problème !!!!

      oui effectivement des milliers on manifesté au cris de gréve général mais pas la majorité de la base cgt ;

       ? Des chiffres et des preuves pour corroborer de telles accusations, ce serait un minimum - moi j’ai vécu et je vis tous les jours le contraire. On le voit par exemple avec les sans pap. Où sont les beaux parleurs qui donnent des leçons d’humanité aux camarades de la CGT sur le terrain ?!?

      Dans ma boite C’est tous les jours de gréves en 2003 qu’on a du s’affronter avec la cgt qui ne voulait que la fin de la gréve et SURTOUT pas revenir sur les37,5 ans

      C’est quoi "ta boîte" ? Et toi, tu es syndiqué-e où au juste ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas des p bs chez nous, que ts les camarades sont beaux intelligents et déterminés mais je trouve que tes propos sont excessifs et assez dégueulasses en fait.

      En 2010 ce sera pareil.

      donc tu es Mme Irma ?

      Comment pourrait il en être autrement ? ces camarades défendent encore leur direction. ça c’est vu au dernier congrés.

      Bravo !! pour qqu’un qui critique la direction de la CGT (et je ne suis pas forcément en désaccord !!!) tu lui sers la soupe.

      Soit tu n’y connais rien ,soit tu es de mauvaise foi. tu sais ce que c’est qu’un Congrès ? comment on trie les délégués ? Comment pn tord les règles ? Ce congrès tu crois qu’il reflète la majorité de ce que pensent les camarades de la base ? Et bien NON. Et on ne tardera pas à le voir crois moi.

      Quant à "défendre sa direction"... Si tu crois que quand on doit choisir entre défendre sa peau et défendre sa direction on choisit la direction c’est grave.

      L’outil syndical cgt n’est plus réformable,tout comme la cfdt. Quel syndicaliste peut encore rester dans un syndicat affilié à la CES ??

      Ecoute, ça me fait rire ton histoire... Je vais t’expliquer une ou deux choses....

      Je suis à sud ,si un jour Sud y rentre,je démissione,car si on ne se fixe pas des barrieres à ne pas franchir on accepte tout.

      Ah ben voilà :) marrant je m’en serais doutée !

      Bon pour ta gouverne on a croisé A coupé plusieurs fois sur le Congrès de la CGT - elle était venue "fricoter" avec les immondes pourris de la cégète, tu te rends compte ?

      Quant à SUD et la CES...Tu sais pkoi jsuqu’à présent SUD n’est pas à la CES ? tu veux nous faire croire que c’est slmt par volonté politique ? Non ! C’est aussi une question de statut - SUD ne faisait pas partie des 5 OS représentatives....Attendons de voir qu’elle le devienne, et on verra si la direction nationale de SUD Solidaires ne va pas à la CES..On en reparlera alors. Quand on est exclu d’un "club" c’est plus arrangeant de dire qu’on ne veut pas y aller....

      Cela étant dit tu vois je suis à la Cégète et je suis écoeurée par la CES, et je pense que nosu devrions rapidement sortir de là - comme quoi ...

      oui c’est la lutte des classes qui dirige l’histoire mais pas seulement ,Marx a trop vite évacué la morale .

      La morale ? quelle morale ? Pour moi les pbs de la CGT et d’autres OS, ce sont des pbs inhérents à la lutte DES classes et à la lutte DE classe. Ce qui est irréaliste c’est de penser que les orgas de la classe ouvrière ne sont pas traversées en leur sein même par cette lutte...

      autre chôse bénigne ,voire sans importance diront certains,je ne le crois pas par la symbolique que cela induit : la cravatte que Thibault se croit obligé de porter au derneir jour du congrés : pitoyable ! singer la cadre sup ! quelle morale !

