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Les courants majoritaires de la direction du Parti communiste français (PCF) au pied du mur... de Berlin 

Publie le lundi 28 décembre 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Pierre Kulemann

Les courants majoritaires de la direction du Parti communiste français (PCF) au pied du mur... de Berlin !

Décryptons ensemble les "décrypteurs" !

Avant-propos

Le journal "L’Humanité" a publié un hors-série exceptionnel à l’occasion du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin 1

Marie-George Buffet, secrétaire générale du PCF, Pierre Laurent, coordinateur du PCF et Francis Wurtz, membre éminent du Conseil national du PCF ont contribué à ce hors-série, ce qui permet raisonnablement d’affirmer qu’on a là la position des courants principaux de la direction du PCF sur le sens à donner à la chute du mur de Berlin.
Bruno Odent, responsable de la rubrique internationale de "L’humanité" nous dit que""L’Humanité" et "L’Humanité Dimanche" se sont mobilisées pour décrypter la signification profonde de l’évènement"2 .

Je vous invite, si vous en avez le temps et le goût, à vous livrer avec moi à une petite enquête politique pour "décrypter les décrypteurs", et abonder dans leur sens ou encore tenter d’enrichir leur analyse, si cela nous paraît pertinent !

1. Avant-propos
2. Le mur de Berlin et Gorbatchev
3. "La fin de l’histoire" du socialisme réellement existant ?
4. Zhao Gao,"De la nature d’un daim comme étant celle d’un cheval"
5. Le capitalisme termine sa course, le socialisme, première phase du communisme, commence la sienne !

Le mur de Berlin et Gorbatchev

Examinons d’abord la liste des invités à ce "débat" et commençons par Andrei Gratchev, ancien conseiller du président Mikhail Gorbatchev. Il nous dit :"Je suis fier du rôle primordial de déclencheur politique de cette transformation globale de la situation mondiale qu’a joué le projet de démocratisation lancé par la perestroïka"3

Nos lecteurs savent-ils que ce n’est pas l’opinion des Russes, pourtant directement concernés ! Ainsi quand Gorbatchev s’est présenté comme candidat à la présidence de la Fédération de Russie en 1996, les résultats ont été pathétiques comme le rapporte le magazine français "Libération" :"Mikhaïl Gorbatchev est en tournée électorale. A 65 ans, le dernier dirigeant de l’Union soviétique se présente pour la première fois de sa vie au suffrage des Russes. Imperturbable, malgré les sondages qui le créditent d’un score ridicule entre 0,6 et 1% des voix , et les titres de la presse qui ironisent sur « Gorbatchev, le retour »... A Saint-Pétersbourg, à Rostov-sur-le-Don ou même à Stavropol, sa région natale, les insultes pleuvent. A Omsk, en Sibérie, un individu lui flanque son poing sur le visage. Raïssa, sa femme, hostile depuis le début à sa participation à l’élection présidentielle, refuse d’en supporter davantage et ne l’accompagne plus.4

Depuis Gorbatchev se console en vendant des sacs Vuiton !
"Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’Union Soviétique, est le nouvel ambassadeur de la maison de luxe Louis Vuitton. Il apparaîtra dans les publicités de la griffe dès le début du mois d’août, dans la presse économique internationale. Il est mis en scène dans une limousine, avec un sac posé sur la banquette. Le cliché a été réalisé par la photographe Annie Leibovitz qui a, par ailleurs, réalisé une campagne complète pour Louis Vuitton."5
Quant à Andreï Gratchev lui-même, il bénéficie de la présomption d’innocence dans une affaire de corruption dans le cadre de l’Angolagate6

C’était en 1996. Est-ce que la régression du "socialisme réellement existant" est mieux vue en 2009 par les Russes et par les peuples du monde, tant qu’à y être ?
Non, pas vraiment ! En effet il y a dans le hors-série de "L’Humanité" sur la chute du mur un invité très discret qui figure dans un petit cadre vers la fin à la page 61. Il s’agit tout simplement des peuples du monde ! En effet,il s’agit d’un sondage du monde gigantesque ! 29 033 personnes dans 27 pays ont été sondées pour la BBC World Service par l’insitut international de sondage GlobeScan en collaboration avec le Program on International Policy Attitudes (PIPA) de l’Université du Maryland aux USA du 19 juin au 13 octobre 2009. C’est un document d’une extraordinaire richesse que je vous invite à consulter et que je compte bien utiliser ici pour compléter le Hors-série que nous décryptons ensemble7

Voici donc ce que répondent les peuples, y compris les Russes, à cette "démocratisation" vantée par Gorbatchev, Gratchev et, semble-t-il, par les courants majoritaires de la direction actuelle du PCF :
61 % des Russes et 54 % des Ukrainiens regrettent la fin de l’Union soviétique. Malgré la propagande antisoviétique universelle, 12 pays sur les 27 pays sondés regrettent aussi la fin de l’Union soviétique !

