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H. Proglio : les syndicats de Veolia dénoncent une "campagne de dénigrement"

Publie le lundi 25 janvier 2010 par Open-Publishing
30 commentaires

PARIS - Les syndicats de Veolia Environnement ont dénoncé lundi une campagne de dénigrement" contre leur groupe et leur ancien patron, Henri Proglio, dont la double fonction chez EDF et Veolia fait polémique.

"Nous ne pouvons accepter qu’à des fins purement politiciennes, certains continuent à dénigrer notre groupe au travers d’attaques personnelles contre son ancien PDG", affirme l’intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CFTC-CGT-CGT/FO et UNSA, qui prend position publiquement pour la première fois sur la polémique en cours.

De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la double casquette d’Henri Proglio comme patron d’EDF et président du conseil d’administration de Veolia.

"Dans le contexte économique actuel nous considérons que le partenariat entre EDF et Veolia Environnement est plus porteur d’emplois qu’une guerre larvée et stérile", poursuit l’intersyndicale, dans un communiqué.

PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP
L’AFP ne LE VEUT PAS

la suite donc :

http://www.romandie.com/ats/news/100125182243.c4w0bkq2.asp

Messages

  • Un peu de respect pour les syndicats jaunes ! ! !

    Ce ne sont pas des clowns.

    Ce ne sont pas des clowns blancs.

    Ce sont des jaunes.

    On les connaît.

  • Si Proglio gagnait moins de sous, y’aurait sans doute moins de polémique !

    Plus d’emplois et moins d’argent jeté par la fenêtre.

  • C’est impensable !

    Que la CGT Véolia soutienne le projet de privatisation d’EDF que signifiait cette "double casquette", c’est faire le "grand écart"

    La fédération CGT Energie s’est élevée contre cette nomination de Proglio

    Energie : la CGT dénonce le rapprochement EDF-Veolia et le projet NOME

    Ce n’est pas la première fois que des syndicats de Véolia se prononcent contre le Service Public !

    Mais parfois, heureusement, leur position est beaucoup plus calire

    CGT Veolia : Communiqué de Presse sur Epic Eau de Paris, les ratés sociaux de la municipalisation Delanoë

    extrait

    La CGT propose depuis plusieurs années un service public national de l’eau et de l’assainissement avec, au centre, un statut unique du salarié, stable quelle que soit l’autorité de tutelle, lui garantissant la pérennité de ses droits sociaux

  • Non non il ne s’agit pas de la CGT/FO mais bien de la CGT tout court aussi. Du moins s’il faut en croire la depeche, mais méfiance quand même, hein...

    Voir ici

    En tout cas la récupération a pas traîné : le sarkon brandissait le tract de l’intersyndicale en question au 20h de la 1...

  • What the fuck ?!

    J’ai bien lu ce que j’ai lu ?!

    La CGT défend Veolia et son patron sangsue ?!

    (k)G.B.

    • Slt KGB

      Est ce que s’il vous plait les uns et les autres pourraiez faire un EFFORT

      et se rappeler que la CGT ce n’est pas SEULEMENT ni B Thibault ni Véolia

      Que, jusqu’à preuve du contraire, mais pour l’instant c’est le cas et j’y tiens, la CGT c’est un syndicalisme de SYNDICATS, et donc que la CGT "Véolia ENVIRONNNEMENT" ( ce qui complique encore la tache car il y a un Véolia transports aussi etc), c’est UNIQUEMENT la CGT Véolia environnement et pas "la CGT" ??????

      MERCI

      Parce que j’en ai marre de me sentir assimilée en permanence aux pourris qu’il y a chez nous (COMME AILLEURS) par une dénomination généraliste abusive.