      Et bien figures toi que là encore, ns ns rejoignons j’ai fait exactement la même remarque, la m^me critique cela m’a prodigieusement agacée, c’était le symbole de sa soumission intellectuelle...Mais franchement ,c’est un détail parmi d’autres et je ne crois pas qu’on puisse construire quo i que ce soit sur des détails..

      je suis bien péssimiste pour la suite ,mais je suis bien d’accord avec Marx sur cela au moins : "l’émancipation d’es travailleurs sera l’oeure des travailleurs EUX MEMES " et pas des structures syndicales.

      Parce que tu vois les structures syndicales comme autre chose que les travailleurs eux-mêmes - ça correspond en effet à une partie de la réalité - la bureaucratisation et le phénomène de caste des OS - mais c’est également faux.
      Il y a tte une partie des syndiqués des OS qui n’est pas ainsi.

      Moi je proposerai qque chose plutôt que de ressasser sempiternellement les mêmes choses qui ne font rien avancer... Que les avancées et droits acquis dans les luttes ne bénéficient qu’aux salariés qui se seront effectivement battus ou des accords qui ne bénéficient qu’aux syndiqués des signataires.... là on devrait avoir un peu plus de monde dans les OS et les choses commenceront peut être à bouger. sérieusement.

      Une DS qui en a ras le cul de la lutte par procuration de la grande majorité des salariés, non seulement parce que c’est injuste mais parce que ça ns plombe au sein même de nos OS !!! et des critiques stériles sur les OS genre querelles de chapelles.

    • il faudrait faire attention à ce que l’on revendique, et éviter les conneries !!!!

       37,5 années : si on prend ce chiffre sans précaution, beaucoup de salariés ne pourront pas avoir la retraite à 60 ans, notamment les jeunes, les chômeurs en fin de droit, au RSA, etc...

       75 % du NET ????? là, c’est incroyable ! C’est moins que le taux actuel ! Le taux de remplacement actuel est de (chiffres du COR)

      2003 2004 2005 2006 2007 2008
      exonération de CSG 84% 85,7% 86,1% 88,3% 88,3% 89,3%
      CSG taux réduit 80,4% 82,1% 82,4% 84,5% 84,5% 85,5%
      CSG taux plein 78,1% 79,7% 79,7% 81,8% 81,7% 82,7%

      (pour une carrière complète au SMIC)

      pour un fonctionnaire, le minimum garanti est 100% du SMIC !!!!

      en 2001, le taux de remplacement était globalement de 84% dans le privé, 77% dans le public !

      Alors, revendiquer 75% du net : le patronat en rêvait, certains démagogues le proposent ?

    • Et oui... ça a provoqué un tollé au Congrès (ça les médias n’en ont parlé) qui a traversé le faux clivage pour/contre Thibault- et y compris chez certains qu’on qualifierait de "suivistes"...-

      75 % du Net juste un scandale.

      Quant au 37.5 annuités, comme ça dans le vide, en effet, ça excut un paquet de monde...

      Je ne disais pas que j’étais d’accord avec ça mais avec la personne qui disait que c’était pas bien !

      LL

    • oui, 75% du net, c’est la revendication dégueulasse que j’ai déjà lue dans pas mal de tracts SUD

      à leur décharge, peut-être ne savent-il pas de quoi ils parlent, et confondent-ils NET et BRUT !!! mais je crains que non....

      Oui, évidemment, il faut revenir sur toutes les mesures Balladur (dans le privé) :
       37,5 années ( et plus justement, 30 ans, comme le rappelle un camarade)
       les 10 meilleures années (dans le RG)
       salaires portés au compte revalorisé sur le salaire moyen, et non sur l’inflation
       pension versée revalorisée sur le salaire moyen, et non sur l’inflation

      Les compléter par des validations gratuites pour les années d’étude (cela doit être payé intégralement et uniquement par le patronat, puisque c’est lui qui exige toujours plus de diplômes) , les périodes de recherche d’emploi, etc... la prise en compte de la pénibilité pour un départ anticipé ( attention à ne pas argumenter sur l’espérance de vie : on ferait le jeu du patronat

      Aucune pension ne doit être inférieure au SMIC CGT (lui même bien insuffisant pour vivre dignement, puisqu’il n’est plus revalorisé depuis des années ! si mes souvenirs sont bons, on le revendiquait à 10.000 F au milieu des années 90)

