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Les jeux olympiques un petit peu peut-être un exercice de relations publiques ?

Publie le lundi 1er mars 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Bon, les jeux olympiques sont terminés à Vancouver et la cérémonie de clôture a voulu montrer au monde entier ce pays modèle, civilisé où il fait bon vivre qu’est le Canada.

Évidemment cet événement des olympiques sert aux élites riches à cacher la véritable face du Canada, un pays dans lequel près de 10% des enfants vivent la pauvreté au quotidien. Un pays dans lequel le 50% de la population le plus riche détient 90% de la richesse du pays, l’autre 50% se partageant un maigre 10% de la richesse nationale... un pays cassé en deux finalement.

Les jeux olympiques sont justement là pour donner une image idéalisée du pays hôte à l’étranger. Il s’agit au bout du compte d’un genre d’exercice de relations publiques.

Et ainsi, on cache aux étrangers que le Canada, loin d’être le grand pays libre et démocratique qu’il se targue d’être, est une sorte de protectorat états-unien.

Mais de ça les étrangers présents s’en apercevront guère, eux qui viennent pour la plupart de d’autres pays du monde qui sont aussi des protectorats états-uniens.

Il n’est pas surprenant dans ce contexte de voir le parti Québec solidaire mettre de plus en plus le projet de souveraineté du Québec à l’avant-plan. Ceci pour que le Québec puisse prendre ses propres décisions, lesquelles permettraient d’améliorer le niveau de vie des plus démunis de la société.

Messages

  • Depuis les Jeux Olympiques d’Albertville, où la ville a mis plus de vingt-cinq ans à rembourser sa dette, je zappe systématiquement les chaînes qui font leurs choux gras du cirque olympique (ou ferme la télé) et fuis tout cet attrape-couillons qui n’a pour but que de remplir les poches, via les espaces publicitaires, de grosses firmes qui imposent leurs produits inutiles ou nocifs, qui mettent le monde à genoux et qui ruinent les villes qui accueillent ce grand tralala.
    Idem pour tous les sports quand leurs sportifs ne jouent plus bénévolement pour le plaisir mais deviennent des joueurs "professionnels" . D’ailleurs l’association des termes "joueur" et "professionnel", oxymore, dénonce bien l’absurdité de la situation .

  • Ainsi renaîtrait donc au Canada le mouvement FLQ, le Front de Libération du Québec, mouvement de résistance sévèrement réprimé à la fin des années soixante sous Trudeau. Beaucoup de ses membres étaient emprisonnés à la prison de Bordeaux, dans l’Ontario . Ils réclamaient l’indépendance du Québec pour s’élever contre l’ostracisme professionnel et social pratiqué par la population d’origine anglo-saxonne, majoritaire, à l’encontre des Canadiens francophones, au foisonnement artistique extraordinaire ( Gilles Vigneault, Louise Forestier, Robert Charlebois ...) . Dans les petites villes non québecquoises, les familles anglo-saxonnes bien-pensantes changeaient de trottoir si deux personnes parlaient français, comme si c’étaient des pestiférés ou des criminels , à ce point-là . On réservait aux francophones les emplois dévalorisés . J’ignore ce que sont devenus les prisonniers du FLQ .

    Ou alors le mouvement dont vous parlez est tout autre . Avez-vous des informations ?

  • le titre :

    "Les jeux olympiques un petit peu peut-être un exercice de relations publiques ?"

    j’ai pas compris...