Nous pourrions ajouter que le Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF), le deuxième parti politique en importance de Russie, nous dit :
"Soyons réalistes, demandons l’impossible : retour au socialisme et restauration de l’URSS !" et ajoute « Même dans des circonstances de fraudes électorales massives, le Parti Communiste reçoit systématiquement entre 15 et 20% lors des différentes scrutins. Nous savons, toutefois, que notre potentiel de soutien va bien au-delà. »8
Vous me direz que 15 à 20 %, ce n’est pas la majorité absolue, ni relative puisque c’est le Parti de Poutine qui a la majorité actuellement en Russie.

C’est cependant beaucoup plus que notre PCF qui se rapproche plus électoralement, politiquement et idéologiquement de Gorvatchev et Gratchev que des communistes russes ! C’est bien Andreï Gratchev, comme conseiller de Gorbatchev qui est invité dans le Hors-série, tandis que les Communistes russes, eux, ne sont pas invités.

Chers lecteurs, vous pourriez me demander par quelle sorte de logique je commence ma partie du décryptage par la Russie, alors que le thème du hors-série du PCF est la chute du mur de Berlin que beaucoup célèbrent mais que beaucoup aussi déplorent ! C’est un autre invité du Hors-série, Egon Krenz, qui explique mon choix. Krenz nous dit en effet :"Le 1er novembre 1989, Gorbatchev me dit "Egon, la réunification n’est pas à l’ordre du jour[...], tu dois te méfier de Khol". Au même moment, Gorbatchev envoyait plusieurs émissaires à Bonn. Gorbatchev a joué double jeu. Il nous a poignardé dans le dos"9 Krenz semble donc avoir été un des nombreux dirigeants et militants communistes, sans parler des peuples des pays socialistes, qui ont cru à la perestroïka (reconstruction) et à la glasnost (transparence). Egon Krenz, longtemps adjoint de Eric Honecker, et dernier président du Conseil d’etat de la République démocratique allemande (RDA) a cru à Gorbatchev, qu’il connaissait bien, et a compris trop tard que la Glasnost n’était qu’un masque et il a perdu confiance dans l’avenir du "socialisme réellement existant" :"le système ancien est définitivement mort" affirme-t-il10 .

Hans Moodrow, qui, à la différence de Krenz, voulait rayer le rôle dirigeant du parti communiste (SED) en RDA rejoint Krenz sur la question de la responsabilité de Gorbatchev ;"Lors d’un autre sommet, celui du COMECON qui eut lieu du 9 au 10 janvier 1990 à Sofia [...] le représentant soviétique a annoncé que la forme de coopération entre nos deux pays, fondée sur le rouble convertible était terminée [...] En clair, cela signifiait que la RDA [...] n’avait plus aucune chance de subsister.

Notons que le peuple de l’ex-RDA, de l’Allemagne de l’Est, comme on l’appelle souvent, regrette lui aussi la chute du mur. En 1999, la revue étasunienne "USA today" écrivait : "Quand le mur de Berlin s’est écroulé, les Allemands de l’Est ont imaginé une vie de liberté où les biens de consommation étaient abondants et où les épreuves allaient disparaître. Dix ans plus tard, chose remarquable, 51 % d’entre eux disent qu’ils étaient plus heureux sous le communisme"11
Ce n’est pas une grosse majorité, mais tout de même c’est "remarquable" comme le dit USA Today. En dehors des pays développés de l’Ouest, c’est différent. Selon le sondage de la BBC déjà cité, 69 % des Egyptiens déplorent la fin de l’Union soviétique. En Inde, au Kénya, en Indonésie, les opinions sont partagées. Le Wall Street journal nous apprend que "Dans les années 1980, des centaines de familles civiles soviétiques vivaient à Kaboul sans protection particulière. Aujourd’hui, tous les Occidentaux vivent emmurés dans des complexes lourdement gardés"12
Le Wall Street Journal ajoute "Contrairement à toutes les prédictions, après le départ du dernier soldat soviétique en février 1989, le gouvernement (communiste) de M. Najibullah, au lieu de s’écrouler, passa à l’offensive. Il marqua des victoires décisives contre les rebelles et survécut à la chute de l’Union soviétique et ne perdit que quand les vivres et les armes russes ont manqué. Sans la continuation de l’aide étasunienne aux guérillas, ce gouvernement aurait pu durer encore très longtemps affirment de nombreux moudjahidins"13 Là encore la "déconstruction" de Gorbatchev semble jouer un rôle central ! Il a privé la RDA, le tiers-monde en général, Cuba, le Viet-Nam et l’Afghanistan entres autres, de l’aide soviétique pendant que les USA redoublaient leur terrorisme dans ces mêmes lieux ! Mais ne nous éloignons pas trop du sujet, même si tout est lié, et revenons au mur de Berlin et à ce que certains, de gauche comme de droite, voudraient qu’il symbolise.

"La fin de l’histoire" du socialisme réellement existant ?