      à propos de minimum professionnel

      le dernier congrès de notre fédération CGT des Organismes Sociaux avait revendiqué le minimum professionnel à l’embauche à 1980 euros, pour un salarié sans diplôme, ni expérience professionnelle


      A propos de démagogues :

      A la Sécu, nous avions 75% du brut après 30 ans de cotisation : la CFDT, la CGC et la CFTC ont cassé notre régime en 1993 (premier régime complémentaire "spécial" à être pulvérisé !) . Je n’oublie pas que ce sont ces mêmes qui prétendaient que nous allions toucher plus en retraite en passant à l’ARRCO/AGIRC qui sont parfois passés... à SUD, qui utilisent aujourd’hui ces mêmes arguments démagogiques sous des couverts "révolutionnaires"

    • 80115,si je comprend bien d’après toi les syndicats ça vaut rien,Marx a rien compris et le seul esprit éclairé c’est toi.

      Quand tes lumières révolutionnaires auront éclairé le bon peuple,nous serons avec toi.

      C’est pour quand ?

      LE REBOURSIER

    • Exact je me suis mélangé les pinceaux, il fallait lire 75% du dernier salaire.

      au temps pour moi .

      Pour les 37,5 ans abandonné par la cgt sans mandat ,les camarades expliquent qu’en fait ça exclu beaucoup de gens,mais avec 40 ans ça en exclut encore plus !
      quelle avancée !!

      et puis pourquoi si 37,5 ans n’était pas une bonne revendication l’avoir défendu en 1995 ?

      j’interroge toujours les camarades cgt là dessus et jamais de réponse.
      Et évidemment que ces 37,5 ans sont abandonnés par la direction sans mandat ,alors là ils s’en foutent un max.
      la démocratie pfuitttttt,on s’en fout !!

      les chiffres sur la base qui se plie à la ligne de la direction mais c’est trés simple voir vote au dernier congrés environ 75%
      c’est autre chôse que l’évaluation subjective ,tout comme le fait que la cgt a perdu les 3/4 de ses adhérents en 30ans !

      Quand Juppé dit en 2003 que la réforme Fillon se passera bien car les "chôses ont changé du coté des syndicats" c’est parcequ’il sait que la cgt va abandonner les 37,5ans.
      la droite le révait la cgt l’a fait !

      je ne suis pas mme Irma,mais faut pas être devin pour suivre la ligne de la direction CGT.
      Ainsi dés la lutte des cheminots contre la contreréforme des retaites ,il était évident que la cgt freinerait des 4 fers.
      et c’est ce qui est arrivé.

      le refus de l’extension des luttes,de leur prolongement,le refus de populariser la gréve générale,la casse systématique des assemblées generales,et des coordinations est une constante de la cgt de la base.

      Toutes les gréves dans mon service en 2003 ont illustré cela .

    • camarade le boursier stp arréte de te faire plus sot que tu l’es ;-)
      marx qui fait tres attention aux mots,aux concepts a écrit que l’émancipation sera l’oeuvre des travailleurs eux mêmes,et apas l’oeuvre des organisations de travailleurs.

      Ce qui signifie bien qu’il se méfie de la bureaucratie.

      Il ne dit pas que les syndicats ne servent à rien,ni moi non plus,mais que comme disait aussi Lénine,le peuple est plus révolutionnaire que le parti.

      mes lumiéres ,enfin celles d’un syndicaliste lutte de classe non fétichiste d’une orga,valent largement celles de Thibault,le Duigou etc....
      c’est pour quand ?? je sais pas sauf avec la cgt là je sais,c’est jamais !

    • Je suis d’accord avec toi, de plus 75% du dernier salaire, alors que 40% des salariés arrivent à l’âge de la retraite en fin de droit de chômage.
      je désespère de ces mots d’ordre simplistes.
      Il faut réfléchir autrement, je pense.

