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MAYOTTE : SARKOZY AMENE LE QUATRIEME RADAR

Publie le lundi 18 janvier 2010 par Open-Publishing
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Il est enfin arrivé à MAYOTTE, papa DEPARTIMA. En grand homme politique français il se devait de parler des « clandestins ». C’est un passage obligé. Ici, l’applaudimètre chauffe en fonction des moyens donnés contre les vrais faux clandestins. Jusqu’à preuve du contre tout le monde entier à part la France considère que Mayotte est une île comorienne. Depuis l’instauration du visa Balladur, appelé visa de la mort, on compte plus de 7000 comoriens entre Anjouan et Mayotte.
C’est au mépris du droit international, que Monsieur Sarkozy a déclaré : « 
Je sais parfaitement qu’ici, compte tenu du contexte géographique, la mission de lutte contre l’immigration clandestine est beaucoup plus difficile qu’ailleurs. D’ailleurs les chiffres parlent. Vous expulsez ici à Mayotte autant des clandestins que l’on en expulse chaque année dans la métropole. On a beaucoup fait pour renforcer vos moyens et les résultas sont là : vingt fois plus d’arrestations des criminels qui organisent les filières d’immigration clandestine. Nous avons augmenté vos effectifs. Le quatrième radar tant attendu arrivera cette année le nouveau centre de rétention administrative commencera également cette année et nous continuerons à renforcer vos effectifs. Je veux rendre hommage à votre qualité professionnelle à votre compétence, également à votre courage. »

Voilà, il l’a fait. Les Comores apprécieront

Wongo Mayotte

source : http://wongo.skyrock.com/

Messages

  • Opinion. Le bal des caporaux

    La plupart des observateurs s’attendent, sans être pessimistes, à une nouvelle tragédie en cinq actes,
    dont le premier est en train de se dérouler sous nos yeux : celui de la présentation des personnages. Il
    sera question de tentatives de sécession, de velléités de rattachement, de mouvements de mutinerie, d’actes
    de subversion et de déstabilisation, voire de tentatives de putschs… En attendant le dénouement dans
    les prochains actes, avec l’aide bienveillante de la puissance qui fabrique les caporaux-présidents.

    La rentrée politique s’annonce houleuse en ce
    début d’année, après une campagne qui a
    consacré le triomphe du tahombisme, et qui a
    mis à nu la République, tout en foulant aux
    pieds et sous les crachats, les valeurs de l’Islam. Le peuple
    vient de célébrer, dans l’amertume et la désolation, la
    honte de la République et la débandade de l’Islam, pendant
    les fêtes de fin d’année. Passés les premiers instants
    de gueule de bois, il n’a même pas eu le temps de se
    remettre, que déjà claironnent, dans les places publiques,
    les propagateurs de l’amnésie, sur fond de tam-tams qui
    chantent la procession ténébreuse de l’insolence, et les
    matins sanglants de la bêtise.
    Les forces en présence fourbissent leurs armes, dans les
    différents états-majors des mouvances très mouvantes
    qui se dessinent au gré des alliances contre-nature, et du
    rapport des forces. Des anciens ennemis se retrouvent
    bras dessus, bras dessous, tandis qu’au sein de la majorité
    présidentielle, les courants et les intérêts des uns et
    des autres creusent le sillon de l’éclatement, sous le rire
    ironique des catastrophistes.

    Et voilà que surgissent, de nulle part, comme de zombies
    de caserne, les caporaux de notre scène politique. La
    semaine dernière, c’est le petit tyran de Mutsamudu qui
    a refait surface, en lançant des Sos, et en jouant à la vierge
    effarouchée devant ce qu’il appelle le génocide (excusez
    du peu…) de Sima. Si les Comoriens n’avaient pas la
    mémoire très oublieuse, et une justice claudicante, l’apprenti
    dictateur, caporal-président, auto-sécessio-rattachiste,
    qui a encore les mains et la conscience pleines de
    sang, devrait croupir derrière les verrous.
    L’hôpital se moque de la charité sous nos cocotiers.
    L’autre haut gradé, despote d’opérette, vient, avec tout le
    sérieux du monde, cette semaine, nous asséner de cours
    magistraux, sur le respect des valeurs républicaines, la
    Nation, la probité, la stabilité, bref, sur la moralisation
    de la vie politique… tout en glorifiant ses hauts faits d’armes,
    s’il vous plait !... N’est pas Maréchal qui veut…
    On peut prendre de la hauteur sur ses sept ans de gabegie,
    et de mise en coupe réglée des biens et des symboles
    de l’Etat, mais c’est la coïncidence de la sortie de nos
    deux valeureux et glorieux soldats-présidents, qui sur une
    île, qui sur une autre, venus s’improviser donneurs de
    leçons, qui doit interpeller les bonnes consciences. Il ne
    reste que le troisième larron, pour boucler la boucle, et à
    mon humble avis, il ne va pas tarder à se manifester du
    haut de son exil doré. On ne change pas une équipe qui
    gagne, diront les mauvaises langues qui voient du téléguidage
    partout. On reprend les mêmes et on recommence…
    L’histoire semble souvent bégayer sous nos tropiques,
    or, le scénario qui semble se dessiner à l’horizon
    de l’année 2010, a des relents de déjà-vu.

    LA FABRIQUE DES CAPORAUX-PRÉSIDENTS
    La plupart des observateurs s’attendent, sans être pessimistes,
    à une nouvelle tragédie en cinq actes, dont le premier
    est en train de se dérouler sous nos yeux : celui de
    la présentation des personnages. Suivront dans les
    semaines à venir, le deuxième acte, lequel expose le noeud
    du drame, et le troisième, durant lequel, les citoyens
    spectateurs (que nous sommes), vont assister à l’éclatement
    paroxysmique de la crise. Autrement dit, il sera
    question de tentatives de sécession, de velléités de rattachement,
    de mouvements de mutinerie, d’actes de subversion
    et de déstabilisation, voire de tentatives de putschs…
    En attendant le dénouement dans les prochains actes,
    avec l’aide bienveillante de la puissance qui fabrique les
    caporaux-présidents.

    A ce bal, correspond la danse des crapauds et des hyènes.
    Une danse faite de flagorneries, de traîtrises et d’hypocrisies
     ; une danse du ventre effectuée par tout ce que
    notre société compte de larbins, de lèche-cul, et de malandrins
    sans scrupules, qui ne voient là, en parfaits charognards,
    qu’un moyen pour s’accaparer des biens de
    l’Etat, et de continuer à s’enrichir,… à la santé du peuple.
    Les périodes de début d’année ont ceci de particulier,
    c’est qu’avant même les résolutions que les uns et les autres
    entendent prendre, les fêtes s’entêtent à se prolonger,
    et vogue le bal…
    Sast