"Le concept de « fin de l’histoire » avait d’abord été élaboré par Hegel, puis repris de diverses manières par plusieurs philosophes, dont Alexandre Kojève et critiqué par Karl Marx pour qui l’humanité n’était pas encore sortie de sa préhistoire. Pour Fukuyama comme pour Hegel, l’Histoire s’achèvera le jour où un consensus universel sur la démocratie mettra un point final aux conflits idéologiques.
Fukuyama publia un premier article sur le sujet (The end of History ?) au cours de l’été 1989 dans la revue The National Interest (article repris dans la revue française Commentaire n° 47, automne 1989). Il en développe les thèses dans un livre controversé publié en 1992, La Fin de l’Histoire et le dernier homme, dans lequel il défend l’idée que la progression de l’histoire humaine, envisagée comme un combat entre des idéologies, touche à sa fin avec le consensus sur la démocratie libérale qui tendrait à se former après la fin de la Guerre froide."14

Sommes-nous, avec cet Hors-série, avec les courants principaux de la direction du PCF et avec les autres "Gorbatchéviens" dans le monde en face d’une variante de la théorie de la "Fin de l’histoire" au moins pour "le socialisme réellement existant" ? Quant au communisme, il demeurerait seulement comme "l’avenir d’une espérance" comme le dit le sous-titre du livre de Patrice Cohen-Séat, dirigeant du PCF, ou "une utopie"15 comme le dit François Hollande, dirigeant socialiste français, donc irréalisable. On ne pourrait que s’en approcher, tout en restant dans le monde de la démocratie des pays capitalistes développés.
Faisons d’abord une liste d’affirmations "gratuites" (Je dois dire que je suis abasourdi quand je vois des personnes intelligentes, des historiens chevronnés, des journalistes de valeur, affirmer avec "autorité" des prédictions qui relèvent plutôt de la boule de cristal des voyants escrocs) :

1) Bruno Odent, responsable de la rubrique internationale du journal "L’Humanité" :"Il y a vingt ans la chute du mur de Berlin allait entraîner avec elle la disparition d’un monde qui se réclamait du socialisme "réellement existant" [...] Jusqu’à l’inéluctable écroulement"16

2)Francis Wurtz, membre éminent de la direction du PCF, du Parti de la Gauche Européenne (PGE) : "Avec la chute du mur, un système s’est définitivement effondré..."17
"S’agissant de la sympathie vis-à-vis de l’Union soviétique, je pense qu’il faut relativiser celle qui existait entre les communistes français et l’URSS.(...) L’URSS n’était pas la boussole."18 On croit rêver !
"Si on fait référence à ce qui s’autoproclamait communisme dans les pays de l’Est, alors non. Cette acception est morte"19

3) Susan George : "Je n’ai jamais eu de sympathie particulière pour l’Union soviétique"20
"...certains parlent de révolution. Je ne sais pas ce que ça veut dire aujourd’hui. Je ne connais ni le nom ni l’adresse du Tsar"21 (Ce à quoi Francis Wurtz répond :"Ce que vous dites sur le Palais d’hiver fait partie d’une mythologie enterrée au PCF"22 Francis Wurtz confond peut-être le PCF avec les courants actuellement dominants de sa direction !

4) Hans Modrow, dirigeant du SED critiqué par Honecker qui jugeait qu’il nuisait au Parti, premier ministre à la veille de la chûte du mur, a aboli le rôle dirigeant du Parti que Krenz voulait maintenir.
Il rejoint cependant Krenz en ce qui concerne la responsabilité de Gorbatchev en disant que, quand au sommet du COMECON de janvier 1990, l’Union soviétique a mis fin au rouble convertible "En clair, cela signifiait que la RDA qui était le plus gros partenaire commercial de l’Union soviétique [...] n’avait plus aucune chance de subsister"23

5) Gregor Gysi, dirigeant du SED en novembre 1989 et co-président du groupe parlementaire de l’actuel Die Linke en Allemagne, est plus nuancé. Il concède que le peuple était attaché à la RDA, qu’il a cru, avec la chute du mur "qu’ils allaient maintenant bénéficier de leurs droits politiques, tout en conservant leurs droits sociaux", mais, comme tous les intervenants du Hors-série"que le moment n’est pas venu pour un dépassement"24 du capitalisme.

6) Dans le débat des historiens dans le Hors-série, Pierre Grosser, professeur d’histoire à Science-Po à Paris voit dans la chute du mur la suite de la chute de dictateurs comme Ferdinand Marcos aux Philippines ! Personne dans la table ronde ne lui réplique sur ce point ! Grosser y voit le "symbole de la chute du communisme"25 . Pourtant, Pierre Grosser dit que "Les sociétés de l’Est ne rêvaient pas de dérégulation ni de capitalisme à l’américaine, mais plutôt de bénéficier des deux systèmes"26.Il se contredit un peu !
C’est en effet ce que Gorbatchev a réussi à faire croire et ce que les courants dominants de la direction actuelle du PCF voudraient aussi nous faire croire. On voudrait nous faire croire qu’on peut, sans révolution, bénéficier du niveau de vie et des libertés politique des classes aisées des pays capitalistes avancés et en même temps des protections sociales des pays du "socialisme réellement existant".C’est un leurre qui a couté bien cher à ceux qui y ont cru ;Le sondage de la BBC confirme que c’est bien ce que les gens ont cru avant de réaliser que c’était impossible, trop tard pour faire rapidement marche arrière !