      Tout d’abord, il s’agit vraiment du partage de la richesse créée, c’est 10 points de PIB par an qui sont passés de la poche des salariés vers celle des actionnaires, et ce, depuis 1986, soit 180 Milliards d’euros, donc il y a de l’argent.

      Ensuite, il s’agit vraiment d’avoir une société de plein emploi. A la CGT, malheureusement il n’existe pas de véritable débat sur la place du travail, si on reste marxiste, Marx a très bien expliquer le système de production ainsi que comment il fonctionne mais il n’a pas traité "on produit quoi"
      Aujourd’hui ce sont des questions qu’il faut se poser, passer d’une société de consommation à une société d’usage.

      Est ce le travail qui est aliénant ou le marché du travail qui rend le travail aliénant.

      Le problème de la maison commune des retraites, c’est son flou, le manque de débat sur ce que l’on met dedans, comment ça marche ?

      Parce que historiquement, il y en a qui me font hurler de rire quand il se réfère au CNR, pour mémoire le CNR avait comme proposition, lors de la mise en place de la sécurité sociale et du système de retraite une caisse commune pour tous les français, il faut relire les ordonnances de 44 sur la mise en place de la sécurité sociale, ceux qui s’y sont opposés sont les syndicats CGT qui avaient déjà une caisse de retraite cheminot électricien etc, tous les régimes spéciaux d’aujourd’hui qui sont remis en cause, et pas comme certains le disent vous n’avez pas voulu de nous.

      De même pour les assurances maladies, ce sont les mutuels qui se sont opposés à un remboursement à 100%, voulant garder une partie de leur prérogative.
      NON, c’est bien eux qui n’ont pas voulu y entrer, les corporatismes forts nous amènent aujourd’hui à cette situation, où c’est le retraite en elle même qui est remise en cause.

      pour ceux qui ont des doutes, les débats sont disponibles au JO de 1944, il suffit de les chercher.

      le problème, dans ce débat sur les retraites, c’est que rien n’est vraiment mis sur la table, le niveau de connaissance n’est pas le même pour tous et chacun débat en fonction de ce qu’il croit comme étant la vérité.

      la seule chose qui vaille, à mon sens, c’est d’avoir le plus haut niveau de protection sociale du salariat, et ceci afin de retirer le salariat du marché du travail.

      On ne peu pas rester sur un double système d’entrée en retraite, l’âge et le nombre d’année de travail, cela doit être l’un ou l’autre, les deux sont contradictoires, mais quand aura t on un débat la dessus, ceux qui écrivent qu’en 70 il fallait avoir trente ans de cotisations, soit, mais la retraite était à 65 ans.

      Le temps de formation après l’école obligatoire, est il du temps de formation professionnalisant ? auquel cas c’est du temps de travail, dans tous les cas c’est un investissement personnel pour l’ensemble de la société et la société doit en tenir compte.

      Autre exemple, la pénébilité, tous les métiers sont pénibles soit physiquement soit moralement par le stress, c’est pourquoi je pense que l’âge de la retraite n’est pas à 60 mais à 55 ans.

      Dans les assiettes de cotisation, pourquoi n’est pas entré le travail gratuit, celui que l’on fait par exemple sur internet pour des réservations, mais il y en a beaucoup d’autre, c’est autant d’emplois en moins donc de cotisations.
      Etc, ce débat devrait nous amener à débattre d’une autre société, en restant exclusivement sur le financement des retraites, la bataille semble perdue d’avance.

  • Cette question est beaucoup plus importante qu’elle ne parait.

    Sarko va reprendre l’offensive très très lourdement sur les retraites.

    Il n’y a aucunement lieu d’être surpris de ce qui s’avance vers nous.

    Le choix des organisations ouvrières dans leur façon de se préparer à cette nouvelle agression est significatif.

    Comme un pays qui en voit un autre masser des troupes à ses frontières, qui se met à faire revenir un vieux diplomate vermoulu, sans se mettre en ordre de bataille, la direction de la CGT demeure incapable et ce n’est pas la seule, à dresser les lignes, organiser dans la résistance l’unité des travailleurs.