      LL

    • VOUS LIREZ CI-DESSOUS LE TEXTE INTEGRAL DES SYNDICATS DE VEOLIA ENVIRONNEMENT :
      Communiqué de l’intersyndicale
      CFDT- CGT- CFTC- CFE CGC- FO - UNSA
      Groupe Véolia Environnement :
      A qui profite ce lynchage médiatique ?
      Les Organisations syndicales présentes au sein du comité de Groupe France de VEOLIA ENVIRONNEMENT dénoncent avec vigueur la campagne de dénigrement du Groupe, orchestrée aux travers des attaques menées contre son ancien PDG.
      Lorsque ce dernier a été choisi pour devenir le P.D.G. d’EDF tout en restant Président non exécutif de VEOLIA ENVIRONNEMENT, avec l’accord du Gouvernement et après avoir été audité par une commission de l’Assemblée Nationale, personne n’a été choqué et, en premier lieu les représentants du personnel compte tenu des liens très forts qui unissent EDF et notre Groupe.
      Lorsque la polémique portant sur le soi-disant "double salaire" de Monsieur PROGLIO s’est élevée, nous avons pris une position de neutralité puisque le principe de cette rémunération partagée entre 2 entreprises, validé par les conseils d’administration était connu dès le départ.
      Mais nous ne pouvons accepter qu’à des fins purement politiciennes, certains continuent à dénigrer notre Groupe au travers d’attaques personnelles contre son ancien PDG.
      Dans le contexte économique actuel nous considérons que le partenariat entre EDF et VEOLIA ENVIRONNEMENT est plus porteur d’emplois qu’une guerre larvée et stérile.
      Les représentants syndicaux des Organisations syndicales présentes au sein du comité de Groupe France de VEOLIA ENVIRONNEMENT ne peuvent que dénoncer ce genre de polémique qui ne rapporte qu’à certains politiciens et aussi à certains concurrents économiques.
      Mesurent-ils les conséquences pour l’emploi de leur jeu stérile ? Nous leur rappelons que le Groupe emploie plus de 110 000 salariés en France et que nous sommes avant tout soucieux de leur avenir et de leur emploi.

    • Hallucinant donc. Une intersyndicale à la mord moi le noeud, dont fait partie la CGT maison, nous explique que l’alliance avec le patronat c’est pour préserver les emplois...
      Dans mon vocabulaire ça s’appelle du JAUNISME. D’autant que si ma mémoire est bonne
      Véolia c’est plusieurs entités
      que vient faire véolia "environnement" dans cette histoire d’NRJ ? Il me semble en outre que la CGT énergie elle a pris une toute autre position...

    • Quand les syndicats arrivent a soutenir l’insoutenable, et justiifer voire défendre leur patron , il faut croire que le malaise est profond en France ça s’appelle tout simplement LA COLLABORATION
      A quand l’ouvrier qui va se battre pour être embauché au taux le plus bas dans l’espoir de travailler ? relisez les raisins de la colère de STEIBECK, on n’en est pas loin !

    • Fort bien la louve mais si jamais un sud véolia s’était joint à cette entreprise de défense du patron surpayé,j’aurais demandé une condamnation ferme et totale .

      A défaut et c’est tellement grave j’aurais démissionné,c’est de l’acceptation quotidienne de petites trahisons avec les principes que la soumission conduit inéluctablement à la permanence des directions corrompues.

    • Ouaip tu as raison, j’ai posté sous le coup de la colère / de l’étonnement. Je sais bien que la CGT dans son ensemble, et surtout sa base militante, ne sont pas à coller dans ce panier de jaunes.

      Je me suis même fait la réflexion après, sur le fait que le côté "confédération" impliquait justement que certaines composantes pouvaient aller à l’encontre des principes du syndicat.

      Donc pour rectifier, effectivement, je suis choqué de voir la CGT Véolia Environnement défendre Proglio alors que ce n’est pas une position qui respecte les principes de ce syndicat en général.

      Et ça m’amène à la remarque suivante : la CGT Véolia Environnement mérite-t-elle toujours d’être rattachée à la CGT ? Ne devrait-elle pas être exclue ou quelque chose dans le genre ?

      (k)G.B.

    • le signataire CGT de ce texte est délégué central national "Véolia eau" et secrétaire de l’union nationale des syndicats CGT de "Véolia eau". Or, dans le communiqué il est fait référence à "Véolia environnement" qui inclut hormis le secteur de l’eau ,"Véolia proprété"et "Véolia transport" et jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas d’union syndicale nationale CGT "Véolia environnement".
      Donc, à quel titre s’exprime ce secrétaire national CGT ? De quel mandat de ses camarades dispose t-il d’autant que, selon des sources bien informées, les militants, élus et adhérents en général des différents syndicats régionaux composant "l’Union nationale CGT de Véolia eau"n’ont pas été consulté.
      Tout cela ressemble à un syndicalisme "de sommet", institutionnel, collaborationniste, coupé de la base et accessoirement irrespectueux des règles de fonctionnement démocratique.
      On vit une drôle d’époque.