7) Marie-Pierre Rey, professeur d’histoire soviétique à la Sorbonne se souvient du discours de Gobatchev de décembre 1988 à l’ONU où il déclare que l’URSS n’interviendra plus par la force dans les démocraties populaires. "C’est une renonciation claire à la doctrine Brejnev, une façon de commencer à rendre ces démocraties à leur destin"27

Zhao Gao,"De la nature d’un daim comme étant celle d’un cheval"

Connaissez-vous l’histoire de l’eunuque Zhao Gao, conseiller de l’empereur. Il montrait à l’empereur un daim et faisait répéter par ses nombreux complices à la cour à l’empereur qu’il s’agissait d’un cheval. Finalement, l’empereur se demanda s’il ne devenait pas fou, et crut que c’est à tort qu’il voyait un daim.
Eh bien, notre hors-série est presque un nouveau Zhao Gao !

Avec des différences que nous avons décortiquées, il est vrai, tous les intervenants, sauf un, affirment que "le 9 novembre 1989, c’est l’effondrement du mur de Berlin. C’est l’échec définitif d’une expérience d’alternative au capitalisme, qui aura finalement tourné le dos à l’espoir soulevé au début du XXe siècle".

Nous avons déjà vu, grâce au sondage d’opinion réalisé pour la BBC, que telle n’est pas l’opinion des peuples du monde.
Et puis, non, le daim n’est pas un cheval ! Seul intervenant à le constater, même si c’est avec regret, Serge Wolikow nous dit un peu pompeusement : "Je note que des pays se réclament toujours du communisme d’État" et que cela ne contribue pas à crédibiliser la démarche émancipatrice de l’idée communiste. [Grosser tente de se rattrapper en ajoutant] "Le modèle qui disparaît après novembre 1989 ne saurait constituer une référence pour cette notion de culture politique communiste"28
Eh oui, le "socialisme réellement existant" se réforme constamment et existe bel et bien, entre autres, à Cuba, au Viet-Nam, en Chine. Des partis communistes qui ont toujours confiance dans un "socialisme réellement existant" font partie d’un gouvernement de coalition, entre autres, en Afrique du Sud, dans divers Etats de l’Inde, à Chypre, en Moldavie. Enfin, des partis qui ont toujours confiance dans un "socialisme réellement existant" sont solidement installés en Grèce, au Portugal, en Russie même.
Quel dommage que ces partis communistes n’aient pas été invités à participer au Hors-série, cela aurait mis un peu d’animation, de pluralisme. On aurait tout de suite vu que le daim n’est pas un cheval !
D’autant plus que les invités au hors-série, dans la droite ligne de Gorbatchev de l’eurocommunisme, du communisme critique, de l’alter-communisme, enfin tous ceux, sous un nom ou un autre, qui jugent qu’une révolution n’est pas à l’ordre du jour et qu’il faut seulement rêver de liberté et d’égalité (on se demande pourquoi la fraternité n’est pas mentionnée) ont du mal à grandir ou même dans certains cas à survivre, comme en France, en Espagne, en Italie.

Le capitalisme termine sa course, le socialisme, première phase du communisme, commence la sienne !

Laissons le mot de la fin à Marie-George Buffet, l’actuelle secrétaire générale du PCF :
"La division du monde en deux blocs, dont le mur était l’expression, a placé les deux camps dans l’incapacité de répondre aux grands défis du siècle. Ces défis de développement équitables appellent non une logique de domination, mais celle des coopérations : l’humanité vit une seule aventure !"29
Les deux blocs n’existent plus, mais la lutte entre le camp du capitalisme et celui du communisme est plus rude que jamais. Le nier a un nom : la collaboration de classe ! Pour que l’échiquier politique en France cesse de glisser vers la droite, il me semble nécessaire que le Parti communiste français redevienne révolutionnaire et reprenne sa place dans le camp communiste. Cela pourrait contribuer à rendre le Parti socialiste français socialiste. Soit les dirigeants actuels prennent conscience que le daim n’est pas un cheval, ou s’ils se cramponnent dans leur gorbatchevisme, il faudrait une nouvelle équipe dirigeante ! Il n’y a pas de raison que le rejet des nombreuse dérives autoritaires, dictatoriales et parfois criminelles qui ont eu lieu dans les pays communistes nous amènent à défendre une "démocratie" capitaliste qui a "esclavagé", puis colonisé des continents entiers et qui fait encore aujourd’hui mourir de faim un enfant toutes les cinq secondes. C’est comme si les crimes de la Révolution française (car la Révolution française a eu aussi ses dérives) devaient nous ramener à Louis XVI !

Le capitalisme termine sa course, le socialisme, première phase du communisme, commence la sienne !

notes

1 1989, Un mur tombe. 2009, la Crise. Et maintenant, que Faire ?,Hors-série, Paris, novembre-décembre 2009

2 Idem, p.3

3 Idem, p. 72

4http://www.liberation.fr/portrait/0...

5 http://www.plurielles.fr/mode/mikha...

6 http://suitedesnouvelles.com/politi...

7 http://www.globescan.com/news_archi...

8 http://solidarite-internationale-pc...