    Alors oui ce qui se passe dans la CGT concerne l’ensemble des travailleurs et des jeunes de ce pays.

    Oui ce syndicat doit être renforcé, mais oui la direction de ce syndicat est pour l"essentiel couchée devant la bourgeoisie. Comme les autres organisations syndicales pour l’essentiel, très en difficulté de construire une résistance.

    Ces directions syndicales sont persuadées, avant la bataille, de ne pas pouvoir empêcher les coups de force de la bourgeoisie. Elles ont une lourde odeur de défaite avant même le premier coup de fusil.

    L’atonie du mouvement social a son épicentre dans un énorme problème d’organisation dans une société qui rejette massivement le capitalisme et son libéralisme appliqué.

    Cette question d’organisation du mouvement social de résistance, ses nécessités, est compatible avec les syndicats dans beaucoup d’endroits, mais il ne l’est pas avec ses centralisations oligarchiques qui ont largement prouvé l’inefficacité de leur orientation.

    Pourtant ceux-ci (comme sur les sans-papiers par exemple) devraient vois que quand ils s’y mettent avec détermination , ça marche !

    L’offensive nouvelle sur les retraites qui vient impose :

    1) des cadres organisationnels ouverts de la classe avec l’objectif de la centralisation de ceux-ci afin de n’avoir qu’un seul interlocuteur face à la bourgeoisie, incontestable, démocratique, sous contrôle étroit et précis des travailleurs.

    Ca veut dire, des comités de mobilisation de bas en haut à mettre en place dés maintenant.

    Avec appel à toutes les organisations, hommes et femmes de bonne volonté, associations, syndicats, partis à renforcer et créer dans chaque quartier ces cadres unitaires de résistance.

    2) Le curseur de la résistance doit dés maintenant être placé dans notre camp, en revenant sur les reculs enclenchés ses dernières années sur les retraites.
    Il s’agit donc de porter nos revendications sans attendre que la bourgeoisie enfonce contre nous le curseur.

    Ca sera alors à la bourgeoisie et Sarko de devoir démonter notre argumentation avant de pouvoir aller plus loin contre nous.

    3) Une indépendance la meilleure vis à vis de la bourgeoisie par l’expulsion des conseillers et autres qui ne sont pas l’émanation des travailleurs.

    4) engager la bataille idéologique contre la bourgeoisie qui essaye en ce moment (l’histoire de l’identité nationale n’ayant pas marché) de préparer le terrain en dressant la jeunesse contre les soit-disant profiteurs du baby boom.

    Car c’est là qu’idéologiquement ça se joue : la bouregoisie va essayer de faire passer pour des égoïstes profiteurs les vieux travailleurs, en instrumentalisant la jeunesse contre ces derniers, pendant que d’un autre côté elle instrumentalise les personnes âgées contre la jeunesse en partant de la sécurité.

    La bataille passe donc par le principe de réalité des niveaux médians des retraites telles qu’elles sont actuellement, comme outil de propagande et, par la dénonciation indispensable du gavage des oies bourgeoises qui saigne notre société.

    L’heure est à la constitution d’outils massifs de résistance, de la base vers le haut, mais évidemment ça se joue dans la structuration et la stabilisation en bas...

    Seule une démarche prenant appui sur des comités ouverts essayant de battre rappel des bras et des cerveaux, en bas, des militants, sympathisants, travailleurs, chômeurs, retraités, jeunes, des partis, syndicats et associations, peut permettre de remettre du muscle et de la viande sur le squelette décharné des organisations du mouvement social.