    • Je ne vois pas le rapport.

      Je suis personnellement plus que choquée par cette signature de la CGT Véolia environnement. Évidemment, je condamne.

      Malheureusement ce n’est pas d’hier que deux, non, trois, syndicalismes radicalement incompatibles, surtout en une telle période , s’opposent à la CGT.

      Mon rappel de la structure n’a pas valeur d’exonération. Et je ne me sens en tant que syndiquée CGT, aucun point commun avec des cégétistes qui ont pu signer cela.

      Mon propos est de dire : ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, attention à la manière dont on s’exprime. Moi par exemple je usis CGT mais je n’ai rien à voir avec ce syndicat là, sauf que nous sommes réunis sous le toit de la même confédération, ce qui est bien différent.

    • Oulllaaalllaaa...Ben ça pue encore plus alors ! A moins qu’il y ait une CGT Véolia environnement et que l’on ne soit pas au courant ????

    • Donc en gros le type s’exprime au nom de la CGT Véolia Environnement sans en avoir reçu le mandat, le droit, la permission etc ... ? Sympa pour les copains ça ...

      (k)G.B.

    • d’après ce que je comprends c’est pire que ça

      la "CGT Véolia environnement" n’existe même pas ?!

    • Je vais me faire traite encore de "nazi" (comme dans autres commentaires...) parceque je esprime quelque chose que pas mal des adherent de CGT n’aime pas entendre...

      Si vraiment le mec en question c’est exprimé au nom de la CGT sans avoir le mandat et donc a signe avec les autres le comunique en soutien de Prolio et que sesoir est encore membre de la confederation, et si la confederation ne fait pas un communique pas seulement de dementi mais d’annonce des l’exclusion de cet "personage" du syndicat...

      SVP ne me interdisé pas de pense que la CGT au le plus haut niveau le couvre...

      Les trou du cul sont nombreux...

      RF

      PS : Je suis a la SNJ-CGT mais personne va arrive a me la boucle...

    • le signataire CGT annoncé dans le tract intersyndical a la responsabilité confédérale de coordonner les fédérations CGT concernées par le Groupe Véolia Environnement : Construction, Services Publics, Transports, Cheminots, Ports et Docks et couvert par la Confédération. Il n’y a pas une Union ou un Syndicat CGT Véolia Environnement.C’est une coordination.

    • Merci. Et donc. Il a signé ou pas signé. Avec l’accord ou sans l’accord ?

      Et la CGT de Montreuil, elle en est où ?

  • Des compléments d’information TRES INTERESSANT a propos des syndicats de "Veolia Environnement"...

    a lire ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article97476

    ciao

    RF


    Christophe Montgermont : « Il existe des relations étroites entre élus et Véolia ».

    Christophe Montgermont travaillait à la CGE, aujourd’hui Véolia, depuis 1984. Christophe Montgermont était un syndicaliste Force Ouvrière. Il raconte la belle histoire d’amour entre les syndicats de Véolia et les patrons de Véolia.

    Il raconte aussi les relations étroites entre les élus politiques et les patrons de Véolia. Lisez cet article :

    Christophe Montgermont : « Il existe des relations étroites entre élus et Véolia ».

    Christophe Montgermont est entré à la CGE en 1984. Syndicaliste, il se trouve vite confronté aux étranges agissements de ses employeurs. Mais, pas seulement : certains autres syndicaux et des élus politiques trouvent tout à fait à leur goût l’étrange copinage institué par la direction de la multinationale de l’eau. Pour le Clébard (journal rennais ndlr), il revient sur son expérience édifiante.

    Frédéric Paulin : Ta position de délégué syndical au sein de la CGE t’a rapidement valu de te faire taper sur les doigts. Comment cela a-t-il commencé ?