9 Hors-série, opus cité, p. 47

10 Idem, p. 47

11 USA Today, 11 octobre 1999, p.1 (Le pourcentage a augmenté depuis avecla crise des subprime.

12 The Wall Street Journal ; 30 novembre 2009, P. 21

13 Idem, P. 21

14 http://fr.wikipedia.org/w/index.php...

15 Hors-série, p. 59

16 Hors-série, opus cité, p. 3

17 Idem, P. 20

18 Idem, p.21

19 Idem ; p. 22

20 Idem, p.22

21 Idem, p. 22

22 Idem, p. 22

23 Idem, p. 28

24 Idem, p. 32

25 Idem, p. 48

26 Idem, p.51

27 Idem. p. 50

28 Idem, p.51

29 Idem, p.59

Messages

  • Maire-Pierre Rey présentait (à la fac d’Amiens dans les années 1990) dans ses cours les Russes blancs comme des résistants ! Tous ses cours transformaient les soldats blancs en héros qui combattaient avec courage le totalitarisme rouge ! Je n’en reviens pas qu’elle a eu droit aux colonnes de l’Huma. C’est du pur masochisme... Ah oui, s’il vous plaît, dites que nous sommes des monstres ! Dites que le communisme, c’est vraiment le mal ! Nos adhérents ont du mal à le comprendre...

  • Ce n’est pas en quelques mots que je peux m’exprimer sur ce sujet fort intéressant. Je note cependant deux grosses lacunes à cet article = le manque d’analyse sur un système bureaucratique où le peuple était absent et que les
    historiens appellent le stalinisme dont se réclame encore le principal parti communiste en Russie. Deuxième grosse lacune, prétendre que la Chine est encore
    communiste, là encore c’est prendre des vessies pour des lanternes ! Pour autant, oui le communisme autogéré est l’avenir de l’humanité et tous ceux qui en sont
    persuadés devraient œuvrer à l’unité de toutes ses forces actuellement éparpillées !

    • Je note cependant deux grosses lacunes

      Effectivement on peut reprocher que l’analyse ne fasse pas intervenir ces derniers éléments.

      Mais dans ce cas précis il s’agit de faire resortir le "ressenti" à la lecture du dossier en question dans l’Huma.

      Car il ne s’agit pas de n’importe quele analyse ni de n’importe qui qui parle ou écrit, mais bien d’un canard qui utilise son crédit auprès des masses pour faire paser un message erronné.

      Il est certain que les "masses" en Ex-RDA, en Ex-URSS, ou ailleurs, et même ICI même, ne peuvent que constater que leur "libération" de la tyrannie bureaucratique n’a non seulement pas amélioré leur sort, mais au contraire l’a aggravé de façon drastique. De là à "regretter" la société précédente malgré ses imperfections le pas est vite franchi.

      Même les Irakiens pro-américains, du moins ceux qui ne sont pas aux USA "regrettent" Saadam. Pourtant c’était pas rien à vivre. Et il en sera probablement idem des Iraniens si demain les Mollahs "tombent" en faveur d’un gouvernement pro-occidental. Et même probablement chez les Chinois ou les Cubains.

      Ne pas comprendre que les gens sont d’accord pour changer mais pas pour être plus mal qu’avant c’est tout simplement raisonner en bon intello bo-bo de base.

      ICI même on pourrait se féliciter de la sortie du PCF de la vulgate staliniste, (Qui résistait cependant pas si mal à son principal ennemi le capitalisme), si en lieu et place n’était apparu en son sein le clientèlisme, l’opportunisme et la négation de toute perspective de changement révolutionnaire.

      Et des résultats catastrophiques "dans" et "hors" du Parti. Jusqu’à sa déliquescence totale ces drerniers temps.

      Ce que les masses ne sont pas près de lui pardonner. Et "ça" c’est aussi une "victoire" du Capitalisme à travers ses sbires et ses mignons dans le Parti.

      Qu’on comprenne bien, je ne m’adresse pas ici au militant de base mais à tout l’appareil politique et social du PCF.

      Durant des années j’ai fait partie de ceux qui de l’intérieur critiquaient le manque de démocratie et le centralisme paranoïaque exacerbé qui régnait au sein du PCF. Ce qui ne m’a pas valu que des amis.

      Aujourd’hui je me rend compte que ceux qui visaient à détruire le PCF de l’intérieur pour n’en garder que l’ombre, ont "jeté", du moins en apparence, le Centralisme, mais ont fait disparaître avec lui la Démocratie du fonctionnement du Parti.

      Ceux-ci sont ceux-là même qui ont transformé l’organe médiatique du Parti en rideau de fumée pour les militants qui croient encore les inepties qui y sont exprimées avec l’imprimatur des actionnaires tels que Lagardère et consort...

      Ou vous croyez que des mecs comme ça "financent" le canard pour "défendre" la liberté de la presse ???

      Et très franchement, je donnerai volontiers le peu qui me reste à vivre pour "retourner" 30 ou 40 ans en arrière.

      Méthodes staliniennes ou pas y en a quelques uns qui valseraient avent même qu’il n’aient pu nous nuire comme ils nous l’ont fait. Sciemment ou pas.