    • çà cogite dur, et c’est tant mieux

      il ne faudrait pas idéaliser "la base"
      je veux parler des élus dans les entreprises :
      certains font leur boulot de représentants des salariés

      d’autres, font tourner leur petite entreprise :
      heures de délégations
      cumul des mandats...
      gestion du CE : eurodisney, le puy du faou...bonjour la culture

      s’ils n’ont pas de culture syndicale et Politique
      ils ne peuvent pas faire de l’éducation populaire
      auprès des salariés, en perte de repères, abandonnés

      peu ou pas formés :
      le code du travail ne s’use qui si l’on ne s’en sert pas

      la confédération est ver-rouillée
      elle a formé une élite pensante qui ne se donne pas la peine de discuter et de transmettre ses réflexions, ses analyses

      ce qui me gène chez Thibaud, en plus de sa cravate, c’est sa façon de s’exprimer :

      il cause riche au moment ou Sarko cause popu
      cherchez l’erreur...

    • Oui, 100 % d’accord avec ce qu’écrit Copas.

      Il est urgent de créer les cadres organisationnels cités, afin de construire un large mouvement qui ne subira pas les évènements, mais qui pour une fois aura l’initiative et sera en mesure de construire un rapport de force favorable.

      Sur ce sujet, l’ensemble de la classe doit pouvoir se retrouver...

      Jak

    • Chers camarades, souvenons nous qu’en 1970, il suffisait d’avoir cotisé 30 ans pour toucher sa pension à taux plein : cela permet de réaliser la regression sociale que nous avons connue en 40 ans !

      En 2010, comme en 2003, il n’y a qu’une seule revendication claire pour les travailleurs :

      RETOUR AUX 37.5 ANS POUR TOUS AVEC 75% DU DERNIER SALAIRE !

      Si la direction de la CGT ne veut pas toujours l’entendre, il faudra lui faire entendre de force !

    • "Éducation populaire" ????

      Dis moi, tu crois que c’est exclusivement par des cours magistraux que s’enseigne la conscience de classe et le goût de la lutte ?

      Excuse moi de ne pas être d’accord....La théorie sans la pratique c’est rien - quand les équipes syndicales sont bonnes font bien leur taf (et il y en a !!) elles se débrouillent pour faire apparaître les contradictions du capitalisme et ses volontés réelles dans les FAITS - qui parlent mieux aux salariés que n’importe quelle démonstration théorique.

      Et puis le reste sur ces enfoirés de syndicalistes qui branlent rien et s’en foutent plein les patounes, ça commence aussi à être gonflant. Grave. Quelle que soit l’OS visée. Je ne dis pas que ça n’existe pas mais prendre prétexte de qques pommes pourries pour virer tout le panier.... gare au retour de bâton du capital...

    • il faudrait faire attention à ce que l’on revendique, et éviter les conneries !!!!

       37,5 années : si on prend ce chiffre sans précaution, beaucoup de salariés ne pourront pas avoir la retraite à 60 ans, notamment les jeunes, les chômeurs en fin de droit, au RSA, etc...

       75 % du NET ????? là, c’est incroyable ! C’est moins que le taux actuel ! Le taux de remplacement actuel est de (chiffres du COR)

      2003 2004 2005 2006 2007 2008
      exonération de CSG 84% 85,7% 86,1% 88,3% 88,3% 89,3%
      CSG taux réduit 80,4% 82,1% 82,4% 84,5% 84,5% 85,5%
      CSG taux plein 78,1% 79,7% 79,7% 81,8% 81,7% 82,7%

      (pour une carrière complète au SMIC)

      pour un fonctionnaire, le minimum garanti est 100% du SMIC !!!!

      en 2001, le taux de remplacement était globalement de 84% dans le privé, 77% dans le public !

      Alors, revendiquer 75% du net : le patronat en rêvait, certains démagogues le proposent ?

    • pour enfoncer le clou

      une étude du Sénat, qui ne sont pourtant pas de dangereux révolutionnaires

      http://www.senat.fr/rap/r05-486/r05-4867.html

      Avant de raconter des conneries, certains feraient mieux de lire un peu !

      Ils offrent un boulevard à la capitalisation : c’est juteux pour certains syndicalistes, et ça fait des bonnes planques dans le système du "paritarisme", j’irai dire parmi les parasites !

      Avec de tels "révolutionnaires", le gouvernement aura beau jeu de nous monter, preuves à l’appui, qu’il "sauve" les retraites !