    Christophe Montgermont : A partir de 1998, je deviens délégué syndical à Rennes et secrétaire général de tous les syndicats Force Ouvrière de Véolia secteur Eau. Cela s’est gâté lorsque je me suis aperçu que Véolia avait mis en place un véritable régime de faveur à l’endroit des délégués syndicaux. Les frais de déplacement étaient payés en liquide et atteignaient la somme aberrante de 1560 francs par jour net d’impôt. La première fois, j’ai voulu donner mes justificatifs mais on m’a dit que ce n’était pas nécessaire. En 1999, lors des négociations salariales, certains se faisaient 5000 à 7000 francs en liquide. Lorsque j’ai commencé à dire que c’était anormal, les autres syndicats m’ont incendié de bêtises. Nous, on mettait le pognon sur un compte bloqué. Dans certaines réunions, il y avait au minimum vingt-quatre personnes qui recevaient de l’argent en liquide. Cet argent venait forcément de quelque part, peut-être bien d’une caisse noire. Mais encore actuellement Proglio (l’actuel président du groupe Véolia ndlr) ne veut toujours pas donner d’explications.

    Frédéric Paulin : Tu es en train de dire que la plupart des délégués syndicaux se faisaient acheter par la direction ?

    Christophe Montgermont : Je le dis et je peux le prouver. Mais on a aussi découvert des choses encore plus dingues : certains délégués syndicaux se faisaient facturer des heures supplémentaires bidons. C’étaient, au bas mot, 500 ou 600 heures sup par an. Il y avait des délégations syndicales fictives pour les "bons syndicalistes". C’est pour ça que pendant la période Messier (Jean-Marie Messier, ancien président de Véolia, alors nommée Vivendi ndlr) tous les syndicats, sauf FO, ont cautionné les restructurations. L’objectif de Messier était de supprimer les instances représentatives du personnel et les délégués syndicaux de proximité pour créer des partenaires privilégiés, des "délégués à vie" en somme. Il a réussi son coup d’ailleurs. Et puis il a précarisé tous les contrats : les 6000 embauches dont Véolia se félicite dans tous les journaux, ce sont pour la plupart des apprentissages ou des CDD qui ne seront pas pérennisés par la suite. Mais comme nous, on ne voulait pas céder, ils ont commencé à nous faire des pressions.

    Frédéric Paulin : Des pressions physiques ?

    Christophe Montgermont : A partir de 2001, ils m’ont fait des propositions financières. Je me foutais ouvertement de leur gueule en les refusant. Alors, ils ont commencé à ne plus nous laisser dans les réunions syndicats/direction. En un an, ils nous ont foutu quarante procès au cul et ils se sont plantés quarante fois. Mais la justice n’impressionne pas Véolia. Le 7 mai 2002, la Cour de Cassation a affirmé que ces restructurations ne pouvaient aboutir et que les nouvelles instances représentatives devaient être annulées. Les syndicats ont été immédiatement convoqués pour signer un copié-collé des accords qui avaient été déclarés nuls en cassation. Et ils ont tous signé. A partir de 2003, Véolia a attaqué devant les prud’hommes tous les responsables FO au niveau national. Ils disaient que nos mandats n’existaient pas dans le cadre des restructurations. En janvier 2004, la Cour d’Appel les a condamnés pour discrimination syndicale à mon égard parce qu’ils ne me payaient plus mes heures syndicales et mes heures de présence au Comité d’Entreprise. J’ai alors attaqué aux prud’hommes et j’ai gagné mais parallèlement, Véolia a saisi l’inspection de travail en arguant que j’étais en "absence injustifiée". Et puis j’ai aussi été agressé deux fois, la première fois à la sortie du boulot et la deuxième lorsque je sortais de la gare et tout tend à prouver que les types qui m’en voulaient n’étaient pas là par hasard. La deuxième fois, la police a attrapé les deux types et ils n’en voulaient pas à ma voiture, c’était moi qui les intéressait. Mais on n’a jamais rien prouvé.

    Frédéric Paulin : Et malgré les décisions de justice qui disent qu’il n’y a aucun motif de licenciement, aujourd’hui, tu te retrouves licencié ?

    Christophe Montgermont : L’inspection du travail a dit que mon licenciement était illégal mais Véolia a fait un recours devant le ministère du travail et de la cohésion sociale et fin 2004 mon licenciement a été prononcé. C’est-à-dire que le ministère (de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, auquel est rattachée l’Inspection du travail ndlr) est passé au dessus de ses services. Là encore, j’ai saisi le tribunal administratif et on attend la décision. On s’aperçoit que Véolia et ses filiales, apparaissent un peu partout à Rennes. Qu’est-ce qui est en train de se tramer à ton avis ? La politique de Véolia sur Rennes, et ailleurs, c’est d’avoir tout ce qui a un lien avec la délégation de service public. Dans le cas du contrat de gestion de l’eau, l’avantage pour eux, c’est que les infrastructures appartiennent aux municipalités. Ils étendent leur emprise car, en grande partie, il existe des relations très étroites entre les élus et Véolia. Le jour où, sous la pression de citoyens, les politiques prendront leur responsabilités, ce sera différents.