      G.L.

  • Je commente mon propre article, et cela peut paraître bizarre ! Je le fais pour tenter à la fois de le compléter, de l’améliorer, et de répondre indirectement aux 6 premiers commentaires sur Bellaciao (Il y en aura peut-être d’autres ! Je vois, en tous cas, que l’article circule déjà dans plusieurs listes de diffusion, et qu’il suscite beaucoup de controverses !).

    Mon article ne vise pas à porter des jugements de valeur sur les uns ou les autres. C’est une modeste étude d’un texte très officiel de la direction actuelle du PCF. Il tend à montrer que cette direction choisit de "civiliser" le capitalisme plutôt que le renverser. Elle choisit aussi de "brûler" ce qu’elle a "adoré", soit le "socialisme réellement existant" passé, présent et à venir !
    Une telle attitude mène à des situations assez absurde.

    La direction actuelle du PCF affirme sans sourciller que le "socialisme réellement existant" est mort et enterré alors qu’il grandit sous nos yeux à Cuba, au Viet-Nam, en Chine,en Amérique du sud (qui se réclame de Castro, pas de Gorgatchev, vous l’avez sans doute remarqué !).

    Le direction actuelle du PCF affirme sans sourciller que le "socialisme réellement existant" est universellement honni (sous les vocables de totalitarisme, soviétisme, stalinisme etc), alors qu’un sondage d’opinion d’une ampleur et d’une crédibilité presque sans précédent affirme le contraire.

    Tout cela n’excuse aucun crime, qu’il soit commis ici ou ailleurs. Comme des bibliothèques entières sont écrites sur ce sujet, ce n’est pas moi qui vais apporter une réponse définitive, vous vous en doutez bien.

    Je me permet cependant de vous conseiller un petit livre qui, selon moi, fait la synthèse la plus objective et la plus intelligente de cette question. Il n’est pas long, il n’est pas cher, mais, selon moi qui ait vécu en URSS et qui étudie ces questions depuis longtemps, il vaut de l’or !
    Il s’agit du livre de Domenico Losurdo, Fuir l’histoire, la révolution russe et la révolution chinoise aujourd’hui, éditions Delga, 12 euros !
    Je souhaite un véritable échange de vues. Je ne suis pas ici pour prêcher, mais pour apprendre. Je serais donc bien intéressé à connaître vos réactions après lecture de ce livre.
    A + donc !

    • Que penser du fait que l’actuelle chancelière de la GroBe Allemagne est Mme Merkel, ex apparatchik de l’Allemagne de l’Est (contrairement à ce que dirait son dossier de la Stasi bidonné grâce au fric de la CDU, qui la fait sur le tard une vague "opposante" au "régime, Mme Merkel a tjs été bien dans le rang et docile) ?

      Comme la plupart des élèves de la RDA, Merkel a participé à la Jeunesse libre allemande (Freie Deutsche Jugend). Par la suite, elle devient membre du cercle de décision de la JLA, et secrétaire du département pour l’agitation et la propagande à l’Académie des sciences.

      Angela Merkel ne collabore au mouvement Demokratischer Aufbruch qu’à partir de la fin décembre 1989, auparavant elle n’appartenait à aucun des mouvements d’opposition.

      Qu’en déduire donc ?

      Rien ou plutôt au moins deux choses, que le capitalisme est toujours là premièrement, et deuxièmement, que "l’école de Moscou" a forgé des élèves de grande compétence gestionnaire dont on vérifie encore souvent les très grandes qualités manipulatoire et tacticienne.

      Que ces gens là aient pu un jour un seul se réclamer du communisme, on n’y peut rien. Qu’il se trouve encore aujourd’hui des gens pour leur en donner implicitement crédit, c’est cela qui est sidérant.

      Le communisme n’a pas failli, il n’ a jamais encore existé. La plupart de ceux qui s’en réclament sont des imposteurs.Car on ne peut pas être communiste si le communisme n’existe pas. On ne peut être que "socialiste" ou "anticapitaliste" "en vue du communisme".

      Les staliniens ont perdu la guerre froide - ça s’est passé il y a plusieurs décennies, quand les USA les ont contraint à révéler ouvertement leur vrai visage à deux reprises : face à Cuba, et au Vietnam.

      Et c’est tant mieux.

      Les maoïstes se sont doucement convertis au capitalisme et l’ont fait "à leur main"- et c’était prévisible. C’est peut être d’ailleurs la meilleure des choses qu’ils aient eu à faire pour leur peuple.

      Je ne sais plus où j’ai lu ici ou ailleurs que le communisme n’était pas encore né, mais c’est la seule position juste.

      Quant à la somme de conneries que raconte le PCF depuis des années, si vous en êtes encore à les commenter, c’est que vous êtes nécrophiles et que vus aimez faire du bouche à buche à un cadavre.