    • Ah la JEANNE,tu as tout compris.C’est abominable ces délégués qui font tourner leur petite entreprise.

      J’espère que tu n’as pas fait une demande d’embauche ?

      Moi oui,à la CGT.Tu sais pourquoi ? parce que je vais partir à la retraite à 50 ans,avec un montant de pension calculé sur mes 6 derniers mois de salaires.

      Bon,c’est vrai qu’avec la CGT parfois il faut faire grève.Mais c’est bien connu les cheminots ils sont plus souvent en grève qu’au boulot.Question d’habitude.

      Et puis j’ai cette chance d’être à TGV x 2.

      Train à Grande Vitesse au boulot et après l’autre TGV ( Tequila,Gin,Vodka )

      Mais chuuuut ! ne répètes pas tout ça.Des fois qu’il y ait des jaloux qui décident de s’embaucher à la CGT.( se syndiquer comme ils disent )

      LR

    • ces enfoirés de syndicalistes qui branlent rien

      Peut-être, et même sûrement qu’ils n’en sont pas tous là.

      Mais suffit pas de "branler" quelque chose. faut encore que ça soit la bonne chose au bon moment. Et pas avec n’importe qui.

      J’espère que tu vois de quoi je veux parler ?

      Tu peux me citer un exemple d’une quelconque action syndicale de ces 40 dernières années qui se soit soldée par UN PROGRES par rapport aux acquis du programme du CNR. Je dis bien par UN ACQUIS et pas par un statu-quo remis en cause six mois après. Même les soi-disant "acquis" de 68 étaient bien en deça du Programme initial. Et encore je ne parlerai pas de la Constitution fascisante de 58 qui en est sortie renforcée.

      Alors si personne ICI n’est capable d’en tirer la conclusion qu’il y a certainement une erreur quelque part, sinon volontaire, du moins systématique, vaut mieux qu’il aille réétudier les "Principes de Probabilité".

      Quant à imaginer qu’un corps vivant constitué, (Comme le Prolétariat par exemple), mis en face d’une situation régressive, va "Ad aeternam vitam" persister dans le soutien de l’erreur c’est faire fi de toute référence aux principes de l’évolution des organismes vivants. Et les masses sont dans leur ensemble des "organismes vivants".

      Au mieux, dans cette situation, un "organisme vivant" va se replier sur lui-même pour tenter d’économiser ses forces pour survivre au mauvais passage coûte que coûte. Et c’est ce que font les masses en l’absence des anticorps et éléments structurateurs et de leur rôle de défense. Elles tentent de survivre et larguent les éléments inutiles. Entre autre les Syndicats et Partis qu’elles ont nourri au détriment de leur forces propres et qui non seulement deviennent des charges, mais de surcroît des charges inutiles et dangereuses dans l’immédiat.

      G.L.

    • Le taux de remplacement supérieur à 75% ?
      certainement pas pour les fonctionnaires,déja ça fait un paquet de millions d’exclus ;
      Ensuite dans le privé,ça m’etonne que ce soit tout le monde
      les chiffres du COR sont plutôt théorique en fait la réalité des retraités n’est pas les chiffres du cor .

      La cgt a abandonné les 37,5 nas sans débar,toi tu dis certains travailleurs n’auront pas les37,5 nas,c’est vrai mais c’était déja le cas en 1995 quand la cgt défendait les 37,5 ans !
      alors là oui tu la défendait cette revendication de ta direction,même s’il elle excluait des milliers de travailleurs,ça te dérangeait pas.
      puis ta direction te dit de ne plus revendiquer les 37,4 ans et tu critiques ce que tu défendais la veille !
      Bravo le suivisme,le comportement moutonnier.
      Et si 37,5ans excluent des travailleurs,avec 40 ans c’est ecore pire ,alors bravo aussi l’intelligence !!!

      je vais faire 2 ans et demi de plus pour enrichir le patronat,mais la cgt dit que c’est un bon compromis

      joyeux noel

    • c’est un peu court !

