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Préparons le journée du 9mars : Demandons une loi contre les violences faites aux femmes 

Publie le mardi 16 février 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

de Martine Lozano

On relate à ce jour en France 870 000 femmes battues selon les résultats publiés par l’observatoire national de la délinquance (OND).

Cet organisme a donné la parole à des femmes qui ne portent pas forcément plainte. Pour le journal l’humanité ce silence concerne plus de 80% de violences. Selon le journal les Echos les personnes séparées ou divorcées déclarent plus de violences subies, ainsi que les familles monoparentales dont le parent est au chômage, les violences y sont plus importantes.

Le journal humanité s’interroge sur le milieu de résidence qui joue également un rôle important :

En effet les femmes victimes de violence vivent dans des zones urbaines sensibles pour 7 % d’entre elles. Enfin l’âge est un facteur à retenir : Les plus jeunes femmes subissent plus de violence selon l’enquête récente de OND.

Un profil de la femme battue peut se définir souvent jeune , sans emploi , les plus fragiles encore Une fois de plus victimes des violences dans nos sociétés.

Messages

  • Préparons le journée du 9mars : Demandons une loi contre les violences faites aux femmes

    moi je propose mieux demandons une loi contre les violences faites a l’humanité .

    la c’est tous les humains même les animaux qui risquent de venir manifester .

    mais, bon divisons le peuple c’est comme cela que les bourgeois gagnent .

  • C’est dans la droite ligne des rapport qui précisent que depuis plus de 25 ans la condition féminine ne cesse de régresser. Et si les plus jeunes sont des victimes désignées , c’est qu’il faut bien observer ce qui se passe dès le collège ; j’ai vu des gamins (sympa à d’autres sujets) être de vrais " petits salopios " avec des filles de leur classe et les autres filles d’en rajouter une couche de haine par peur d’être désignées comme "chèvre émissaire ". La peur ,la bêtise encouragée et la couche d’oppression socio-économiques ; tout cela est en marche ! ATTENTION LES FILLES marie.lina

  • Bon,je vois que quand il y a fichu sur les cheveux cela déchaine les passions.Par contre les violences faites aux femmes passent "presque "discretement.Moi qui défend Iham ,je me sens tout aussi concerné par ces violences.La se pose un problème pour l’état qui légifère sur tout et n’importe quoi,prendre réellement ce problème a bras le corps et enfin défendre ces femmes qui sont réellement opprimées.La il n’y a pas lesnini ,pas plus la chienne de garde,alors...momo11

    • Ouvrir les yeux. Elles sont où, toutes ces femmes battues, ils sont où, tous ces hommes violents ? Juste devant vous. Votre voisine, hé oui, même dans votre quartier-pas-si-pourri c’est courant, oui la snob, là, avec son parfum envahissant. Votre belle-soeur ? Impossible. Les femmes battues ne sont jamais les belles-soeurs de personne. Le pote à machin, celui qui sort toujours des trucs tellement gras que c’est pas la peine de réagir. Votre collègue si cool qui vous a fait découvrir plein de bonne musique et qui soupire d’un air agacé en envoyant un texto à sa copine.

      Ouvrir les bras. Lui dire que ce n’est pas elle qui est nulle, lui dire qu’elle n’a jamais mérité ça, lui dire que ce n’est pas normal et comprendre qu’elle ne va pas pour autant s’en sortir par magie. Lui donner des repères : non, elle n’est pas obligée de passer à la casserole. Non, ce n’est pas la première fois que les belles promesses passent à la trappe. Oui, elle a le droit de voir ses amis, et non, ce n’est pas normal que la question se pose. Lui donner des coups de pouce, lui donner du temps, l’écouter, tenir avec elle le temps qu’il faudra.

      Ouvrir sa gueule. Parce que ça commence bien avant les coups. Avec du mépris, avec un humour malsain qui nous traine dans la boue, qui justifie que les mecs puissent "manquer de patience" avec "les gonzesses". Oui ça casse l’ambiance, non vous n’avez pas d’humour, oui vous allez être étiqueté rasoir de service, non c’est pas diplomate. Du tout. A chaque fois je me sens mal, à chaque fois je rumine pendant des heures les quelques phrases échangées, à chaque fois j’ai envie, très envie de ne jamais recommencer, j’ai envie d’oublier, de renoncer. Et je pense à elle.