    Frédéric Paulin : Ces relations entre élus et Véolia, on peut les qualifier de contre-nature ?

    Christophe Montgermont : Elles sont légales bien entendu mais toujours à la limite de la légalité. Lors du Conseil Municipal du 19 janvier à Rennes, Loïc Lebrun a mené une violente charge contre le contrat Véolia. C’était un excellent discours. Il était très bien informé, et pour cause : son père, Jacques Lebrun est ancien directeur de Véolia à Rennes. Un autre cas intéressant est celui de Pierre Victoria qui a eu des mandats politiques à Lorient sous les couleurs du parti socialiste et qui, dans le même temps, travaillait pour le groupe Véolia. C’est un type très sympa au demeurant. Lorsque je lui ai demandé où est la frontière entre être VRP chez Véolia et être élu, il m’a dit qu’il n’était pas élu dans le département où il travaillait pour Véolia. Oui, d’accord mais moi j’ai surtout l’impression qu’il trahissait ses électeurs. On peut prendre aussi le cas de Marcel Rogemont qui, lorsqu’il a perdu son siège de député, s’est retrouvé vite recasé dans une filiale de Véolia. Maintenant il est élu du Conseil Général d’Ille et Vilaine où Véolia assure une partie des transports après son rachat des TIV (les transports d’Ille et Vilaine ndlr). Bizarre non ? Bizarre aussi Jean-Michel Herry, conseiller municipal PC de Rennes en charge de l’eau qui a voté des deux pieds et des deux mains la reconduite du contrat à Véolia. D’autant plus que sa fille bosse chez Véolia. Il n’y a peut-être aucun lien de cause à effet mais quand même... Lorsque j’ai demandé à Edmond Hervé de prendre position lors de mes problèmes avec Véolia, il m’a dit que c’était un truc interne à l’entreprise. Par contre, Jean-Louis Tourenne, le président du Conseil général, m’a toujours soutenu ouvertement contre Véolia.

    Frédéric Paulin : Un retour à la gestion publique est-il possible ?

    Christophe Montgermont : Bien entendu. Mais à Rennes, il n’y a pas de vrai débat même si le contrat de délégation de service public n’est pas respecté par Véolia. Par exemple, le renouvellement des branchements au plomb devait être réalisé à raison de 1000 nouveaux branchements par an, soit 10 000 branchements sur dix ans. Cela n’a pas été fait parce que les normes européennes ont été abaissées. On peut imaginer que cette norme existe car il y avait un risque de saturnisme peut-être. En fait, il faudrait faire un bilan réel de l’état du réseau. On aurait des surprises.

    http://seaus.free.fr/spip.php?article101

    Hier soir, sur TF1, Nicolas Sarkozy a cité en exemple les syndicats de Véolia. Tu m’étonnes ! Les syndicats de Véolia sont des syndicats comme les aime Sarkozy.

    Aux ordres.

    Tenus en laisse.

    Une laisse d’or.

  • Un autre compléments d’information TRES INTERESSANT le communiqué de la CGT mines-enérgie et un article sur le meme theme...

    Personnellement c’est un communiqué, je dire... pas claire et que ne contredit pas la prise de position de l’intersyndical et de la CGT de "Veolia Environnement"...

    Mais bon, comme pas mal de gens me dit... que je ne conprend pas le francaise... ;-)

    RF


    http://www.fnme-cgt.fr/pages/communique.php?id=54

    Polémique sur la double casquette du Président d’EDF

    Communiqué de presse du 25 janvier 2010 La situation du Président d’EDF, Henri PROGLIO, est connue depuis le début de sa nomination. La FNME-CGT tient à rappeler les positions qu’elle a prises :

    - Qu’elle était contre la double responsabilité estimant de surcroît que la direction d’une entreprise comme EDF nécessitait largement d’y être à temps plein ;

     Qu’elle attendait, face à la vague de répression suite aux luttes du printemps 2009, une relance constructive du dialogue social ;

     Qu’elle était opposée à tout rapprochement capitalistique entre EDF et VEOLIA qui irait à l’encontre du pôle public de l’énergie ;

     Qu’elle attend une lisibilité du projet social et industriel au service de l’intérêt général.