       en 1945, la durée exigée était de 15 ans ; en 1947 (gouvernement de droite), elle passe à 30 ans ; elle passe à 37,5 années en 1972 (je m’en souviens, pour avoir fait l’une de mes premières grève) sous le gouvernement Pompidou
       1993, réformes Balladur, en plein mois d’août, avec le soutien du PS, de la CFDT, CFTC, CGC, FO
       1993-1994 : casse de la CPOSS par la CFDT, CFTC, CGC : on avait 75% du brut après 30 ans de cotisation, depuis 1957 -à 60 ans- , donc bien avant la retraite à 60 ans

       1995, je ne me souviens pas que le mot d’ordre était 37,5 ans et 70% du net, mais plutôt de l’abrogation des mesures Balladur, machine de guerre à retardement ; et surtout de la casse de l’Assurance Maladie, soutenue par la CFDT, CGC, CFTC

    • le fait que je ferais deux ans et demie de plus parceque la cgt a délbéremment saboté la lutte en 2003 tu trouves que ça fait un peu court ?

      pas moi ,ni des millions de fonctionnaires.

      Tu te souviens pas qu’en 1995 on avait des milliers de banderolles avec 37,5 ans de cotise ?
      et que c’était dans les revendications ?

      ben alors pourquoi ce tel débat à la cgt en 2003 ,si ces 37,5 ans n’avaient jamais existé ?

      ha le fanatisme de parti ,de syndicat !

  • Un truc que me "chiffonne"... A propos du vote a 75%... J’aime si quelqu’un m’explique le sens "démocratique" d’avoir impose (dans le congrès CGT) que le vote "pas exprime" des certaine syndicat soit considéré obligatoirement comme vote "POUR" la "transformation" de la CGT propose par la direction de Thibault ?

    • Il ne faut pas s’étonner outre mesure. Il y des gens qui rosissent au fil du temps .. et qui finissent sans couleur. Je considère toujours que la CGT est un syndicat de classe et de masse et qu’il doit le rester. J’en suis adhérent pour ma part depuis 65 ans. Une petite critique, si vous le permettez. Critiquer la CGT de l’extérieur est facile. C’est plus compliqué de la faire de l’intérieur. Alors comme le dit ici quelqu’un : adhérez à la CGT ! ... si vous voulez vraiment faire bouger les choses.

    • Il serait donc interdit de critiquer la CGT, si on n’en est pas adhérent.

      Cette LOI s’applique t-elle de façon générale pour tous ceux qui ne font pas partie de ?

      Si on ne peut critiquer que si on est soi-même adhérent, ça va limiter beaucoup l’exercice de l’esprit critique.

      Est-ce valable QUE pour la CGT ? Aurait-elle un statut particulier ? Sa direction détenant LA VÉRITÉ, elle serait donc au-dessus des critiques ?

      Par exemple, en 2003, j’ai vu des militants de la CFDT en pleine manif contre la "réforme" des retraites, déchirer leur carte syndicale parce qu’on venait d’apprendre que la direction de la CFDT avait signé, comme d’habitude...( le "comme d’habitude", ça fait un peu critique, non ?)

      Dans ce cas, est-il possible, cher camarade adhérent de la CGT depuis 65 ans, de critiquer la CFDT ?

      OUI ou NON ?

      Quand la direction de la CGT prend une décision qui en entraîne d’autres auprès de ses partenaires syndicaux, on ne peut émettre aucune critique si on est adhérent d’une autre organisation syndicale ?

      Tu conviendras, cher camarade, que ça limite beaucoup le dialogue et le débat entre militants syndicaux.

      Et puis, interdire l’esprit critique, même envers la CGT, ça fleure pas bon la démocratie, non ?

      Au lieu d’appeler d’éventuelles critiques, des sacrilèges, ne vaudrait-il pas mieux y répondre en argumentant ?

      Qu’en penses-tu ?

      Jak

    • Avec le recul, c’est assez "drôle" de relire les débats..