      Ce qui est écœurant en revanche je le conçois volontiers (mais qu’attendiez vous d’autre de tous ces cloportes qui se paraient de drapeaux tricolores et hurlaient contre les immigrés dans les années 80, pour faire oublier qu’ils avaient trahi le seul nationalisme qui vaille, celui des peuples, depuis belle lurette, pour asseoir la domination du capitalisme d’Etat made in USSR ?) c’est que ce même PCF qui a tellement bouffé et profité du stalinisme ait été le premier à le dézinguer bassement, et le tout, sans jamais prendre ses responsabilités (énormes) dans la survie trop longue de ce système à l’Est.

      Qu’attendre de Marie George Buffet cette vieille néo-stalinienne avide de pouvoir qui vend ses ex-"camarades" à la droite contre une circonscription plus grande, pour ELLE, qui va au Liban dans l’avions Présidentiel ?

      Que le PCF qui a vassalisé les socialo-communistes français en soupant du jacobinisme le plus antirévolutionnaire achève de crever, on pourra penser mieux et voir plus clair.

      Si le PCF avait existé en 1870 tel qu’il est devenu ces dernières décennies, il n’aurait pas été du côté des Communards mais bien le fusil tourné contre eux.

      Alors disserter sur les saloperies de gens comme ces dirigeants de l’ex Parti communiste français, franchement c’est qu’on a rien d’autre à faire de son temps ou qu’on est payé pour ça (comme Losurdo qui peut en effet rendre grâce à Staline car il lui permet d’écrire des livres - pas mvs ni intéressants d’ailleurs) et donc de continuer à gagner sa vie grâce au stalinisme.

      Il y a belle lurette que le peuple plus intelligent et toujours d’avant garde, a compris qu’on ne pourrait plus rien espérer pour nos combats et notre salut de tous ces gens où qu’ils aillent se loger. Ne perdez pas votre temps.

    • Il y a belle lurette que le peuple plus intelligent et toujours d’avant garde, a compris qu’on ne pourrait plus rien espérer pour nos combats et notre salut de tous ces gens où qu’ils aillent se loger. Ne perdez pas votre temps.

      Comme "en termes galants ces choses là sont dites"...

      Passer à une moulinette péremptoire l’ensemble de l’histoire des pays qui ont tenté de mettre en place un système communiste mondial, (Je rappelle l’existence des Internationales successives), et qui grâce à celà avaient réussi à chercher une alternative au Capitalisme de l’époque, (Lequel était bien moins virulent qu’aujourd’hui), en amalgamant les victimes, (Les plus nombreuses), à leurs bourreaux, (Qui quoi qu’on en dise n’avaient rien à rendre comme ignominie à ceux qui ont été mis à leur place aujourd’hui), c’est tout bonnement une ignominie.

      Nous savons tous qu’il y a eu au mois autant de vrais "communistes" dans les Gulags, que de "Soljenitsine" ou d’opposants réactionnaires. Peut-être même encore plus. On pourrait demander aux Camarades communistes italiens antifascistes exilés en URSS pendant WWII ce qu’ils en pensent.

      Ce qui n’empêche que le Peuple soviétique était au moins autant, sinon plus heureux qu’aujourd’hui et que les inégalités, même avec la Nomenclatura, y étaient bien moindres. Et ça c’est tellement incontournable que ça en empêche beaucoup de dormir.

      Mais il est si facile pour mieux entuber le peuple de tout mélanger aidé en cela par des médias aux ordres et des dirigeants "communistes" qui se sont vendus depuis longtemps pour un plat de lentille et ont vendu la Classe ouvrière et ses médias à leur profit.

      Alors c’est vrai, bonnes gens, Peuple "intelligent" comme il dit, toujours à l’avant-garde, (De quoi au fait), surtout "ne perdez pas votre temps".

      Vos "amis" veillent sur votre avenir, en compagnie du Big Brother Sarkobamesque assisté de ses écrans de fumée sociaux-démocrates et faux amis similicocos.

      C’est vrai, le Communisme réel n’a JAMAIS existé. Mais c’est aussi parce qu’existent, ou ont existés, des personnages tels que ceux que subissent les directions du PCF aujourd’hui, (Aidés par l’argent des Services secrets capitalistes), qu’il n’a pas pu trouver le vrai chemin.

      Des personnages, pervers, vendus ou simplement totalement ignares, qui dès que placés au pouvoir s’empressent d’escroquer le Peuple pour mieux le lui confisquer.

      Alors si le peuple est réellement d’avant garde" la première chose qu’il doit faire c’est de commencer par virer ces rats du fromage. et réfléchir par lui-même.

      Et se recréer ds moyens d’action et d’information, SANS EUX !!!

      Comme disait Machiavel : "Occupes toi de contrôler tes amis, tes ennemis je m’en charge".

      Parce qu’à VOUS aussi ils vous feront regretter les Gulags.

      Et surtout de ne pas les y avoir mis EUX en premier.

      G.L.

  • la principale critique de tous ces débats c’est l’absence totale d’analyse des systèmes en termes de lutte des classes au profit d’une analyse bi-polaire, dictature ou démocratie.

    On suit mal les forces qui existent quand on n’analyse, dans une société, pas qui a le pouvoir et à quelles conditions, avec quels moteurs, quel type d’état, avec quel personnel d’état, tant dans le système capitaliste "classique" avec toutes ses déclinaisons que pour les systèmes capitalistes d’état.