    L’emballement médiatico-politique sur ce dossier ne saurait cacher, pour la FNME-CGT, le plus gros danger pour l’avenir d’EDF que représente le projet de loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité) préparé par le gouvernement.

    En effet, au moment où revient la question de l’augmentation des tarifs de l’électricité pour financer le projet industriel, la FNME dénonce une fois de plus le projet de loi NOME qui détournerait les investissements payés par les usagers pour les mettre au profit des opérateurs privés. C’est un véritable hold-up.

    Les usagers doivent avoir aujourd’hui le retour sur investissement de ce qu’ils ont payé car ce sont eux qui ont la casquette unique d’investisseurs.


    http://www.romandie.com/infos/news2/100125184916.34fk33tj.asp

    Energie : la CGT dénonce le rapprochement EDF-Veolia et le projet NOME

    PARIS - La fédération CGT de l’énergie a souligné lundi dans un communiqué son opposition au rapprochement capitalistique entre Veolia-EDF et au projet NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) contraignant EDF à revendre une partie de sa production à des concurrents.

    Soulignant que la direction d’EDF est un poste "à plein temps", la CGT-Energie rappelle être "opposée à tout rapprochement capitalistique entre EDF et Veolia qui irait à l’encontre du pôle public de l’énergie" et "attend une lisibilité du projet social et industriel au service de l’intérêt général".

    De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la double casquette d’Henri Proglio comme patron d’EDF et président du conseil d’administration de Veolia.

    "L’emballement médiatico-politique" ne "saurait cacher le plus gros danger pour l’avenir d’EDF que représente le projet de loi NOME", ajoute la CGT, majoritaire chez EDF.

    "Au moment où revient la question de l’augmentation des tarifs de l’électricité", ce projet "détournerait les investissements payés par les usagers pour les mettre au profit des opérateurs privés", affirme-t-elle.

    "Les usagers doivent avoir aujourd’hui le retour sur investissement de ce qu’ils ont payé", via leurs factures d’électricité et les dotations en capital de l’Etat à EDF, affirme la CGT.

    L’avant-projet de loi de réforme du marché de l’électricité, présenté mardi, pourrait à terme obliger EDF à céder jusqu’à 30% de sa production nucléaire à ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.) à prix coûtant.

    La CGT s’était montrée ouverte au rapprochement de l’année 2000 avec Dalkia (filiale de Veolia) qui "portait sur les services associés à l’énergie, comme le chauffage électrique", dans le cadre d’une première directive européenne de déréglementation, "mais sans ouverture du capital d’EDF", a souligné Maurice Marion, porte-parole de la fédération de l’énergie.

    "On ne voit pas très bien l’intérêt, à ce jour de ce rapprochement Veolia-EDF", a déclaré à l’AFP Marie-Hélène Gourdin, responsable de l’énergie à la fédération CFDT Chimie-Energie.

    "Aujourd’hui, on se demande plutôt ce qui pousse à ce rapprochement. En 1999-2000, EDF, qui cherchait alors à se diversifier, a pris 33% du capital de Dalkia, des dirigeants EDF prenant des postes chez Dalkia mais cela n’avait pas vraiment fonctionné, pour des raisons de gouvernance", a ajouté la même source.

    • Perso, depuis mon départ de la "FILPAC-CGT Livre" je ne suis plus nulle part,
      ni dans aucune orga structurée.

      Mais ce que j’ai pu voir et subir ainsi que mes camarades de la part des instances dirigeantes de ce "syndicat" ne m’ont en aucune façon donné l’envie d’y revenir. même pas en tant que retraité.

      Je ne nie pas l’honnêteté des militants de la CGT en général, du moins de la majorité d’entre eux, mais vouloir ’cloisonner" les "différentes branches de la CGT c’est vouloir étouffer les problèmes derrière des écrans de fumée. Et dès lors faut qu’ils se posent des question sur la TOTALITE du syndicat lui-même.

      Le syndicat CGT, est-il toujours un syndicat de classe, ou est -il devenu un syndicat réformiste ?

