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La gauche en France en 2010, ou la politique faite par des pícaros

Publie le mercredi 17 février 2010 par Open-Publishing

Qu’est-ce-que des "pícaros" ?

Voici ce que nous dit Wikipedia (que je recopie par facilité) :

"Miséreux, orphelins, « irréguliers » vivant en marge de la société et à ses dépens, gens des basses classes, ordinairement, ou déclassés, filous de toute espèce, voyous des rues, bandits de grand chemin, bohémiens, voleurs, capitaines de compagnie, étudiants, les pícaros sont des antihéros dont le personnage constitue un contrepoint à l’idéal chevaleresque. De rang social très bas ou descendant de parents sans honneur ou ouvertement marginaux ou délinquants, le pícaro vit en marge des codes d’honneur propres aux classes dominantes de la société de son époque.

Aspirant également à améliorer sa condition sociale, le pícaro, dont le plus grand bien est sa liberté, a recours à la ruse et à des procédés illégitimes comme la tromperie et l’escroquerie pour tenter de parvenir à ses buts. Néanmoins, cette aspiration est vouée à l’échec et le pícaro restera toujours pícaro. De surcroît, il est fréquemment tourmenté par sa mauvaise conscience."

La politique des pícaros, c’est une autre manière de dire, "la politique comme moyen de gagner plus de fric qu’en assumant sa condition ouvrière". Par exemple.

Car ce qui caractérise les pícaros, aux antipodes d’un Spartacus, par exemple, ce ne sont pas leurs combats pour l’égalité, non !

Leur seule volonté, leur seul désir, c’est de prendre la place de ceux qui sont riches, célèbres, reconnus...

Ceux dont la vie est facile, pleine de plaisir et de joies et de fêtes.

Les vrais combats picaresques ?

Rouler en voiture avec chauffeur.

Monter les marches du festival de Cannes en smoking...

Et on en passe.

Alors bien sûr il y a des gens sincères et valeureux, encore, quelques-uns, mais voilà, les "pícaros", c ’est, en grande partie, ce que l’on vous propose d’appuyer et de reconduire le 14 mars 2010 (à droite, ils ont les mêmes, mais on s’en fout à droite on ne vote pas, nous).