    Les peuples, où qu’ils soient, recherchent toujours la liberté et les libertés. En chemin ils sont souvent manipulés par des classes qui n’ont pas mêmes objectifs.

    Ce qu’on sait, c’est que toutes les nomenclaturas puissantes , TOUTES SAUF UNE (la direction Cubaine), se sont transformées en bourgeoisies, par mutations progressives ou bien par ruptures violentes.

    Les nomenlcaturistes se sont transformés partout en bourgeois et capitalistes cravates au vent, ....

    Un tel mouvement d’ensemble ne ressort pas d’un accident de l’histoire mais bien d’un processus particulier de la lutte des classes dans lequel la classe ouvrière systématiquement très faible au départ a été barrée par une couche sociale particulière, une bourgeoisie d’état qui a pris le pouvoir.

    Cette couche sociale particulière, qu’on a retrouvé et qu’on retrouve également dans les états bourgeois (le personnel dirigeant de ces états et des entreprises capitalistes représente cette couche sociale), est une couche sociale qui n’a jamais basculé du côté de la révolution et le pouvoir des travailleurs, car ce dernier est contradictoire avec l’existence de cette oligarchie.

    La bourgeoisie a trouvé un moyen de contrôle des nomenclaturas des états et des entreprises privées, en offrant à celles-ci de pieuter dans le même lit qu’elle, en leur donnant objectif de faire des gosses avec elle, bref une fusion permanente intégratrice empêchant plus ou moins les nomenclaturas de trop baiser les actionnaires.

    Dans les états de l’est, la classe ouvrière fut trop faible pour contrôler cette couche sociale, et quand elle gagna de la force numériquement, ce fut trop tard, l’absence de libertés pour la classe ouvrière l’empêcha de disputer le pouvoir et mettre sous contrôle les nomenlcaturas beaucoup plus enthousiastes à devenir bourgeoisies que d’être sous la coupe des prolétaires.

    Les conquêtes sociales obtenues par le mouvement révolutionnaire des classes paysannes et ouvrières du début ont tressé des particularités de ces systèmes capitalistes d’état. Ces conquêtes, comme celles qui firent le compromis des 30 glorieuses dans les états capitalistes traditionnels, ont exprimé un rapport de forces entre les classes, entre d’un côté les classes populaires et de l’autre les bourgeoisies d’état ou privées.

    Qui dirige ? par quels processus ? ces deux questions permettent de déblayer pas mal d’impasses dans les analyses des sociétés.

  • Hello,

    J’ai lu votre article, je suis allée acheter ce numéro spécial de l’Humanité pour regarder directement les choses et je crois que vos sources sont bien bonnes. Tout cela est assez triste !

    J’ai trouvé encore autre chose (Excuser mon français un peu anglais.) Jacques Fath, responsable du secteur relations internationales du PCF écrit dans l’Humanité du 2 novembre 2009
    http://www.humanite.fr/2009-11-02_I...
    (vous voyez, je fais comme vous et je donne mes sources) "Il y a vingt ans, le mur est tombé. Avec lui, le pacte de Varsovie, l’URSS et les régimes du socialisme réel se sont effondrés. Ce fut un basculement de l’histoire et du monde".

    Est-ce que il se réjouit de la chute de l’URSS. Quelle ingratitude, c’est à peine croyable ! Quand je pense à tous les sacrifices que les communistes soviétiques et le peuple soviétique ont fait pour le progrès dans le monde (en commençant par les millions de héros morts dans la lutte contre Hitler).

    En plus, depuis que le "socialisme réellement existant" a reculé en Europe, la vie est devenue un peu plus dure dans les pays riches et beaucoup plus dure dans les pays pauvres.

    Eh pourquoi le "camarade" Jacques Fath voit bien les "régimes du socialisme réel" qui se sont "effondrés". Il ne voit pas ceux qui ont tenu le coup comme Cuba devant "l’oncle Sam" et la Chine communiste qui tient tête aux USA et à la crise capitaliste. Peut-être que la Chine n’est pas assez "communiste" pour Jacques Fath. Peut-être que le peuple Cubain n’est pas assez courageux pour Jacques Fath.

    Eh pourquoi le "camarade" Jacques Fath fait comme si les sondages que vous montrez ne prouvent pas que ces "régimes" comme vous dites avaient le soutien du peuple, qui s’est laissé momentanément égarer !

    En tous cas, votre article montre bien qu’on peut répéter sans cesse des déformations de la vérité et persuader presque tout le monde, mais à un moment, les faits têtus démasquent ceux qui veulent comme vous le dites si amusamment nous faire croire qu’un daim est un cheval.
    Je suis persuadée que le camarade Jacque Fath est une bonne personnes et je ne comprends pas bien comment il peut être aussi extravagant ?

    Je souhaite de mon grand coeur que le PCF que j’aime malgré tout redevienne vraiment communiste pour aider les grèves et pour que nos droits sociaux arrêtent de s’effondrer.

    Happy New Year 2010 and "Viva el Socialismo"