      Etre contraint de poser la question c’est y répondre.

      La CGT est devenue un syndicat opportuniste qui dépend pour sa survie des subsides de l’état et du Patronat. Point barre.C’est triste, regrettable, désespérant même, mais ne pas vouloir le reconnaître c’est pérenniser la situation.

      Et ça n’est pas de gaité de coeur que je le dis, ma famille et moi-même ayant une très longue tradition de luttes dans ce syndicat. A des époques ou les militants, et surtout les dirigeants, recevaient plus de coups de fusil que de poignées de main de la part du Pouvoir et du Patronat.

      Je dis "qu’ils se posent des questions", parce que ça n’est pas ceux qui sont "en dehors" qui pourront y changer quelque chose en interne même s’ils y ont répondu.

      Par contre, pour NOUS qui sommes maintenant "orphelins" d’organisation, il devient urgent de recréer des organismes de classe. Politiques et syndicaux.

      Avec la CGT si les militants réussissent à la remettre sur les rails du vrai changement. Sans elle, et même contre elle, si elle persiste a collaborer, au moins au niveau national.

      Parce qu’on peut pas continuer à se poser des questions quand le navire des travailleurs coule et que ceux qui sont chargés des pompes le remplissent au lieu de le vider.

      Y a un million de chômeurs qui arrivent en fin de droit cette année. Ou on réussit à mobiliser et politiser tout ça, et c’est pas en copinant avec les patrons de Véolia et autres qu’on y arrivera, ou ceux qui suivent les copains des coquins par suivisme ou ignorance rempliront la prochaine relève des futurs chômeurs qui passeront à la moulinette.

      Pour mon compte c’est clair : Y en a ici qui parlaient de la CGT-FO. On sait depuis la déclassification des archives des "services" américains comment la CIA a préparé le scission en 49 avec la complicité de certains membres internes de la Direction de la CGT d’alors et comment ils ont gardé le sigle afin de faire illusion.

      Y a pas de raisons qu’il n’y ait pas une telle manoeuvre en préparation ou en finalisation au sein de la CGT actuelle. Et au plus haut niveau.

      Ce qui a été possible en 49, malgré le haut niveau de politisation des cadres et des militants cégétistes du moment, peut aussi marcher aujourd’hui encore mieux vu le niveau politique minimal de certains et leur arrivisme viscéral.

      Pendant longtemps j’ai refusé d’y croire. Par sentimentalisme et par respect pour ceux qui continuent à se battre au sein de la CGT, mais ne pas reconnaître la situation actuelle comme telle serait aujourd’hui criminel vis à vis de tous ceux qui se font des illusions sur leurs moyens de défense "syndicaux" face aux prédateurs de la finance internationale.

      Y a un moment ou il y aura obligatoirement un clash entre ceux qui "veulent" vraiment changer les choses et ceux qui "veulent" pérenniser la situation avec de petits ajustement à la con pour maintenir le statu-quo. D’ailleurs ça concerne pas uniquement la CGT, mais toutes les forces qui se prétendent "progressistes" et "révolutionnaires" et qui parlent beaucoup sans aller plus loin par frilosité ou esprit de lucre.

      Et je dis un "clash", parce qu’avant qu’il y ait un autre "clash" avec les classes dirigeantes du Capital, faudra que la situation soit nettement clarifiée afin que les masses comprennent de quoi il s’agit, et comprennent que ça sera pas un simple entubage comme d’habitude.

      Ce que je dis ici ça fera pas plaisir à tout le monde, mais on n’est pas là pour se faire plaisir, mais pour analyser une situation d’urgence. Et la situation d’urgence elle est pas que pour les militants de la CGT, elle est aussi pour les gens comme moi, pour leur entourage, le million de chômeurs, et les quelques millions qui vont le devenir.

      Et si ceux qui doivent agir ne le font pas, on fera comme d’autres ailleurs : On trouvera des moyens par nous-même. On est assez imaginatifs pour ça.

      Et en plus on n’a pas la fibre pour devenir SDF sans faire le maximum de mal à ceux qui nous enfoncent. Les ennemis de classe, mais aussi ceux qui les aident objectivement.

      En gros, on n’a pas le choix.

      Ce qui est une raison suffisamment majeure pour couper court à tout commentaire superflu.

      G.L.